TOUT EST DIT

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jeudi 8 août 2013

Le bruit du bonheur

Le bruit du bonheur


Les dernières années des Trente Glorieuses ne furent pas seulement celles de tous les succès. Elles rendirent aussi aux Français l’estime d’eux-mêmes.
Certes, il y avait eu de Gaulle. Et, sans lui, Georges Pompidou n’aurait pas existé. Certes, la prospérité exceptionnelle des années 1969-1974 avait été préparée par le non moins exceptionnel train de réformes de la décennie précédente, mené sous la direction de Michel Debré, puis, à partir de 1962, de Pompidou lui-même, cependant que le Général révolutionnait notre politique étrangère en redonnant à la France ses mains libres. Mais c’est à la présidence de la République que Pompidou put donner pleinement la mesure de son génie, en appliquant au temps de paix le précepte que de Gaulle s’était forgé, en 1940, « à la lueur de la foudre » : c’est justement parce que nous sommes une puissance moyenne que nous sommes condamnés à mener une grande politique, sous peine de ne plus exister jamais.
Comme nous en sommes loin aujourd’hui ! Et comme il est utile, du coup, de se replonger dans l’atmosphère de ce septennat interrompu et dans la vie des Français d’alors, auxquels rien ne semblait impossible. Même si, comme le rappellent les sondages, cet optimisme ne les empêchait nullement de “râler” ! Pompidou ne “râlait”-il pas lui-même contre les fonctionnaires qui, au lieu de simplifier la vie, s’ingéniaient à la compliquer ? En sage véritable, il savait, comme Prévert, à quoi se reconnaît le bonheur : « au bruit qu’il fait quand il s’en va ».

La Pravda

La Pravda


Hier, toutes les chaînes de télévision, les radios, sans exception, la presse socialiste sur Internet, comme un seul homme, jubilaient à l’unisson. Madame le garde des sceaux, les représentants du PS comme de la droite extrême semblaient rayonner de joie, se bousculant sur les plateaux : hourra ! Il n’était question que de cette erreur de droit du cabinet Perben, commise en 2004, il y a presque 10 ans, censée être à l’origine de la libération de dangereux criminels condamnés à la prison. Le bonheur d’y voir une preuve du « laxisme » de l’ancienne majorité éclaboussait nos écrans de télévision. Sur le fond juridique, je n’ai pas eu le courage, un 7 août, d’essayer d’y voir plus clair. Un ami s’était d’ailleurs livré à l’exercice, montrant que l’affaire serait bien différente de la présentation officielle https://www.facebook.com/photo.php?fbid=607708872602107&set=a.105520122820987.3195.100000890003588&type=1. Surexploiter,ad nauseam,  un accident judiciaire aux conséquences désastreuses pour détourner en cette période estivale, des malheurs du temps, qui pourrait y résister? Je trouve qu’en politique comme dans le vie privée ou professionnelle, aucune attitude n’est plus misérable que d’accabler ses prédécesseurs des maux du présent de manière à se défausser de ses responsabilités. Mais le plus infernal, dans la démonstration d’hier, c’est tout de même la servilité absolue de la caste médiatique qui sur toutes les ondes, se contentait de réciter la leçon du pouvoir politique sans l’ombre d’un regard critique. Dans la même journée, des événements qui sont à la dimension des plus grands drames de l’histoire se produisaient en Egypte, en Tunisie, en Irak, en Syrie, dans l’indifférence générale des médias français.  Tout cela, cette manipulation jusqu’à la caricature, a un arrière goût de Pravda de la grande époque. Une question me vient tout de même à l’esprit: comment peuvent-ils être aussi impopulaires avec une caste médiatique aussi complaisante et soumise?

Le jazzman George Duke est décédé

Le claviériste, qui a travaillé avec Frank Zappa dans les années 1970, s'est éteint le 5 août à l'âge de 67 ans. Les circonstances de sa mort n'ont pas encore été communiquées.

Il était l'un des piliers de The Mothers of Invention, le groupe de Frank Zappa,avec qui il collabora de 1969 à 1975. George Duke a redonné toute sa splendeur au synthétiseur dans le jazz fusion, le R&B et le funk. Il s'est éteint le 5 août à l'âge de 67 ans. La cause de sa mort reste inconnue.

C'est Scherrie Payne, ancienne membre des Supremes, qui a annoncé le décès de son ami: «Je viens juste d'apprendre la terrible nouvelle: le formidable musicien qu'est George Duke s'est éteint à l'hôpital St John de Los Angeles. Il n'y a guère plus d'un an, le 18 juillet, sa femme, mon amie, Corine, rejoignait elle aussi le Seigneur. Priez pour ses fils, Rasheed et John», a déclaré la chanteuse dans un communiqué.
D'autres musiciens ont réagi à la mort de Duke, dont son ami le bassiste de Headhunters, Paul Jackson. «Je viens de perdre un frère et un ami, George Duke. Repose en paix. Je sais que tu es déjà au paradis. Toute ma sympathie va aux amis et à la famille.»

Samplé par les Daft Punk

Durant sa carrière, George Duke s'est fait une place auprès des plus grands noms de la musique. Il a joué avec Miles Davis, Michael Jackson, Billy Cobham, Sonny Rollins, Stanley Clarke ou encore le jazzman français Jean-Luc Ponty, avec qu'il s'associa à la fin des années 1960. Les Daft Punk apprécient le jazzman. Ils se sont inspirés d'un de ses titres, I Love You More, pour créer leur tube Digital Love (Discovery, 2001). 
Les Mothers of invention, avec Jean Luc Ponty au violon
Sa carrière solo compte quelques albums notables: A Brazilian Love Affairl Love the BluesThief in the Night... Son nom est inscrit au SoulMusic Hall of Fame. Après trois ans de silence, George Duke a publié un dernier album en juillet,Dream Weaver, en hommage à sa femme décédée d'un cancer en 2012.

