TOUT EST DIT

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jeudi 29 août 2013

Réforme ou replâtrage ?


En cette rentrée déjà plombée par le chômage de masse et le choc fiscal, le gouvernement s'attaque, avec la réforme des retraites, au dossier le plus explosif de tous. Jean-Marc Ayrault termine aujourd'hui son tour de table avec les partenaires sociaux avant de dévoiler ses arbitrages d'ici la fin de la semaine.
À quoi faut-il s'attendre avant la présentation du projet de loi à la mi-septembre ? Pas au grand soir, ni au big-bang. À une réforme de plus, la quatrième en vingt ans. Un replâtrage homéopathique qui, selon le gouvernement, se veut plus juste que les précédents. Un bricolage inopportun selon l'aile gauche du PS mais destiné, toutefois, à combler les 7 milliards d'euros de déficit du régime général attendus en 2020.
Pour y parvenir, pas question, avait sommé le chef de l'État, de toucher à nouveau à l'âge légal de départ, reporté à 62 ans par la droite en 2010. Pas question non plus de s'attaquer aux régimes spéciaux, ni d'aligner le régime du public sur le privé. Les fâcheux calculs politiciens à l'approche des échéances électorales (municipales en mars, européennes en mai 2014) ont tué dans l'oeuf toute réforme d'envergure.
On l'a vu par le passé : coller des rustines à la va-vite sur les flotteurs d'un pédalo à la dérive ne suffit pas dans la durée à le maintenir au-dessus de la ligne de flottaison. Faute de courage politique et d'une indispensable réflexion globale sur l'État providence, on retient qu'il faudra bien un jour remettre le couvert.
Le coût du travail entre en jeu
En attendant, la réforme se dessine sur la base d'une hausse de la durée de cotisation, mais pas avant 2020. Estampillée à gauche avec la prise en compte de la pénibilité, des droits pour les femmes et les jeunes, déclenchera-t-elle l'onde de choc promise le 10 septembre par les syndicats les plus contestataires ? Pas sûr, car la CGT et FO sont loin d'afficher un front uni avec les centrales réformatrices à l'image d'une CFDT plutôt satisfaite. Une certitude : actifs, retraités et entreprises seront mis à contribution pour « sauver » ce système par répartition auquel les Français restent très attachés. Un dispositif qui pèse 13 % de la richesse produite chaque année par le pays.
Maintenant, comment passer à la caisse ? Via une hausse de la CSG, un brin controversée ces dernières heures ? Une hausse des cotisations patronales et salariales ? Un peu des deux ? Le suspense sur le financement demeure.
En recourant à la fiscalité, cet instrument usé par la gauche jusqu'à la corde, l'exécutif prendra-t-il le risque de freiner la consommation des ménages en mal de pouvoir d'achat, de gripper le moteur de la croissance, de mettre à mal la compétitivité de la France qu'il cherche par ailleurs à restaurer ?
(Sur) taxer n'est pas réformer. Pour contrer l'exaspération du patronat, vent debout lui aussi face au ras-le-bol fiscal, le Premier ministre a cherché, hier, à désamorcer la bombe en proposant au Medef une réflexion sur la baisse du coût du travail pour compenser une hausse des cotisations. Manoeuvre politique ou vraie main tendue ? L'avenir va vite nous le dire.

Gare à l’intox !


Gare à l'intox ! La précaution n'est pas superflue après l'utilisation (de moins en moins présumée) par Bachar al-Assad de l'arme chimique. Mais on veut parler plus généralement ici de l'escalade de la guerre verbale et des postures belliqueuses qui empoisonnent l'atmosphère. Depuis quelques jours, en effet, se déroule une tragi-comédie diplomatique où chacun cherche à impressionner l'adversaire à coups de déclarations martiales. Aux Occidentaux qui menacent de « punir » Bachar al-Assad, celui-ci et ses alliés promettent en retour l'apocalypse. Tout se passe comme s'il s'agissait, pour chaque camp, de faire fléchir l'autre avant que ne survienne l'irréparable.
Parce qu'il faut bien admettre que, si les paroles sont fortes, les bras sont un peu tremblants du côté des États-Unis et de la « coalition des volontaires ». Même si les préparatifs guerriers sont très avancés, il y a chez Barack Obama des scrupules à agir sans aval onusien et avant les conclusions, différées, de la mission de l'Onu sur les preuves de l'attaque chimique.
Il y a, en tout cas, un décalage entre la condamnation des actes ignominieux de Bachar al-Assad et la timidité de la sanction envisagée. Il s'agit de « donner une leçon » au despote de Bagdad comme on infligerait une remontrance à un gamin qui a joué avec le gaz. Dans le dévoilement de ce qui devrait relever du secret militaire, il est mentionné que la punition ne durera que deux ou trois jours à travers des frappes ciblées et qu'il n'est pas question de renverser le régime. Tout cela pour ne pas froisser la Russie, alliée de Damas.
Voici donc beaucoup de bruit de bottes pour pas grand-chose. Le pire est qu'après les éventuels raids, tout risque de continuer comme avant en Syrie. Ce contexte relativise l'influence et le rôle de la France dans ce conflit. Après avoir vainement voulu mobiliser les Européens il y a quelques semaines, François Hollande en est réduit au rôle de « suiveur » de Barack Obama. Que ferait la France sans la puissance de feu des États-Unis ? Pour faire la leçon, il faut pouvoir manier la baguette.

