TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

jeudi 13 juin 2013

Copé dénonce un "anti-sarkozysme presque infantile" chez Hollande

Le président de l'UMP affirme que "le pays, du point de vue économique, est en train de devenir liberticide".

Jean-François Copé, président de l'UMP, a dénoncé jeudi lors d'un colloque à Paris un "anti-sarkozysme presque infantile" chezFrançois Hollande, affirmant qu'en matière économique, la France était un pays "liberticide".
"Le principal reproche" que l'on peut faire à François Hollande est son "absence de lisibilité, de cohérence, de vision", a affirmé Jean-François Copé, invité au colloque de l'association Génération entreprise entrepreneurs associés (GEEA), fondée par le député UMP Olivier Dassault. Selon lui, "comment lire et interpréter le discours d'un président de la République qui, au Japon, fait un éloge improbable du néo-keynésianisme ? Quinze jours après, en Allemagne, il fait l'éloge, tout aussi improbable dans sa bouche, des réformes libérales de Gerhard Schroeder".

"Acharnement"

"En parallèle à ces deux discours totalement contradictoires", François Hollande "a réservé pour la France le pire : 33 milliards d'euros d'augmentation d'impôts en un an (...), la suppression ô combien symbolique du jour de carence pour les fonctionnaires (...) alors même qu'un rapport montre que l'introduction de ce jour de carence a réduit en un an de 40 % le nombre d'arrêts maladie de courte durée dans la fonction publique", a ajouté Jean-François Copé. Il a de nouveau condamné "le démantèlement du régime des auto-entrepreneurs".
Le président de l'UMP a également dénoncé un "acharnement au nom d'un anti-sarkozysme presque infantile sur tout ce que nous avons pu faire". Jean-François Copé a affirmé que "le pays, du point de vue économique, (était) en train de devenir liberticide. Les parangons de morale et de vertu, par la multiplication des réglementations, des taxes, et pire encore par un processus de culpabilisation permanente, est en train de bloquer et d'anémier notre pays", a-t-il ajouté. Le président de l'UMP a confié à GEEA une "étude sur la réalité des entreprises en France", appelée à enrichir "le corpus programmatique" de son parti

Collomb : "Il faut réformer, c'est certain. La France est en train de perdre pied."


Gérard Collomb travaille dans son bureau à Lyon quand il apprend, le 7 juin, la mort de Pierre Mauroy. Il se souvient : "Je faisais partie des députés qui le soutenaient lors du tournant de la rigueur. Au PS, il y avait déjà ceux qui voulaient une relance dans la relance. Rien n'a changé !" Trente ans après, le sénateur-maire socialiste de Lyon n'a pas non plus beaucoup varié. Il prône toujours une ligne "sociale-réformiste", la seule qui vaille à ses yeux. Le 18 juin, il lancera une sorte d'appel pour secouer la France. À son initiative, une dizaine d'économistes de haut vol (Philippe Aghion, Gilbert Cette...) débattront au Sénat avec un petit cercle de parlementaires des solutions pour redresser le pays, avant d'autres rencontres. "Je veux donner les bases théoriques à mes collègues en mal de repères", dit le maire de Lyon. Il y a fort à parier que tout le monde, au PS, n'appréciera pas sa potion.
Le Point : Vous voulez proposer d'autres solutions à la crise parce que le gouvernement fait fausse route ?
Gérard Collomb : Je pense surtout qu'il faudrait montrer la cohérence de l'action menée ! Le président et le Premier ministre ont pris un tournant par rapport à la ligne défendue par certains au sein du PS avant la présidentielle, car la crise s'est imposée. Mais, quand le chef de l'État parle de boîte à outils, les Français s'interrogent : la maison est-elle en train de s'effondrer ? Si oui, quels sont les plans pour la reconstruire ? Les architectes et les maçons sont-ils tous d'accord ? Nous voulons expliquer pourquoi il est nécessaire de reconstruire, et selon quels plans.