Pourquoi il ne faut pas interdire le voile à l'université


La laïcité donne aux étatistes l'occasion d'illustrer leurs méthodes : transformer les libertés en droits qu'ils peuvent supprimer à leur convenance.
La laïcité est une notion à géométrie variable. Alors que Manuel Valls veut un calendrier religieux commun à tous les Français, certains veulent réduire la liberté religieuse au plus petit commun dénominateur. Le voile fait l'objet de nombreux débats, aussi bien sur le type de voile acceptable dans l'espace public – comprenez partout sauf chez soi – que sur la possibilité de porter un morceau de tissu.
Car ce n'est pas qu'un morceau de tissu ; le voile fait partie dessignes et tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse. Le droit de porter le voile est donc remis en question dans un rapport du Haut Conseil à l'Intégration.
De telles discussions sont rendues possibles par un glissement sémantique et conceptuel : il n'existe plus de différence entre droit négatif et droit positif, entre les libertés individuelles et les "droits" que l’État a décidé d'accorder. Ce n'est pas anodin : faire d'une liberté un droit permet de l'accorder ou de le supprimer, de le rendre subjectif pour en faire un instrument de pouvoir.
Sans aller jusqu'à étendre à l'enseignement supérieur la loi de 2004 en vigueur dans le second degré, l'idée est bien d'interdire aux étudiantes musulmanes de porter le voile islamique pendant les cours. Une proposition potentiellement polémique, alors que se discute l'opportunité d'interdire les signes religieux, et principalement le voile, dans d'autres sphères de la société française.
Certains motifs d'interdiction du voile pourraient être discutables. On pourrait débattre de l'identification des individus lorsqu'elle est nécessaire, par exemple dans le cas de contrôles d'identités ou d'examens universitaires, si le voile était susceptible de l'empêcher. Mais quelle est la légitimité d'interdire le voile aux musulmanes parce qu'il témoigne de leur appartenance religieuse ?
Tant que la religion est individuelle et n'interfère pas dans les préférences d'autrui, elle ne regarde que ceux qui la pratiquent. Le rôle de l’État est de garantir les libertés individuelles, la sûreté et la propriété des citoyens ; pas de leur imposer un dress-codeSon rôle n'est pas non plus de s'immiscer dans les règlements intérieurs pour autoriser ou interdire un dress-code. Les arguments supposés justifier une telle interdiction sont révélateurs.
À l'appui de leur proposition, les rapporteurs rappellent la loi Savary de 1984 [sic], qui précise que la liberté d'expression accordée aux usagers de l'enseignement supérieur "ne doit pas porter atteinte aux activités d'enseignement et à l'ordre public".
On voit mal en quoi le port du voile porte en soi atteinte aux activités d'enseignement et à l'ordre public. Mais encore ?
Les rapporteurs précisent aussi que le code de l'éducation prévoit que "le service public de l'enseignement supérieur est laïc et indépendant de toute emprise politique, économique, religieuse ou idéologique". Ils "voient donc mal pourquoi l'enseignement supérieur camperait dans un hypothétique statut d'extraterritorialité".
L'enseignement est-il moins laïc si les enseignants ou les étudiants portent le voile ? Manifestent-ils par là une emprise religieuse, ou simplement une préférence individuelle ? Ce n'est pas contre l'extraterritorialité hypothétique de l'enseignement supérieur que le rapport entend lutter, mais pour étendre le pouvoir de l’État sur l'individu.
Entendons nous bien. Je ne milite pas pour le port du voile, et ne défends pas le port du voile en tant qu'hypothétique obligation d'une religion donnée. Je le défends en tant que liberté, en tant qu'expression d'une préférence individuelle n'interférant nullement avec la liberté d'autrui.
Selon les auditions menées ces derniers mois par la mission sur la laïcité, "certaines universités" sont en butte à "des demandes de dérogation pour justifier une absence, au port de signes d'appartenance religieuse, à des actes de prosélytisme, à la récusation de la mixité tant au niveau des étudiants que des enseignants, à la contestation du contenu des enseignements, à l'exigence de respect des interdits alimentaires, à l'octroi de lieux de culte ou de locaux de réunion à usage communautaire..."
Il y a là, en revanche, de vrais sujets. Les demandes de dérogation sont à traiter au cas par cas, le port de signes d'appartenance religieuse n'est pas en soi un problème. En revanche, la non mixité, le choix du contenu des enseignements et l'octroi de lieux de culte ou locaux de réunion ne sont pas des droits.
Pour autant, est-il si difficile pour l'enseignement supérieur d'être ferme, d'accepter ce qui est acceptable et de refuser ce qui ne l'est pas ? En quoi est-il nécessaire d'imposer une laïcité sans bornes, d'imposer un dress-codeet de restreindre certaines libertés pour disposer d'arguments pour refuser certaines requêtes ?
Largement fondé sur une enquête de la Conférence des présidents d'université (CPU) de 2004, le rapport évoque aussi, sans les quantifier ni les situer, des atteintes à la laïcité "dans certaines universités où des tenants de courants chrétiens évangéliques ou néobaptistes critiquent les théories darwiniennes de l'évolution au profit de thèses créationnistes. Ailleurs, des écrits de Voltaire, de Pascal ou de Camus peuvent être rejetés". La mission "laïcité" du HCI relaie donc le "malaise d'un nombre croissant d'enseignants" face à ces "symptômes de la montée de revendications identitaires et communautaristes, de fermeture, voire d'ostracisme, de refus de certains savoirs".
Horreur, malheur et damnation : on critique des théories et rejette des auteurs. Où est le mal ? Où est le mal à refuser certains savoir ou certaines œuvres ? Je ne suis pas d'accord avec les théories marxistes, largement répandues dans le milieu universitaire. Au plus haut niveau de l’État se trouvent des individus hermétiques à toute compréhension de la philosophie de la liberté ainsi qu'à toute compréhension de l'économie autrichienne. Où est le mal ?
Rien n'empêche les universitaires d'attendre des étudiants une compréhension et une connaissance des savoirs, mais rien ne les autorise à exiger qu'ils soient pris pour argent comptant.
Dans la même ligne, "les Crous étant soumis au principe de laïcité, ils ne peuvent compter de lieu de culte sur leur site, ni fournir de restauration de nature confessionnelle".
Il y a toujours un moment où les constructivistes vont trop loin, et cela survient en général assez tôt. Les Crous ne sont pas tenus de fournir de restauration de nature confessionnelle, mais leur interdire est plutôt ridicule : sont-ils tenus de vérifier que les plats proposés ne respectent les obligations alimentaires d'aucune religion ?
L'Observatoire de la laïcité, dans son point d'étape remis le 25 juin au président de la République, établit aussi un bilan positif de la loi de 2004, mais ne paraît pas pour autant enclin à reprendre les conclusions du HCI. "Nous entendons nous faire notre propre religion", indique-t-on à l'Observatoire. Ces recommandations devraient être publiées dans le rapport annuel du HCI, à l'automne, à moins que l'Observatoire de la laïcité, soucieux "d'apaisement" sur ces sujets, ne préfère les enterrer.
Cette blague malheureuse est assez révélatrice de la confusion qui entoure la notion de laïcité et dont entendent bien profiter les étatistes, en se substituant au religieux. Avec une morale qui veut des individus non pas égaux, mais identiques, qui acceptent tout enseignement comme vérité enfin révélée en rejetant par là leurs convictions personnelles.

