TOUT EST DIT

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dimanche 15 juin 2014

Valls: "La gauche peut mourir", "notre pays peut se donner à Marine Le Pen"


Manuel Valls a estimé samedi devant le bureau national du PS que "la gauche peut mourir" et que le FN peut être présent au second tour de la présidentielle. Il invite la gauche à se réinventer mais reste ferme sur les choix budgétaires du Pacte. 

C'est à un état des lieux sans concession auquel s'est livré le Premier ministre Manuel Valls, ce samedi, devant le conseil national du PS. Un état des lieux du parti, mais aussi de la France. "Notre pays peut se défaire et se donner à Marine Le Pen" a notamment affirmé le locataire de Matignon. Mais cette dramatisation a aussi un objectif: appeler à la discipline parlementaire avant le vote de textes stratégiques. Gros plan sur les principaux extraits de l'intervention de Manuel Valls. 

Marine Le Pen au pouvoir et la mort de la gauche, c'est possible

Selon lui, "nous pourrions basculer (...) dans une ère dans laquelle le risque de voir Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle existe. Une ère dans laquelle un des grands partis républicains et cette fois sans que cela soit une surprise... peut être absent de ce grand rendez-vous électoral. Et si rien n'est fait, ce peut être la droite, ce peut être nous, par conséquent une ère dans laquelle la gauche peut aussi disparaître". 
Car "oui la gauche peut mourir" a martelé le Premier ministre. Elle "n'a jamais été aussi faible dans l'histoire de la Ve République". Et de noter qu'il n'y a"pas d'alternative à gauche", l'échec électoral du PS ne renforçant pas "la gauche de la gauche". "Nous sentons bien que nous sommes arrivés au bout de quelque chose, au bout peut être même d'un cycle historique pour notre parti", a-t-il encore analysé. 

Appel à réinventer la gauche... et à la discipline 

Face à ce constat, le Premier ministre estime que "la gauche doit être capable de se dépasser". "Nous devons nous réinventer. Et nous réinventer dans un contexte particulier: l'exercice du pouvoir, faute de ne l'avoir pas fait dans l'opposition", selon lui. Cette remise en cause ne veut toutefois pas dire que le gouvernement va changer de politique. Manuel Valls appelle en fait les socialistes à se rassembler autour des positions du gouvernement.  

Il a ainsi mis en garde les socialistes sur la nécessité de voter les textes traduisant le Pacte de responsabilité et de solidarité, soulignant que "prendre un autre chemin conduirait à l'échec", samedi, devant le conseil national du PS.  

Promesse fiscale en direction des classes moyennes

Le choix de la politique de l'offre "je l'assume" et "je n'ai qu'une certitude: prendre un autre chemin nous conduirait à l'échec. C'est pourquoi je suis très déterminé à quelques jours des votes importants que nous avons au Parlement. C'est notre crédibilité qui est en jeu", indique-t-il encore. 
D'où cette menace à peine voilée: "Si la tradition de la Ve République, de la majorité parlementaire automatique sous menace du 49-3 n'a jamais fait partie de notre culture", celle de "la reparlementarisation à outrance des institutions n'est pas tenable". 
Le Premier ministre a enfin envisagé des baisses d'impôts pour les classes moyennes d'ici à la fin du quinquennat. "Il nous faudra aussi explorer d'autres chemins, sans tabou. Je pense à la baisse de la fiscalité des ménages et notamment des classes moyennes", a-t-il lancé. "Car je l'ai dit, les impôts sont trop lourds. Mais nous ne pourrons nous engager dans cette voie que si nous avons réduit la dépense publique", a-t-il dit. 
CE PAUVRE CON VEUT FAIRE PEUR AUX FRANÇAIS, MAIS MARINE SERAIT PEUT-ÊTRE PRÉFÉRABLE À CETTE BANDE DE SINISTRES CRÉTINS DE GAUCHE.

En Grèce, la vente des plages pour combler la dette de l'État fait polémique

Les associations s'inquiètent également d'un projet de loi visant à supprimer de nombreuses restrictions qui existent sur les concessions de plage.


