TOUT EST DIT

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lundi 20 janvier 2014

France : un « fascisme inversé » mis en place ?


Ce sont des Russes qui, venant en France pour quelques jours, lisant l'actualité française, regardant les journaux télévisés en France, nous parlent clairement de « fascisme inversé ».

Pour ces observateurs venus d'un pays où le patriotisme et la famille, ont conservé leurs valeurs traditionnelles et qui font la solidité de la société russe, il est plus facile de mettre des mots sur ce qui se passe en France depuis les manifestations contre le mariage homosexuel et la loi Taubira. Les observateurs russes sont inquiets sur l'avenir de la France, le pays « des Lumières », un pays qu'ils aiment tant. L'arrestation de David Van Hemelryck ce dimanche 19 janvier semble confirmer les observations de nos alliés russes.
« Le peuple n'est pas interrogé. Après avoir imposé le multiculturalisme comme enseignement, l’État oblige aux petits Français à apprendre la non différence entre une fille et un garçon et prône l'homosexualité et le changement de sexe chez les jeunes enfants. Toutes critiques ou pensées différentes envers ces nouveaux dogmes sont réprimées. »
Valeurs de la famille. Les notions du LGBT sont devenues des lois qui sont enseignées dans les petites écoles. « Ils imposent le mariage homosexuel, interdisent les opposants au mariage pour tous de porter le tee-shirt représentant un papa, une maman avec un enfant ! C'est du fascisme à l'envers ! », dit un juriste russe francophone venu en France pour quelques jours en découvrant l'actualité française. Le même juriste s'est indigné de voir les Français interdits d'exprimer librement leurs pensées sur le changement de société. Pour le gouvernement, l'année 2013-2014 est une année de mobilisation à l'école. Le gouvernement veut s'attaquer aux inégalités dès le plus jeune âge, notamment aux inégalités entre les filles et les garçons. « Parmi les engagements pour faire progresser l’égalité filles-garçons, une expérimentation est prévue à la rentrée dans 275 écoles primaires et près de 700 classes de dix académies : l’ABCD de l’égalité. Cet ABCD, élaboré en partenariat avec le ministère des droits des femmes, est un projet destiné à être développé», peut-on lire sur le projet du gouvernement. Le projet ABCD est le projet du gender pour apprendre une sexualité qui n'est pas apprise dans la famille des enfants. L'enfant va apprendre à l'école qu'il peut changer de sexe et apprendre que les pratiques homosexuelles sont des actes normaux, que la famille ne repose pas sur une maman et sur un papa. Pour l'actuel gouvernement il faut lutter contre les préjugés et les stéréotypes sexistes. Une femme devenant une maman et une épouse et un homme devenant un papa et un mari sont devenus un préjugé et un stéréotype sexiste à bannir. Le site de l'observatoire de la théorie du genre, fondé pour informer les Français de la réécriture de la famille par l'école, dénonce la projection du film, Tomboy primé à la Berlinale en 2011, dans les écoles en France pour introduire le gender (Tomboy a obtenu le Prix du jury aux Teddy Awards, prix récompensant les films traitant de sujets LGBT). Dans un entretien donné en 2011 à TV5, Céline Sciamma avoue avoir réalisé un film militant pour servir la cause du gender en dénonçant le retard de la France dans cette éducation.
 Liberté d'expression. Les Veilleurs ou David Van Hemelryck, qui expriment leur position politique de manière pacifiste, sont arrêtés par la police. On découvre la répression. Le cas de David Van Hemelryck est révélateur. La première banderole « Hollande démission » qui a survolé nos plages et campagnes dans le ciel de France a été confisquée et aurait été brûlée. « Dans ce pays, on peut brandir n’importe quel drapeau étranger, mais gare ! Si le votre dérange le gouvernement, il le brûle ! », écrit hollande-demission. La voiture sur laquelle figurait « Hollande démission » a étéretirée de la circulation par la police. « Il (Valls) a saisi la voiture Hollande Démission. Sur les ondes de la police iĺ a demande à toutes les unités d’intercepter ce véhicule pourtant inoffensif ! Le gouvernement agit contre la loi. Il brûle et il vole », peut-on aussi lire sur le même. Ce dimanche 19 janvier, David Van Hemelryck, qui s’apprêtait à prendre la parole dans une manifestation, a été arrêté par la police alors qu'il était en train de gonfler un ballon qui aurait eu la forme d'une quenelle. Selon Le Point, David Van Hemelryck, 34 ans, a ensuite été placé en garde à vue pour incitation à la haine raciale au commissariat du IIIe arrondissement. Après avoir appris la libération de David Van Hemelryck, le site hollande-demission invite les Français à la résistance, à obtenir un référendum pour demander au peuple s’il veut continuer avec François Hollande. Le site de David Van Hemelryck publie « Le discours que vous n’aurez pas eu car le gouvernement a décidé de priver de liberté d’expression ceux qui le dérangent trop ». Invité sur LCI le lundi 20 janvier à midi, David Van Hemelryck dit : « Je dénoncerai les dérives autoritaires du gouvernement Hollande, accroché à son luxe malgré les scandales, dans un mépris du peuple qui caractérise François Hollande. » 