Pourquoi la maison s'effondre-t-elle ?
Notamment parce que le niveau de la dépense publique atteint des sommets insoutenables, avec 57 % du PIB, contre un peu moins de 52 % en Suède, un pays connu pour l'importance de l'intervention publique, et seulement 46 % en Allemagne. 
Un socialiste qui critique le poids de la dépense publique, c'est un peu le monde à l'envers !
Mais comment ne pas voir que cette dépense pèse lourd sur nos entreprises ? En France, elles assurent près du tiers de nos ressources fiscales et sociales, contre 25 % en Allemagne. Le coût du travail est donc très élevé et pénalise tout le monde. Pour payer un salarié 31 000 euros net, une entreprise française paiera chaque année 58 000 euros, contre 48 000 en Allemagne. C'est là un cercle vicieux : les salaires sont sous tension, la rentabilité des entreprises se réduit, elles n'ont plus les moyens de financer leur développement, elles perdent des parts de marché. Un seul chiffre pour traduire cette perte de compétitivité et d'innovation : on a acheté en 2012 3 500 robots pour nos usines ; les Allemands, 19 000 !
Avec quels plans l'architecte Collomb veut-il rebâtir la maison ?
D'abord, il convient de rétablir la santé financière du pays en continuant à réduire les déficits. Mais il faut des choix clairs, qui ne soient pas contredits sans cesse. J'en veux pour preuve la réforme des rythmes scolaires. D'un côté, le gouvernement réduit son aide aux collectivités de 1,5 milliard d'euros, mais il nous oblige aussi à dépenser plus. Je sais que, pour Lyon, la réforme des rythmes me coûtera, par exemple, entre 5 et 8 millions d'euros. Attention aux injonctions contradictoires ! Deuxième point, la décentralisation. On peut aller plus loin, enlever quelques couches au mille-feuille des collectivités locales, procéder à de grandes réformes de structure. La politique du rabot ne suffira pas à résoudre nos problèmes.
Et le système des retraites, auquel le gouvernement va s'attaquer ?
On ne doit pas l'adapter à la marge. Il faut le réformer en profondeur et regarder l'ensemble des systèmes, privés et publics, régimes spéciaux compris. J'ai déjà dit que le système à la suédoise, par points, me paraît performant, car il permet chaque fois que l'espérance de vie progresse d'allonger la durée de cotisation, sans avoir l'effet brutal de nos réformes. De plus, il prend en compte la pénibilité des métiers et la situation de chacun. Il donne la liberté de continuer ou non. En France, le couperet tombe pour les fonctionnaires à 65 ans, par exemple, alors que certains aimeraient continuer à travailler !
Il y a déjà eu pas mal de réformes, comme la BPI ou le crédit d'impôt. Est-ce trop peu ?
Tout ça est très bien, mais, et c'est la deuxième grande idée que je veux défendre, ces avancées peuvent être gâchées par des discours contradictoires. Sur l'entreprise, par exemple, je remarque que tous les ministres ne vont pas dans le même sens ! Je regrette aussi que la complexité nuise aux réformes. C'est le cas avec le crédit d'impôt compétitivité emploi. Sa mise en oeuvre compliquée entraîne du retard à l'allumage et quatre patrons de PME sur cinq disent que le CICE n'aura pas d'impact sur l'emploi dans leur entreprise. Si on avait pris une mesure plus simple, comme la baisse des charges patronales en échange de l'abandon de niches fiscales, l'effet aurait été immédiat.
Baisser les charges patronales ? Le PS va s'étrangler !
C'est une mesure nécessaire si on veut recréer de l'emploi. Mais là aussi attention à la valse-hésitation ! Beaucoup de chefs d'entreprise me disent : "Le gouvernement nous aide un jour, mais on ne sait jamais si demain, sous l'influence de certaines franges de la majorité, il ne va pas prendre une décision à rebours." L'insécurité fiscale en France est contre-productive. 
L'abandon de toute recherche sur le gaz de schiste doit aussi vous énerver...
Le problème est plus global. Les États-Unis sont en train de creuser l'écart par rapport à l'Europe grâce à une énergie 30 % moins chère. Mais le débat ne concerne pas seulement le gaz de schiste. C'est toute l'énergie qui, en France, coûte trop cher aux industriels. En Allemagne, un système d'exonération allège leur facture, en échange d'un tarif un peu plus élevé pour les consommateurs. Le résultat, c'est que l'Allemagne dispose toujours d'une industrie lourde. Le prix de l'énergie est un facteur-clé en matière de compétitivité industrielle.
Souhaitez-vous aussi réformer le marché du travail ?
C'est le dernier point que je veux souligner. Il faut fluidifier notre société. Elle est très bloquée, avec des verrous puissants. Je pense, bien sûr, au marché du travail. En France, les insiders, ceux qui sont à l'intérieur du système, sont très bien protégés avec les CDI, les conventions collectives. Mais il y a les autres, les jeunes notamment, qui cumulent les CDD, les stages, etc. Tous les économistes le disent : parce qu'il est trop bloqué, notre marché du travail est la source d'un chômage très important.
Le système de formation est aussi dépassé, dites-vous...
La formation professionnelle est souvent loin de répondre aux attentes des entreprises. Quant aux universités, elles auraient besoin d'un effort d'investissement que l'État seul ne peut assurer. Il faut donc en appeler aux entrepreneurs, solliciter leurs financements, les faire entrer dans les conseils d'administration pour mieux adapter les formations au tissu économique local. Autre piste : pourquoi ne pas imaginer le paiement de droits d'inscription a posteriori ? Une fois engagé, le diplômé rembourse un certain nombre d'années de sa formation.
Voulez-vous marcher dans les pas de Schröder, l'ex-chancelier dont on loue aujourd'hui les profondes, mais douloureuses, réformes ?
Ce n'est pas comparable, la période n'est pas la même. Mais il faut réformer, c'est certain. On ne peut rester avec ce système et cette société bloqués. La France est en train de perdre pied, ça ne date pas d'aujourd'hui, mais des dix dernières années. François Hollande n'a pas le choix. S'il veut éviter que la France se laisse définitivement distancer, il doit rebâtir la maison.
Encadré : le modèle lyonnais
À l'image de la Silicon Valley, Gérard Collomb veut favoriser les "écosystèmes locaux". "Il faut les développer pour asseoir à nouveau une industrie en France. Je pense aux sciences du vivant à Lyon, à l'aéronautique à Toulouse. On pourrait développer un système de capital-risque régional qui cumulerait des fonds publics, à travers la BPI, et des fonds privés locaux. Je connais beaucoup de capital-risqueurs prêts à aider des projets locaux, parce qu'ils les connaissent."

Ressusciter le gaullisme

Ressusciter le gaullisme


Dans le discours politique actuel, je suis quelque peu sidéré de constater l’omniprésence de la référence droite/gauche, à l’encontre du message du Général selon lequel « la France n’est ni de droite, ni de gauche ». La division du pays en deux camps opposés, à couteaux tirés est absurde, débile et artificielle. Les leaders socialistes, parlent de la « droite », avec des filets de rage sur leurs bajoues. Ils se disent « de gauche », parce que cela fait chic, clinquant, moderne, généreux, alors qu’ils affichent le plus grand mépris envers le peuple et n’ont plus rien aujourd’hui se rattachant à la vraie tradition « de gauche » sinon le sectarisme. Par ailleurs, la trahison des valeurs historiques du gaullisme par ses héritiers prétendus – l’indépendance nationale, l’Europe des nations contre la « supranationalité », cette Europe gaullienne bien plus unie, forte et soudée que ne l’est aujourd’hui la soi-disant « Union européenne » bureaucratique et moribonde,  la participation, l’effort et la rigueur sur le plan économique, l’ouverture internationale, le rayonnement de la France, « lumière du monde » – a aujourd’hui des conséquences effroyables, telles que la banalisation et la poussée des partis protestataires (fn et fdg-ex pcf) qui rongent notre vie politique. La Vème République, dans son fonctionnement actuel, son mandat de 5 ans, otage des partis et à leur tête, de militants qui ne sont fanatiques qu’eux de mêmes,  n’a plus rien à voir avec la "monarchie républicaine" inventée par le Général.  Le gaullisme est pourtant une idée neuve, à redécouvrir, à ressusciter et j’ai pour ma part la conviction profonde et ancienne qu’il n’existe pas d’autre issue pour le pays que d’écouter à nouveau, comme le 18 juin 1940, la voix de l’immense visionnaire qu’était Charles de Gaulle.

Où est passé le choc de simplification ?

La France est classée au 44e rang du rapport Doing Business de la Banque mondiale, ce qui suffit à expliquer la récession.

