TOUT EST DIT

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vendredi 28 mars 2014

Le chômage en hausse mais « on garde le cap » !

Chômage. Les chiffres du chômage du mois de février ont été publiés. Ils atteignent un niveau record avec une hausse de + 0,9 % par rapport au mois précèdent.
Il y a 3,34 millions de chômeurs en France. Les chiffres pour le mois de février ont été rendus pubics hier et atteignent un niveau record. Il y a eu 31 500 nouveaux inscrits le mois dernier, soit une hausse de 0.9%. Face à ces mauvais résultats, Michel Sapin, le ministre du travail s’est exprimé sur BFMTV. « Les chiffres ne sont pas bons », « ils vont dans la mauvaises direction », « J’en porte aussi ma part de responsabilité », s’accorde-t-il à dire. La repentance est de mise à quatre jours du second tour des élections municipales. Après quatre mois consécutifs de hausse du chômage Michel Sapin appelle tout de même à la prudence : il faut « éviter qu’il y ai le retour de maires de droite ».
Michel Sapin en confiance
Faux-derche de la république.
En plein contexte de remaniement, le ministre du travail reste confiant. Le pacte de responsabilité inversera la courbe du chômage selon lui. Les mauvais chiffres du chômage, des sondages, des élections, ne le font pas douter de l’opinion des français vis-à-vis de cette réforme. « Les français ne se sont pas exprimés contre le pacte de responsabilité, mais contre la situation » a-t-il dit. Alors le ministre le confirme : « nous n’allons pas changer de direction », « le cap, il faut le maintenir ». Les français jugeront, mais ils s’accorderont sans doute sur l’évidence prononcée par Michel Sapin : « les gens veulent de l’efficacité, des résultats ».

Supplice chinois

Supplice chinois


Loin de nous l'idée d'offenser le vénérable président chinois Xi Jinping pour qui la France déploie obséquieusement ses fastes républicains et versaillais dans la quête de juteux contrats. Il n'empêche que la rituelle publication des chiffres du chômage prend, pour l'exécutif, l'allure d'un vrai « supplice chinois ». Mois après mois, et à de trop rares exceptions près, Pôle emploi retourne le couteau dans la plaie et condamne le gouvernement à des commentaires qui relèvent plus de la jérémiade que de l'explication convaincante. Au demeurant, plus personne ne peut adhérer aujourd'hui au discours sur « l'effort à poursuivre ».
C'est que les chiffres sont plus têtus encore que l'obstination du gouvernement à se dire sur le bon chemin. En février dernier, on a enregistré 31.500 chômeurs de catégorie A en plus. En somme, après la « baisse de la hausse » à laquelle s'accrochait le gouvernement, survient une « augmentation de la hausse » qui réduit ses espoirs à néant. Rien de tout cela n'est surprenant. La preuve était déjà faite que le traitement social du chômage ne suffit pas sans politique économique stimulant les entreprises (donc les emplois), et sans croissance.
À quelques jours du deuxième tour des municipales, ces chiffres ne vont rien arranger pour le PS. Ils vont surtout accroître le casse-tête de François Hollande dans la recherche d'un point d'équilibre dans la constitution du prochain gouvernement. Car l'aile gauche du PS et les Verts y voient un argument supplémentaire pour appeler à une inflexion de la politique sociale-libérale de François Hollande.
Comment le chef de l'État va-t-il concilier les contraires qui, déjà, et de façon un peu indécente, animent dans les couloirs la course aux futurs maroquins ? Pour constituer une équipe « cohérente et resserrée », François Hollande va devoir s'affranchir de sa marotte stérilisante de la « synthèse permanente ». Beaucoup de temps a été perdu dans l'harassante gestion des couacs gouvernementaux. Il est temps que prenne fin, aussi, le « supplice chinois » enduré par Jean-Marc Ayrault.

Djihadistes de retour en France

Djihadistes de retour en France


Après la découverte de 900 grammes d’un explosif de type TATP le 17 février dernier dans un immeuble de Mandelieu-La-Napoule, près de Cannes, faisant suite à l’interpellation, une semaine auparavant, d’Ibrahim B., un jeune Français de retour du djihad en Syrie, les enquêteurs de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) ont la certitude d’avoir « empêché un attentat imminent »sur la Côte d’Azur. Des spécialistes de la lutte antiterroriste qui ne cachent pas aujourd’hui leur inquiétude et qui n’hésitent pas à confier : « Ça va se multiplier. »