Sable fin, eau turquoise et... à vendre. Les plages de la petite île d'Elafonissos, au sud du Péloponnèse, appartiennent désormais au Taiped, le fonds grec chargé de vendre les biens publics grecs dans le cadre du large plan de privatisation visant à combler la dette du pays, relate Le Monde. Au total, plus de 90 plages grecques sont présentes sur le catalogue du Taiped.
Une vente qui fait bondir les habitants de l'île et les touristes. Les premiers s'inquiètent de ce que vont devenir leurs petites plages naturelles au nom du remboursement de la dette grecque. Les seconds refusent de planter leurs parasols devant de gros complexes hôteliers en béton qui pourraient occuper l'arrière-plan. Le catalogue du Taiped suggère également l'installation de villas privatives.

Développer le tourisme... au détriment des plages naturelles

De quoi inquiéter les associations écologistes, la Grèce compte près de 15 000 kilomètres de côtes peu exploitées. Un petit trésor dont l'État grec entend tirer profit, alors que le tourisme pèse pour 17 % du PIB, note Le Monde.
D'autant que le gouvernement a présenté un projet de loi visant à modifier la loi littoral, ajoute le journal. Objectif : supprimer les restrictions, comme les plafonds des superficies des concessions de plage telles que les bars ou les locations de chaises longues, ainsi que le droit de libre accès à la côte pour le public.
"Il va devenir plus simple pour un investisseur de construire un hôtel ou des villas avec un espace privatif allant jusqu'à 10 mètres de la mer, alors que la loi actuelle l'oblige à respecter une distance minimale de 50 mètres. Peut-on encore parler de libre accès à la plage lorsqu'il restera seulement une bande de 10 mètres pour poser sa serviette devant de gigantesques infrastructures hôtelières ?" se demande Georges Chasiotis, responsable des affaires juridiques au sein de l'association WWF, qui vise à protéger l'environnement.
STOP ! LA GRÈCE EST SUFFISAMMENT ABIMÉE COMME ÇA !!!

Comment les riches pensent: les 3 conseils d'un self-made man millionnaire


teve Siebold (lui-même un self-made man millionnaire) a interviewé plus de 1200 millionnaires au cours des trente dernières années, et résumé ses observations dans son livre, « How Rich People Think ».  La principale conclusion de toutes ces conversations, c’est que ce n’est pas une question d’argent, mais plutôt de psychologie.
  • « Après avoir passé beaucoup de temps avec des gens riches, je sais qu'ils ne sont pas plus intelligents que les autres. Ce sont seulement des gens ordinaires avec une ambition et une concentration extraordinaires qui recherchent des niches ou des lacunes du marché ».
  • « Certaines personnes semblent prédisposées pour devenir chef d'entreprise (...) mais tout ce dont vous avez vraiment besoin, c’est le désir ».
  • « Les gens de la classe moyenne se concentrent sur l’épargne. Les riches se concentrent sur les revenus ».
  • «Recherchez les petites opportunités et les marchés de niche. Vous n’avez pas besoin d’ouvrir un McDonalds, mais peut-être pouvez-vous commencer avec une petite entreprise de tonte de pelouse, de nettoyage de piscine ou de vente d’objets sur Ebay. (...) Souvenez-vous: ce n’est pas une question d’argent, mais de manière de penser. Les gens riches cherchent des problèmes à résoudre, puis développent les compétences, la passion et le talent pour les solutionner ».
  Siebold donne également ses trois meilleurs conseils pour devenir riche:
  1. « Fréquentez des gens riches. Vous ne prendriez pas des conseils de remise en forme d’une personne qui ne serait pas mince, donc pourquoi voudriez vous prendre les conseils de personnes qui ne sont pas riches ? Écoutez comment les gens riches parlent d'argent et d’opportunités, comparez leur état d’esprit au vôtre, et tirez-en des conséquences sur les changements que vous devez apporter à votre attitude.
  2. N’écoutez pas les gens qui vous disent que vous n’avez pas les diplômes, l’argent, le talent. Les écouter et les croire pourrait remettre vos projets en question.
  3. Identifiez vos talents et découvrez comment vous pouvez les utiliser pour devenir riche. Siebold: « Tout le monde a un certain talent, mais la plupart ne se rendent pas compte de leur valeur ».