UMP, l’inventaire des prétendants


Dans le commerce, septembre n’est pas la date idéale pour dresser l’inventaire. Dans les boutiques politiques, c’est autre chose.
L’inventaire de l’ère Sarkozy lancé par Jean-François Copé empoisonne la rentrée de l’UMP. Entre les partisans de l’examen critique du précédent quinquennat et les adversaires farouches d’un exercice qui pourrait tourner à l’auto flagellation, le gouffre est aussi abyssal que la dette de la France.
Du coup, plutôt que de ressasser le passé, les caciques de la droite se projettent dans l’avenir et 2017. C’est moins risqué.
Pour se donner de la hauteur, Laurent Wauquiez gravit le mont Mézenc, version libérale de la Roche de Solutré. Preuve que la génération Mitterrand a laissé des traces…
Jean-François Copé s’est, lui, engagé à libérer la France du “joug socialiste” ; l’appel sur Radio Londres ne saurait tarder… L’ancien Premier ministre François Fillon préfère le droit d’inventer au devoir d’inventaire. Ce qui est une façon élégante de pointer le manque d’imagination d’hier. Même Michèle Alliot-Marie ne s’interdit rien pour 2017, c’est dire si l’avenir peut réserver des surprises.
Cette rafale de bonnes intentions ressemble comme deux gouttes d’eau à un tir de barrage. Pour empêcher une bonne fois pour toutes Nicolas Sarkozy de troubler le bal des prétendants. Comme si l’absent continuait de battre la mesure…

La « France à la croisée des chemins »

Mais les boutiquiers de l’UMP nous parlent de leur « inventaire »


Le matraquage et même l’oppression fiscale ; la détérioration du pouvoir d’achat ; une non-réforme des retraites réglée à l’aide d’une nouvelle hausse des prélèvements, sans toucher aux structures d’un système obsolète et à bout de souffle ; et surtout pas d’allongement de la durée de cotisation, pourtant indispensable, mais qui indisposerait les syndicats et la gauche de l’actuelle majorité ; un chômage colossal qui, malgré l’onéreux subterfuge des emplois aidés, continue de croître ; l’insécurité tout autant ; les Roms qui s’abattent sur la France comme la misère sur le pauvre monde ; Christiane Taubira et sa politique pénale controversée, s’apprêtant à vider les prisons avec ses peines de probation, de substitution et faridondon… Le Premier ministre le signalait dimanche dans son discours de La Rochelle : « La France est à la croisée des chemins. » Dont certains conduisent à des impasses et d’autres, souvent privilégiés par le pouvoir en place, au bord du gouffre… Mais les boutiquiers de l’UMP nous parlent de leur « inventaire ». Du « bilan » des années Sarkozy… Comme s’ils n’avaient, en cette période de tous les dangers, rien d’autre à dire aux Français.

Le procès du sarkozysme ?

Cet inventaire aurait dû être fait à l’automne 2012. Mais, alors, le parti de l’ex-majorité désavouée par les électeurs se trouvait plongé en pleine guerre intestine. Un combat des chefs qui allait dégénérer pendant plus d’un mois, avec, à la clé, accusations de malversations et de votes frauduleux. On se serait cru chez les socialistes. Aujourd’hui, plus d’un an après la défaite de Nicolas Sarkozy et à quelques mois des élections municipales, puis européennes, et vu le contexte politique qui s’alourdit, avec notamment d’inquiétants bruits de bottes et des choix budgétaires cruciaux pour l’avenir de la France et des Français, le moment de faire le bilan du sarkozysme semble déplacé. Pour ne pas dire incongru. Il y a de l’urgence dans l’air, mais les apothicaires de l’UMP ont le nez dans leurs livres de (règlements) de comptes, avec des préoccupations d’arrière-boutique.
Pour la petite histoire, l’expression « droit d’inventaire » a été créée en février 1995 par Lionel Jospin. Investi comme candidat à l’élection présidentielle après le retrait inattendu du favori Jacques Delors, l’ancien Premier secrétaire du PS entendait, par cette formule, prendre ses distances avec le pouvoir mitterrandiste en pleine déliquescence et massivement rejeté par les Français. Certains ténors de l’UMP se jospinisent donc dans leur démarche de se dissocier de ce qui, dans le sarkozysme, a déplu aux Français.
Jean-François Copé, longtemps hostile à l’idée d’inventaire, s’y est rallié de façon impromptue le 17 août dernier dans un entretien publié par Corse-Matin, pour des raisons que nous expliquions hier dans Présent. A la grande fureur des sarkozystes, qui redoutent que cet inventaire ne tourne au procès de l’ancien chef de l’Etat. Pour Brice Hortefeux, qui fustige une « politique du rétroviseur », « le temps que l’on passera à l’inventaire sera du répit pour le gouvernement ». Ce n’est pas faux. Mais à part quelques coups de gueule, donnés le plus souvent à tort et à travers, l’UMP n’a, jusqu’ici, pas beaucoup gêné le gouvernement socialiste. Et surtout pas par ses contre-projets…

