TOUT EST DIT

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ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

samedi 13 avril 2013

Islam : et si on arrêtait de tout accepter ?


Sur la multiplication des absences les jours de fête religieuse, sur les exigences en matière de cantine (pas de porc dans les plats de viande, pas de vin dans les sauces), sur les lieux de prière, sur le port du voile… il faut chaque fois négocier, s’adapter et finalement céder. Stupéfait, je lis que pour le responsable « vie au travail » à la direction des ressources humaines du groupe EDF : « On tolère bien cinq minutes d’absence pour fumer. Ceux qui veulent s’absenter pour prier, qu’ils le fassent ! » Trop c’est trop. Et le jugement de la Cour de cassation dans l’affaire de la crèche Baby Loup ne va pas freiner les ardeurs, les revendications communautaristes…

Qu’on ne nous réponde pas qu’il s’agit d’une « minorité » au sein des fameuses « minorités visibles ». Pas du tout : selon l’Observatoire Sociovision 2010, 61 % des musulmans – puisqu’il s’agit bien d’eux et non des bouddhistes ou autres catholiques de l’Opus Dei – s’estiment « frustrés » et demandent davantage de « reconnaissance » et « d’affirmation de la religion ».

Et si on disait non, niet, pas question ? Et si on cessait d’avoir peur de passer pour des racistes ? Et si on rappelait qu’il y a des règles, ici, chez nous, qui s’appliquent à tous (libre à ceux qui n’en veulent pas de changer de crèmerie) ? Et si on arrêtait de se laisser prendre au jeu de la mauvaise conscience, véritable fonds de commerce des « minorités visibles » en question ?

Finissant ce petit papier, j’allais écrire que, bien sûr, je n’avais rien contre tel ou tel, qu’il ne s’agissait pas de pointer du doigt les uns ou les autres. Histoire de payer mon dû, mes gages à la doxa médiatique, bref de montrer patte blanche et aussi d’assurer mes arrières. Je ne le ferai pas. Ce serait, d’une certaine façon, capituler à mon tour. Et cela, je le refuse. Tout simplement.

Robert Ménard, le 23 mars 2013Jusqu’où ira-t-on ? Que faudra-t-il faire pour amadouer les plus intransigeants des musulmans ? À quelles concessions, à quelles entorses, à quelles reculades serons-nous contraints pour satisfaire à l’idéologie du « vivre-ensemble » ? À la lecture d’une enquête dans Le Monde sur « la pratique religieuse au travail », je découvre, oui je l’avoue, je découvre le poids des pressions et l’ampleur des abandons.

Sur la multiplication des absences les jours de fête religieuse, sur les exigences en matière de cantine (pas de porc dans les plats de viande, pas de vin dans les sauces), sur les lieux de prière, sur le port du voile… il faut chaque fois négocier, s’adapter et finalement céder. Stupéfait, je lis que pour le responsable « vie au travail » à la direction des ressources humaines du groupe EDF : « On tolère bien cinq minutes d’absence pour fumer. Ceux qui veulent s’absenter pour prier, qu’ils le fassent ! » Trop c’est trop. Et le jugement de la Cour de cassation dans l’affaire de la crèche Baby Loup ne va pas freiner les ardeurs, les revendications communautaristes…

Qu’on ne nous réponde pas qu’il s’agit d’une « minorité » au sein des fameuses « minorités visibles ». Pas du tout : selon l’Observatoire Sociovision 2010, 61 % des musulmans – puisqu’il s’agit bien d’eux et non des bouddhistes ou autres catholiques de l’Opus Dei – s’estiment « frustrés » et demandent davantage de « reconnaissance » et « d’affirmation de la religion ».

Et si on disait non, niet, pas question ? Et si on cessait d’avoir peur de passer pour des racistes ? Et si on rappelait qu’il y a des règles, ici, chez nous, qui s’appliquent à tous (libre à ceux qui n’en veulent pas de changer de crèmerie) ? Et si on arrêtait de se laisser prendre au jeu de la mauvaise conscience, véritable fonds de commerce des « minorités visibles » en question ?

