TOUT EST DIT

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ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

samedi 8 juin 2013

Valls ferait un bon Premier ministre...

... estiment 45% des Français selon un sondage Ifop à paraître dans Sud Ouest Dimanche.


Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, qui s'est récemment qualifié lui-même "d'ambitieux" pensant avoir la capacité d'"assumer les plus hautes responsabilités", ferait un bon Premier ministre pour 45% des Français, selon un sondage Ifop à paraître dans Sud Ouest Dimanche
> Lire aussi notre dossierValls prêt à tout 

A la question "Diriez-vous que Manuel Valls ferait un bon Premier ministre'", 45% des personnes interrogées répondent "oui, contre 55% pensent que non", selon le sondage dont les auteurs soulignent que "ce score de 45% est en soi assez élevé", car "sur ce type de question, il est généralement difficile pour un ministre de franchir la barre des 50%". 

La base socialiste séduite

A titre de comparaison, l'Ifop rappelle qu'en août 2010, quand des rumeurs insistantes de remaniement agitaient le monde politique à la suite d'une déclaration du président Nicolas Sarkozy, "Christine Lagarde obtenait sur la même question 42%, Michèle Alliot-Marie41% et Jean-Louis Borloo seulement 30%". 
L'hypothèse Valls à Matignon, relève l'institut, séduit largement la base socialiste, car 75% des sondés se disant proches du PS estiment que le ministre de l'Intérieur ferait un bon chef de gouvernement. 
L'Ifop y voit un signe que la ligne de "fermeté républicaine" de Manuel Valls "ne choque pas l'électorat socialiste, qui apparait en demande d'autorité et n'est plus gêné par un discours musclé en matière de sécurité et de lutte contre l'immigration clandestine". 

La reste de la gauche plus sceptique

Cette ligne passe moins bien dans le reste de la gauche, car 43% des sympathisants du Front de gauche, et 42% de ceux d'Europe-Ecologie pensent que Manuel Valls ferait un bon Premier ministre, soit presque autant que chez les sympathisants UMP (40%). L'hypothèse trouve aussi un écho positif chez les sondés proches du Modem (61%). 
Elle séduit aussi davantage un électorat plus âgé: 54% chez les 65 ans et plus, contre 33% des moins de 35 ans.  
LE PROBLÈME C'EST QUE LA 

PLACE EST PRISE....

Ils veillent sur ce rivage...

Ils veillent sur ce rivage...


Quoi de plus doux qu'une plage offerte au soleil ? Quoi de plus beau qu'un rivage là où se rencontrent deux univers, là où l'immensité vient à nous et nous incite à la méditation... et quelle méditation sur les plages de Normandie en ce mois de juin.
On ne peut que songer à l'immense tourmente qui s'abattit sur elles. On a peine à imaginer le bouleversement qui survint. Plages, pauvres plages qui, ce 6 juin 1944, passaient de la douceur à la violence, du silence à la fureur, de la tranquillité à la terreur, de l'inclination à l'amour au surgissement de la haine, du murmure à la vocifération.
C'était le prix qu'il fallait payer, le sacrifice et le saccage qu'il fallait consentir car ces plages étaient le passage obligé de l'étendard de la liberté qui devait à nouveau être dressé sur ce sol martyrisé, promesse d'avenir, de paix. La paix revenue, le massacre effacé, nous voici de nouveau contemplant la beauté de la douce plage retrouvée.
Élever les plages au patrimoine de l'humanité
Le sang et les larmes, c'était hier. Mais ceux qui sont tombés ici, par milliers, dorment au-delà de la dune, jeunes hommes victimes des soubresauts de l'Histoire. Souvent, ils n'avaient pas 20 ans. Leur nom parfois nous est inconnu. Mais ils sont connus de Dieu seul, comme cela est écrit sur leurs tombes. Ils veillent pour toujours sur ce rivage où ils firent l'offrande de leur jeune vie.
Avec eux, pour eux, pour nous aujourd'hui et demain, il nous faut préserver ces lieux sacrés, ces lieux de mémoire qui portent tant d'enseignements. On veut désormais qu'ils soient inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco (1) parmi quelque mille autres biens célèbres ainsi placés en quelque sorte sous protection.
Du monde entier, on vient sur ces lieux qui virent l'une des plus extraordinaires batailles de l'Histoire. Élever ces plages au patrimoine de l'humanité aujourd'hui, ce serait aussi et peut-être surtout rappeler et promouvoir ces valeurs universelles de paix, de liberté, de réconciliation, si essentielles à l'humanité que, pour elles, il arrive que l'on donne sa vie.
(1) Il est possible de soutenir la candidature des plages du débarquement de Normandie au patrimoine mondial de l'Unesco en se rendant sur le site liberte-normandie.com