La décennie perdue

Les fillonistes, évidemment, ne font pas confiance à Copé. « Il va organiser une convention bidon pour pouvoir dire, C’est bon, le bilan a été fait ! N’en parlons plus. » Proche de l’ancien Premier ministre, le député Pierre Lellouche souhaiterait « prendre le temps d’analyser le passé pour rebâtir un projet ». Pour cela, il faudrait étendre l’analyse à ce que beaucoup d’économistes nomment aujourd’hui la « décennie perdue » et passer au crible les dix années d’immobilisme ou de faux-semblants – l’agitation permanente masquant alors la stagnation et l’inertie – de la droite libérale, de Chirac à Sarkozy. Laurent Wauquiez parle, à ce propos, de « réformettes », pourtant vendues à l’époque comme de « grandes réformes ». Un ancien ministre de Sarkozy témoigne, lui aussi : « Notre première proposition dans l’opposition a été d’appeler à la suppression des 35 heures. Des électeurs m’ont alors dit : Pourquoi ne l’avez-vous pas fait quand vous étiez au pouvoir ? Bonne question. A laquelle, d’ailleurs, Copé fait écho lorsqu’il déclare : « Nous devons pointer du doigt ce que nous n’avons pas osé faire et en tirer les conséquences. » Pour le président de l’UMP, « il faudra assumer une baisse massive des impôts », « lutter contre l’assistanat » et, sans doute, « revenir sur le RSA ». Mis en place sous Sarkozy…
Conséquences à tirer de tous ces ratages ?  Changer entièrement le logiciel de la droite libérale, héritière en France d’une conception étatique et dirigiste de la société. Et surtout changer de dirigeants, qui ne gouvernent plus dans l’intérêt du pays, mais l’œil rivé sur les sondages en vue de leur prochaine réélection.
A cela s’ajoute, pour l’UMP, un problème de leadership, qu’entretiennent les manigances manœuvrières de Nicolas Sarkozy. « Pas une semaine ne passe sans que l’ancien chef de l’Etat ne s’entretienne avec des dirigeants de la droite, ne convoque à son bureau un député battu ou un ancien ministre à qui il promet un avenir radieux. » L’objectif étant de faire savoir : Coucou, je suis toujours là. Et je compte bien y être plus que jamais.
Seulement voilà : pour des gens comme Fillon, et plus encore Juppé, 2017 représente leur ultime chance d’atteindre l’Elysée. En finir avec ce président battu qui continue à s’accrocher les préoccupe plus que l’état de la France.
Au fait, que pense Nicolas Sarkozy de cette initiative « d’inventaire » ? Officiellement : « Qu’ils fassent ce qu’ils veulent, ce n’est pas ma préoccupation ! ». Mais en off : « L’UMP est vérolée. » Petite ou grosse vérole ?

Raffarin : le pavé de l’ours ?

Dans Le Monde daté de mercredi Jean-Pierre Raffarin, qui fut l’un des premiers à réclamer cet inventaire, déclare : « Nicolas Sarkozy n’aurait jamais dû perdre la présidentielle de 2012. Nous devons éviter collectivement certaines récidives. » Sous entendu : si le récidiviste a perdu, c’est bien sa faute. L’ex-Premier ministre souligne notamment « quelques faiblesses comportementales et politiques ». Trop de bling-bling, d’arbitraire et d’agitation permanente, sans doute ? A la question : L’UMPdoit-elle tourner la page Sarkozy ou attendre son retour ? Raffarin répond : « L’UMP doit n’attendre personne. Elle doit avancer et construire son projet. » Mais, tient aussi à préciser l’ancien Premier ministre : « Le bilan de Nicolas Sarkozy est globalement positif. » Comme celui des ex-pays communistes selon, jadis, Georges Marchais ? Raffarin fait dans l’épicerie fine…

Le son Aubry


Dans un des nombreux entretiens qu’elle a donnés durant le week-end dernier, Ségolène Royal feignait, faussement naïve, de s’interroger sur le silence observé par Martine Aubry. Je cite : « Ah, elle ne s’exprime pas ? Elle fera bien un petit son demain. (…) Vous voulez que je lui demande de faire un son ? »
Faire un son… Curieuse expression ! On ne sait trop s’il s’agit d’exécuter un solo de trompette, d’un borborygme intestinal ou de lâcher quelques phrases dans un micro. En tout cas, même si Ségolène a fait l’âne pour avoir ce son, Martine Aubry ne l’a pas produit durant les journées de La Rochelle. Juste des photos où on la voit notamment, sur l’une d’elles, étreindre chaleureusement, presque amoureusement, Christiane Taubira. En revanche, Martine Aubry s’exprime longuement dans Le Monde daté de mercredi. Un article intitulé : « Vers une nouvelle Renaissance. La France a la possibilité d’inventer un autre monde ». L’ancien Premier secrétaire du PS écrit notamment : « L’heure n’est plus au rafistolage : nous avons la responsabilité de faire émerger un monde nouveau. » Le son Aubry ? Planant et psychédélique en diable. Un vrai « trip » digne des lendemains qui chantent. Décidément, les socialistes veulent emmener les Français à Katmandou…