Voyous dans la nature : une liberté légitime…

Voyous dans la nature : une liberté légitime…


Rassurant et édifiant : la remise en liberté des trois délinquants de Chartres « faute de place en prison » est tout à fait légitime, affirme Taubira et il ne s’agit pas d’une décision isolée.
Cette remise en liberté a été dénoncée par l’opposition comme étant la conséquence de la politique pénale laxiste voulue par le gouvernement : « Christiane Taubira souhaite que les délinquants soient remis en liberté, elle l’a écrit dans une circulaire », a dénoncé l’UMP Eric Ciotti.
Une référence à la circulaire de septembre 2012 qui prescrit de rompre avec le tout-carcéral, rappelant que « le recours à l’incarcération doit être limité aux situations qui l’exigent strictement »…
Cette circulaire est tout à fait conforme à la loi pénitentiaire de 2009 votée par l’ancienne majorité, a rétorqué le Garde des Sceaux. « La loi pénitentiaire de 2009 dit très clairement que jusqu’à deux ans d’incarcération, il faut envisager l’aménagement de peine. » « Aujourd’hui nous avons 56 % de récidive depuis 2007 malgré les 30 lois pénales (votées par la droite) et 64 % de récidive sur les peines de moins de six mois », a-t-elle asséné.
« C’est la loi pénitentiaire portée par la majorité précédente et par Mme Dati, qui a offert la possibilité à la justice de laisser en liberté des individus condamnés à des peines de moins de deux ans de prison », s’est rangé Manuel Valls après avoir un peu vasouillé.
A quoi Rachida Dati répond que pas question de lui mettre l’affaire sur le dos : « Cette loi répond à des conditions très strictes et n’est en aucun cas automatique. Dans le cas de Chartres, il ne s’agit absolument pas d’un aménagement de peine et encore moins de l’application de la loi de 2009. Les magistrats ont bien condamné les trois délinquants à de la prison ferme et ils n’ont pas prononcé d’aménagement de peine. »
De la place en prison, il y en a pour Nicolas
Un « aménagement », soit dit en passant, qui n’a pas profité à Nicolas Bernard-Buss dont les charges étaient pourtant autrement plus imaginaires que celles des trois voyous chevronnés arrêtés jeudi dernier. Le gouvernement socialiste et la magistrature trouvent de la place en prison pour les opposants au « mariage » gay.
A Chartres, la police locale assure n’avoir reçu aucune consigne du parquet de Chartres pour aller cueillir à nouveau à leur domicile les trois délinquants qui auraient sûrement préféré moins de publicité sur leurs cas.
« Le commissariat sait très bien où ils se trouvent », affirme un commandant de police. Les peines qu’ils doivent purger vont de neuf mois à deux ans. Et pour le moment il s’agit de remises en liberté sèches sur simple consigne verbale et sans aucune suite judiciaire. « Outre le sentiment d’impunité que peuvent avoir ces délinquants, pas des débutants pour la plupart, lorsqu’ils franchissent la porte du commissariat moins de deux heures après avoir été interpellés, les conséquences sur le moral et la motivation des fonctionnaires de police sont immenses », s’indigne un officier de police.
Qu’ils doivent leur liberté à Dati, à Taubira ou aux deux combinées, les trois gars n’ont aucun intérêt à moisir dans le coin.
Après Marine Le Pen qui le réclame depuis longtemps, Nicolas Dupont-Aignan a déclaré qu’il est « impératif de construire au moins 20 000 places de prison supplémentaires » : « Le gouvernement socialiste préfère remettre en liberté les délinquants plutôt que de construire ces places indispensables. »

Philippe Bouvard écrit à François Hollande, Président Normal de la République

Avec Hollande, c’est facile maintenant pour le décodage. lorsqu’il dit : » Je suis normal » comprendre dangereux.