La crise de la zone euro est terminée pour François Hollande


Lors de sa visite au Japon, le président de la République a assuré que la crise de la zone euro était finie. Il souhaite que la France joue un rôle majeur dans les discussions entourant l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Japon.
En déplacement au Japon, François Hollande s'est engagé samedi à Tokyo à être "un acteur majeur" pour qu'aboutissent les discussions en vue d'un accord de libre-échange entre le Japon et l'Union Européenne, enjoignant aux Japonais de "bien comprendre que la crise dans la zone euro est terminée".
"Je serai un acteur majeur pour qu'il puisse y avoir un accord de partenariat économique entre l'Europe et le Japon", a-t-il déclaré au troisième jour d'une visite d'Etat lors d'une conférence de presse devant un parterre d'officiels et hommes d'affaires européens et japonais. Selon le président de la République, la conclusion d'un partenariat Japon-Europe "sera bon économiquement pour l'Europe et excellent pour le Japon".
Des dispositions en faveur de la croissance
François Hollande a insisté sur la nécessité pour l'Europe de prendre des dispositions fortes tournées vers la croissance, tout comme le fait le gouvernement japonais de Shinzo Abe en place depuis six mois et dont les mesures économiques sont à rebours de l'austérité. Il a dit regarder de façon "favorable" cette politique économique dite des "trois flèches" (largesses budgétaire, souplesse monétaire et stratégie de croissance) et surnommée "abenomics", car elle est tournée vers la croissance.
"La parabole des trois flèches a fait le tour du monde. Elle ne doit pas susciter d'inquiétudes à l'extérieur", a expliqué François Hollande qui, interrogé sur ce point, a demandé aux Japonais de comprendre la nécessité pour la France de "travailler avec l'Asie et de ne pas opposer tel ou tel pays".
Une relation d'amitié
"Nous avons une relation d'amitié depuis longtemps avec la Chine et nous avons un partenariat exceptionnel d'amitié exceptionnelle avec le Japon. Ne nous demandez pas de choisir. Je suis ici au Japon, heureux d'être au Japon, fier d'être au Japon".
Les Japonais ont craint d'être délaissés par la France, en raison du déséquilibre du nombre de visites présidentielles françaises en Chine et au Japon, le prédécesseur deFrançois Hollande, Nicolas Sarkozy, ayant visiblement privilégié la première. François Hollande s'est pour sa part rendu en Chine fin avril dernier, pour la première fois depuis son entrée en fonctions.
Comme la veille, le chef de l'Etat a répété son souhait d'apaisement des relations sino-nippones, détériorées par des querelles territoriales et des séquelles de la guerre. "Il y a des tensions dans la région, je les vois (...), la position de la France est de prôner le dialogue, la réconciliation. Je vous invite avec la Chine à avoir ce souci d'apaisement", a-t-il déclaré.
ET SINCÈRES CONDOLEANCES AUX

 CHINOIS !

LA HOLLANDOUILLE




Mort de Clément Méric : ouverture d'une information judiciaire pour "homicide volontaire"


Une information judiciaire pour "homicide volontaire" visant le principal suspect, Esteban, dans l'enquête sur la mort du jeune militant d'extrême gauche, Clément Méric, a été ouverte, a annoncé le procureur de Paris, François Molins, samedi 8 juin. Le parquet a également requis le placement en détention provisoire de quatre des cinq personnes déférées, a-t-il précisé. François Molins a aussi confirmé que la mort de Clément Méric était due aux coups reçus au visage, et non à sa chute.