« Punir la France »
A ce jour, les services européens auraient déjà déjoué pas moins de trois projets terroristes d’ex-djihadistes. Dans le cas d’Ibrahim B., l’alerte a été donnée le 3 janvier dernier par les autorités grecques, qui l’avaient repéré lors d’un contrôle d’identité mais l’avaient relâché. Il revenait alors de Syrie où, de sources antiterroristes, il était parti en septembre 2012, comme deux autres jeunes du Cannet. Départ qui leur avait permis d’échapper au coup de filet policier démantelant la cellule dite « de Cannes-Torcy », à laquelle les enquêteurs les rattachent et dont plusieurs membres sont soupçonnés d’une attaque à la grenade contre un commerce juif de Sarcelles en septembre 2012. Lors du démantèlement de cette cellule, les policiers avaient trouvé plusieurs testaments, dont deux rédigés par Ibrahim B. et un autre candidat au djihad, Abdelkader T., 25 ans.
Soupçonné avec Ibrahim B. d’avoir rejoint le Front al-Nosra, groupe rebelle syrien lié à Al-Qaïda, et d’envoyer, via les réseaux sociaux, des messages appelant à « punir la France », Abdelkader T. avait été arrêté en Italie le 16 janvier, extradé puis écroué. Ibrahim B., lui, était interpellé par les hommes de la DCRI le 11 février en bas d’un immeuble de Mandelieu-La-Napoule où l’un de ses proches l’hébergeait, mis en examen et écroué. Lors de la perquisition de l’immeuble, la DCRI découvrait dans un local technique des parties communes une arme de poing, du matériel informatique, de la documentation sur la fabrication d’une bombe et trois canettes remplies de TATP, un explosif rudimentaire utilisé dans l’attaque de Marrakech en 2011.

Emblématique
« Cette affaire est emblématique de ce qu’on a toujours craint », confiait une source proche de l’enquête : des personnes parties pour la Syrie pour mener le djihad et revenus « radicalisées, formées, aguerries », avec un projet terroriste. Une crainte d’autant plus fondée que, selon nos services, quelque 700 volontaires « français » seraient ainsi partis pour la Syrie. Plus tous ceux qui n’ont pas été identifiés… Des djihadistes français. Autrement dit, des jeunes issus pour nombre d’entre eux de l’immigration, mais aussi des Français de souche convertis à l’islam. Comme Jérémie Louis-Sidney, leader du groupe de Cannes-Torcy, tué lors de son interpellation en 2012. Un dealer martiniquais converti à l’islam radical lors d’un séjour dans des prisons françaises devenues les écoles coraniques les plus performantes. Comme Jérémy Bailly, second meneur du groupe. Français de souche devenu « Abderrahmane » au contact de militants du Tabligh. Comme Abdelkader T., Français d’origine maghrébine, converti lui aussi à l’islamo-terrorisme… Des gens qui ont grandi dans la détestation d’une France dont les responsables politiques, de droite comme de gauche, n’ont cessé depuis quarante ans de nous vanter le fameux « modèle d’intégration ». Modèle qui, on le voit aujourd’hui, produit surtout des bombes à retardement.
Djihad : ça recrute à tout va
Dimanche, les autorités marocaines annonçaient avoir interpellé à Rabat un Français soupçonné« d’appartenance à un réseau terroriste » qui s’active « dans le domaine du recrutement de volontaires pour aller combattre dans plusieurs foyers de tension à travers le monde ». Objet d’un« mandat d’arrêt international émis par les autorités judiciaires espagnoles », l’homme a été appréhendé dans le sillage « du démantèlement, à la mi-mars courant, d’un réseau terroriste dont les membres s’activaient » à Laroui, dans le nord du Maroc, l’enclave espagnole de Melilla et Malaga, dans le sud de l’Espagne. Parmi les sept personnes interpellées lors de ce coup de filet, figuraient déjà deux Français, identifiés comme « Paul Cadic » et « Farik Cheikh », qui « allaient se rendre en Syrie pour faire le djihad ».



Combien d’autres Ibrahim B. dans la nature ?