François Hollande, pas plus que les membres de son gouvernement et de leurs cabinets, n'ont la moindre expérience de l'entreprise. Ils n'en ont ni créé, ni géré. Cette inexpérience a des conséquences : ils ne comprennent pas pourquoi un entrepreneur crée une entreprise, la développe ou non, recrute ou pas ? S'ils avaient cette expérience ou s'informaient, ils retiendraient que la quête du profit, qui détermine la vision socialiste de l'économie, n'est pas le facteur décisif. L'entrepreneur est avant tout un passionné de l'innovation et il est déterminé par le long terme. Le flou dans lequel le gouvernement Hollande plonge les entrepreneurs, incertains des réglementations et des impôts à venir, est donc un frein considérable à la croissance. L'opposition de droite, guère plus expérimentée, n'évoque que l'impôt et le déficit budgétaire ; mais le niveau de l'impôt, s'il est stable et prévisible sans devenir confiscatoire, est un paramètre que l'on peut intégrer dans un compte d'exploitation. La volatilité ? Non.
Plus invisible que l'impôt et souvent plus coûteuse est la réglementation : les entreprises sont soumises à des milliers de règles plus ou moins farfelues, souvent sans rapport avec leur activité. Ces règles sont appliquées avec une grande latitude d'inteArprétation par des inspecteurs qui harcèlent les entreprises dans un climat de lutte des classes. Parmi les règles les plus dissuasives, le Code du travail et la quasi-impossibilité de licencier même pour faute : ne pas pouvoir licencier est la principale raison pour laquelle les entrepreneurs français ne recrutent pas. Les principales victimes sont les jeunes sans qualification particulière.
Tous ces freins sont recensés chaque année dans un rapport annuel de la Banque mondiale, intitulé Doing Business. Cette Banque qui ne sert à rien, et emploie dix mille fonctionnaires, pourrait produire ce rapport avec cinquante économistes et le rapport pourrait aussi être rédigé par un organisme plus léger. Mais ce rapport existe et sa méthodologie est peu contestable : il synthétise tout ce qui facilite ou pourrit la vie des entreprises, du temps nécessaire à la création d'une entreprise, à l'accès au crédit, ou à la protection de la propriété. Il en ressort que la France est 44e au classement, ce qui suffirait à soi seul à expliquer la récession et à justifier le "choc de simplification". Mais Hollande, séduit par la formule (on avait entendu auparavant le "choc de la compétitivité" qui ne s'est traduit que par une augmentation de la TVA), n'a pas donné suite à sa propre déclaration : une intuition juste, une politique absente. On notera, sans surprise, que deux gouvernements font pression sur la Banque mondiale pour qu'elle cesse de publier ce rapport annuel : la France et la Chine, qui se trouve, elle, en fin de classement. En son temps, Nicolas Sarkozy avait tenté de remplacer l'index universellement admis de la mesure du PIB par un index du bonheur (comme le Bhoutan qui y a d'ailleurs renoncé).
On suggérera donc que tout ministre devrait effectuer un stage prolongé dans une PME pour découvrir que la réglementation, le harcèlement administratif, l'arbitraire dans l'application de ces règles, enfoncent la France dans la récession et le chômage. Le choc de la simplification serait donc plus nécessaire et concret que celui de la compétitivité, mais il n'aura pas lieu.
Ce qui pourrait provoquer un sursaut en France ne viendra que de l'extérieur. De même que notre appartenance à l'Union européenne et à l'euro nous protège d'un naufrage absolu et de l'hyperinflation, le jour - possible - où les marchés financiers cesseront de financer le déficit français à des taux ridiculement bas, le gouvernement devra sortir de sa torpeur intellectuelle. Sans catastrophe extérieure, pas de réforme à attendre : on regrette de devoir conclure ainsi mais puisque rien n'a été fait, ni compris depuis un an (Sarkozy n'avait pas fait grand chose non plus), l'optimisme exige, aujourd'hui, de compter sur le pire pour s'engager sur la voie du meilleur.

QUAND UN GUIGNOL REÇOIT UN AUTRE GUIGNOL

 L'humoriste Jamel Debbouze, président du prix de l'Audace créatrice remis par le président de la République, mercredi 12 juin à l'Elysée, a commenté la présidence du prédécesseur de François Hollande : "C'est la première fois qu'on nous invite à l'Elysée, avec tous les honneurs qui nous est dû, et c'est très appréciable. J'en profite pour vous dire que la France, c'est mieux que sous votre prédécesseur Joe Dalton. Il était quand même très énervé, le pauvre", a ironisé l'humoriste.
François Hollande a donné du "président Debouzze" à l'acteur, en réponse à ses blagues, lui rappelant qu'il l'avait déjà accueilli dans les lieux. Le chef de l'Etat a aussi fait une allusion humoristique au succès du collège de Trappes, fréquenté autrefois par l'humoriste : "Même ceux qui ne sont pas passés au collège [de Trappes], c'est comme pour l'ENA, ils disent : 'moi, j'ai fait le collège de Trappes et donc je mérite d'être soutenu'".
ET C'EST AINSI QU'IL VOUS GOUVERNE !!!


Elise Lucet, une présentatrice qui se voudrait journaliste…


Élise Lucet, est née le 30 mai 1963 et dès l’âge de vingt ans, elle est déjà planquée à la télévision sur FR3 Caen de 1983 à 1986. Elle passera sur FR3 national puis sur Antenne2, animant différentes émissions ou présentant les journaux télévisés, pas de quoi pavoiser comme journaliste.
Et pourtant, en février 2008, elle est promue chevalier de la Légion d’honneur par Christine Albanel, alors ministre de la Culture; on peut se demander à quel titre et lorsque l’on sait que Elise Lucet a signé la demande, c’est qu’elle a trouvé tout à fait justifié cette remise de décoration, cela situe le degré de considération pour elle-même….
Mais revenons à l'émission qui nous intéresse et qui était diffusée mardi soir 11 juin 2013, « Cash Investigation ».

Un titre ronflant sur la prétendue fraude fiscale des multinationales pour appâter le téléspectateur oisif n’ayant pas trouvé un divertissement à sa convenance. Les Experts sur TF1, Elise Lucet elle aussi voulait jouer les Experts…
En guise d’enquête, il ne s’agit que de suppositions, d’estimations, par Elise Lucet et son comparse qui n’ont aucune crédibilité pour ce genre d’investigations n’ayant jamais travaillés dans des sociétés internationales ni occupés des postes à responsabilité dans d’autres d’ailleurs.
Ils se sont bornés à essayer d’obtenir des RV, sans succès et ils ont estimés que cela prouvait qu’il y avait quelque chose de louche là-dessous…
Amazon et British Américan Tobacco étaient leurs victimes, deux sociétés étrangères qui font ce que toutes les sociétés responsables font et qui est tout à fait légal n’en déplaise à Elise lucet, des installations de filiales dans les pays les plus accueillants fiscalement parlant. Une publicité déclarait « il faudrait être fou pour payer plus », c’est exactement pareil avec les impôts.
Elise Lucet expliquait que le grand public s’intéressait à ce problème estimant qu’il y avait deux poids deux mesures ??? On ne voit pas en quoi un salarié pourrait comparer sa situation avec celle d’une multinationale car un salarié ne paye pas d’impôts sur les bénéfices, ni taxe professionelle…

Elise Lucet aurait pu choisir TOTAL, une société bien française qui paye très peu d’impôts en fonction de son chiffre d’affaire, car comme les autres délocalise ses bénéfices, mais on sait rester une journaliste aux ordres du pouvoir….
Elise Lucet aurait pu nous parler du scandale des inspecteurs des impôts, taxant tels des racketteurs, sans justifications crédibles et cela en toute impunité…
Elise Lucet aurait pu nous parler du taux d’imposition en France, le plus élevé du monde excepté le Danemark…
Elise Lucet aurait pu nous parler du statut fiscal scandaleux des hommes politiques en particulier des députés et des sénateurs…
Elise Lucet aurait pu nous expliquer pourquoi la France qui est condamné à chaque dépôt de plainte pour les 10% illégaux qu’elle ajoute aux impôts réglés en retard, récidive quotidiennement…
Enfin Elise Lucet aurait pu nous expliquer pourquoi les journalistes dont elle fait partie ont bénéficié d’avantages fiscaux sans précédent durant des décennies, ce qui aurait probablement beaucoup plus intéressé les français que les montages financiers des multinationales…
Retournez présenter la météo Elise Lucet semblait dire André Santini, qui pour une fois avait parfaitement raison.

Pourquoi François Hollande est-il un escroc?