Finissant ce petit papier, j’allais écrire que, bien sûr, je n’avais rien contre tel ou tel, qu’il ne s’agissait pas de pointer du doigt les uns ou les autres. Histoire de payer mon dû, mes gages à la doxa médiatique, bref de montrer patte blanche et aussi d’assurer mes arrières. Je ne le ferai pas. Ce serait, d’une certaine façon, capituler à mon tour. Et cela, je le refuse. Tout simplement.

Robert Ménard, le 23 mars 2013Jusqu’où ira-t-on ? Que faudra-t-il faire pour amadouer les plus intransigeants des musulmans ? À quelles concessions, à quelles entorses, à quelles reculades serons-nous contraints pour satisfaire à l’idéologie du « vivre-ensemble » ? À la lecture d’une enquête dans Le Monde sur « la pratique religieuse au travail », je découvre, oui je l’avoue, je découvre le poids des pressions et l’ampleur des abandons.

Sur la multiplication des absences les jours de fête religieuse, sur les exigences en matière de cantine (pas de porc dans les plats de viande, pas de vin dans les sauces), sur les lieux de prière, sur le port du voile… il faut chaque fois négocier, s’adapter et finalement céder. Stupéfait, je lis que pour le responsable « vie au travail » à la direction des ressources humaines du groupe EDF : « On tolère bien cinq minutes d’absence pour fumer. Ceux qui veulent s’absenter pour prier, qu’ils le fassent ! » Trop c’est trop. Et le jugement de la Cour de cassation dans l’affaire de la crèche Baby Loup ne va pas freiner les ardeurs, les revendications communautaristes…

Qu’on ne nous réponde pas qu’il s’agit d’une « minorité » au sein des fameuses « minorités visibles ». Pas du tout : selon l’Observatoire Sociovision 2010, 61 % des musulmans – puisqu’il s’agit bien d’eux et non des bouddhistes ou autres catholiques de l’Opus Dei – s’estiment « frustrés » et demandent davantage de « reconnaissance » et « d’affirmation de la religion ».

Et si on disait non, niet, pas question ? Et si on cessait d’avoir peur de passer pour des racistes ? Et si on rappelait qu’il y a des règles, ici, chez nous, qui s’appliquent à tous (libre à ceux qui n’en veulent pas de changer de crèmerie) ? Et si on arrêtait de se laisser prendre au jeu de la mauvaise conscience, véritable fonds de commerce des « minorités visibles » en question ?

Finissant ce petit papier, j’allais écrire que, bien sûr, je n’avais rien contre tel ou tel, qu’il ne s’agissait pas de pointer du doigt les uns ou les autres. Histoire de payer mon dû, mes gages à la doxa médiatique, bref de montrer patte blanche et aussi d’assurer mes arrières. Je ne le ferai pas. Ce serait, d’une certaine façon, capituler à mon tour. Et cela, je le refuse. Tout simplement.

La Slovénie au bord du gouffre, en attendant la France ?


Grèce, Espagne, Italie, Portugal, Chypre et aujourd’hui la Slovénie. Et nous, bientôt ? L’un après l’autre, tombent les dominos, comme dans la théorie éponyme. On reproche à telle ou telle nation d’avoir été trop libérale ou trop socialisante ; généralement, d’avoir été trop dépensière de l’argent prêté par les banques. Bref, la faute aux peuples et à ses dirigeants, accrocs à la dépense publique.

Normalement, c’est le dealer qu’on encabane et non point le drogué : aujourd’hui, c’est le contraire ; c’est l’accroc qui trinque et pas l’escroc. Goldman Sachs renverse Silvio Berlucosni pour le remplacer par l’un de ses employés de banque, Mario Monti. Avec le succès qu’on sait.

