TOUT EST DIT

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dimanche 28 septembre 2014

Valérie Trierweiler aussi impopulaire que François Hollande ?

Sept Français sur dix ont une mauvaise opinion de l'ex-première dame et 59 % pensent qu'elle a eu tort de publier son livre "Merci pour ce moment".

Sept Français sur dix (69 %) ont une mauvaise opinion de Valérie Trierweiler et 59 % pensent qu'elle a eu tort de publier son livreMerci pour ce moment, selon un sondage Odoxa publié dimanche dans Le Parisien-Aujourd'hui en France. 71 % des sondés déclarent que cet ouvrage "n'a pas changé l'image" qu'ils avaient de François Hollande, 26 % qu'il "a détérioré" cette image et 3 % qu'il l'a "changée en bien".
Une salope comme les autres, à côté d'un salaud
43 % des personnes interrogées ont une "plutôt mauvaise" opinion de l'ancienne compagne du chef de l'État, 26 % une "très mauvaise", 28 % une "plutôt bonne" et 3 % une "très bonne". 59 % estiment qu'elle "a eu tort" de publier son livre, contre 41 % qui jugent qu'elle "a eu raison". Un livre que 4 % des sondés ont lu, tandis que 34 % en "ont lu ou entendu des passages" et que 60 % en ont "vaguement entendu parler". 2 % n'en ont "pas du tout entendu parler". 

Attroupement de curieux

Enfin, 60 % préfèrent qu'à l'avenir les conjoint(e)s de président de la République "ne jouent plus aucun rôle et que plus aucun moyen ne leur soit attribué par la République", contre 25 % qui préfèrent que "soit créé un véritable statut définissant officiellement leur rôle" et 15 % qui veulent que "les choses restent comme elles sont aujourd'hui".
Ce sondage paraît alors que Valérie Trierweiler a été dégagée samedi après-midi par des policiers d'un attroupement de curieux autour d'elle dans le nord de Paris, où elle faisait des courses.
Ce sondage a été réalisé via Internet par Odoxa les 25 et 26 septembre auprès d'un échantillon de 1 001 personnes, représentatif de la population française adulte.

Les pilotes d’Air France ont bombardé leur compagnie : une victoire syndicale!

Air France a renoncé mardi soir à son projet d’expansion en Europe de la compagnie aérienne low-cost Transavia, a annoncé mercredi Alain Vidalies, secrétaire d’État aux Transports, sur RMC. Ajoutant même , comme si nous n’avions pas compris, que « le projet n’est pas suspendu pour trois mois, il est retiré ». Les pilotes d’Air France ont donc obtenu satisfaction , à la grande joie des compagnies concurrentes et au désespoir de ses clients. En pleine crise du transport aérien , les pilotes les mieux payés d’Europe ont choisi de bombarder leur flotte. En langage syndical cela s’appelle une victoire… Dans peu de temps on comptera les morts. L’image d’une France incapable de s’adapter au monde qui vient, et de salariés haut de gamme collés au sol, sans plan de vol pour leur compagnie et son avenir…

Sarkozy, à droite toute !

Pour son premier meeting de campagne, l'ancien président a abattu ses cartes : des propositions iconoclastes et radicales. Et ce n'est pas fini...

Quand on se rend à un concert de Johnny Hallyday, on ne s'attend pas à écouter du Richard Clayderman. Quand on suit un meeting deNicolas Sarkozy, il vaut mieux se préparer à entendre du... Sarkozy. À Lambersart, jeudi soir, les militants n'ont pas été déçus. Toujours aussi à l'aise sur scène, l'ancien président de la République, désormais candidat à la présidence de l'UMP (et de la République), leur a servi ses plus célèbres tubes, paroles et musique de Patrick Buisson : il faut moins de fonctionnaires, les fonctionnaires doivent travailler plus, il faut en finir avec le statut à vie des fonctionnaires, les chômeurs ne doivent plus refuser un travail, il faut mériter son RSA, il faut supprimer l'aide médicale d'État, il faut refonder les accords de Schengen... Devant une foule de fans en délire ("Nicolas, Nicolas"...), comme si on avait rajeuni de deux ans et demi, l'artiste - le meilleur de sa génération assurément - a esquissé quelques nouvelles chansons de son répertoire : il faut exploiter le gaz de schiste - alors qu'il en avait interdit l'exploration lorsqu'il était au pouvoir -, il faut en passer par le référendum pour la fusion des conseils généraux et des conseils régionaux, et les primaires, je suis pour, n'en parlons plus...