PRESSTALIS… la fin des journaux papier


S’il fallait donner encore un exemple de l’asphyxie nationale que sont en train de faire subir à l’ensemble des entreprises de ce pays, il suffit de se tourner versPRESSTALIS.
Ces connards de syndicats de merde (pléonasme) sont en train d’achever la presse écrite française et ne doivent pas penser (la CGT peut-elle penser?) qu’à terme, c’est leur emploi qui est menacé et l’emploi de dizaines de milliers d’ouvriers de la presse.
Comment qualifier ces «bâtards» tant ces mecs sont cons et pensent encore qu’ils ont un avenir en France; ils sont la honte de la société, une fange puante dans laquelle ils aiment se rouler. Que doivent penser les enfants de telles merdes?
Pendant ce temps, personne ne bouge! Surtout pas ce gouvernement de pacotille qui est juste bon à se faire enculer en faisant voter le mariage pour tous.
Aujourd’hui, les patrons de presse n’ont pas imprimé leurs journaux; c’est toujours ça de gagné. La presse papier passe peu à peu au numérique! Que feront ces résidus de sodomie quand il n’y aura plus de journaux papier?
Ce matin, je suis en colère et je me défoule. Le jour où les ouvriers comprendront que les syndicats, c’est de la merde en bâtons, ils cesseront peut-être de payer des cartes pour engraisser ces sales porcs. Cela fait plus d’un siècle que la CGT fait chier le monde et empêche le développement de la France et ces merdes s’affublent encore de leur badges et chasubles qui puent la merde.
Je voudrais (pour les plus jeunes) parler du vol de 4000 à 6000 fusils à Manufrance.
En septembre 2007 est sorti un livre d'Emmanuel Schwartzenberg qui s'attaque au syndicat du livre CGT et à son monopole d'embauche, qui condamnent la presse quotidienne payante française à disparaître d'ici une vingtaine d'années, car obligée de maintenir des prix élevés en raison du racket exercé par ce syndicat .
Il y démontre entre autres:
1) Que ce syndicat jouit d'un monopole d'embauche dans la presse qui, tout comme celui des dockers, est parfaitement contraire à la Constitution
2) Que ses cadres bénéficient d'une rémunération mensuelle nette de 5 à 6000euros
3) que 5% du papier (2500 tonnes par an à 500 euros la tonne), destiné aux quotidiens nationaux était détourné par le syndicat du livre au profit de la presse officielle cubaine.
Lorsque ce trafic est découvert et démantelé en 1987, Robert Hersant aurait décidé de ne pas porter plainte face aux menaces de grève du syndicat du livre.
4) qu'en 1991, la direction des NMPP découvre une cache de plus d' armes lourdes et de 12 000 fusils dans un de ses entrepôts de Saint-Ouen. Ces armes avaient été détournées puis cachées par des ouvriers membres du syndicat du livre lors de la faillite de Manufrance en 1980 en prévision du « grand soir ». La direction des NMPP ne portera pas plainte.
Le scandale a été étouffé par le gouvernement socialiste de l'époque, soucieux de ménager la CGT, qui a arrangé la "découverte" de ces armes dans un champ en rase campagne.
5) que de nombreux cas d'intimidation ont été rapportés vis-à-vis de journaux choisissant de ne pas passer par le quasi-monopole des NMPP. Par exemple, lors de la sortie du quotidien Metro en 2002, de nombreux cas de violences physiques vis-à-vis des distributeurs de Metro par des membres du syndicat du livre ont été rapportés. Des vols ont été commis dans les imprimeries et la distribution a été fortement perturbée par des membres du syndicat du livre. Le quotidien 20 minutes a aussi été la cible du syndicat du livre qui a tenté d'empêcher sa publication le 18 mars 2002.
En 1992, la société Les Meilleures Editions SA, éditrice des journaux Le Meilleur et Spéciale Dernière avaient voulu changer d'imprimeur afin de diminuer ses coûts. Le syndicat du livre a empêché d'autres imprimeries contrôlées par le syndicat du livre d'accepter les contrats sous la contrainte de grèves. Lorsque l'éditeur a fait appel à une imprimerie non contrôlée par le syndicat du livre (imprimerie de labeur), celui-ci a été séquestré et obligé de signer un nouveau contrat sous la contrainte. Par la suite, le syndicat du livre a empêché la publication des journaux pendant plusieurs mois par représaille.
Des pressions auraient été exercées par le syndicat du livre pour tenter d'empêcher l'impression, puis la publication de cet ouvrage.


Réforme des retraites : beaucoup de bruit pour rien !

Philippe Tesson dénonce le rafistolage proposé par Ayrault et fustige la méthode socialiste : grandiloquence du discours, insignifiance de l'action.