La Slovénie, donc. Merveilleux petit pays tout frais indépendant, quoique fortuitement passé de la tutelle yougoslave à la tyrannie de l’Union européenne. Jolie nation dans laquelle les pièces, avant de devenir euros, étaient frappées de profils d’animaux. On payait en saumons et on vous rendait la monnaie en hiboux et en abeilles…

La Slovénie, que George W. Bush confondait régulièrement avec la Slovaquie, compte à peine plus de deux millions d’habitants. Contrairement à Chypre, cette minuscule république n’a rien à voir avec un paradis fiscal et ses dirigeants n’ont jamais pratiqué l’économie de casino. Pourtant, l’épidémie financière, subprimes et autres obligations « pourries », ont déjà commencé à gangréner les finances slovènes, ces créances « douteuses » représentant désormais 20 % de la « richesse » nationale. Mieux, alors que l’activité bancaire pèse 800 % de l’économie chypriote, contre 300 % en moyenne pour les pays de la zone euro, elle ne participe qu’à hauteur de 150 % du PIB slovène. On aurait donc pu croire cette nation épargnée, ce d’autant plus qu’elle est forte d’un riche tissu industriel – la qualité et le savoir-faire de ses sous-traitants sont fort appréciés de ses voisins allemands, autrichiens et italiens.

Mieux, ses habitants, contrairement à son homologue américain, ne vivent pas à crédit, la politique du gouvernement ayant consisté, dès l’indépendance de 1991, à permettre à tout un chacun de devenir propriétaire de son propre logement, grâce à des prêts à taux zéro garantis par l’État.

Manifestement, ça ne suffit pas, car avec « eux », ça ne suffit jamais. Le cancer du gangstérisme bancaire se joue des frontières. Et ses martingales boursières, produits financiers inintelligibles par le commun, ont un coût : sept milliards d’euros, soit 20 % du PIB de cette petite Syldavie si chère à notre ami Hergé.

Les autorités de Ljubljana ont fait savoir que la Slovénie pouvait s’en sortir seule, tandis que les « experts » du FMI estiment qu’il faudrait réinjecter de six à huit milliards d’euros dans l’économie slovène afin de sauver son secteur bancaire. Bref, pour les soutenir, telle la corde le pendu. Heureusement, en interne, d’autres voix s’élèvent pour dire qu’il ne serait pas inopportun de laisser crever ces banksters de leur belle mort, sachant que le contribuable n’a pas à payer pour leurs errements. Pas sot. Au Moyen Âge, en cas de problème, on brulait la banque et on pendait le banquier. C’était encore moins sot.

Certains de nos lecteurs diront que la Slovénie, c’est à la fois très loin et tout petit ; ce qui n’est pas faux. Mais qu’ils n’oublient pas que les maux frappant ce peuple aujourd’hui sont ceux qui viendront demain toquer à notre porte ; porte d’autant plus fragile que nous avons abattu tous les murs qui autrefois la faisaient tenir encore à peu près debout.

Le monde de la finance, sans nom et sans visage, était, paraît-il, l’ennemi de campagne de François Hollande. Promesse évidemment oubliée. N’est pas véritable socialiste qui veut ; et encore moins patriote digne de ce nom… 

Pierre Bergé : pervers pépère ?


Monsieur Bergé vient de franchir un nouveau pas dans l’abjection. Au micro de RTL, le 4 avril, il vient de demander à Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale, de distribuer gratuitement des préservatifs dans les collèges. Il ne s’agit pas d’un lapsus puisqu’il précise « je dis bien les collèges ». Un collégien, rappelons-le, a entre 11 et 15 ans : c’est un enfant.

On pourrait feindre l’indulgence vis-à-vis d’un vieux monsieur qui n’a peut-être plus toute ses facultés intellectuelles. Mais il faudrait arrêter de lui donner la parole et lui retirer la présidence du Sidaction. Que les donateurs potentiels réfléchissent, sinon, au soutien qu’ils donneraient à ces propos.