Monsieur Hollande, l’élection démocratique a fait de vous un président. Elle vous a donné des droits, certes, mais pas TOUS les droits. Elle vous a surtout donné des devoirs : garantir et défendre les valeurs fondamentales de notre nation. 

En aucun cas, elle fait de vous un dictateur, menteur et manipulateur de surcroît. Alors, de quel droit ?
De quel droit faites-vous disparaître les couleurs de notre drapeau du site de l’Elysée ?
L’Elysée ne vous appartient pas, Monsieur Hollande. Il appartient aux Français qui vous l’ont prêté pour la durée de votre mandat.
Rendez-nous nos couleurs !
De quel droit faites-vous disparaître les archives de l’Elysée ?
La mémoire de la France ne vous appartient pas, Monsieur Hollande. Elle appartient aux Français qui vous l’ont confiée pour la durée de votre mandat.
Faire croire que l’Histoire de France commence le 6 Mai 2012 et qu’avant, c’était le néant est une trahison de haut niveau.
Rendez-nous notre Histoire !
De quel droit détournez-vous notre argent pour promouvoir sur le site de l’Elysée une personne dont vous avez scellé vous-même le sort et le statut,
C’est-à-dire « RIEN DU TOUT, et d’affecter à ce « fantôme de la République » un service et des employés à nos frais ? Le budget de l’Elysée ne vous appartient pas, Monsieur Hollande. Il vous a été concédé par les Français pour régler les dépenses afférentes à vos fonctions pour la durée de votre mandat.
Rendez-nous notre argent !
De quel droit osez-vous influencer la Justice en interférant dans une affaire personnelle, vous qui promettiez une « République Irréprochable »
(Engagement 53 : je garantirai l’indépendance de la Justice). La Justice ne vous appartient pas, Monsieur Hollande. Elle appartient aux Français qui ne vous permettront pas de la bafouer.
Rendez-nous notre Justice
De quel droit abusez-vous des pouvoirs qui vous sont conférés en plaçant vos amis à la tête de toutes les institutions, en recevant en cachette le chef du PS, en faisant de la République l’antichambre du Parti Socialiste ? (engagement 48 : j’augmenterai les pouvoirs du Parlement, notamment sur les nominations aux plus hauts postes de l’Etat afin de les rendre irréprochables) et (engagement 51 : la désignation des responsables des chaînes publiques de télévision et de radio dépendra d’une autorité indépendante et non plus du chef de l’Etat).
Rendez-nous notre indépendance, MENTEUR !
De quel droit privilégiez-vous une communauté religieuse et ignorez ostentatoirement les autres, vous qui prônez la laïcité (engagement 46 : je proposerai d’inscrire la laïcité dans la Constitution). Vous qui prétendez être le Président de tous les Français (Je veux rassembler toute la France). La religion ne vous appartient pas, Monsieur Hollande. Elle appartient aux Français qui ne vous permettront pas de l’instrumentaliser à des fins électorales. Honorez nos fêtes chrétiennes !
De quel droit un de vos ministres impose-t-il aux établissements privés le principe de neutralité en empêchant les débats sur le mariage homosexuel alors qu’une autre en assure la promotion dans les écoles, aux côtés d’un membre de l’Inter-LGBT ? Rendez-nous nos écoles, Monsieur Hollande ! De quel droit supprimez-vous du Code Civil, du Code de la Famille et d’une douzaine d’autres Codes des termes qui sont le fondement même de notre société ?
De quel droit détruisez-vous les valeurs de la famille ? Libre à vous et Ségolène de demander à vos enfants de vous appeler parent 1 et 2, de bafouer les valeurs de votre propre famille. L’héritage de notre modèle de société ne vous appartient pas, PARENT Hollande. Il appartient aux Français qui ne sont pas dupes de tous les mensonges proférés publiquement par la double condamnée à qui vous avez confié la Justice de notre pays. Rendez-nous nos Papas et nos Mamans. Rendez-nous notre famille !« Cela fait des semaines que vous voulez faire croire aux Français que les mots de Père et de Mère vont disparaître du Code Civil, mais ces mots demeurent dans le Titre 7 du Code Civil relatif à la filiation et dans le chapitre 8 »avait répliqué la ministre de la Justice Christiane Taubira. «Mais il serait bien misérable de notre part d’ouvrir le mariage sans en tirer les conséquences dans le Code Civil. Nous ne toucherons pas à ces mots quand cela ne sera pas nécessaire », avait-elle assuré.
De quel droit recevez-vous une association représentant une minorité au premier claquement de doigts et menaces, et refusez cette rencontre aux élus de notre République ? Les élus ne vous appartiennent pas, Monsieur Hollande. Ils appartiennent aux Français qu’ils représentent. Respectez nos parlementaires !
De quel droit vos ministres, surtout le 1er d’entre eux, insultent-ils les chefs d’entreprises qui réussissent, les Français qui quittent le pays par votre faute, avec à leur actif des dizaines de créations d’emploi, des années de loyauté et une renommée internationale ?
Qu’avez-vous à votre actif, Monsieur Hollande, sinon un poste en or à la Cour des Comptes pour un rendement nul (c’est vous qui l’avouez), un département des plus endettés, un parti que vous avez réussi à anéantir, une fausse déclaration de patrimoine et aucune expérience du pouvoir ? Rendez-nous la valeur du travail !
De quel droit mettez-vous en danger l’économie de notre pays en refusant d’écouter tous les indicateurs de votre mauvaise gestion ? (rapport cinglant de la Cour des Comptes, rapport Gallois, mises en garde de la Commission Européenne et j’en passe). Quand tous, unanimement, réclament d’urgence une baisse drastique des dépenses publiques et la réduction du coût du travail, vous faites exactement le contraire ; vous dépensez comme un fou et matraquez les Français de taxes en plombant la compétitivité. Rendez-nous notre économie !
De quel droit profitez-vous de notre armée pour redorer votre image désastreuse ?
De quel droit insultez-vous les Français en déclarant au Mali que c’était le plus beau moment de votre vie politique ?De quel droit Faites-vous le paon lorsque le vice-président des US honore nos soldats ?
C’est un scandale, Monsieur Hollande ! Honte à vous ! Les Français ne sont pas derrière votre petite et mesquine personne. Ils sont derrière leur armée, et soutiennent leurs soldats lorsque le pays est en guerre.
Il leur appartiendra de vous demander des comptes lorsque nos enfants qui se battent pour la liberté seront hors de danger, pas avant.
Rendez-nous notre armée !
De quel droit voulez-vous accorder un droit de vote aux étrangers, sans exiger une réciprocité de la part des autres pays ? Le droit de vote est un acte citoyen, Monsieur Hollande. Il ne vous appartient pas. Les étrangers travaillant dans notre pays souhaitent l’exercer ? Que n’ont-ils demandé la citoyenneté française ? Rendez-nous notre identité nationale !
De quel droit votre Gouvernement refuse-t-il la liberté de vote aux députés socialistes ? De quel droit empêche-t-il la volonté du peuple de s’exprimer ?
De quel droit tord-il le bras aux parlementaires en refusant les débats de fond, en court-circuitant les procédures législatives, en confisquant la démocratie, en refusant toutes les propositions telles que le référendum, l’union civile, le renforcement du pacs ?
Les députés ne vous appartiennent pas, Monsieur Hollande. Ils appartiennent aux Français qui les ont élus pour défendre leurs choix et qui sauront s’en souvenir lors des prochaines élections.
Rendez-nous nos voix !
Rendez-nous notre démocratie !
Monsieur Hollande, vous avez volé nos Couleurs, notre Histoire, notre économie, notre Justice, nos valeurs, notre démocratie, notre armée, notre identité.
GARE A LA COLÈRE DU PEUPLE FRANÇAIS. IL N’A PLUS RIEN A PERDRE. VOUS LUI AVEZ TOUT PRIS.
Philippe Bouvard