La relève interdite

La relève 

interdite
Le plus tragique, dans le camp des républicains modérés, ce n’est pas le retour de la vieille garde, les Alain Juppé, François Fillon, Jean-Pierre Raffarin. On pourrait y voir une solution transitoire, un passage de relais. Non, le plus préoccupant, c’est bien l’absence de relève visible en perspective. J’en ai fréquenté beaucoup, de près ou de loin, et ils me donnent le sentiment, sans méchanceté, d’être formatés sur le même modèle, celui de bons gestionnaires sans doute, mais fausses intelligences, le crâne vide d’idées, de vision, de perspective, têtes bien pleines plutôt que bien faites: le Maire, Valérie Pécresse, Bertrand, NKM, Chatel, etc. Ils voudraient diriger la France comme on gère une collectivité locale. Face à la faillite d’un pouvoir socialiste qui s’éloigne tous les jours de la France, écartelé entre l’idéologie la plus obtuse sur les questions de société et le conformisme absolu en matière économique, cette nouvelle génération devrait avoir un boulevard devant elle. Or, elle est tout en fadeur, tranparente, inexistante. Elle voit la politique par le petit bout de la lorgnette, se résumant à la course à l’Elysée. Cette médiocrité à la fois intellectuelle et humaine, absence de caractère, obsession de la "propreté idéologique" vu comme l’arme secrète de la marche vers le Palais a des conséquences dramatiques, notamment celle de priver d’espoir politique la jeunesse ou de pousser une partie d’entre elle vers des pitreries démagogiques. Il existe dans la vie publique française, quelques responsables au sens fort du terme, lucides, à la fois mesurés et fermes dans leurs convictions et prêts à s’engager pour le pays. Mais le monde médiatique les ignore obstinément: même minoritaires, ceux là sont beaucoup trop dangereux à ses yeux. Il faudra que la crise de société qui couve depuis si longtemps explose enfin pour que peut-être, poussés par les circonstances, ils sortent de leur silence et anonymat.