On ne pourra pas dire que Sarkozy ne fait aucune proposition

On aime ou on n'aime pas, mais, au moins, on ne pourra pas dire que Nicolas Sarkozy ne fait aucune proposition. Après avoir fait lanterner tous ses soutiens pendant des mois, alimentant le vrai-faux suspense de son retour, l'ancien chef de l'État avance désormais à découvert. À droite toute ! Logique puisque, dans un premier temps, il sollicite les suffrages des militants de l'UMP - avant de briguer ceux des Français. C'est même pour cette raison qu'il n'ose pas dire - pas encore, pas tout de suite - qu'il ne demandera jamais l'abrogation de la loi sur le mariage pour tous. Il n'empêche que cette première prestation à guichets fermés présente au moins l'avantage de renvoyer dans les cordes tous ceux qui, à gauche, répètent depuis des mois que François Hollande et Manuel Valls mènent une politique d'austérité de droite. On serait d'ailleurs curieux de savoir si Jean-Luc Mélenchon pense toujours que "Hollande, c'est pire que Sarkozy". Sans doute y a-t-il une part de cynisme dans ce constat, mais force est d'admettre qu'à Lambersart Nicolas Sarkozy, comme il l'a dit lui-même, a remis "l'église au milieu du village". On perçoit mieux aujourd'hui, après vingt-huit mois d'amnésie collective, ce qui est de droite et ce qui ne l'est pas.
Souvenez-vous, par exemple, de la récente polémique déclenchée par le ministre du Travail, François Rebsamen, à propos du contrôle des chômeurs. Ce qui est de droite, c'est de dire que, désormais, un chômeur ne pourra plus refuser un emploi ; ce qui est de gauche, c'est de dire qu'un chômeur a des droits, mais qu'il a aussi le devoir de chercher un emploi.

Supprimer l'aide médicale d'État ?

Ce qui est de droite, c'est de dire qu'il faut réduire le nombre de fonctionnaires et obliger ceux qui restent - des feignants, forcément - à travailler plus ; ce qui est de gauche, c'est de créer 60 000 postes dans l'Éducation nationale et 5 000 dans la police et la justice.
Ce qui est de droite, c'est de supprimer l'aide médicale d'État - quand Barack Obama, lui, vient de créer la sécurité sociale pour 60 millions d'Américains -; ce qui est de gauche, c'est de dire, au contraire, que pour des raisons humanistes et de santé publique, chacun a le droit aux soins...
De ce point de vue, le retour de Nicolas Sarkozy fait du bien à l'exécutif, moins à la gauche de la gauche.
Deux messages pour finir :
1) À ceux d'abord qui, à droite comme à gauche, prétendent avec gourmandise que Nicolas Sarkozy n'a plus d'idées neuves : rappelons-leur qu'il lui reste non pas huit semaines, mais trente-deux mois, pour les inventer - la présidence de l'UMP, c'est le 29 novembre prochain ; la présidence de la République, c'est en 2017.
2) Aux militants UMP ensuite : à leur place, je demanderais à Nicolas Sarkozy ce qu'il entend, pour sa famille politique, par "formation politique du XXIe siècle". Lundi soir, il en a résumé les statuts en trois mots : "autorité, leadership, volonté". Un peu court, non ?