ALORS VALLS LE JUIF MAGNIFIQUE




En odeur de sainteté

En odeur de sainteté


C'est une Assemblée très majoritairement masculine (à 74 %) qui va examiner, à partir d'aujourd'hui, le projet de loi sur l'égalité hommes-femmes. Tout sexisme contenu, le texte porté par Najat Vallaud-Belkacem, ardente ministre des Droits des femmes, devrait faire l'objet d'un consensus relativement rare par les temps qui courent. Sans doute entrera-t-il dans l'acquiescement de certains parlementaires une part de mauvaise conscience ou d'hypocrisie tant il subsiste encore occasionnellement, sur les bancs du Palais-Bourbon, des réflexes machistes mal réprimés. Mais, pour l'essentiel, personne ne voudra monter au front pour combattre cette avancée « complète et réelle », marqueur affiché du quinquennat de François Hollande.
S'il est vrai que le militantisme de Najat Vallaud-Belkacem peut irriter par ses objurgations féministes, nombre de propositions contraignantes contenues dans son projet de loi constituent un progrès pour les femmes, aussi bien sur le plan professionnel que privé, et visent à gommer des inégalités ou sécuriser leur situation.
La disposition la plus susceptible d'envenimer le débat viendra sans doute de l'amendement socialiste voulant supprimer la notion de « situation de détresse », contenue dans la loi Veil de 1975, pour recourir à l'IVG. Hier à Paris, plusieurs milliers d'anti-IVG ont manifesté leur opposition à cette banalisation de l'acte qui ne doit pas, selon eux, devenir un mode de contraception comme un autre. S'ils sont très minoritaires dans l'opinion sur ce sujet, les participants à cette « Marche pour la vie », dans la foulée du mariage pour tous, témoignent d'une radicalisation plus large dans l'opinion sur les questions sociétales.
Le pouvoir devra en tenir compte dans les prochains débats sur la famille ou la fin de vie. Se dessine une volonté de ne pas sacrifier les valeurs morales au seul assouvissement de désirs égoïstes. François Hollande semble en avoir pris conscience et entend désormais se montrer rassembleur. Une manière de revenir en odeur de sainteté avant son futur voyage au Vatican.

BANALISÉ

BANALISÉ

Protester contre la « banalisation totale » de l’avortement. C’était l’objectif affiché par les milliers de manifestants anti-IVG qui ont défilé hier à Paris.
Plus précisément, les initiateurs de cette « Marche pour la vie » entendaient dénoncer un amendement socialiste examiné ce lundi à l’Assemblée nationale, qui propose de supprimer la notion de « situation de détresse » inscrite dans la loi Veil de 1975 pour recourir à l’interruption volontaire de grossesse. En vérité, l’avortement s’est déjà totalement banalisé en France, où il est devenu un droit acquis. Une femme sur trois (35 %) y a recours dans sa vie dans notre pays, ce qui représente 220.000 IVG par an, chiffre stable depuis le milieu des années 2000. L’amendement voué aux gémonies, s’il est adopté par les parlementaires, ne fera qu’adapter le droit à cette réalité. Il ne précipitera certainement pas du jour au lendemain dans les cliniques et les hôpitaux des bataillons de femmes qui, convient-il de le préciser, ne choisissent jamais cette option par gaîté de cœur. Souvent pionnière en matière d’avancées sociétales, la France n’aurait rien à gagner à remettre en cause un droit qu’elle a hissé depuis 40 ans au rang de liberté individuelle, au même titre que la liberté d’exprimer son désaccord… ou de manifester.