Xi Jinping en France: après les contrats, le faste de Versailles


Un dîner fastueux au château de Versailles avec François Hollande devait marquer jeudi soir la fin d'une visite du président chinois Xi Jinping, au lendemain de la conclusion de contrats commerciaux pour 18 milliards d'euros.
Le numéro un chinois, marié à la chanteuse populaire Peng Liyuan et qui impose un style plus décontracté que ses prédécesseurs, a effectué dans la matinée la première visite d'un président chinois à l'Unesco.
"L'humanité voudrait, à travers les échanges culturels, semer la paix", a dit Xi Jinping après s'être entretenu avec la directrice générale de cette agence de l'ONU, Irina Bokova. Son épouse, Peng Liyuan, a été nommée envoyée spéciale de l'Unesco pour la promotion de l'éducation des filles et des femmes.
Dans l'après-midi, alors qu'une manifestation au pied de la Tour Eiffel rassemblait quelque 160 militants tibétains portant des pancartes hostiles à la visite chinoise, les présidents chinois et français célébraient au ministère français des Affaires étrangères le cinquantenaire des relations diplomatiques franco-chinoises.
"Votre visite aujourd'hui marque, 50 ans après, l'ouverture d'un nouveau cycle", s'est félicité François Hollande.
Son homologue s'est attiré des applaudis
sements dans ses réponses en montrant ses connaissances des philosophes et écrivains francais. "En lisant des ouvrages écrits par La Fontaine, Balzac, Hugo, Maupassant? j'ai acquis une meilleure compréhension de la vie humaine", a-t-il expliqué. "Des personnages comme Jean Valjean, Quasimodo (...) sont solidement ancrés dans ma mémoire", a précisé le président chinois.
En soirée, le président français et ses invités chinois devaient visiter la célèbre Galerie des Glaces du Chateau de Versailles avant d'assister à un concert privé à l'Opéra Royal. Au programme: musiques traditionnelles et contemporaines chinoises et airs célèbres français. Et ensuite direction le Grand Trianon pour un dîner privé préparé par le chef multi-étoilé Alain Ducasse.
- 'éliminer toute forme de protectionnisme' -
La journée de mercredi avait été consacrée à une moisson de contrats commerciaux entre les deux pays pour un montant de 18 milliards de dollars.
Parmi ces contrats, la commande par la Chine de 70 Airbus d'une valeur de 7 milliards d'euros, la production conjointe de 1.000 hélicoptères par la société européenne et la chinoise Avicopter ou encore la formalisation de l'accord sur l'entrée au capital du groupe PSA Peugeot Citroën de l'État français et du constructeur automobile chinois Dongfeng.
Jeudi, le ministre chinois du Commerce Gao Hucheng a appelé la France à "faciliter davantage l'implantation d'investisseurs chinois sur le plan législatif", lors d'un forum économique franco-chinois à Paris.
Il a appelé à "travailler avec la France pour éliminer toute forme de protectionnisme" et a affirmé que "la Chine était prête à importer plus de produits français".
L'an dernier, la France accusait encore un déficit de 26 milliards d'euros à l'égard de la Chine, soit près de 40% du total du déficit de son commerce extérieur.
"Dix-huit milliards d'euros de contrats, c'est de l'emploi", avait dit mercredi le président français François Hollande au moment même où étaient annoncés de très mauvais chiffres du chômage pour le mois de février en France, avec un nouveau record de 3,34 millions de demandeurs d'emplois.
Le quotidien Libération relativisait jeudi l'importance de ces contrats pour l'emploi en France, soulignant que la plupart d'entre eux "seront réalisés sur le sol chinois".
Au-delà du commerce, François Hollande a souhaité que la Chine organise "très prochainement" un sommet du G20, ce qui constituerait une première, manière de souligner son rôle croissant sur la scène internationale.
Il a souligné aussi les convergences de vues entre les deux pays sur les grands dossiers internationaux et mentionné brièvement les "droits de l'Homme auxquels la France est attachée" lors d'un échange de toasts avec son hôte chinois à l'occasion du dîner d'Etat qui les réunissait dans la soirée à l'Elysée.
Jeudi matin, l'association Reporters sans frontières (RSF) a mené une opération de protestation à Paris : un portrait géant du président chinois faisant un bras d'honneur, grâce à un photomontage, et qui portait la mention "sans liberté de l'information, pas de contre-pouvoir" a été déployé devant la Tour Eiffel.

Loi Florange "vidée de sa substance": un camouflet de plus pour Hollande


La censure du volet sanction de la loi sur la reprise de sites rentables constitue un nouvel échec pour le Président, pris entre les mauvais chiffres du chômage et des municipales douloureuses. L'opposition se réjouit, Edouard Martin accuse. 


La censure ce jeudi du coeur de la loi "Florange", promesse de campagne présidentielle, est un revers sévère pour François Hollande. Et un revers d'autant plus cinglant qu'il intervient entre deux tours d'élections municipales douloureuses pour la majorité et au lendemain de mauvais chiffres sur le chômage

Le Conseil constitutionnel a partiellement donné raison aux parlementaires de l'opposition qui l'avaient saisi, en jugeant que "l'obligation pour un employeur d'accepter une offre de reprise sérieuse ainsi que la compétence confiée au tribunal de commerce pour l'apprécier, avec des sanctions à la clé, constituaient une atteinte au droit de propriété et à la liberté d'entreprendre". Cela "prive l'entreprise de sa capacité d'anticiper des difficultés économiques et de procéder à des arbitrages économiques", expliquent les Sages. 

L'UMP se réjouit

"François Hollande a fait croire à des gens qui étaient de bonne foi qu'on pourrait interdire les licenciements comme au bon vieux temps des marxistes", a ainsi asséné Jean-François Copé sur BFMTV. Le texte est "totalement vidé de sa substance", se sont aussi félicités dans un communiqué les sénateurs UMP - 108 d'entre eux et 80 députés UMP avaient saisi les Sages après l'adoption définitive du texte fin février.  