Il n'y a que des mécontents. Mais c'est normal : la réforme des retraites n'est un cadeau pour personne, chacun va devoir y aller de sa contribution financière. Alors on se dit : dans ces conditions et puisqu'il s'agit d'une décision impopulaire, pourquoi les socialistes n'y sont-ils pas allés plus fort ? Ils disent qu'ils construisent laFrance de demain, et au bout du compte, s'agissant d'un dossier aussi important, tout ce qu'ils trouvent à nous proposer, c'est ce moignon qui s'inscrit dans une vision purement comptable du problème.
Jean-Marc Ayrault affirme que sa réforme est structurelle et qu'elle assure l'avenir de nos régimes de retraite. C'est un leurre. Elle est fondée sur une analyse prospective, donc théorique, qui ne tient pas compte de l'évolution économique des années à venir. Tout peut arriver qui remette en cause à tout instant une prévision aléatoire. On veut bien comprendre que, par définition, une réforme des retraites s'inscrive dans la longue durée, mais le calendrier à terme de 2035 fixé par le gouvernement, relatif à la durée de cotisation, paraît bien problématique. Quant à l'immédiat, ce qu'on retiendra, c'est la décision d'une hausse des prélèvements, ce qui n'a vraiment rien de structurel. 

Une occasion manquée

Bref, ils n'ont pas tranché dans le vif. Tous les problèmes réellement structurels sont éludés : le montant des pensions, les régimes spéciaux, celui des fonctionnaires, l'âge légal, etc. Et s'agissant du financement, ils vont au plus facile : on taxe, et l'on taxe en priorité les entreprises - en ajoutant à leurs charges le financement de la prise en compte de la pénibilité - en échange d'une vague promesse d'une baisse du coût du travail. Voilà ce que Jean-Marc Ayrault appelle "une réforme responsable". C'est plutôt une "victoire du syndicalisme combatif", selon les termes du secrétaire général de la CFDT, principal bénéficiaire de l'opération. François Hollande et son gouvernement ont manqué l'occasion de faire la preuve de leur résolution réformatrice à l'heure où le président de la République est l'objet de nouvelles mises en garde, la plus récente venant du commissaire européen chargé des Affaires économiques.
La fermeté de Hollande, elle ne s'exerce que sur des sujets à moindre risque, relativement indifférents à l'opinion, des sujets à forte valeur ajoutée théâtrale. Il est bon sur ce terrain-là. Partir en guerre contre Bachar el-Assad, c'est pour l'essentiel de la posture. Cela ne coûte ni beaucoup d'argent ni beaucoup de voix électorales. Les retraites, c'est autre chose.

Le virus de l'utopie

On lit désormais très clairement dans la stratégie et la méthode du président. Le discours de la réforme est très au point et très ambitieux. Écoutez-le : ce n'est pas d'une mince réforme qu'il s'agit et elle va demander du temps. Suivez mon regard : il va bien falloir deux quinquennats. Objectif : préparer la France de 2025. Martine Aubry, mardi dans Le Monde, apportait sa contribution à la définition du rêve : "Vers une nouvelle renaissance", écrit-elle, ajoutant : "Nous avons la responsabilité de faire émerger un autre monde." L'incorrigible virus de l'utopie socialiste, au mépris de la réalité, en dépit de l'expérience et comme si le reste du monde n'existait pas ! Elle nous livre un excellent plaidoyer, touchant, adolescent, un chant d'espoir où pas un instant il n'est question des conditions propres à réaliser cet espoir et de son coût et de sa faisabilité. Elle qui a prétention à gouverner, et qui l'a fait ! 
Elle dit encore : "L'heure n'est plus au rafistolage." Or, que voit-on ? La réforme des retraites n'est-elle pas purement et simplement un rafistolage ? Une parole grandiloquente, emphatique, et animée sans doute d'intentions sincères lorsqu'elle est prononcée. Et dans l'action : l'à-peu-près, la faiblesse, la peur, l'insignifiance. Ainsi sont-ils faits.