Effeuillons le millefeuille

Effeuillons le millefeuille


La France détient le record mondial du nombre de collectivités territoriales. A elle seule, elle compte 40% des municipalités de l’Union européenne. Pour un pays centralisé, c’est un comble. Mais pour un pays en quête d’économies à réaliser, c’est une aubaine. Aux traditionnelles communes, héritées des paroisses du Moyen-Âge, se sont ajoutés à la Révolution les départements, dans les années 60 les régions, et aujourd’hui les intercommunalités et les métropoles. Chaque nouvelle couche est née d’une bonne intention mais dans les faits, chacune accroît les coûts et ajoute un niveau de complexité et de dilution des responsabilités.
Modifier la carte de la France suppose de repenser l’organisation de l’Etat mais aussi ses missions. Aujourd’hui, l’Etat intervient malheureusement sur presque tout et les collectivités locales aussi, créant enchevêtrements, doublons et blocages. Il faut simplifier, en privilégiant la rationalité (plutôt au bénéfice de la région) et la proximité (plutôt au bénéfice des regroupements de communes).
François Hollande a raison d’ouvrir le chantier territorial, de vouloir diminuer le nombre de régions et d’inciter aux fusions de communes. Mais il a tort d’exclure d’emblée l’idée de supprimer les départements, même si les gros contingents de conseillers généraux PS expliquent sans doute le conservatisme présidentiel. Car il suffit de regarder chez nos voisins européens pour constater qu’on peut très bien vivre sans départements. Leur suppression, et la fusion des petites communes, figuraient l’an dernier parmi les principales recommandations adressées à la France par l’OCDE. Voilà une bonne source d’économies à réaliser.

La France en démolition


Le 18 Décembre 2013, le général Soubelet, n°3 de la Gendarmerie, a déploré devant les députés et la commission parlementaire de « lutte contre l’insécurité », que les délinquants « profitent du système ».