DES AFFAIRES COMME CELLE-

CI, 
IL Y EN A DES DIZAINES PAR JOUR 
EN FRANCE, POURQUOI CELLE-CI
EN PARTICULIER ? 
PARCE QU'IL ÉTAIT D'EXTRÊME GAUCHE ? 
IL ÉTAIT ASSURÉMENT 
EXTRÊMEMENT CON POUR 
ALLER À CETTE VENTE PRIVÉE.

ÇA SUFFIT DE NOUS BASSINER 
AVEC CETTE HISTOIRE !!

APPEL

Pas de printemps pour Présent ?



Il y a longtemps que nous ne vous avons pas adressé un appel de ce type, ce qui était bon signe. Mais, à nouveau, nous sommes menacés de disparaître. A court terme. Alors que les temps sont si durs pour tout le monde, j’en suis malade d’avoir à vous demander de nous aider.
Ce n’est pas dans le vide, ce n’est pas seulement pour survivre. Nous avons des projets. Très concrets. Dès la rentrée de septembre nous vous présenterons un nouveau journal. Plus dynamique, plus attractif, plus vivant, plus structuré, plus aéré et léger dans sa maquette. C’est notre projet et nous y travaillons pour vous. Avec de nouvelles chroniques, de nouvelles rubriques, davantage d’entretiens, de reportages et d’enquêtes. Des billets d’humeur, des « bonnes nouvelles du jour », si réclamées par nos lecteurs, une page spectacle, de nouvelles signatures. Entre autres.
Nous sommes bien conscients que si nous allons si mal, il faut aussi nous réformer. Il faut faire mieux, il faut soutenir la concurrence impitoyable d’internet, il faut se battre, il faut faire la différence, il faut attirer de nouveaux lecteurs. Nous avons de la volonté et du courage, je vous l’assure. Avoir trente ans et derrière soi bientôt huit mille numéros de commentaires, de prévisions, de réflexions sur les événements, ce n’est pas rien. Ce n’est pas rien pour un journal, que beaucoup jugeaient mort-né avant qu’il ne naisse et moribond dès sa naissance. Ce n’est pas rien, mais aujourd’hui encore et chaque jour, rien n’est gagné.
Ce métier, ce journal, nous l’aimons passionnément, vous le savez, nous vous l’avons tellement dit. Et cette très belle aventure, je ne peux pas imaginer qu’elle s’arrête là. Nous sommes le seul et le dernier quotidien de droite nationale. Notre devise « Dieu, Famille, Patrie » ne nous place pas du tout à l’extrême droite mais bien au centre de l’identité et de la tradition françaises. L’héritage de ce que la France, « mère des arts, des armes et des lois », a fait de mieux. C’est un enracinement difficilement arrachable, je crois. C’est cet enracinement qui fait de nous des réfractaires. Des réfractaires aux idéologies et aux lois qui viennent dénaturer la famille, la nation, la vie intellectuelle, la vie culturelle, la vie religieuse. Des réfractaires au régime socialiste actuel. A ses fossoyeurs de la nation, à ses ministres corrompus et menteurs. A ce gouvernement qui a déclaré la guerre aux familles. La France est étranglée par le joug socialiste et ses avancées sociétales, « mariage » gay, avortement remboursé à 100 %, adoption par les homos, GPAPMA et salles de shoot, et puis quoi encore ?
C’est cela, c’est toujours cela, le combat de Présent. « On ne lâche rien », c’est le nouveau mot à la mode, n’est-ce pas ? Alors, excusez-moi, mais Présent est drôlement « tendance ».
Nous voulons connaître et nous voulons vous faire vivre un avenir proche qui s’annonce passionnant comme jamais : entre les beaux jours du Printemps français, la France qui gronde et qui bouge, cette jeunesse que l’on croyait démotivée, dépolitisée et qui prouve tout le contraire, les 21 % dont le Front national est crédité aux prochaines européennes, les prochaines élections municipales, le pouvoir socialiste qui précipite sa chute. Nous voulons voir ça ! Nous y serons. Aidez-nous à tenir. A faire mieux que tenir. Donnez-nous cette respiration financière, vitale. Abonnez-vous et donnez-nous des candidats à l’abonnement que nous ferons parrainer : des amis, des voisins, des parents, un jeune couple, un prêtre, un camarade de garde à vue ! C’est notre meilleur moyen de prospection et c’est actuellement celui qui rend le mieux.
Lisez-nous. 
Avant de ne même plus avoir le choix.