Cependant la précédente déclaration du millionnaire socialiste sur les mères porteuses (« Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ? ») en dit long sur sa pensée profonde : les êtres humains, homme, femme ou enfant, ne sont que des objets que l’on peut acheter pour assouvir ses pulsions si on en a les moyens. Et il les a. On attend des nombreux socialistes qu’il a soutenus — Bertrand Delanoë, Ségolène Royal, Vincent Peillon lui-même — qu’ils se désolidarisent de ce personnage aux fantasmes rebutants. Sauf à les cautionner…

La France est triste


Triste, parce qu'elle est engluée dans la crise et sans boussole, la France glisse petit à petit vers le chacun pour soi
Pour Gérard Depardieu, « la France est triste ». Et pour une fois, notre Gérard national met dans le mille. La crise veut ça. Dans les années 1990, c'était la « sinistrose ». Aujourd'hui, c'est la tristesse, la tristesse infinie d'un pays sans boussole et sans autres perspectives que des renoncements en série.
Dans le Journal du Dimanche, le seul sondage que l'on ait trouvé à faire, c'est d'ailleurs de demander aux Français ce qu'ils étaient prêts à consentir comme sacrifices. Les résultats sont aussi tristes que l'état du pays. Entre retraite, diesel et politique familiale, les Français font un choix très clair : les trois quarts préfèrent qu'on s'en prenne aux allocations familiales.
Aligner le diesel qui fait 42 000 morts par an sur l'essence ? Seuls 27 % y sont favorables, soit l'exacte proportion de ceux qui roulent à l'essence. Arrêter d'aligner les pensions sur l'inflation ? Seuls 24 % des Français y sont favorables, soit la proportion exacte des 18-40 ans dans le pays. Les autres, c'est le drame français, y sont ou en rêvent déjà.
Quant au plafonnement des allocations familiales, sans la moindre indication du montant du plafond, 66 % des Français y sont favorables. Soit l'exacte proportion de ceux qui n'ont plus entre 25 et 50 ans, la tranche d'âge de ceux qui s'emploient à élever nos chères têtes blondes.
Bref, chaque Français ne voit que midi à sa porte et n'envisage d'efforts que s'ils portent sur le voisin. Le tout sans aucun sens de l'intérêt général. Les résultats du sondage sont clairs : les Français préfèrent prendre le risque de fragiliser une politique familiale - notre seul et dernier atout dans la compétition internationale - pour préserver leur droit à polluer bon marché. Le pire, c'est que leur gouvernement, sans idée, ni courage, risque fort de les suivre. N'en jetez plus. T'as raison Gérard, triste pays.

L'artisan, un héros bien malmené


En refusant de réformer le statut de l'auto-entrepreneur, l'État a confirmé un choix de société : des groupes d'un côté et des bricoleurs de l'autre
L'artisan pourrait être au cœur de tous les discours. Lui qui travaille de ses mains, lui qui dispose d'un vrai savoir-faire, lui qui est installé sur le territoire, lui dont l'emploi ne se délocalise pas, il pourrait être propulsé héros des temps modernes. Comme il a le mérite de plus en plus d'avoir de l'ambition, d'innover, d'oser, il pourrait être paré de toutes les vertus. Les nouveaux artisans ne sont plus de ceux qui se contentent de perpétuer leur savoir-faire. Ils sont capables d'innover, de monter en franchises leurs succès locaux et de les faire prospérer. L'arme anti-crise, là voilà. Elle est là, diffuse sur le territoire, ne demandant qu'à se développer. Il n'y aurait plus qu'à et pourtant… rien du tout !
Promise par François Hollande, la réforme du statut d'auto-entrepreneur n'aura pas lieu. Les métiers du bâtiment sont pourtant soumis à une double concurrence déloyale. Celle défiscalisée et déréglementée des auto-entrepreneurs et celle des grands groupes qui prennent tous les marchés d'importance, la faute à la massification des marchés publics, la faute à une réglementation de plus en plus complexe, taillée sur mesure pour ceux qui disposent de services juridiques permanents.
L'artisanat est pris à la gorge. Trop gros et trop petit à la fois, il est victime, en bas, d'une absence totale de réglementation et, en haut, d'une hyper réglementation. Il est grignoté par les deux bouts. L'État, lui, obsédé par des logiques technocratiques et tenu par quelques lobbys, refuse de voir et de savoir.
Tant pis pour la France. L'artisanat y survivra, mais son potentiel de croissance et de création de vrais emplois est clairement bridé. À Paris, à droite comme à gauche, on préfère des auto-entrepreneurs, presque toujours paupérisés, aux salariés de mieux en mieux protégés de l'artisanat. Un vrai choix de société.