La formation archaïque des politiciens français


La déconvenue de ces journalistes russophobes montre qu’ils sont des hommes rivés sur le passé. Dans le passé, les Etats-Unis étaient une puissance conservatrice libérale et chrétienne, l’URSS était une dictature communiste athée. Les Etats-Unis étaient les libérateurs de 1944 face à l’occupation allemande. L’URSS, bien qu’ayant été l’ennemi principal d’Hitler, était surtout la puissance d’occupation de l’Europe de l’Est, enfermée derrière le rideau de fer.
Aujourd’hui, tout s’est inversé et il est difficile de changer ses habitudes de pensée. La Russie est une puissance conservatrice, libérale et chrétienne. Les Etats-Unis exportent de plus en plus au nom des droits de l’homme déformés, une idéologie égalitaire dogmatique qui s’oppose à la famille, à la religion et à la patrie, en tous cas dans tous les pays étrangers. Ils ont introduit ou contribué à introduire le chaos en Irak, en Afghanistan, en Lybie, voire en Syrie, avec des interventions militaires désordonnées, justifiées par des mensonges comme en Irak ou des interprétations frauduleuses de décisions de l’ONU comme en Lybie.
C’est l’inversion des pôles : la Russie est dans le camp de l’ordre et de la paix, les USA dans le camp des révolutions et des coups d’Etat voire des guerres.
Pourtant, des journalistes et des hommes politiques veulent continuer de voir dans la Russie une dictature impérialiste comme l’URSS d’autrefois. Madame Clinton s’est permis des comparaisons entre Poutine et Hitler, ce qui est une ignominie mais aussi une stupidité : à ce compte, c’est comme si l’on accusait madame Merkel d’être une communiste autoritaire sous le prétexte qu’elle a fait partie du dernier gouvernement communiste d’Allemagne de l’Est.
Pour l’Europe, c’est la même chose. L’Union européenne a été créée sur un modèle non démocratique mais bureaucratique, celui des agences fédérales américaines créées par Roosevelt. Aujourd’hui, le monopole de la proposition des lois par la Commission de Bruxelles, le cumul en son sein des tâches législatives et exécutives ne se justifient plus, comme l’a écrit récemment Nicolas Sarkozy, mais on n’ose pas remettre en cause les schémas d’autrefois. Mon camarade Fabius, qui a fait sciences po et l’ENA avec moi, vient de dire que la Grande Bretagne deviendra la Petite Bretagne si elle quitte l’Union européenne. On apprenait en effet il y a 40 ans que « plus c’est gros, plus ces efficace » (théorie des économies d’échelle) alors que les économistes actuels savent que les petites entreprises et les petites économies sont souvent plus innovatrices ! Mon autre camarade Alain Juppé déclare récemment sans rire que la Russie ne produit que des matières premières comme l’Arabie Saoudite : il est vrai que les Français ont la réputation d’être nuls en géographie !
En économie, c’est la même chose. Beaucoup de politiciens et fonctionnaires français ont été formés à l’Ecole nationale d’administration qui, sur le plan de l’enseignement de l’économie, avait 30 ans de retard, restant à Keynes et ignorant les économistes plus modernes comme Hayek. Résultat : on a les impôts les plus décourageants du monde, un interventionnisme brouillon de l’Etat et des réglementations archaïques. Dernier exemple cité dans le Figaro de ce jour : le marché immobilier. La ministre Cécile Duflot qui a été deux ans ministre, une écologiste favorable aux drogues dites « douces » (cannabis) a créé une réglementation détaillée qui bloque les ventes et les achats immobiliers. C’est à un tel point que le gouvernement de monsieur Valls veut revenir sur cette réforme catastrophique. Madame Duflot n’avait toujours pas compris qu’avantager trop les locataires face aux propriétaires finirait par réduire l’offre immobilière au détriment de tout le monde. Elle a repris de vieilles idées dépassées des années 1950.
Notre système de formation des élites en sciences sociales est archaïque et beaucoup d’hommes politiques français vivent encore sur des vieilles idées diplomatiques ou économiques des années 1950. Comme disait notre historien Jules Michelet : « quelle est la première partie de la politique ? L’éducation ; la deuxième partie ? L’éducation ; la troisième partie ? L’éducation. » C’est toujours d’actualité !
Il faudra sans doute attendre un renouvellement de générations pour que les élites politiques françaises se détournent des vieilles lunes. Heureusement, il y a toujours quelques exceptions mais elles sont pour l’instant plus russes que françaises ! 

Bataille radicale

Bataille radicale


Les bisbilles père-fille au Front national et l'armistice très temporaire dans la foire d'empoigne à l'UMP ont relégué au second plan – voire même au troisième – une séquence politique qui, pour être « microcosmienne », n'en est pas moins intense : la lutte entre Laurent Hénart et Rama Yade pour la présidence du Parti radical (valoisien), composante majeure de l'UDI. Une présidence laissée vacante par Jean-Louis Borloo. Les adhérents doivent se prononcer entre le 16 et le 22 juin.
Tout semblait se passer à la bonne franquette lorsque le Canard Enchaînéest venu, mercredi, jeter un pavé dans la mare en révélant que les effectifs du parti ont comme par magie gonflé dans les deux derniers mois, pour passer de 10.000 adhérents à un peu plus de 13.000…
« Ce serait bien que Laurent nous dise ce qu'il en est », a benoîtement suggéré Rama Yade, qui avait le mois dernier réclamé « un scrutin équitable ». Suivez son regard : Laurent Hénart, qui assure la présidence par intérim du parti, ne lui semble sans doute pas étranger à ces milliers de conversions subites au radical-hénartisme.
Réplique furibonde de l'intéressé, jeudi : il a traité sa rivale d'« enfant gâtée » et a dénoncé son « incapacité à jouer collectif ». Et surtout, il l'accuse d'être toujours sous « l'influence » de Sarkozy, dont elle a été la ministre. C'est là qu'apparaît le vrai enjeu politique de ce duel : Hénart, partisan d'une candidature UDI en 2017, suggère que Yade voudrait en fait transformer les radicaux et l'UDI en simples porteurs d'eau du futur candidat Sarkozy.