Les 5 échecs de François Hollande


Dans l'œil des marchés : Jean-Jacques Netter, vice-président de l'Institut des Libertés, dresse, chaque mardi, un panorama de ce qu'écrivent les analystes financiers et politiques les plus en vue du marché.
Le temps manque souvent dans le cadre de cette rubrique pour mettre en perspectives les évolutions économiques et financières. La période estivale est un moment propice pour prendre un peu de recul et essayer de décrypter, pour la France, des éléments qui ne sont pas uniquement économiques et financiers. 
On pouvait trouver un peu excessives les couvertures de Valeurs Actuelles : « Le président catastrophe » le 21 mars, « Il nous fait honte » le 2 mai, et dernièrement « L’incapable ». Or, le 23 mai dernier Laurent Joffrin dans Le Nouvel Observateur  a titré son papier « Faut il désespérer de François Hollande ? ». C’est effectivement une question qui mérite d’être posée. Comment peut-on faire autant d’erreurs de jugement sur la façon dont fonctionne aujourd’hui une économie mondialisée. Après un an d’exercice du pouvoir, le bilan de la gauche  est marqué par une série d’échecs impressionnants. La France est aujourd’hui très proche de la spirale dépressive qu’ont connue la Grèce, l’Espagne et l’Italie. Les terribles contre performances de la France en matière de croissance doivent donc être expliquées.  
Le « président normal » qui voulait avant tout incarner une république irréprochable et s’était engagé à remettre la France dans « les clous budgétaires » s’est enfermé progressivement dans un déni de réalité et surtout dans une série de promesses qui sont devenues totalement hors de portée. On ne comprend plus du tout où est sa ligne économique et politique, car il peut soutenir à quelques jours de distance des positions totalement contradictoires.