Mort de Clément Méric : BFMTV pris la main dans le sac en pleine désinformation


La désinformation autour de la mort de Clément Méric bat son plein.
Découverte de l’extrémisme propagandiste des médias.
Ils hurlaient au respect de la présomption d’innocence, pour DSK ? Aux orties la présomption d’innocence pour accuser l’extrême droite.
Ils dénonçaient les amalgames des islamophobes lorsqu’un musulman commet un attentat ? Au diable les amalgames, la mort de Clément Méric est forcément due à la Manif Pour Tous et au climat violent créé par l’extrême droite et le FN.
Jean-François Copé réclame la dissolution des groupuscul
es «d’extrême droite comme d’extrême gauche» ?
Le gouvernement s’offusque, comment peut-on faire l’amalgame ? La violence de l’extrême gauche ne peut être que légitime !
Ce déchaînement médiatique rappelle inévitablement Talleyrand : « Tout ce qui est excessif est insignifiant ».
D’extrémiste de l’ultra gauche la plus violente, Le Monde, par un tour de magie dont il a le secret, a fait de Méric un « élève modèle tué pour ses idées ». Le Monde devait avoir piscine quand une source policière a le jour même précisé que la victime était connue des services spécialisés comme appartenant à un groupe de militants d’extrême gauche qui recherchaient la confrontation avec des militants d’extrême droite, notamment la vingtaine de skins constituant le noyau dur des JNR (Jeunesses nationalistes révolutionnaires, groupuscule radical).
Mais le pompon de la manipulation revient à BFMTV qui utilise une image des skinhead extrémistes de gauche « antifa » dont est issue la victime, pour diaboliser les skinhead de droite…
En haut, l’image que BFMTV utilise pour décrire les « skinhead » qui auraient causé la mort de Méric.
En bas, la photo originale, ce sont les « redskins » – les skinhead d’extrême gauche antifa !
(merci Francis pour le signalement, et merci Karl Adalhard pour avoir détecté la désinformation de BFMTV et monté les deux photos)

Mais pourquoi le Président ne décide jamais rien ?