Zone euro : menaces financières et défis politiques

Les ministres des Finances de la zone euro et de l’Union européenne, qui se réunissent aujourd’hui, ont à discuter l’octroi de la première tranche d’aides à Chypre s’élevant à 10 milliards d’euros, mais aussi à analyser la situation dans d’autres « points douloureux » de l’Europe financière. Si l’octroi de la première tranche d’aides à Chypre est déjà une chose décidée, il y a moins de clarté en ce qui concerne d’autres mesures anticrise en Europe, rappelle notre commentateur Petr Iskenderov.

La crise chypriote trahit moins les faiblesses et les lacunes du système financier et bancaire national que l’absence en Europe d’un système économique et financier qui serait clair, transparent et stable.
Ce n’est pas le hasard qu’après Chypre les fonctionnaires européens se sont intéressés au Luxembourg et à l’Autriche, qui sont difficilement qualifiables de pays en difficulté. L’UE a exigé qu’ils rendent transparents leurs systèmes bancaires. La première réaction des deux pays était l’indignation, qui a pourtant vite cédé à la raison : il n’est pas bien d’entrer en conflit avec l’UE, plus précisément avec l’Allemagne.
Les risques de nature purement politiques sont d’ailleurs toujours d’actualité. En Allemagne, les élections législatives, dont les résultats pourraient être imprévisibles, se tiendront en septembre. Quant à l’Italie, depuis deux mois le pays n’a pas véritablement de gouvernement. Au micro Natalia Lessina, responsable du département des analyses du groupe russe ALOR :
« La crise politique en Italie démontre les incertitudes en ce qui concerne les chances de créer un nouveau gouvernement. De nouvelles élections législatives vont peut-être avoir lieu. Cette instabilité montre que mener la politique d’austérité sera assez problématique. Si la situation politique ne se stabilise pas rapidement, cela continuera à produire des effets négatifs sur l’euro ».
Mikhaïl Khazine, président de la société de conseil russe Neokone, est encore plus pessimiste. Dans une interview à La Voix de la Russie il a mis en doute la capacité de la BCE, du FMI et des autres acteurs financiers mondiaux de surmonter la crise.
« La crise ne peut pas être arrêtée. On ne peut qu’essayer de minimiser ses conséquences, au moins certaines. Quant à la crise, il ne fait pas de doute qu’elle va se poursuivre. La cause est dans l’existence du mécanisme assez clair et net de la divergence entre les revenus des foyers et les dépenses de ceux-ci. On pourrait certes continuer à donner de l’argent pendant un certain temps pour que les gens continuent à dépenser plus qu’ils n’en reçoivent. Mais tôt ou tard, ce sera fini ».