François Hollande s’est présenté devant les français arguant qu’il avait les solutions pour inverser l’état de faillite de la France, d’ailleurs annoncé par François Fillon au début du quinquennat Sarkozy.Il faut appeler un chat un chat, aussi qu’est-ce qu’un escroc? Le dictionnaire indique comme définition « s’emparer de quelque chose de façon malhonnête ». François Hollande s’est emparé du pouvoir, certes de façon démocratique mais sans avoir la moindre solution aux problèmes de la France contrairement à ce qu’il avait indiqué.
En effet, le chômage bat tous les records, y compris celui de 1997.
L’exode des biens et des personnes est massif et n’a fait qu’augmenter depuis les déclarations de François Hollande.
Le déficit de l’assurance chômage va être multiplié par deux en un an et ce sera 5 milliards de plus qu’il faudra emprunter…
Le taux d’imposition est le deuxième du monde et le Danemark ne peut pas être comparé à la France.
La dette publique bat elle-aussi des records, au-dessus des 90%.
Les collectivités locales sont au bord de la cessation de paiement…
Et que dire de la petite, moyenne et grande industrie française sinon Sauve qui peut.
Au vu de cet effroyable constat, on peut considérer que François Hollande a escroqué les électeurs, mais pour sa défense, il plaidera qu’il n’est au pouvoir que depuis un an et qu’il lui en reste quatre…
On pourrait lui rétorquer qu’en un an, il n’a pas avancé la moindre solution, et encore moins une solution préparée à l’avance ce qui aurait pu justifier sa candidature, alors qu’il se contente de répéter qu’il avait sous-estimé l’ampleur des dégâts…
Mais plus grave, beaucoup plus grave, l’escroc met en place une magouille destinée à plumer tous les français et lorsqu’il sera temps, il leur expliquera que la maison France est la leur et qu’il est normal qu’ils en assument les frais…
Cette magouille édifiée avec la complicité des instances européennes, de Pierre Moscovici et de quelques autres réside dans un article intitulé « Instauration des clauses d’action collective dans les comptes de titres d’état ».
Pour en comprendre la teneur il faut avoir présent à l’esprit que l’épargne déclarée et disponible des français se monte à un peu moins de 1800 milliards et que la dette déclarée à un peu plus de 1800 milliards….
J’ai le sentiment que vous commencez à comprendre tout en vous disant que ce n’est pas possible et pourtant si vous consultiez l’histoire vous constaterez que ça a déjà eu lieu, et souvenez vous de Chypre il y a quelques mois….
Donc le fameux article dont personne ne parle est le 43 de la loi de finance 2013. Il organise les conditions du défaut de l’Etat français (?). On croyait que tout allait bien, François Hollande nous le dit et le répète, que toute la zone euro sortait de la crise et que les hausses d’impôts étaient exceptionnelles…
Alors pourquoi Pierre Moscovici, françois Hollande, pensent que l’Etat Français va faire défaut, c’est à dire en clair, ne pas payer ses dettes? Une remarque nous vient instantanément à l’esprit, un escroc dit rarement la vérité, pour ne pas dire jamais.
Sans rentrer trop dans le détail, l’article 43 permet de restructurer la dette et de modifier ses conditions de remboursement et à se doter d’un droit d’annuler tout ou partie de sa dette, à charge pour chaque citoyen de combler la carence de l’Etat….
François Hollande aime à le rappeler « l’Etat, c’est moi », comme Bernard Madoff aimait à s’édifier en roi de la bourse… Les escrocs se ressemblent, dommage qu’ils ne finissent pas tous en taule.

François Hollande, inutile comme les autres….


LE CHOC DE SIMPLIFICATION
Le président très provisoirement en place vient à plusieurs reprises d’adopter un langage guerrier. C’est peut-être le costume inattendu de chef des armées qui lui donne des ailes. Sur un mode incantatoire il parle d’offensive ; ses courtisans exaltés par l’orchestre médiatique célèbrent l’événement comme un tournant majeur du quinquennat.
Le choc de simplification en fait signifie une lutte victorieuse contre les usines à gaz. Les vraies usines à gaz produisent du gaz et le gèrent. Les usines à gaz politico-aministratives viennent de l’espoir fou de créer de la richesse alors qu’elles la détruisent par leur propre complexité. Les tuyauteries sont tellement enchevêtrées que l’argent est avalé par la « bourreaucratie ».
Elles ruinent la France de deux façons. Elles gangrènent les entreprises ; annonçant l’offensive, qu’il ne mènera pas, le chef de guerre a parlé de 60 milliards d’euros à récupérer ; c’est une parole pour rire ; une seule certitude : tout allègement de statistiques, de formalités, de normes, de réglementations diminue le boulet que les pouvoirs successifs ont imposé aux entreprises dans la compétition mondiale. La deuxième ligne de front se situe dans les budgets publics formidablement lourds par la complexité et générant les impôts meurtriers que nous évoquons régulièrement.

UNE HISTOIRE PEU ENCOURAGEANTE
Giscard en 1978 voulait libérer la France du carcan administratif. Mitterrand fit la guerre à son tour et fustigea le cancer bureaucratique en essayant sans succès de supprimer les textes et les organismes inutiles. Sarko pour faire la guerre avait organisé une parlotte : les assises internationales de la simplification. Il y a 400 000 normes et 668 commissions interministérielles qu’il prétendait réduire. Il a selon la tradition républicaine aggravé le mal. Hollande a commandé neuf audits sur les politiques publiques, ce qui est une bonne façon de repasser la patate chaude à plus tard. 101 commissions vont être supprimées ; bravo si on y arrive malgré les résistances ; ce sera un petit pas.
QUELLES SONT LES CAUSES ?
La cause principale est l’avidité du personnel politique souvent signalée dans ces flashs et s’exprimant par le carriérisme politique. Ce point étant connu, cherchons d’autres aspects directement liés à la complexité.
D’abord le nombre de ministres : 40 avec des sous sous ministres, secrétaires d’État, etc… Hollande a amplifié la dérive en sacrifiant à la ridicule chimère de la parité. Chaque titulaire pour marquer son passage crache ses lois avec décret-lois, circulaires, contentieux, etc…nombreuses sont ces lois contradictoires ou inapplicables. Les organismes inutiles comme la Banque Publique d’Investissement ou BPI foisonnent : statistiques, lenteurs, formalités. Les agences indépendantes sont au nombre de 1244 ! Déluge similaire avec chacune ses statistiques. Les subventions ruinent la France par les impôts nécessaires et ouvrent un véritable parcours du combattant aux candidats potentiels.
La connaissance des causes montre le chemin à parcourir pour enfin faire reculer les usines à gaz qui étouffent le pays : sabrer dans les ministères, les organismes, les agences, les impôts. Ce serait des bouffées d’oxygène pour les entreprises seules créatrices de ruches.
Il faut évidemment une volonté politique. Si elle tarde à se manifester, le pire est à craindre.