Mais pourquoi le Président de la République ne décide jamais rien ? C’est la question qui tourne en boucle depuis des semaines. Dans les milieux d’affaires, à Paris, en Province comme à l’étranger. Mais pas seulement. Dans les entreprises, dans les syndicats, dans les partis politiques, dans les collectivités locales et chez les maires des grandes villes : c’est la grande inconnue. Alors que les rapports très pessimistes sur la situation de l’économie française s’accumulent, alors que tous les signaux d’alarmes sont au rouge. Alors que la croissance française et que le déficit extérieur marquent des pertes historiques et que le déficit budgétaire s’est encore creusé de 100 milliards en un an. Alors que les diagnostics de droite comme de gauche qui sont fait à Paris, à Bruxelles, à Francfort, à la BCE, à l’OCDE, au FMI sont tous au diapason et signalent que la France est en risque de déclin.
Plus grave, le degré d’attractivité de l’hexagone qui était jusqu’à une époque récente un outil fort de développement est en perte de vitesse. Les investisseurs étrangers, les entreprises et les cadres dirigeants hésitent désormais à venir s’installer en France. Les causes ? Instabilité fiscale, manque de visibilité sur la politique économique et absence de souplesse sociale.
Eh bien, en dépit de toutes ces études, ces avertissements et ces alertes, le Président de la république reste figé, immobile. A la fin de l’année dernière, la négociation sur les conditions de travail, le rapport Gallois sur la compétitivité et la décision de créer un choc par le crédit d’impôt, avaient donné le sentiment qu’il allait abandonner les promesses électorales irréalisables pour un pragmatisme capable de dégager des moyens pour sortir de la crise. Le discours plus convenable adressé aux chefs d’entreprise, la réflexion menée à haute voix sur la social-démocratie ont été interprétés comme autant de signes d’une évolution vers la prise en compte des réalités.
En fait, ce qui s’annonçait comme un virage a été de courte durée. Tout le monde reconnait que les réformes engagées (l’assouplissement des conditions de travail et le crédit d’impôt) sont insuffisantes. Les réformes promises sur les retraites sont très floues, le redressement des comptes des allocations familiales sont inadéquates. Ils permettent seulement d’opposer aux demandes de Bruxelles un affichage qui ne résout en rien le financement global du modèle social. Les allocations familiales n’étaient pas en danger. Leur déficit de 2,5 milliards est lié au fait qu’on a ponctionné la trésorerie pour boucher des trous dans certains systèmes de retraite. Plus grave, on rééquilibre le système non pas par une baisse des dépenses mais par une nouvelle augmentation d’impôts. Ne parlons même pas de la déconstruction du système des auto-entrepreneurs, sous le seul prétexte que c’est une invention du Sarkozisme qui marche. Un million de personnes ont créé leur emploi. Emplois modestes et fragiles certes mais emplois marchands qui ne doivent rien à personne. Leur seule faute : ils ont préféré cela au chômage ou au travail au noir. Incroyable.
Au delà, le Président de la République et son gouvernement continuent d’expliquer les difficultés de la situation, et notamment le chômage,  par la gestion antérieure, par la brutalité du régime administré par l’Allemagne, par les exigences aveugles de Bruxelles à qui on a demande deux ans de délais pour revenir dans les clous acceptables.
Bernard Cazeneuve, ministre du Budget, ancien ministre des Affaires Européennes, responsable, solide, rigoureux et honnête faisait peine à voir et à entendre face à François Fillon jeudi soir sur France 2.
Le locataire de Bercy défendait la politique de son gouvernement,  lui qui est le mieux placé pour savoir que son budget n’organise aucune baisse des dépenses et qu’il faudra évidemment continuer d’augmenter les impôts l’année prochaine compte tenu du ralentissement mécanique des rentrées fiscales. La hausse des prélèvements a rétréci l’assiette. Les taux d’impositions ont monté mais les rendements ont déjà baissé. C’était prévisible.
Donc, aujourd’hui, tout le monde se rend compte que maintenant que la France a obtenu un sursis de deux ans pour remplir ses engagements budgétaires, le virage plus ou moins annoncé par François Hollande vers l’économie de marché et la prise en compte de la mondialisation ou du progrès technologique, ce virage-là est oublié. Après quelques mois éclairés par des projets de réformes, on est, semble-t-il, retombés dans le sectarisme et l’immobilisme.
Alors pourquoi ? Des responsables politiques aussi formés, intelligents, conscients des enjeux de la modernité, sont-ils incapables d’efficacité dans la gestion de l’équipe gouvernementale ? Et du coup incapables de lancer un minimum de réformes simples qui nous donneraient une chance de sortir de cette crise ?
La question est désormais posée à tous ceux qui connaissent bien François Hollande, ceux qui le côtoient tous les jours, ceux qui le rencontrent, ceux qui sont ses amis… La réponse est toujours la même. L’homme est sympathique, intelligent, drôle mais il a trois caractéristiques qui expliquent le comportement présidentiel.