Le « mariage » gay adopté au mépris de la France

Le « mariage » gay adopté au mépris de la France


Le week-end, c’est sacré. Bien plus que la famille ou son avenir. C’est la leçon des débats au Sénat qui s’achèvent sous mes yeux et qui ont abouti à l’adoption de la loi Taubira qui repassera bientôt devant l’Assemblée, où il dispose d’emblée d’une majorité bien plus sûre. Tout le reste est littérature… quoique. La résistance va s’accentuer.
Le week-end, c’est sacré. L’hémicycle du Sénat est clairsemé à l’heure des explications de vote. Les tribunes du public sont plus fréquentées ; on y voit des écoliers, amenés là pour vivre « l’histoire », pour toucher du doigt la marche en avant vers plus d’égalité. Ils y ont entendu parler de ce sujet dont saint Paul disait qu’il ne devrait même pas être question dans nos assemblées. Ils y ont constaté le vide des rangs, les larges fauteuils confortables abandonnés par des sénateurs qui ont préféré rejoindre leurs circonscriptions ou aller faire leurs courses alors que l’on touche au tissu même de la société.
Toute la journée du jeudi aura été marquée par des tractations entre la majorité de gauche et l’opposition (incertaine) qui ont été à deux doigts d’organiser un vote en catimini, pendant la nuit, après que l’UMP eût tenté en vain de réduire le nombre de ses intervenants parmi lesquels certains ont bataillé ferme, même si l’obstruction par milliers d’amendements n’a pas eu lieu.
Voici ce qu’en dit Public Sénat : « “On a été dépassé par nos troupes”, avoue Alain Gournac, vice-président du groupe UMP, “beaucoup des nôtres veulent parler”. “Ils nous ont dit : vous ne pensez pas qu’on ne va pas s’exprimer. Ce n’est pas possible. On nous reprochera de ne pas avoir assez combattu”, ajoute-t-il. » Regard coulé vers les électeurs. Mais de là à rester jusqu’au samedi ? Personne n’en avait envie. Le PS parce qu’un conseil national est organisé ce jour-là.
C’est donc un « gentlemen’s agreement » entre UMP et PS qui a finalement abouti à l’idée d’achever la discussion des amendements tard le jeudi soir ou dans les petites heures de vendredi, et de voter ce vendredi en fin de matinée.
La mobilisation des opposants au « mariage » des homosexuels n’y est sans doute pas pour rien : Civitas est venu fidèlement prier tous les soirs depuis lundi ; la « Manif pour tous » a appelé à un rassemblement qui s’est prolongé sous les fenêtres du Sénat jusqu’à la levée de séance ; d’autres groupes – puisque désormais les initiatives sont diverses – ont fait venir leurs troupes devant un Sénat en état de siège.
Le peuple, on l’écoute mais jusqu’à un certain point. Les exactions ubuesques se sont poursuivies. On peut voir sur youtube le film de l’expulsion des jardins du Luxembourg, jeudi, d’un homme qui portait le sweat-shirt de la Manif pour tous avec son logo « contraire aux bonnes mœurs » : un homme, une femme et deux enfants. Sous les yeux éberlués des promeneurs et des touristes, six ou sept policiers le portent vers la sortie. C’est ainsi qu’on impose et qu’on protège le « mariage pour tous ».
Ne nous y trompons pas : c’est une fois adopté, et faute d’avoir souligné à quel point son idéologie victorieuse permettra de bâillonner toute critique morale, religieuse, civique ou sociale du comportement homosexuel ou de l’« homoparentalité », que le projet Taubira permettra une montée en puissance de cette entrave à la liberté de dire le bien.
Tout au long de ce débat, on s’est battu pour la filiation et pour le bien des enfants, et c’est bien, très bien même.
Mais on s’est battu en se gardant à droite et surtout à gauche, en faisant le maximum pour rester sur le terrain de l’adversaire, pour limiter les coups, pour « respecter les personnes » comme ils disent. Le respect des personnes est indispensable. Mais de plus en plus on le confond avec le respect et même l’inclinaison devant leurs erreurs.
C’est une société malade, infirme et largement aveugle qui a engagé, courageusement et avec une combativité inespérée, la bataille du mariage. Mais d’un mariage qui ne représente déjà, pour l’immense majorité, qu’un arrangement certes solennel mais réversible où l’on s’engage trop souvent pour ne pas avoir d’enfants, ou pour en avoir uniquement et parcimonieusement sur commande, ou même juste pour offrir un environnement provisoirement stable pour des enfants déjà là. On s’est battu pour la filiation dans une société qui accorde la même valeur et davantage de secours aux familles « monoparentales », qui admet la création d’enfants in vitro avec des gamètes anonymes. C’est bien de dire « stop ». Mais nous sommes déjà tellement avancés dans la dissociété !
Ce sont ces complicités inavouables ou inconscientes qui ont fragilisé en profondeur le camp du « non » à la loi Taubira, contraint aux demi-vérités : face au rouleau compresseur du totalitarisme gay, au mépris de l’Etat et à la pensée unique développée par les médias, il va falloir autre chose pour faire le poids.