La Grèce ravalée au rang de pays émergent par MSCI


Le fournisseur d'indices MSCI a sévèrement déclassé la Grèce en lui redonnant un statut de pays émergent, avec une pondération bien plus faible que lorsqu'elle avait quitté cette catégorie il y a 12 ans pour intégrer l'indice des pays développés.
La décision de MSCI, mardi soir au terme de son examen annuel de reclassement desindices boursiers, contribue à faire reculer la Bourse d'Athènes de 1,5% mercredi à mi-séance tandis la courbe des rendements a accentué son inversion, avec des rendements à court terme plus élevés que pour la dette à long terme - signe d'un manque de confiance dans la capacité de la Grèce à rembourser.
En commentant mercredi ses décisions, MSCI a également suscité un mouvement de défiance envers l'Egypte en disant avoir appris que des investisseurs avaient du mal à rapatrier leur argent hors du pays et en n'excluant pas d'enquêter sur ce point. La Bourse égyptienne reculait de 2,5% dans la foulée.
Le changement de catégorie pour la Grèce signifie que beaucoup de fonds de pensionet, de manière générale, les investisseurs plus prudents cesseront d'investir dans le marché local.
De plus, la Grèce n'aura qu'une pondération minuscule de 0,3% dans l'indice MSCI des pays émergents, moins que celle de 0,4% attribuée au Qatar et aux Emirats arabes unis, promus dans cette catégorie alors qu'ils avaient jusque-là un statut de marchés frontières.
LE MAROC DÉCLASSÉ
Avant sa promotion en 2001 dans l'indice des pays développés , la Grèce avait une pondération de 5% dans l'indice des émergents. Elle en sera à présent l'une des composantes les plus faibles.
Athènes n'avait qu'un poids symbolique de 0,01% dans l'indice des pays développés mais l'appartenance à cette catégorie, qui pèse un total de 29.000 milliards de dollars, était importante pour son image auprès des investisseurs internationaux.
MSCI a également abaissé la classification du Maroc en faisant passer son indice dans la catégorie des marchés frontières au lieu des marchés émergents.
La reclassification de la Grèce et du Maroc prendra effet lors des révisions semi-annuelles de novembre 2013 et celle du Qatar et des Emirats en mai 2014, a ajouté MSCI.
MSCI, qui couvre en tout 79 marchés, modifie sa classification en fonction de critères d'accessibilité portant par exemple sur la liquidité.
Le fournisseur d'outils d'aide à la décision d'investissement va par ailleurs examiner le marché des actions-A chinoises en vue d'une possible inclusion dans l'indice MSCI des marchés émergents.
La Corée du Sud et Taiwan, actuellement dans la catégorie des marchés émergents, restent sous surveillance en vue d'une reclassification dans les marchés développés.

Hollande et Montebourg se payent le luxe de divagations idéologico-économiques au Japon pendant que les doutes s'accumulent sur la croissance mondiale


Dans l'œil des marchés : Jean-Jacques Netter, vice-président de l'Institut des Libertés, dresse, chaque mardi, un panorama de ce qu'écrivent les analystes financiers et politiques les plus en vue du marché.
La grande question qui agite les investisseurs et les hommes politiques du monde entier est de savoir si l’économie mondiale est en ce moment en voie d’amélioration ou de détérioration. Tous les autres sujets sont, somme toute, assez secondaires notamment : le moment du resserrement par la Fed de sa politique monétaire, le succès de la politique mise en œuvre par Shinzo Abe au Japon, l’explosion de la bulle du crédit en Chine, un éclatement de l’euro…
Le débat non tranché reste donc largement ouvert entre ceux qui pensent que la politique monétaire des banques centrales finira par avoir un effet sur l’activité et ceux qui estiment toujours que cette stratégie sera un échec. A suivre…

La BCE est prête à intervenir

En Europe, Mario Draghi, président de La BCE, a annoncé dans sa dernière conférence de presse qu’il attendait toujours une reprise de l’économie à la fin de l’année, mais comme il n’en est pas sûr, il s’est empressé de dire qu’il était prêt à intervenir à tout moment si la conjoncture se détériorait. D’ailleurs, la révision en baisse des estimations de bénéfices pour les sociétés de l’indice STOXX Europe 600 s’est élevée à 1,9% depuis un mois. Tout cela s’est traduit par une baissé des marchés européens de près de 4% la semaine dernière. 
Quand on se donne la peine d’écouter les commentaires de la Cour de Karlsruhe, on se dit que ceux de François Hollande au Japon « Il faut bien que vous compreniez bien que la crise de l’Euro est terminée » sont absolument surréalistes.
Quand à sa présentation de son programme, baptisé pour la circonstance  « Hollandomics », on reste absolument médusé : « La France a assaini ses dépenses publiques, réformé le marché du travail, abaissé le coût du travail, encouragé la recherche et le développement par des crédits d’impôts et défini les grandes filières industrielles ».
En fait l’admiration du président de la République pour la politique économique du Japon repose peut être sur le fait que le taux d’endettement par rapport au PIB du Japon  atteint 120%, soit un pourcentage nettement plus élevé que celui de la France !
En France, dont le marché a baissé de 1,9% cette semaine, la réalité est différente. La consommation est durablement touchée puisque les dépenses des ménages en 2012 ont reculé pour la deuxième fois depuis 1949. Conséquence logique, les recettes fiscales rentrent mal, elles sont quasiment stables sur un an malgré les très fortes hausses d’impôts votées.
Rappelons une fois de plus que la courbe de Laffer, conceptualisée par l’auteur de "The economics of the tax revolt" en 1979,  est une modélisation économique très simple illustrée par une courbe en cloche selon laquelle la relation positive entre une augmentation du taux d’imposition et la croissance des recettes publiques s’inverse lorsque le taux d’imposition devient trop élevé : « trop d’impôt tue l’impôt ». Ce n’est pas très compliqué à comprendre mais cela semble échapper totalement à plusieurs ministres du gouvernement.

Dans la rubrique des mauvais signes,  la semaine est toujours extrêmement chargée :

Arnaud Montebourg, ministre du Redressement Productif, accompagnant François Hollande au Japon a particulièrement brillé, comme d’habitude, dans le décalé. En expliquant sérieusement que la politique de Shinzo Abe montrait que « les dogmes libéraux ont été abandonnés par un gouvernement de centre droit », il semble n’avoir rien compris au film. Bien au contraire, le programme du premier ministre japonais est tout à fait libéral, car il prône une plus grande dérégulation, une réduction du rôle de l’état pour faciliter la tâche du secteur privé. Il n’a pas remarqué non plus que Shinzo Abe avait demandé aux fonds de pension japonais d’acheter des actions japonaises. Cela ne doit avoir aucun intérêt pour un  ministre qui ne possède même pas une action de société française  dans son patrimoine, mais a déclaré comme actif la nue-propriétaire de 50% d'une place de parking souterrain à Dijon, "d'une valeur inconnue", et, avec 100% d'usufruit pour sa mère…
Arnaud Montebourg a aussi particulièrement agacé les Japonais en leur expliquant que la vente de dispositifs militaires à la Chine (grilles d’apontage d’hélicoptères fabriqués par Direction des Constructions Navales systèmes-DCNS) n’avait strictement aucun rapport avec le conflit sur les iles Senkaku (Diaoyu pour les chinois)….
Revenu en France, il paraît que en un an les équipes mises sur pied par Arnaud Montebourg auraient résolu 487 dossiers d’entreprises en difficulté, ce qui aurait représenté 65 000 emplois sauvés contre 11 800 perdus selon son ministère. On aimerait beaucoup avoir des détails, car c’est un phénomène qui nous a totalement échappé…
Sylvia Pinel, nommée ministre du Commerce et de l’Artisanat par François Hollande, probablement parce qu’elle était spécialisée dans la justice, les prisons et la sécurité sociale, a montré tout le mépris qu’elle avait pour le régime des auto entrepreneurs qui constitue pour beaucoup de gens du revenu en plus et du chômage en moins, car le statut simplifié permet d’échapper à la rigidité de la réglementation du droit du travail et à la lourdeur des charges sociales.
Delphine Batho, ministre de l’Ecologie, dans son combat idéologique contre les gaz de schistes, est allée dans une circulaire jusqu’à interdire « la sismique de réflexion » qui consiste simplement à faire vibrer le sol pour en tirer des échographies pour rechercher des hydrocarbures. Une technique qui n’a rien à voir avec la fracturation hydraulique. Rappelons que c’est Conrad Schlumberger qui a déposé un brevet en 1912 intitulé "Procédé pour la détermination du sous sol au moyen de l'électricité".  En 1927 avec Péchelbronn, il réussit le premier carotage électrique mondial sur le site de Mertwiller en Alsace. Si Madame Batho avait été ministre à l’époque, Schlumberger n’aurait jamais pu procéder à cette expérience. Ensuite, la société s’installe aux Etats-Unis. Elle est dirigée pendant vingt ans par Jean Riboud qui se disait socialiste et était très proche de François Mitterrand. Depuis, Schlumberger est devenue la première société mondiale de recherche pétrolière !
La bourse Turque est en baisse de 17% depuis le 22 mai dernier, compte tenu de l’agitation qui se produit à Istamboul. Depuis 10 ans la capitalisation boursière a été multipliée par 9 contre seulement 1,5 fois pour le Brésil. Ce sont les banques turques qui ont le plus baissé depuis un mois notamment Turkiye Vakiflar Bankasi (-28,3%) Turkiye Is Bankasi (-24,4%),Akbank (-24,3%).