Le général a noté que les gendarmes sont inquiets, car on prend plus soin des auteurs que des victimes. Autrement dit la police crie son désarroi devant une situation ingérable par principe. Comment vivre dans un pays désorganisé de fond en comble ? A moins que cela ne fasse partie d’un plan diabolique pour déblayer le terrain et mettre en place une nouvelle structure qui serait bientôt importée dans l’Hexagone du Qatar ou d’un autre pays-« ami ». Tout est logique alors : il faut détruire un système et faire régner le chaos un peu comme les démolisseurs qui rasent un immeuble pour en bâtir un autre. Marc Rousset s’est prononcé sur ce drame qui se joue sous nos yeux.
LVdlR. Que pensez-vous des perspectives de la lutte en France contre la grande délinquance à la lumière des faits exposés par le général de Gendarmerie Soubelet ?
Marc Rousset. Ce qui m’a marqué et provoqué ma colère, c’est de voir ce chiffre énorme, ahurissant et qui devrait rendre perplexe notre Président dit normal : 75 % de cambrioleurs interpellés en novembre dernier ont été relâchés dans la nature en décembre. J’espère que cela amènera un grand nombre de Français à manifester le 26 janvier, un dimanche qui sera déclaré Jour de Colère, en partance de la place de la Bastille et jusqu’à l’Opéra.
Puisque vous m’avez posé une question sur le général Soubelet, je tiens donc à souligner le courage remarquable, une vertu qui est en voie de disparition de nos jours d’ailleurs, de ce général qui n’a pas pratiqué la langue de bois en disant tout simplement la vérité aux députés sur les pratiques sécuritaires.
Un exemple parmi d’autres : à moins de 300 euros de préjudice, on met tout le monde dehors pour une garde à vue. Voilà où nous en sommes en France ! Autre remarque, il est noté dans ce rapport présenté à la commission parlementaire de sécurité que « l’insécurité gagne les sanctuaires ruraux et les agglomérations urbaines. De localisée, l’insécurité devient généralisée sur tout le territoire national. » Alors qu' adviendra-t-il de nous demain si cela se développe à un rythme non pas linéaire mais exponentiel ?
Une remarque aussi très générale et qui concerne l’insécurité qui fait partie actuelle des folies droits-de-l’hommistes, etc. : pour moi, il y a deux sortes de gens. Il y a ceux qui croient ce qu’ils voient c’est-à-dire votre serviteur. Et puis il y a ceux qui voient ce qu’ils croient, dont Madame Taubira.
Pour ce qui est de l’insécurité, c’est avant tout autre chose une question de volonté, de courage, de détermination et de législation punitive. Et comme l’a remarqué le général Soubelet devant cette commission - et de façon très juste et pertinente ! : « Vous pouvez multiplier par deux les effectifs de gendarmes dans les Bouches-du-Rhône, que cela ne servirait à rien puisqu’il n’y a pas de punition et d’emprisonnement ! » La seule stratégie qui vaille en matière d’insécurité, c’est la répression tous azimuts sans faiblesse aucune ! C’est la théorie du carreau cassé à New-York mise en place par le fameux chef de police William Bratton.
Je peux dire que j’avais connu l’insécurité à New-York. C’était à la fin des années 60 (il ne s’agit pas de me vieillir outre mesure ! -rire-), j’ai été étudiant à l’Université de Columbia et à l’époque j’ai pu vivre ce contraste entre une France sécurisée et New-York qui était une ville insécurisée ! Si j’avais le malheur de rater à l’époque la station de métro à la 119ème rue où je descendais pour aller à l’Université de Columbia, la station suivante était « Harlem » ! Les blancs étaient tabassés, volés, etc.
Une remarque également en matière d’insécurité que cela représente un ensemble indivisible. Elle est dans la rue, bien sûr, mais elle commence en fait à l’école avec l’absence de qualité de maître. Vous n’avez pas été sans connaître les résultats de l’étude de l’OCDE prouvant que l’école française est aujourd’hui parmi les plus indisciplinées. Il est notoire que l’école française qui était certainement l’une des meilleures du monde - si ce ne fut encore la meilleure du monde en 1913 ! – est aujourd’hui la pire du monde !
Je voudrais terminer ce petit commentaire avec deux citations. La première sera celle de Montesquieu et pour la deuxième, je vais me référer à notre ami Platon. Une citation de Charles-Louis de Secondat dit Montesquieu sur l’immigration. Il faut en parler parce que l’insécurité est intrinsèquement liée à l’immigration : 60% à peu près des détenus sont de profession musulmane. Donc voici ce qui fut écrit : « Le droit du sol est l’absurdité qui consiste à dire qu’un cheval est une vache parce qu’il est né dans une étable ». La deuxième citation, celle de Platon, nous rappelle que l’insécurité dépend de nous et de nous seuls, et de personne d’autre : « Lorsque les pères s’habituent à laisser faire leurs enfants… Lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles… Lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter… Lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l’autorité de rien ni de personne, alors c’est là en toute beauté et en toute jeunesse le début de la tyrannie ! » Platon, 429-347 av.J.-C., Extrait de « La République ».
« Français qu’attendez-vous pour descendre en masse dans la rue, le dimanche 26 janvier, jour de la Colère, et dire, hurler à Hollande, à l’UMPS, au PS, au pouvoir élu irresponsable : L’insécurité et votre laxisme débile, ça suffit ! » à mon sens, ce message de Marc Rousset fait conclusion au bilan d’un règne d’un Président royalement décevant sous toutes les coutures. C’est vrai, bonnes gens, qu’attendez-vous ? Demain sera encore pire qu’aujourd’hui !