Première caractéristique : François Hollande est sans doute convaincu dans son for intérieur que la crise finira par s’amortir. Dans le passé, toutes les crises s’inscrivaient dans un cycle au terme duquel, par un effet mécanique de reconstitution des stocks, l’économie finissait par se redresser. Avec ou sans bulle spéculative. Avec ou sans l’aide de l’État. François Hollande est un Keynésien pur sucre, donc adepte de la théorie des cycles courts.
Conclusion : il attend que l’orage passe en annonçant que tout sera réglé dès que la croissance sera revenue. Il croit même, dur comme fer, que la croissance reviendra l’année prochaine, d’où son objectif de renverser la courbe du chômage. La meilleure preuve, c’est que François Hollande explique à qui veut l’entendre que les taux d’intérêt demandés sont extrêmement bas parce que la France est solide et qu’elle a un potentiel de redressement.
Le problème, c’est que ce raisonnement ne tient plus ! Les taux d’intérêt sont bas parce qu’il y a dans le monde des excédents de liquidités (en Chine ou au Japon) et que nous avons la garantie des allemands pour emprunter à ce taux.
Ce raisonnement global ne peut pas tenir parce que la crise que nous traversons n’a rien de conjoncturel. C’est une crise structurelle liée à la globalisation de l’Économie et à des sauts technologiques extrêmement violents et rapides. Dans ces conditions, un État ne peut pas attendre la relance automatique de son économie. Sa croissance ne tombera pas du ciel. Un État ne peut même plus faire de la relance budgétaire. D’abord parce qu’il n’a plus de crédits mais surtout parce que relancer une économie nationale revient à relancer ses importations. Le seul moyen est de renforcer sa compétitivité (coût et qualité) pour assumer les contraintes de la mondialisation incontournable.
Si le Président de la République persiste à penser que la croissance peut revenir toute seule comme dans les années 60, le risque du déclin nous guette sérieusement. Venise a perdu sa splendeur économique et son pouvoir faute de ne pas avoir compris que la pérennité d’une économie marchande imposait de construire une industrie.
La deuxième caractéristique c’est que François Hollande n’est pas ingénieur. HEC et L’ENA  ne préparent pas à l’économie d’offre. Il connait J.M Keynes mais ignore tout de Schumpeter. Or, nous sommes dans des logiques d’offre et le premier rôle dans des scénarios d’offre est tenu par les entrepreneurs, les chefs d’entreprises. Ce sont eux, et personne d’autre, qui créent de la richesse. Qui mettent en place des systèmes mariant du capital, de l’intelligence, du travail, de l’organisation et qui accouchent de produits nouveaux qui créent de la valeur. Ce n’est pas l’État qui crée de la valeur, des activités et de l’emploi,  ce sont les entrepreneurs. Il faudrait donc les accompagner et les chouchouter. Les aider à évoluer, à se moderniser et même pour certains à mourir pour permettre aux jeunes pousses de prospérer. François Hollande et ceux qui ont fait campagne avec lui sont à cent lieux de cette culture.
La troisième caractéristique, nous disent ceux qui le connaissent bien et qui sont ses anciens condisciples à l’ENA,  c’est que François Hollande est habité par la seule logique politique. Cette logique politique est «court-termiste».  Jusqu’à l’année dernière, son ambition était d’accéder au pouvoir. Aujourd’hui son ambition est d’y rester. Dans quatre ans, son ambition sera d’être réélu.
Par conséquent, dossier après dossier, il ne fera rien qui puisse dérégler ce modèle et hypothéquer son marché politique. Il surveillera les feux, les risques de tempête, les grognes et les rognes ; mais des réformes dont l’impact social serait immédiat alors que l’effet bénéfique serait à plus long terme, pas question ! Pas question de prendre le risque de déséquilibrer la majorité en réformant le système de retraite, l’éducation nationale ou le système de santé. Ces réformes le couperaient de son électorat, à savoir les fonctionnaires.
Pourquoi baisser de façon spectaculaire les charges qui pèsent sur le travail, remettre le financement du modèle social en cause, si c’est pour s’attirer les foudres des assurés sociaux ou des chômeurs ? La gauche de la gauche, les écologistes lui interdisent de prendre en compte la mondialisation ou le progrès technique comme facteurs de progrès.
Il y a donc un côté Jacques Chirac chez François Hollande et ce n’est pas seulement la Corrèze. C’est une certaine façon de pratiquer la démocratie et d’exercer le métier d’homme politique. Est-ce que les conditions économiques mondiales permettent un tel exercice ? Peu probable si le grain à moudre vient à manquer, l’opinion ne voudra plus rêver. Elle aura besoin de vérité.
En attendant, on doit se dire du côté de l’Élysée que ça tient. Et comme disait Letizia Bonaparte, recluse dans son hôtel de Brienne en attendant le retour de son fils en campagne, « pourvu que ça dure !»

PERSONNE N'EN A PARLÉ ET POURTANT LES MEDIAS ONT FAIT UNE TARTINE DE CLÉMENT MÉRIC. POURQUOI ?

A L'ATTENTION DU TWEETEUR FOU NOMMÉ PIERRE BERGÉ

NOTRE TARLOUSE DE LUXE FERAIT PARFOIS 
MIEUX DE SE RETENIR DE 
TWEETER DANS LA BOUE GAUCHISTE.