L’économie américaine décélère

Aux Etats-Unis, le marché a baissé de 1,9% la semaine dernière. Les chiffres de l’emploi publiés en fin de semaine ont apporté un peu de sérénité dans des marchés volatils. Le camp des optimistes voit le marché immobilier remonter. Celui des pessimistes observe que la croissance depuis le début de l’année provient à 25% de la reconstitution de stocks et à 25% de la reprise de l’immobilier. De plus, l’ISM manufacturier est maintenant en dessous de 50 et surtout la vélocité de la monnaie décroit toujours. Autant de signes que l’économie américaine est en train de décélérer. Ce qui amène Chris Wood le stratégiste de CLSA à penser que la politique monétaire laxiste de la Fed sera maintenue au moins jusqu’à la fin de l’année.  
Le Japon  a baissé de 7% la semaine dernière contre -3% pour le reste de l’Asie particulièrement les Philippines. Tous les investisseurs ne sont pas convaincus que Shinzo Abe réussira à faire repartir l’économie japonaise puis certains d’entre eux au lieu de parler d’ « Abenomics » parlent d’  « Abgedon ».  Au-delà, le vrai risque se situe dans le marché obligataire où l’on a vu les banques et les compagnies d’assurance vendre cette semaine beaucoup d’obligations JGB (Japanese Government Bonds).
Les marchés émergents sont à la peine avec des baisses significatives depuis le début de l’année : Pérou (-22%), Colombie (-18,2%), Afrique du Sud (-19%), Egypte (-15%), République Tchèque (-14 ;5%), Russie (-13,4%).

Après 30% de baisse le cuivre intéresse de nouveau les Chinois

Le cuivre a baissé de plus de 30% depuis son plus haut de 10 190$ en 2011. Aujourd’hui à 7000$/Tonne le « State Reserves Bureau » l’organisme étatique en charge des achats de matières premières serait acheteur pour 200 à 300 000T entre 6800 et 7000$. c’est une affaire pour la Chine.

Dans les semiconducteurs,  la bataille entre Intel et ARM s’intensifie

En Asie, Intel a annoncé au salon Taipei Computex de Taiwan le lancement d’un nouveau processeur Haswell qui succédera à Ivy Bridge. Il sera installé sur la plateforme Atom qui permettra de délivrer trois fois plus de performance avec 5 fois moins d’énergie. Il s’agit pour la société américaine de regagner du terrain sur la société britannique ARM qui domine le marché des mobiles. ARM a terminé la semaine avec une baisse de 12,5% car Intel a d’ores et déjà enregistré une commande de Samsung pour sa prochaine génération de tablettes. Selon Michael Liu analyste chez KGI à Taiwan, cette évolution est particulièrement favorable à Taiwan Semi Conductor-TSMC  qu’il recommande toujours à l’achat. Il a également sur sa liste :  NT, SPIL, Media Tek, Novatek, HMI et Flexium.
En Europe, parmi les  analystes qui suivent bien ce secteur, il y a  Stéphane Ouri et Maxime Mallet chez Natixis. Dans les cours actuels, ils recommandent l’achat de ASML, STMicroelectronics, Aixtron, ASM International NV, et Dialog Semiconductor.
Aux Etats-Unis, les derniers chiffres publiés par la Semiconductor Industry Association pour le mois d’avril sont moins mauvais que prévu. Les perspectives pour le second trimestre sont meilleures ce qui devrait profiter selon Christopher Danely analyste chez JP Morgan à Texas Instruments, Linear Technology, Maxim Integrated Products, Arrow Electronics etAvnet.
Pour les disques durs, il faut noter que Apple a décidé pour le stockage de données de passer de la technologie disque dur à la technologie SSD (Solid State Drive). Cela signifie que dans l’avenir le stockage se fera beaucoup moins sur des disques durs et beaucoup plus sur le « cloud ». Les sociétés qui devraient en profiter selon Mingchi Kuo analyste chez KGI à Taiwan sont : Sandisk (US), Marvell (US) et Quanta Storage (Taiwan).

Le grand écart des stratégistes montre que les marchés seront très volatils cet été

Le panorama des avis des stratégistes exprimés cette semaine montre combien les avis divergent.

Parmi les optimistes

Nouriel Roubini est convaincu que les actions vont continuer de monter pendant deux ans. Il voit par contre l’once d’or baisser à 1000$.
Byron Wien de Blackstone, qui a été le légendaire stratégiste de Morgan Stanley pendant 20 ans, croit aux valeurs européennes. L’Allemagne va devenir plus accommodante vis à vis de l’Espagne, de l’Italie et de la France. Cette pause dans les programmes d’austérité va permettre, selon lui, de retrouver de la croissance. Comme beaucoup de sociétés européennes sont valorisées à des niveaux anticipant une continuation de la dégradation de l’environnement économique, c’est le moment de les acheter dit-il.
Eric Michelet, de la société de gestion GEFIP, dans la dernière lettre destinée à ses clients, a toujours une préférence pour les actions avec toujours une surexposition pour les actions américaines, les japonaises avec une couverture sur la baisse du yen. L’exposition sur l’Europe serait remontée en cas de poursuite de l’amélioration de l’environnement économique. Il est toujours méfiant vis à vis des bourses émergentes.
Peter Oppenheimer de Goldman Sachs voit les marchés actions continuer de monter pendant plusieurs années.  