La droite et le devoir d’inventer


Plutôt que de faire sa rentrée sur un droit d’inventaire, qui ne saurait être pratiqué que par Sarkozy lui-même, l’opposition ferait mieux de se livrer au devoir d’inventer.
Mark Twain a écrit cette phrase très juste : « La gauche invente des idées nouvelles que la droite adopte sitôt qu’elles sont usées. » C’est ce qui vaut sans doute à notre cher et vieux pays d’avoir « la droite la plus bête du monde », pour reprendre la célèbre formule de Guy Mollet. La gauche a inventé ce crime contre la croissance qui s’appelle l’ISF. La droite chiraquienne l’a repris à son compte et l’a même durci. La gauche a inventé les 35 heures. La droite, en raison des mesures alors prises par François Fillon, les a légitimées et en a fait un acquis social. La gauche a inventé l’écologie politique. La droite l’a reprise à son compte pour en faire l’insupportable principe de précaution.
Les exemples sont, hélas, tellement nombreux qu’il vaut mieux s’arrêter là. Ou presque. Car la gauche de Lionel Jospin a aussi inventé, en 1997, la formule du “droit d’inventaire”, afin d’en finir avec le mitterrandisme. Ce qui ne l’a pas empêché de faire au moins autant de bêtises que l’ancien président de la République. À tel point que le candidat du Parti socialiste n’a même pas été retenu pour le second tour de la présidentielle de 2002. Et voilà que maintenant certains, à droite, de Laurent Wauquiez à François Fillon, veulent faire l’inventaire du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Leur argument est que pour être crédibles dans leurs propositions, il leur faut être honnêtes dans le bilan du passé.
Drôle de conception de la politique qui consiste à tout ramener à des querelles de personnes, à des chocs d’ego, à des disputes de clans, pendant que les Français voient, chaque jour, leur situation personnelle se détériorer, pendant que les socialistes ont déjà détruit près de 500 000 emplois depuis leur accession au pouvoir et pendant que l’incompétence du ministre de l’Intérieur et l’inconscience de la garde des Sceaux replongent le pays dans l’insécurité générale, la violence et le communautarisme. N’y a-t-il rien de plus urgent, pour un opposant à la majorité actuelle, que de tirer sur son propre camp, d’insulter le passé à défaut de savoir imaginer l’avenir et de faire le lit des extrémismes de tout bord en faisant ainsi croire qu’il n’y a pas de différence entre la droite et la gauche ?
Une seule personne est autorisée à faire le bilan des années Sarkozy, c’est Nicolas Sarkozy en personne. Et il faut avoir la mémoire bien courte pour oublier tout ce que l’ancien chef de l’État a regretté d’avoir fait de manière insuffisante au cours de ses cinq années de présidence. Une contrition qu’il a faite à de très nombreuses reprises pendant toute la campagne présidentielle de 2012. Sur l’ouverture à de fausses valeurs de gauche. Sur l’impérieuse nécessité de mieux protéger le pays contre l’immigration clandestine et l’invasion de produits fabriqués par des pays ne respectant pas les règles du jeu mondial. Sur la maîtrise de notre destin national, dans une Europe détournée de son esprit et de son rôle par des technocrates bruxellois. Sur la réforme du modèle social français par la guérison de cet insupportable cancer de la société qu’est devenu l’assistanat de masse. Sur tout cela, Nicolas Sarkozy n’a pas attendu les réquisitoires de Roselyne Bachelot, d’Alain Juppé ou de Jean-Pierre Raffarin pour s’exprimer et dessiner les contours d’un programme de reconquête.
Plutôt que de laisser, pendant tout cet été, le monopole de la parole publique à des socialistes qui n’avaient rien à dire, rien à proposer, rien d’autre à faire que d’imaginer la France de 2025, la droite aurait mieux fait de se distinguer par un devoir d’inventer au lieu de s’invectiver par des petites phrases sur le droit d’inventaire. C’est à la droite qu’il revient aujourd’hui d’inventer les solutions pour redresser le pays que les socialistes mettent au bord du dépôt de bilan. C’est à la droite qu’il revient de recréer les conditions d’un ordre républicain, pour permettre un retour à la sécurité, une baisse de la délinquance et un arrêt immédiat de l’immigration. C’est encore à la droite qu’il revient de permettre à chacun de travailler aussi longtemps qu’il le souhaite, de créer de la richesse sans être spolié et d’inventer sans être bridé.
La rentrée politique va être marquée par une réforme des retraites aberrante, inefficace et injuste, par une réforme pénale laxiste et par un budget en trompe l’oeil. Mais surtout par de nouveaux maquillages des chiffres du chômage, par des mensonges à répétition sur les statistiques de la délinquance et par un système scolaire en perdition. Ce sont là autant de raisons pour que l’opposition sorte enfin de son silence, porte le cri des millions de Français qui subissent cette chape de plomb socialiste et soit une vraie force de proposition. Avec des idées neuves, des idées simples et des idées claires.

Pourquoi la France ne survivra pas à la crise


Bien sûr, la France est un grand pays doté de nombreux atouts et d'un système social admirable. Mais pour avancer, elle doit cesser de rejeter toute réforme, alerte The New York Times.

Pendant des décennies, les Européens n'en ont eu que pour l'Allemagne, sa puissance et son rôle, vu l'importance de ce pays pour la stabilité et la prospérité de l'Europe. On appelait ça la "question allemande". Aujourd'hui, c'est de “la question française” qu'il s'agit en Europe : le gouvernement socialiste de François Hollande saura-t-il endiguer le lent déclin de la France et l’empêcher d’être irrémédiablement reléguée au deuxième rang des pays européens ?

La question est de savoir si un système de démocratie sociale, qui pendant des décennies s’est targuée de fournir à ses citoyens un niveau de vie stable et élevé, pourra survivre à la mondialisation, au vieillissement de sa population et aux graves chocs budgétaires de ces dernières années.

Transformer un pays est toujours une tâche difficile. Mais, dans le cas de la France, le défi semble particulièrement complexe, notamment à cause de l’amour-propre* et de l’opinion que cette nation a d’elle-même – celle d'un leader européen et d'une puissance mondiale. Mais aussi parce que la vie en France est très confortable pour une bonne partie de la population et que le jour du Jugement dernier semble encore bien loin – en particulier pour les syndicats, qui sont petits mais puissants.
Un si beau modèle social
En réalité, la reprise économique pourrait se révéler un obstacle supplémentaire, car les Français seront tentés d’espérer qu’une croissance modeste suffira une fois de plus à masquer les problèmes de fond, à la manière d'un tranquillisant.