Un échec économique : la France est en plein décrochage

Aucun effort sérieux n’a été entrepris pour diminuer les dépenses publiques (56, 6% du PIB contre 45% en Allemagne) et faire baisser le niveau des déficits. Il suffirait de suivre les rapports de Didier Migaud, président socialiste de la Cour des comptes, pour améliorer la situation. Il recommande notamment de réduire effectivement de 10 000 par an le nombre de fonctionnaires et fustige les 121Md€  de taxes affectées aux organismes para publics.
La faillite des régimes des retraites est programmée. Le montant des déficits cumulés de l’ensemble des régimes de retraite à l’horizon 2020 est évalué dans la trajectoire actuelle à 200 Md€.  Pour des raisons idéologiques, les régimes politiques qui se sont succédés ont refusé d’accorder aux Français la retraite par capitalisation dont bénéficient pourtant des pays comme la Suède. Sous la pression des circonstances, un succédané s’est mis en place sous la forme de l’assurance vie. Malheureusement, le système fiscal favorise l’achat d’obligations d’état. Cela conduit au tour de passe-passe suivant : les Français sortent d’un système qui  va faire faillite pour des raisons démographiques et y retournent aussitôt en achetant des obligations de ce même système. Ce n’est donc pas une mini réforme, même si elle est présentée comme consensuelle, qui sera un début de solution durable au problème. Pour le moment, François Hollande veut obtenir de l’Europe la suppression de sa recommandation sur le relèvement de l’âge de départ à la retraite. Il ne s’agit plus maintenant de déshabiller Pierre pour habiller Jacques, comme cela a toujours été fait mais d’avoir le courage d’orienter une partie de l’épargne nationale vers la retraite et les entreprises. Les élites françaises veulent avoir un actionnariat français pour les grandes sociétés mais ne veulent pas entendre parler de fonds de pension !
L’Etat prétend régir la vie des Français dans ses moindres détails. Rien n’échappe à son appétit. Une dérive qui n’est pas nouvelle, mais qui s’aggrave avec la gauche au point de menacer les libertés individuelles et la croissance économique. La liberté demeure le moteur le plus efficace du progrès et de la prospérité. La crise actuelle n’est pas due à la liberté, elle est due à l’état qui a fait un mauvais usage de ses pouvoirs tantôt excessifs, tantôt insuffisants. Les PME françaises n’arrivent pas à grandir car les contraintes sont trop fortes. Elles n’ont plus le goût du risque qui permettrait de relancer l’innovation.
La prolifération des règles et des normes est en train de faire de la France un pays hérissé d’interdits. Un des meilleurs exemples est celui de l’encadrement des « drives » par Sylvia Pinel, ministre de l’Artisanat et du Commerce. Les "drives" sont des entrepôts où les consommateurs viennent chercher leurs courses après les avoir commandées sur internet. Ils vont désormais dépendre du droit de l’urbanisme commercial avec lequel ils n’ont aucun rapport. Une des formes de distribution innovante sera ainsi entravée par les « Commissions Départementales d’Aménagement Commercial ». Tant pis pour tous les emplois qui auraient pu être créés, notamment pour des jeunes… !
Pour le gaz de schiste, le principe de précaution devient le cœur d’une société peureuse et frileuse et accroit l’épidémie normative. Craindre le risque en permanence, c’est sortir du monde. Pendant ce temps, les sociétés françaises ont pris des places significatives sur le marché nord américain du gaz de schiste. Elles créent des emplois aux Etats-Unis mais pas en France !
En matière d’OGM, la France est le seul pays où des magistrats sans formation scientifique et sans recours à des experts compétents relâchent en toute bonne foi les « faucheurs » volontaires d’OGM qui détruisent impunément le travail des chercheurs.
Concernant la « Transition énergétique » qui serait l’alpha et l’omega de la politique industrielle française, la Cour des Comptes a rappelé les chiffres : le coût de production d'un MWh de solaire se situe entre 94 et 194€  contre 49,50€  pour le nucléaire.
Tous les opposants au nucléaire sont stigmatisés. On est dans la guerre frontale contre le dernier atout de notre industrie. Tout cela au nom de petits arrangements politiciens avec les écologistes.
La consommation est durablement touchée. En 2012, les dépenses des ménages ont reculé pour la deuxième fois depuis 1949.
La crise touche désormais les entreprises de taille moyenne. Le recours à la procédure de sauvegarde a progressé de 24% en un an. Le déficit de l’Etat et les défaillances d’entreprises sont fortement repartis à la hausse car le choc fiscal sur les entreprises et les déclarations hostiles contre les patrons ont aggravé leur attentisme sur les investissements. Benoit Hamon, ministre de l’Economie Sociale et Solidaire, veut maintenant mobiliser la BPI dans le cadre de la reprise de sociétés par leurs salariés. Depuis l’affaire Lip, on a bien vu l’efficacité de la cogestion. Plus personne n’y croit, sauf ceux qui n’ont jamais mis les pieds dans une entreprise. Le chiffre annoncé de création de 100 000 emplois relève tout simplement du rêve. En attendant, il mécontente une fois de plus de nombreux entrepreneurs.
Tant que le fait d’entreprendre, de créer des emplois, de créer de la richesse dans son pays sera regardé comme une forme de délit qui traduit un acte malsain qu’il convient de réglementer, de brider et d’entraver le plus possible, il sera difficile de remotiver les acteurs moteurs de la vie économique que sont les entreprises privées.
Le chômage est reparti à la hausse en juin. L’envolée des chiffres est terrible.
Ce n’est pas le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE) qui changera quoi que ce soit à la situation puisqu’il correspond à une baisse des cotisations patronales pour les salaires allant jusqu’à 2,5 smic…L’industrie, qui devait être la première bénéficiaire du dispositif, n’en recueillera qu’un peu moins de 30%, les grands bénéficiaires étant la Poste, la SNCF, les hôpitaux, autant de sociétés qui n’exportent pas !
Pour l’exécutif, la question est réglée, il suffit d’attendre, ce qui n’améliorera pas le taux de marge moyen des entreprises qui est en France de 27,9% contre 40% en Allemagne.
En ne prenant aucune mesure courageuse et en achetant sans arrêt une pseudo paix sociale avec les syndicats, on favorise ceux qui ont un travail aux détriments de ceux qui sont exclus de tout.
Les jeunes sont confrontés au drame d’une jeunesse sans emploi et sans espoir. Plus d’un sur quatre est sans emploi. Et quand il en trouve un, il lui faut attendre en moyenne sept ans pour obtenir un contrat à durée déterminée. Les contrats aidés destinés au secteur non marchand ont une efficacité très contestée. Souvenons-nous de la proposition de François Hollande : « Je veux redonner confiance dans l’avenir et retrouver la promesse républicaine d’abord pour notre jeunesse » !
Tout cela se traduit par une montée permanente du chômage. Tous les secteurs industriels sans exception sont soumis à rude épreuve. Les constructeurs automobiles vendent moins de voitures et ils le font à des prix bradés. Cela entraine des charges supplémentaires pour l’Etat (retraites, famille, maladie, Unedic…) qui vont accroitre encore les déficits
Avec la politique actuelle, la France est condamnée à la croissance zéro. Comme le dispositif des « emplois d’avenir » rencontre très peu de succès, François Hollande est en train de faire la promotion des « emplois francs ». Il est plus que temps de comprendre que ce n’est pas l’Etat qui peut créer des emplois durables mais les entreprises !