Parmi les pessimistes

Marc Faber éditeur de « Goom, Boom and Doom » grand concurrent de Nouriel Roubinisur les plateaux de télévision de CNBC estime que  les marchés sont très vulnérables. Les longues périodes de taux d’intérêt réels négatifs qui faussent la valorisation de toutes les classes d’actif se terminent toujours mal, rappelle-t-il.
Nick Nelson stratégiste chez UBS voit le marché européen (DJ Stoxx 600) monter de 8% d’ici la fin de l’année
Makoto Yamashita stratégiste chez Deutsche Bank pense que le marché japonais va baisser pendant plusieurs mois.
Mike 0’Rourke de Jones Trading estime que la réouverture du marché des CDO synthétiques est un très mauvais signal. Ce sont des créances titrisées qui permettent aux investisseurs d’obtenir un rendement supérieur à celui des obligations gouvernementales qui ne rapportent rien.
Jacques Chahine gérant chez  J.Chahine Capital Management que la nervosité du marché américain est tout à fait normale car, selon lui, si le rendement de l’obligation du Trésor à 30 ans remonte à 5%, il faudrait un taux de croissance implicite des bénéfices des sociétés de 8,6% pour justifier le niveau des cours actuels.

Le grand gâchis : ce qu’il faudrait que la France comprenne pour que son industrie entre pleinement dans le XXIème siècle

Michelin a confirmé lundi la suppression de 700 postes dans son usine d'Indre-et-Loire. Dans une interview au Figaro, Jean-Dominique Senard, le numéro un du groupe, explique que cela fait partie de la mutation de son outil industriel.

Michelin a confirmé la suppression de 700 postes dans son usine d’Indre-et-Loire. Face aux critiques qui ont commencé à poindre, l’entreprise a plaidé la nécessaire adaption de son outil productif. Cette décision peut-elle être interprétée comme un des signes d'une transition industrielle plus large au sein des pays développés ?

Alain Touraine : L'idée qu'après la phase industrielle, il y aurait une phase de consommation et de loisir plutôt que de production est une idée fausse et nuisible. De même que l'idée qu'au-delà de la période industrielle on serait passé d'une phase de production de biens à une phase de production de services (banques, assurances, voyages, etc). Tout cela est un contresens dénué d'intérêt, une vision lamentable de naïveté alors que le monde entier est en croissance et que nous sommes les seuls qui ne le sommes pas. Ce que j'ai appelé dans un ouvrage " la société post-industrielle" est l'extension de l'industrie à des secteurs d'activité qui ne sont pas la production de biens matériels : information, communication, soins médicaux, recherche scientifique, exploration de l'espace et des océans. Parler d'un dépassement de l'industrie au profit des services, du repos et du bien-être n'est pas sérieux. Cette idée fausse est en partie responsable de la mauvaise situation économique de l'occident. Aujourd'hui, lorsque les hommes politiques ou les économistes parlent de désindustrialisation, il est évident qu'ils mettent derrière ce mot un sens négatif.
En revanche, il y a eu une rupture importante et c'est ce qu'on peut appeler la chute du capitalisme industriel. Pour la première fois en 1929, puis en 2008, la majorité des capitaux disponibles ont été utilisés hors de toute fonction économique. En 2007-2008, les capitaux disponibles n'ont été utilisés ni pour l'investissement, ni pour le crédit ou dans des conditions inacceptables comme dans le cas des subprimes. Pour parler un peu grossièrement la spéculation l'a emporté sur l'investissement. Il faut bien voir que l'économie non-industrielle est devenue quelque chose de phénoménal. Les paradis fiscaux gèrent plus que le produit national japonais et américain réunis. Le capitalisme industriel classique a laissé la place au règne de la spéculation. La Chine est devenue l'usine du monde tandis que nous sommes victimes des spéculations de nos financiers.
Alain Fabre : Ce qui arrive chez Michelin participe du même mouvement qu’on a vu chez PSA. Nous ne vivons pas un phénomène de désindustrialisation mais une crise du site de production France.  Les élites françaises – pas seulement les hommes politiques – ont cru à la fin des années 1990 que nous étions en train de sortir du monde industriel. Le livre de Jeremy  Rufkin, La fin du travail, paru en France en 1996 a eu un très grand retentissement. La réduction du temps de travail engagée par Lionel Jospin et la stratégie d’entreprise sans usines de Serge Tchuruk chez Alcatel appartiennent à une même vision des choses : celle d’un monde post-industriel. En Grande-Bretagne, c’était l’époque où Tony Blair célébrait les charmes du Cool BritanniaA l’inverse, l’Allemagne s’est attelée en parallèle de sa réunification – l’équivalent d’un plan d’aide à la Grèce par an pendant vingt ans - à mobiliser ses avantages comparatifs pour maintenir son territoire – leStandort Deutschland - comme un lieu propice à la production industrielle. Pari gagné à l’inverse de la France. Ce qui s’est passé après la chute du mur de Berlin a montré que nous étions dans un monde non pas post-industriel mais hyper-industriel. Les échanges mondiaux sont composés à 70% d’échanges de produits manufacturés et à 20% de services. Qui plus est la stratégie allemande nous montre que la mondialisation, loin d’être une menace pour le modèle social européen – je pense à notre protection sociale – lui fournit au contraire, les moyens de sa pérennité. Enfin, je voudrais souligner que le problème est vraiment celui de la France comme lieu de production : les entreprises françaises qui parviennent à réaliser une majorité de leur activité à l’étranger de l’Oréal à Burelle réussissent merveilleusement bien.

Au delà de ce que le cas français peut laisser penser, comment se porte l'industrie de façon globale ?

Alain Touraine : C'est une mauvaise surprise pour les Français de s’apercevoir qu'ils ont perdu en 30 ans plus de la moitié de leur industrie qui est passée de 14% à 25% du PIB en 10 ans. La France, dont la balance commerciale est négative, est aujourd'hui plus désindustrialisée que l'Italie qui a aujourd'hui un commerce international à l'équilibre. C'est un recul fantastique que nous n'avons pas voulu voir pendant 30 ans. Nous nous enfonçons et si nous continuons à nous enfoncer ainsi, dans 50 ans, nous serons dans la situation des pays sous-développés.
Les systèmes de production s'étendent désormais au monde entier. La Chine et la Russie sont entrées dans l'OMC (Organisation mondiale du commerce). Le monde développé et industrialisé n'est plus seulement le monde occidental. Le problème, c'est que l'économie spéculative mondiale n'est plus contrôlable. Il n'y a aucune organisation, ni nationale, ni internationale qui soit capable de gérer la masse des crédits. Il suffit de voir l'extrême résistance des Américains et des Anglais aux contrôles des paradis fiscaux qui généralement leur appartiennent. La globalisation signifie que les systèmes économiques mondiaux sont devenus incontrôlables. C'est ce qui a provoqué la catastrophe économique de 2007-2008 face à laquelle aucun État n'a su réagir autrement qu'en s'endettant massivement.
Alain Fabre La part relative des pays anciennement développés dans l’industrie mondiale baisse avec la montée en puissance des économies émergentes. On pense bien sûr avant tout à la Chine. Au cours des dernières années, il y a eu en Europe c’est vrai et même en Allemagne, un tassement voire une contraction de la part de l’industrie dans nos économies. On peut citer le cas de l’Italie qui avec l’effondrement français, est devenue la deuxième grande économie industrielle de la zone euro. L’Italie dont l’industrie représente selon la Banque d’Italie 19% du PIB contre 23% en Allemagne, a su conserver des positions importantes. Pendant les années 2000, les pays du Sud ont laissé filer leurs coûts de production – Grèce, Italie, Portugal, Espagne – ce qui a conduit à une dérive significative de leur compétitivité. L’Espagne s’est laissée aller aux paradis artificiels des bulles spéculatives, ce qui s’est traduit par une baisse significative de son industrie en proportion du PIB. Mais les leçons de la crise ont été tirées en zone euro et en dehors. Les réponses à la crise tendent généralement à réindustrialiser les économies par des efforts importants de compétitivité. L’Espagne est un bon exemple avec une baisse prononcée de son coût du travail, ce qui combiné avec la rigidité des prix sur le marché des biens permet de reconstituer une profitabilité des entreprises parmi les plus élevées d’Europe. Les exportations espagnoles croissent plus vite que celles de l’Allemagne. En dehors de la zone euro, au Royaume-Uni aussi, la compétitivité industrielle se reconstruit progressivement. Sous l’Administration Obama, les Etats-Unis ont pris conscience des dangers d’une consommation due exagérément à l’endettement. La révolution des gaz de schiste est en train de ramener les Etats-Unis sur le chemin d’une industrie dynamique et compétitive.

