TOUT EST DIT

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lundi 19 août 2013

La gratuité des secours en question après l'affaire des "disparus" du Verdon

Certains élus suggèrent que les personnes secourues après une négligence payent une partie des frais engagés pour leur sauvetage. 
Hélicoptère survolant les gorges, maître-chiens explorant rives et sentiers, plongeurs et Zodiac sondant le lac en quête du moindre indic : une quarantaine d'hommes ont été déployés pour retrouver les quatre touristes portés disparus dans le Verdon. De considérables et coûteux moyens de recherches mis en œuvre pour deux couples qui étaient en fait rentrés chez eux après une balade mouvementée sur le lac de Sainte-Croix. Dimanche 18 août, le sous-préfet du Var a fustigé au micro de France 2, le comportement de ces "indélicats" qui "préfèrent faire profil bas alors que tout le monde les recherche". "Cela a un coût consiédérable pour le contribuable", fait-il valoir.

Car en France, le sauvetage des personnes physiques est gratuit. La facture est donc pour les pouvoirs publics. Or chaque année, les secouristes procèdent à quelque 3 000 interventions de secours aux victimes, principalement l'été. Et certaines pourraient être évitées. Sur les plages, les sauveteurs dénoncent d'ailleurs régulièrement l'attitude de nageurs imprudents qui prennent le risque d'aller se baigner dans une eau agitée hors des zones surveillées ou par forte houle alors que la baignade est déconseillée.
Certains élus suggèrent que les personnes secourues en mer ou la montagne après une négligence paient une partie des frais engagés pour leur sauvetage. Depuis 2002, déjà, les communes de haute montagne peuvent exiger une participation financière des personnes secourues, en raison du coût pour les collectivités du sauvetage par hélicoptère.
FACE A LA MONTÉ DE L'IRRESPONSABILITÉ: L'AMENDE ET LE PAIEMENT 
D'UN ÉVENTUEL SECOURS DOIT ÊTRE INSTAURÉ.