Les Français sont fiers de leur modèle social, et à juste titre. L’assurance-maladie et les retraites sont satisfaisantes, beaucoup partent à la retraite à 60 ans ou même avant, et il est courant de prendre cinq ou six semaines de vacances en été. A temps plein, ils travaillent trente-cinq heures par semaine et les nombreuses régulations en place les empêchent d’être licenciés ou renvoyés.
Néanmoins, dans une économie mondiale toujours plus concurrentielle, la question n’est pas de savoir si le modèle social français est valable ou non, mais si les Français auront encore longtemps les moyens de le maintenir. Et vu la tendance actuelle, la réponse est non, certainement pas sans d’importantes transformations structurelles des retraites, des impôts, des avantages sociaux, de la réglementation du travail et des attentes [de la population].
Le Parti socialiste de François Hollande et l’extrême gauche française ne semblent pas avoir compris la fameuse déclaration du neveu du prince, dansLe Guépardle célèbre roman de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, sur les bouleversements sociaux : "Il faut que tout change pour que rien ne change." En parlant avec les politiciens et les travailleurs français, on a parfois l’impression qu’ils se voient tous comme des communards et des révolutionnaires, des combattants de gauche – et pourtant, parallèlement, ils veulent conserver le confort du monde qu’ils connaissent, à l'instar de l'extrême droite.

La jeunesse n'est plus ce qu'elle était 
>En mai 1968, les étudiants de l’université de Nanterre ont déclenché ce qu’ils pensaient être une révolution. Des étudiants français en cravate et socquettes ont lancé des pavés sur la police et ont exigé que le système sclérosé de l’après-guerre évolue. Aujourd’hui, les étudiants de Nanterre craignent de ne pas trouver d’emploi et de perdre les allocations versées par l’Etat. Ce qu'ils veulent, c'est que rien ne change. Pour Raphaël Glucksmann, qui a dirigé sa première manifestation lycéenne en 1995, les jeunes de sa génération envient avec nostalgie leurs prédécesseurs rebelles, mais ils n’ont pas le courage de lutter dans ce contexte économique difficile.>
“Aujourd'hui, les jeunes manifestent pour s’opposer à toutes les réformes, explique-t-il. Nous ne voyons pas d’autre solution. Nous sommes une génération sans repères.”
Les Français comprennent pourtant qu'à long terme ils n'ont pas intérêt à empêcher une modification structurelle de leur économie très régulée.
Les alertes sont partout : un chômage record, notamment chez les jeunes, une croissance lente par rapport à l’Allemagne, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis ou l’Asie, ou encore des dépenses publiques qui atteignent quasiment 57 % du PIB, soit le taux le plus élevé de la zone euro et 11 points de plus que pour l’Allemagne. Le gouvernement emploie 90 fonctionnaires pour 1 000 habitants, contre 50 en Allemagne.

En 2012, environ 82 % des emplois créés étaient des contrats temporaires, contre 70 % cinq ans plus tôt, et contrairement aux emplois à temps plein, ces contrats ne permettent pas d’accéder à la classe moyenne française. Cette situation contraint quasiment toute une génération à vivre dans la précarité, y compris ceux qui travaillent dur et qui font de longues études.

Points forts 
A Amiens, dans le Nord, l’entreprise Goodyear possède deux usines de pneus. Dans l'une, les ouvriers ont accepté à contrecœur de modifier leurs emplois du temps afin que l’usine ne ferme pas. Dans l’autre, ils ont refusé et Goodyear essaie actuellement (mais ce n’est pas si facile en France) d’en négocier la fermeture, mettant ainsi davantage de monde à la porte. “Je fais partie d’une génération qui a connu le Programme commun de la gauche, explique Claude Dimoff, ancien dirigeant syndical de l'usine qui a fait preuve de plus de flexibilité. Nous avions des projets pour l’avenir et des valeurs différentes, mais tout cela a été oublié. La gauche a complètement laissé tomber ses promesses.”
Le pays a encore beaucoup de points forts : la France est la cinquième économie mondiale, elle a une solide expérience dans la gestion, les sciences et l’innovation, et le fossé entre les riches et les pauvres, même s’il grandit, y reste plus réduit que dans la plupart des pays occidentaux. Lorsque les Français travaillent, ils travaillent dur : la productivité de la main-d’œuvre, qui est sans doute le principal indicateur du potentiel économique d’un pays, reste relativement élevée, même si elle accuse un recul certain. Mais avec de longues vacances et des semaines de trente-cinq heures, les Français travaillent moins longtemps que la plupart de leurs concurrents, ce qui met d’autant plus de pression sur les entreprises et l’économie.

Impossibles réformes
Sondage après sondage, les Français répètent qu’ils veulent des réformes et une modernisation de leur système – tant que cela n’a aucun impact pour eux. C’est l'éternel défi politique, et on reproche à Nicolas Sarkozy, le prédécesseur conservateur de François Hollande, de ne pas avoir respecté sa promesse de mettre en œuvre de grandes transformations structurelles.
S’il se plaignait constamment, par exemple, des conséquences catastrophiques de la semaine de trente-cinq heures, Nicolas Sarkozy ne l’a jamais abrogée. A la place, il s’est contenté de jouer avec la fiscalisation des heures supplémentaires, une mesure que François Hollande s’est empressé de supprimer. L’un des conseillers de Nicolas Sarkozy, Alain Minc, a admis que l’ancien président avait tout simplement peur d’affronter les syndicats et le tollé social que de véritables changements provoqueraient.
Beaucoup s'accordent à penser que seule la gauche peut lancer de grandes réformes structurelles et sociales. Mais, pour cela, il faudrait que François Hollande, qui bénéficie de la majorité parlementaire, se décide à s'opposer à son propre parti pour préparer l’avenir. C'est ce qu’a fait l’ancien chancelier allemand Gerhard Schröder au début des années 2000, lorsqu'il a apporté une série de mesures qui expliquent en grande partie la bonne santé de l’Allemagne aujourd'hui.
Concertation