Le Medef appelle à "plus de réalisme"

Pour sa part, le Medef, qui avait "alerté les pouvoirs publics depuis des mois sur les dispositions inapplicables et dangereuses" du texte, s'est réjoui de la décision du Conseil constitutionnel. A l'approche de la présentation du Pacte de responsabilité, l'organisation patronale a dit espérer que "les prochains projets et propositions de loi feront preuve de plus de réalisme". 

Le PS défend le reste du texte

"Nous prenons acte de la décision. Nous jugeons la censure sévère mais il y a des éléments importants qui demeurent", a réagi le ministère. Le ministère a souligné que "l'obligation de chercher un repreneur pour les groupes de plus de 1.000 salariés" demeurait. 
Le ministère a aussi mis en avant l'obligation pour l'entreprise d'associer le comité d'entreprise (CE) "en amont" lorsqu'il y a une offre publique d'acquisition. Si l'entreprise ne consulte pas le CE, ce qui constituerait un délit d'entrave, "là les pénalités demeurent", a-t-il expliqué. Et d'ajouter: "Il y a donc quand même une forme de pénalité". 
Pour François Brottes, président (PS) de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée, "le Conseil constitutionnel a validé les deux principes fondateurs" de la loi, qui vise à lutter contre les licenciements boursiers: "l'obligation de rechercher un repreneur en cas de fermeture d'un site rentable et l'encadrement des tentatives de prise de contrôle hostiles".  

Edouard Martin en colère

L'ancien leader syndical de l'aciérie ArcelorMittal de Florange, Edouard Martin, devenu candidat PS aux élections européennes dans l'Est, a lui laissé éclater sa "colère" envers l'UMP: "Malgré les nombreuses critiques contre cette loi, elle avait au moins le mérite de protéger un peu mieux les travailleurs, même si ce n'était pas la septième merveille du monde. Elle aidait davantage les représentants du personnel pour rechercher un éventuel repreneur pour éviter les licenciements et la fermeture d'usines", a-t-il réagi auprès de Libération

L'ouvrage repart sur le métier

"Nous allons reprendre le travail afin que [ce volet sanction] soit conforme aux principes rappelés par le Conseil constitutionnel tout en gardant son caractère dissuasif", a promis François Brottes. Ce qui devrait conduire à réduire le montant de ces sanctions. 
L'obligation d'accepter une offre de reprise ayant été censurée, le Conseil a en effet relevé que les pénalités envisagées ne sanctionnent plus que le " seul non-respect de l'obligation de recherche d'un employeur". Problème, "cette pénalité peut atteindre vingt fois la valeur mensuelle du SMIC par emploi supprimé (environ 28.000 euros)", ce qui "est hors de proportion avec la gravité des manquements réprimés".  

Un déjeuner instructif

Un déjeuner instructif


J’ai déjeuné avec un ami, journaliste politique connu et réputé de « gauche » dans un journal proche du PS. C’est ce que j’appelle la tolérance, de pouvoir échanger sans se crêper le chignon (comme les candidates à la mairie de Paris…) Au-dessus des différences, il y a une valeur commune qui est celle du respect et du bien commun. Il m’explique la situation politique actuelle, comme il la ressent : « La majorité est profondément déchirée sur le plan idéologique. Une bonne partie de l’électorat du président Hollande et de ses soutiens politiques au Parlement, au moins un tiers, qui garde le silence, est révulsée par l’idée même du pacte de responsabilité : le seul fait d’envisager de baisser les prélèvements sur les entreprises ou les impôts est ressenti comme une trahison. On n’imagine pas l’état d’arriération d’une partie de la « gauche » issue de la fonction publique : l’entreprise privée reste « le mal » absolu, la bête à abattre. Tout "allègement de charge" est un "cadeau au patronat". Une politique favorisant les "intérêts" de ce dernier doit être combattue par tous les moyens. -Vous n’exagérez pas un peu ? – Non, je les connais, ils sont mon environnement quotidien. – Dans ce cas, ils sont perdus !- Bien sûr l’impasse politique est totale. On ne voit aucune issue, aucune sortie possible… Tenir trois ans supplémentaires dans ces conditions? C’est inconcevable et ils le savent! Nous allons tôt ou tard vers une crise majeure." La solution que mon ami préconise? Un gouvernement d’union nationale de type "troisième force" pour une période limitée, destiné à sortir le pays de la crise, un peu sur le modèle allemand qui a si bien réussi. Personnellement, je ne crois pas du tout en cette issue qui ouvrirait un véritable boulevard aux extrêmes.