Fier comme un ministre fauché !

François Fillon comme Najat Vallaud-Belkacem nous expliquent qu'ils sont fauchés. Ces numéros de comédiens tentant de jouer les pauvres est la pire insulte que les élus puissent faire au peuple français.


Voilà, la mode est désormais au grand déballage patrimonial des membres de notre « gouverne-ment ». Cela est indigne et ne sert pas à grand-chose. La moralisation n’a rien à voir avec l’exhibition. La vie privée doit-être préservée. Cela n’empêche nullement le pôle financier du Tribunal de Paris par exemple d’avoir en charge, lui, directement le contrôle du patrimoine des élus. Mais ne rêvons pas trop.
Le concours du plus fauché des Ministres !
Fillon se précipite au JT de France 2 pour nous expliquer qu’après 5 ans de poste de Premier Ministre payé 15 000 euros par mois (logé, nourri, blanchi et voiture de fonction) il n’a pas mis un sou de côté. En gérant comme ça ses finances personnelles il ne faut surtout pas lui laisser gérer la France. Alors il est fier Fillon car il est fauché.
De l’autre côté de l’UMP, Copé, lui, va attendre la loi pour publier quoi que ce soit. Il faut dire qu’être riche en France en ce moment c’est mal vu. Voyons, il faut jouer le fauché. Alors que la réussite est positive et que si Monsieur Copé a créé un beau patrimoine à force de travail et d’économie il doit en être fier.
Je suis inquiet pour Najat Vallaud-Belkacem
Là je frémis pour elle mais surtout pour sa famille. Elle va se retrouver dans une situation financière dramatique très prochainement. Il faut vite le lui dire et lui expliquer. La Pauvre ! Elle risque l’expulsion.
Ma chère Najat, vous devez savoir qu’en France il y a plein d’impôts, notamment sur le revenu. En cherchant un peu, j’ai vu que depuis que vous êtes au gouverne-ment, vous gagnez 12 697€/mois. Aucun procès d’intention de ma part, c’est normal vu le travail que vous fournissez pour la collectivité. Mais Najat, voyons, cela veut dire que vous gagnez plus de 150 000 euros par an ! Vous savez, cela vous classe parmi les français les plus riches – ce qui n’empêche nullement d’être socialiste – et cela va vous coûter cher, très cher en impôts, surtout que votre époux Monsieur Vallaud qui travaille comme conseiller chez Montebourg n’est pas non plus au smic.
Bref, Najat, vous avez dit dans les médias que vous n’aviez rien, que vous étiez locataire et que vous aviez péniblement mis 25 000 euros de côté. Mais voyons Najat, vous allez devoir payer au moins 50 000 euros d’impôts l’année prochaine. Il faut vite épargner. Vous ne pouvez pas continuer à dépenser tout votre salaire comme ça. Et puis franchement, une famille de socialiste ne peut pas dépenser 150 000 euros par an. C’est beaucoup trop. Pensez aux français qui vous ont élue et gagnent 980€ net par mois… et vous sur 150 000 euros vous ne métriez de côté que 25 000 euros, sans compter les sous de votre époux ? Non Najat, on ne peut pas déclarer de telles âneries à la télé même si c’est pour faire « fauchée ». Cela ne tient pas la route une seconde.
Ou alors vous êtes la pire des gestionnaires et à ce moment-là votre place n’est pas au gouverne-ment.
Et Fillon qui nous fait pleurer au JT avec Pujadas sur ses deux voitures qui ont plus de 10 ans alors qu’il bénéficie en tant qu’ancien premier ministre d’une voiture de fonction avec chauffeur certainement un peu plus récente et confortable que ses deux guimbardes. 
On ne vous demande pas de jouer les pauvres !