François Hollande affirme croire au dialogue avec les partenaires sociaux, une méthode qui a jusqu’à présent préservé une paix relative, mais n’a pas apporté de véritable réforme. Grâce à un accord avec les syndicats centristes, il a réussi à rendre le marché du travail légèrement plus flexible : il est désormais plus facile d’appliquer des horaires variables et les charges sont plus élevées pour les contrats à court terme. A partir de 2014, les entreprises bénéficieront d'un crédit d'impôt d’environ 27 milliards de dollars [20 milliards d’euros], en partie financé par une hausse de la TVA.
Mais, souvent, des mesures qui semblent courageuses à leur échelle n'ont que peu de résultats. Sans compter que ces efforts modestes ont eu lieu à l’apogée du pouvoir de François Hollande, qui est désormais sur la pente descendante.

Note :*En français dans le texte.

eBay retire de la vente la stèle de la "trahison" de Hollande à Florange

Le prix d'enchères s'élevait mercredi matin à 5 100 euros. (pas cher pour une stèle de con ndlr)
Le site de vente aux enchères eBay a retiré mercredi de la vente la plaque évoquant la "trahison" du président François Hollande à Florange (Moselle), ont annoncé les syndicalistes de Force ouvrière d'ArcelorMittal. "Ce matin encore à 9 heures la vente était tout à fait normale", avec un prix d'enchères s'élevant à 5 100 euros, a raconté Walter Broccoli de FO ArcelorMittal. Et puis tout d'un coup, l'annonce a disparu. 

"On est franchement écoeurés. Si c'est ça, la démocratie, on peut se poser des questions" a déclaré Walter Broccoli. FO est persuadée que "le gouvernement a tout fait" pour faire retirer cette vente, a-t-il ajouté. Interrogé par les syndicalistes, le service clients d'eBay a déclaré qu'il avait retiré l'annonce parce qu'elle était "non conforme", sans donner plus de précisions.

"Trahison"

L'annonce avait été déposée par FO ArcelorMittal le 19 août. Les enchères devaient se terminer vendredi et le syndicat avait l'intention de redistribuer la moitié de l'argent récolté aux Restos du coeur et le reste à son propre fonds d'aide sociale. FO ArcelorMittal a toutefois toujours l'intention de vendre la stèle, "en trouvant un autre support", a ajouté Walter Broccoli.
FO ArcelorMittal avait fait fabriquer cette plaque en marbre fin avril, sur laquelle on pouvait notamment lire : "Ici reposent les promesses de changement de F. Hollande faites aux ouvriers et leurs familles à Florange", précédé du mot "trahison" en lettres capitales.

Hollande à Florange

La stèle avait aussitôt été retirée par la mairie de Hayange, commune voisine de Florange où sont situés les hauts-fourneaux d'ArcelorMittal mis à l'arrêt fin avril après 20 mois de lutte sociale et de polémiques.
François Hollande s'était rendu à Florange en février 2012, quand il était candidat à l'élection présidentielle, une visite qui avait soulevé une vague d'espoir chez les salariés d'ArcelorMittal. Des rumeurs circulent régulièrement sur une prochaine visite du président à Florange.

Hollande Démission ! Le combat fait rage… sur la toile !


Comme chaque utilisateur, qui a essayé récemment de signer notre pétition, s’en est aperçu, notre site a rencontré récemment des problèmes de taille, le rendant de temps à autres inaccessible.Les divers problèmes sont enfin résolus, et nous allons vous en dire un peu plus pour que vous compreniez un peu les dessous de cette affaire…
Notre site, hébergé chez ovh, a subi récemment plusieurs attaques. Pour les profanes, voici un peu comment fonctionnent ces attaques : il s’agit en général de robots qui cherchent à se connecter en même temps et en continu sur le site, de telle façon que le site, ne pouvant assumer 10 000 requêtes à la fois, soit saturé. Ainsi, le sympathisant ne peut plus se connecter, et en même temps, l’hébergeur nous marque comme site à problème, il nous isole (nous ferme) de façon à ce qu’on ne nuise pas au bon fonctionnement des autres sites internet profitant du même hébergeur.
Pour remédier à ce problème, nous n’avons plus qu’à payer davantage pour pouvoir bénéficier de plus de place sur notre hébergeur. Tout aurait pu être résolu très rapidement sauf qu’étonnamment, notre hébergeur (français) met du temps à répondre à notre demande. Faut il y voir là une pression de politique ?
Cependant c’était mal connaître la fine équipe de « Hollande Démission » qui est allée acheter les mêmes services… à l’étranger !

La liberté d’expression n’existe plus en France ? Nous irons la chercher ailleurs !
De votre côté partagez notre pétition partout, et n’hésitez pas à nous aider ! http://hollande-demission.fr/don/