Grève à la SNCF: La CGT reconduit le mouvement jusqu'à dimanche


 L'entreprise a indiqué prévoir les mêmes conditions de trafic que ce samedi...et ce dimanche...
a grève des cheminots contre la réforme ferroviaire a été reconduite dimanche, a annoncé ce samedi la fédération CGT-Cheminots. Pour ce cinquième jour de conflit, lancé par la CGT et SUD-Rail, la SNCF a indiqué prévoir les mêmes conditions de trafic que samedi.
Le trafic ferroviaire, supérieur à un train sur deux en moyenne sur les grandes lignes, restait perturbé ce samedi, après la reconduction par les cheminots de leur grève contre la réforme ferroviaire et malgré les appels du président François Hollande et du Premier ministre, Manuel Valls, à mettre fin au conflit.

Même situation que vendredi

Le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon en appelle, lui, au président François Hollande pour ouvrir «de vraies négociations» dans le conflit, estimant qu'on peut «trouver une sortie de crise ce week-end», dans un entretien auParisien/Aujourd'hui de ce samedi.
Les cheminots grévistes doivent à nouveau se réunir dans la matinée de samedi pour décider ou non d'une reconduction de leur mouvement pour dimanche.
Même si la mobilisation faiblit, selon la direction de la SNCF, le trafic restera perturbé ce samedi dans les mêmes proportions que la veille. Compte-tenu de l'utilisation différente des transports publics le week-end, la SNCF a annoncé des prévisions non pas en fonction des heures de pointe connues en semaine mais sur la journée dans son ensemble.

Quatre trains Intercités sur 10, deux trains par heure sur les RER B et D

Ainsi, pour cette quatrième journée de grève, la direction a prévu deux TGV sur trois sur l'axe Est, un sur deux sur l'axe Atlantique, quatre sur dix sur les axes Nord et Sud-Est et un sur trois sur les relations province-province.
Concernant les trains Intercités, quatre sur dix circuleront en moyenne et le trafic des TER sera de quatre trains sur dix en moyenne.
En Ile-de-France, le trafic sera d'un train sur trois en moyenne avec un service normal seulement pour le RER A. Deux trains par heure circuleront sur les RER B et D, un sur trois sur le RER E et un sur deux sur le RER C par rapport au programme prévu en raison d'importants travaux.
La circulation des Eurostar, des Thalys et des trains vers l'Allemagne sera normale, tandis que seulement un train sur trois circulera vers l'Italie et l'Espagne.

Ne voyager qu'en cas de nécessité

La SNCF réitère son conseil de ne voyager qu'en cas de nécessité, tout en maintenant un important dispositif d'information pour les voyageurs.
Selon la direction de la SNCF, le taux de participation à la grève a baissé de 10 points vendredi par rapport au premier jour de grève et 82% des cheminots étaient au travail. Il y a «un effritement très marqué, continu» de la participation à la grève, mais cette tendance est «moindre chez les personnels roulants», a indiqué François Nogué, DRH du groupe SNCF.
Jeudi soir, la CGT-Cheminots et SUD-Rail ont appelé les cheminots à «poursuivre et amplifier» leur mouvement, afin d'obtenir le report de l'examen par l'Assemblée nationale du projet de loi sur la réforme ferroviaire, prévu à partir de mardi. Les deux syndicat jugent ce projet «fortement néfaste pour le service public SNCF et les cheminots».