Un échec fiscal : l’instabilité et l’insécurité fiscale atteignent leur apogée…

La pression fiscale atteint désormais 46,5% du PIB, du jamais vu ! On est dans un véritable feu d’artifice fiscal où le gouvernement demande toujours plus à l’impôt qui rapportera toujours moins. Bien naturellement, le contribuable réduit ses dépenses puisque l’Etat se refuse à agir ainsi pour lui-même. Les assiettes fiscales sont en train de fondre comme neige au soleil.
Les déficits budgétaires et l’endettement n’ont pas été réduits. La dette de la France est désormais de 1850 Md€ , comme le calcule l’Insee, ou de 4923Md€ (246% du PIB) comme pourrait le laisser croire entre les lignes la lecture d’un rapport de la Cour des Comptes.
La hausse des charges sur les emplois à domicile a bien évidemment fait baisser le volume d’heures déclarées au profit du travail au noir. Les aides aux entreprises sont par ailleurs coûteuses et peu efficaces. Rien de sérieux n’a été entrepris pour sortir de cette situation.  
Le rendement de l’épargne par contre est sans arrêt raboté par la fiscalité, car les réformes fiscales successives touchent tous les placements qui voient leur rendement net décroître en conséquence…
Dans l’assurance vie, les intérêts des fonds en euro seront intégrés dans les revenus.
Jusqu’au 26 juillet, tous les Français qui payent de l’impôt ont tout donné à l’Etat. C’est un peu comme un jour de libération par rapport à un Etat qui leur prend tout. Le taux d’imposition ne cesse de croitre, le coût du travail et du financement de la protection sociale s’envole. Dans son dernier rapport « Doing Business », la Banque mondiale classe la France en 34èmeposition sur 85 pays pour la facilité à y faire des affaires.
Dans l’immobilier, on peut dire que la pierre résiste à tout sauf à Cécile Duflot, ministre de l’Egalité du Territoire et du Logement. Comme le marché immobilier s’obstine à ne pas se comporter comme le voudrait la ministre, ce n’est pas grave, elle va s’acharner à le détruire. Au lieu de chercher des solutions, elle préfère stigmatiser, attaquer, désigner des boucs émissaires. Elle a généralisé l’encadrement des loyers, qui est une mesure qui n’a eu que des effets négatifs chaque fois qu’elle a été mise en place. Le résultat est clair. En 2013, les mises en chantier ne devraient pas dépasser le chiffre historiquement bas de 340 000 logements, soit un recul de 17% par rapport à ce qui était constaté il y a un an.
Tous les grands groupes français sont en train de redéployer leurs équipes de dirigeants à l’étranger pour pouvoir les rémunérer convenablement. Après L’Oréal, LVMH, c’est au tour de Total d’annoncer que la gestion de sa trésorerie se fera désormais à partir de Londres. Face à la pression fiscale, un mouvement de remise en cause du consentement à l’impôt pourrait voir le jour. Cela pourrait ressembler à ce qu’Arthur Laffer avec JP Seymour ont bien décrit dans "The economics of the tax revolt". Ils ont été les théoriciens du mouvement de révolte anti-fiscale qui a vu le jour en Californie dans les années 70 alors que Ronald Reagan était gouverneur.
Les autoentrepreneurs sont confrontés au durcissement de l’accès à ce statut…Dommage, c’est un dispositif qui représentait 5 Md de CA avec 1 Md€ de recettes pour l’Etat. Le ministre de l’Artisanat va casser cette mécanique uniquement parce qu’elle a été mise en place avec succès par Hervé Novelli.
La formation professionnelle coûte 32Md€ par an pour une inefficacité reconnue par tout le monde. Rien ne change, car les syndicats et le Medef n’ont aucun intérêt au changement !
Les transferts sociaux sont devenus la part la plus importante des revenus des trois quarts des français. Une action énergique de maîtrise des comptes sociaux est nécessaire car quand les dépenses de l’Etat augmentent mécaniquement de 7 à 8Md par an, celles des administrations de Sécurité sociale progressent de 25 md par an !
Les mesures qui ont été annoncées par Jean-Marc Ayrault, premier Ministre, sur les« licenciements boursiers » vont aboutir au fait que les entreprises rentables ne pourront plus ajuster leurs effectifs. Dans la réalité, une entreprise ne pourra licencier que si elle est en faillite ! La vraie réponse au défi du chômage ce sont les entreprises du secteur privé. Personne ne dit que ce sont surtout elles qui recrutent…

Un échec politique : la bipolarisation droite- gauche n’existe plus en milieu populaire