Comment enrayer le processus de désindustrialisation à laquelle la France semble se résigner ?

Alain Touraine : Il faut avant tout investir dans ce qui est créateur de valeur en grande quantité ainsi que dans ce qui répond aux besoins des nouveaux pays émergents. C'est là le grand succès de l'Allemagne qui vend aux Chinois et à d'autres pays consommateurs de ce type parce que ces derniers ont confiance dans les machines-outils ou dans les voitures allemandes. A l'inverse, plus personne n'a confiance dans Renault, Peugeot, Citroën, etc. La situation française au niveau de la production des équipements est très mauvaise. Nous ne fabriquons pratiquement rien. Les grandes marques sont américaines, japonaises, coréennes ou allemandes. Il faut être capable de fabriquer de nouveau. Prenons l'exemple d'Apple dont les produits sont fabriqués en Chine, mais conçu aux Etats-Unis dans la Sillicon Valley.
Alain Fabre La désindustrialisation n’a rien d’une fatalité. Les pays émergents ont montré qu’on pouvait être hyper-industriel en étant peu développé. La Scandinavie et l’Allemagne sont des exemples de pays présentant une maturité de développement et capables d’initier des révolutions comme dans les télécoms ou au contraire réussir en fortifiant des avantages comparatifs anciens. Le bon enchaînement consiste à comprimer ses coûts, notamment par la modération salariale qui permet d’augmenter l’excèdent brut d’exploitation des entreprises – 41% en Allemagne ou en Italie, 28% en France - pour dégager des ressources pour l’innovation et l’investissement. Les entreprises allemandes réalisent 50 Md€ de dépenses de R&D contre 25 pour les entreprises françaises. La différence vient de la capacité des entreprises allemandes à les financer sur fonds propres qui représentent 70% du total. La France ne peut pas relever ce défi tant ses entreprises sont financièrement exsangues. Elles sont donc dos au mur : leur alternative est de consentir à faire faillite en France ou de survivre en allant produire ailleurs. Mais il n’y a aucune malédiction du Ciel : il suffirait de déplacer une partie des cotisations employeurs du travail comme assiette vers la consommation via la TVA et supprimer les 35 heures pour commencer à enrayer le processus. Le crédit impôt compétitivité (CICE) qui est un chef d’œuvre technocratique ne répond pas au problème posé : c’est une subvention à l’emploi, ce qui favorise les entreprises en sureffectifs, non une mesure d’allégement du coût du travail qui accroîtrait la compétitivité des entreprises bien gérées. Partisans et adversaires du CICE ne pourront que déplorer ou se féliciter de son échec dans trois ou quatre ans.
Avec internet, les Etats-Unis sont le siège de la troisième révolution industrielle. Internet révolutionne l’ensemble des modes de production, de consommation, d’échanges. Internet a remis à l’honneur, un mode de développement fondé sur l’entreprenariat au sens de la destruction créatrice mis en évidence par Joseph Schumpeter. Nous ne sommes donc pas dans la fin de l’industrie mais à la troisième révolution industrielle après celle de la vapeur et de l’électricité. La création d’emplois est plus facile avec une industrie dynamique. Si l’on tend parfois à espérer des services un surcroît d’emplois, c’est parce qu’ils sont peu affectés par l’augmentation de la productivité. On ne coiffe pas davantage de clients  quand on est coiffeur ; on ne produit pas plus de contrats quand on est avocat. En revanche, l’industrie permet de faire baisser le chômage et la hausse de la productivité fait augmenter le niveau de vie.  Raison de plus pour souligner combien le modèle français avec ses charges sociales hors norme et ses taux d’imposition meurtriers écarte délibérément la France du monde du XXIème siècle. La stratégie française, c’est vouloir être le grand parc de loisirs de l’économie industrielle mondialisée du XXIème siècle. Voyez le succès de l’hôtellerie de très grand luxe à Paris ! On peut douter que cela suffise pour absorber l’explosion du chômage !

Qu'est-ce que la France doit absolument comprendre pour que son industrie entre pleinement dans le XXIe siècle ?

Alain Fabre : En France, nous sommes devant un problème gravissime de déclassement économique dont nous savons tous qu’il ne peut être résolu que par des réformes radicales – j’insiste sur ce terme -, des révisions déchirantes. La plupart des observateurs internationaux sont très inquiets de notre situation et de notre autisme, que ce soit l’opinion et la presse allemandes ou les britanniques, dans le style plein de charme de Sophie Pedder pour The Economist qui avait attiré l’attention sur un pays d’enfants gâtés, sur notre déni de réalité et plus encore sur le fait que les élites se refusent à préparer les Français aux réformes nécessaires, Le discours va parfois dans ce sens mais avec quelle timidité. Il y a bien quelques mesures – surtout dans la phase d’annonce - qui font parfois l’effet d’un rayon de soleil. Mais rien qui ne soit comparable à ce que les Allemands ont fait entre 2003 et 2005, les Italiens ou les Espagnols depuis 2009-2010.  Le drame français c’est le refus des réformes : toutes les déclarations de François Hollande vont dans ce sens comme l’ont indiqué très clairement ses réactions sèches à l’égard de la Commission européenne. La France vit dans l’illusion qu’en faisant payer les riches, en transférant le poids des crises sur les entreprises elle peut conserver son rang en Europe sans mettre en cause les rentes – majoritaires en suffrages exprimés – des bénéficiaires nets du système. Ce faisant, elle coupe les ponts avec le monde de la production – comme le montrent depuis 2002 l’effondrement du PS dans l’électorat ouvrier. Le PS et le gouvernement devraient se convaincre que les défis du XXIème siècle ne seront pas relevés en rêvant à la manière des bobos, d’un monde où l’on consomme sans produire grâce à aux rentes garanties par un Etat en faillite, mais en reconnaissant la valeur économique et finalement morale, du travail productif.