TOUT EST DIT

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dimanche 27 juillet 2014

RAPPEL

RAPPEL

Par leur ampleur ou parce qu’ils renvoient à l’intime (une famille, des enfants), il est des drames qui frappent les imaginations, drainant derrière eux un flot de larmes et d’émotions. Fin mai, un couple et leur fils de quatre ans perdaient la vie sur la route, laissant neuf orphelins. Hier, en fin d’après-midi, sur la D619 qui traverse le département de l’Aube d’est en ouest, quatre gamins et un jeune de 20 ans (six personnes au total) ont trouvé la mort dans une collision entre un poids lourd et un minibus. Le matin même, sur cet axe très fréquenté et dangereux, une personne s’était déjà tuée. Entre deux week-ends de grands départs en vacances, la cruauté du drame de l’Aube ne peut se lire que comme un douloureux rappel à la réalité. Après une année 2013 exceptionnellement « bonne » (3.250 décès au lieu de 3.645 en 2012), les chiffres de l’accidentalité routière sont repartis à la hausse. 28 % de tués en plus rien que pour avril, près de 15 % sur les six premiers mois. Pas un « accident statistique », un renversement de tendance. Pire, un relâchement. En cause, toujours la vitesse, l’alcool ou la somnolence au volant. Un constat qui porte une certitude. Sans mesures nouvelles et fortes, l’objectif des 2.000 tués sur la route en 2020 restera vœu pieux.

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