On a peu noté dans les médias qu’une ex candidate du Front de Gauche (Anna Rosso-Roig) avait rejoint à Marseille le Front National. La gauche, grâce à Christiane Taubira,  cautionne une société multiculturelle de plus en plus violente et grâce à Vincent Peillon, une école égalitariste de moins en moins performante. François Hollande a ainsi réussi à se mettre à dos les chefs d’entreprise, mais aussi toutes les composantes du « peuple de gauche », les salariés, les fonctionnaires. Les rangs des déçus du hollandisme grossissent. Il ménage trop les intérêts là où il faudrait lancer l’offensive. Il écarte les refontes complètes de la fiscalité, des retraites et de la santé…
L’Etat est totalement désorganisé. L’entrecroisement de compétences n’a pas seulement un coût direct, il est aussi source de perte de temps et d’efficacité. Rien n’est fait pour faire diminuer la taille du millefeuille administratif français.
Le président de la République a déplacé le lieu d’exercice du pouvoir qu’est L’Elysée vers les médias en continu que sont internet et les réseaux sociaux. Il n’est plus une figure d’autorité, mais un objet de consommation, une sorte de  personnage de série télévisée. Les questions qui touchent à l’avenir des retraites, l’immigration, la désindustrialisation, le recul des investissements, la crise de la dette et celle de l’école qui engagent l’avenir de la France sont plus importantes que celles qui occupent en permanence le devant de la scène.
C’est au pied des réformes que l’on peut juger de l’efficacité d’un président. Soit il accouche d’une énième réformette et il perd ce qui lui reste de crédibilité, soit il réalise des réformes ambitieuses et porte le fer là où cela fait mal et il gagne en crédibilité. On peut sans beaucoup de crainte de se tromper, prédire que une fois de plus les réformes attendront puisqu’il y a toujours des élections pour vous empêcher de les faire.
Il ne fait donc rigoureusement rien qui pourrait rendre l’économie française plus efficace.
L’influence de la France en Europe tend vers zéro. La politique européenne se décide maintenant ailleurs, surtout entre David Cameron et Angela Merkel…

Un échec sociétal : l’écart se creuse entre ceux qui travaillent et les autres

On est en train de passer d’un modèle assimilationniste républicain à un modèle multiculturel non assumé. Il faut savoir ce qui a été très peu repris, là encore par les médias que désormais,  tout parent algérien installé en France pourra toucher des allocations familiales au titre de ses enfants nés en Algérie qui décideraient de le rejoindre. Ce qui s’applique naturellement aux enfants de pères polygames.
Même Mohamed Khattabi, imam de la Mosquée de Montpellier est inquiet des progrès de la « salafisation » en France. Ce qui l’amène à poser la question « Qui finance ces jeunes qui ne travaillent pas, mais qui distribuent à la sortie des mosquées des tracts ou des ouvrages décrivant tous les interdits de l’Islam ? »
L’écart se creuse entre ceux qui travaillent et les autres. Cela nourrit le vote protestataire. Il faut rééquilibrer d’urgence la fiscalité entre l’assistance et le travail. La montée du chômage est en train de gangréner tout le corps social français.
La flambée des cambriolages est une des conséquences de cette situation. Ils ont augmenté en douze mois de + 6,8% en zone Police et de +14% en zone Gendarmerie. Le laisser faire de Christiane Taubira est, pour reprendre une expression d’ Arnaud Montebourg, le « meilleur carburant pour le Front National ».
On est dans une justice de classe où sont forcément coupables tous ceux qui ont eu à servir l’ancienne majorité. Onze patrons sont actuellement mis en examen . Ils devraient avoir droit comme c’est l’usage à un non lieu dans une dizaine d’années !
Il est difficile d’admettre de condamner le jeune manifestant contre le mariage pour tous, Nicolas Bernard-Buss, à 4 mois de prison dont deux fermes avec mandat de dépôt à l’audience pour rébellion contre agents de la force publique. Pourtant, la justice a su trouver sans délai une place à la prison de Fleury Mérogis pour incarcérer le jeune étudiant alors que des dizaines de milliers d’individus dangereux pour la société et condamnés à de la prison ferme pour violences graves ne purgent pas leur peine « faute de place » dans les prisons !

Un échec moral : la France est en train de couler et les Français dépriment

Le choix de l’ukrainienne Inna Shevchenko comme modèle de Marianne sur les timbres postes a été accompagné de sa part par le commentaire « Maintenant tous les homophobes, les extrémistes, les fascistes vont devoir me lécher le c.. quand ils voudront envoyer une lettre ».
L’enseignement de la théorie du genre dans les écoles à partir des livres « Papa porte une robe », « Jean a deux mamans »  etc, l’intervention d’associations pour conseiller les élèves de lycée à faire leur « coming out » constituent de véritables agressions pour la plupart des familles.
Aucune sécurité juridique n’existe plus contre ceux qui participent au débat public. On assiste en fait au retour du délit d’opinion.
Malgré tout cela, le président de la République refuse de changer de diagnostic de cap et de politique. Il confond sortie de récession et reprise. Les mutations technologiques et géo-économiques rendent toute approche technocratique forcément déficiente. Il faudrait qu’il  abandonne la fascination morbide des socialistes pour l’impôt…
Les réformes structurelles sont la seule stratégie pour retrouver de la croissance.
La tension monte sur le front social pour le gouvernement. Syndicats, fonctionnaires, élus, lobbies et corporatismes sont prêts à tout pour défendre leurs intérêts.
Pour sauver son quinquennat, François Hollande n’a plus d’autre choix que d’accélérer les réformes.
Les libertés sont menacées par l’Etat socialiste. La France devient une nation muselée, tenue en laisse. Comme l’écrivait très bien Philippe Murray dans « Causes toujours. Chroniques du XXIème siècle » « La réalité est un archaïsme pour tout ce que le nouvel univers compte de propagandistes économiques, politiques et culturels. La réalité est ringarde, il faut la jeter dans les ténèbres extérieures. Et ne pas s’étonner non plus si elle y attrape la peste… »
Décidément on est bien loin de Tony Blair, qui, à la tête des travaillistes anglais, n’avait pas hésité à reprendre à son actif bien des réformes mises en place par Margaret Thatcher. Il avait pour mot d’ordre « tout ce qui compte, c’est ce qui marche ».
Bonnes vacances tout de même…..