Mais comment pouvez-vous vous tromper à ce point ? Qui vous conseille en communication ? Vous avez donc perdu tout sens des réalités et du simple bon sens. Soyez riches ou pauvres, le peuple s’en fiche tant que tout est bien acquis. C’est le seul sujet. Vos manèges de comédiens tentant de jouer les pauvres désespérément est la pire insulte que vous puissiez faire au peuple de France, car non seulement vous continuez à mentir « droit dans les yeux » mais en plus vous nous prenez clairement pour des crétins.
Vous ne vous rendez même plus compte que vous suintez le fric. Mais bon sang ! Regardez vos costards et vos godasses ! Cela suffit sans même parler de vos montres ! Aucun d’entre vous n’est jamais rentré chez Celio acheter un costard « de Monsieur tout le monde » ! Vous savez ce que c’est Celio ? Ça vous changera de la traditionnelle question stupide sur le prix de la baguette de pain. Ou encore une paire de chaussures chez André ou chez Eram… mais voyons…
Et vous osez, pour une partie non négligeable d’entre vous, jouer à qui sera le plus pauvre pour être le plus populaire…
Alors tant que nous y sommes si vous publiez votre patrimoine, n’oubliez pas les comptes en Suisse, comme Monsieur Cahuzac, si vous n’avez rien mis de côté au bout de plusieurs années de dur labeur politique très convenablement rémunéré il y a de quoi se poser beaucoup de questions sur votre capacité à gérer, ne serait-ce que les comptes d’un ménage, mais surtout sur l’endroit où vous planquez vos sous !
Le choc de moralisation est un choc de bêtises !
Encore une fois nos dirigeants font uniquement du marketing. Mon ennemi est la finance. Le lendemain on est à Londres pour brosser la City dans le sens du poil. Le capitalisme doit-être moralisé. Vous vous souvenez de cette sortie sarkozyste ? Tout le monde applaudit puis rien, strictement rien. Évidemment tout continue comme avant mais en pire. Il va falloir faire une réforme bancaire. Les banques n’ont jamais été aussi tranquilles. Bref, on annonce et on ne fait rien. On raconte uniquement de belles histoires.
Reste une réalité, celle que vit chacun et chacune des Français d’en bas, les vrais, ceux qui habitent « outre-périph » ou en dehors du 7 et 8ème arrondissement.
La croissance il n’y en a pas.
La rigueur devient une réalité pour tous.
Le chômage explose.
L’intégration est en panne.
L’ascenseur social bloqué.
La délinquance en explosion.
Les dégâts sociaux deviennent monumentaux (suicides, immolations etc.).
Le redressement productif ? Une foutaise qui se termine par des privatisations.
Les chocs ? De simplification, de compétitivité ou de moralisation, de simples slogans pour donner un os à ronger à un peuple désespéré dont on se fout ostensiblement.
Voilà l’impasse économique dans laquelle nous nous trouvons, avec au bout une impasse bien évidemment politique.
Messieurs les politiciens, comme le dit le vieil adage populaire plein de sagesse (sans doute populiste), les bons comptes font les bons amis. Vu l’état de vos comptes, je pense que vous n’êtes pas prêts d’être copain avec votre peuple. Pas parce que vous êtes riches ou pauvres. Parce que vous êtes des démagogues sans courage et que vous poursuivez dans la seule voie que vous devriez éviter… celle du mensonge (voir par exemple Anna Hidalgo qui a peur de dire qu’elle gagne 8000 euros, alors elle déclare « pas plus de 5000 » ce qui lui semble plus convenable).
À ce rythme, votre compte est bon, vu que le compte n’y est pas !
Alors comme le résumait si bien Coluche, l’un de nos meilleurs économistes et politologues, « la dictature c’est ferme ta gueule, et la démocratie c’est cause toujours ». Les révolutions c’est quand ni l’un ni l’autre ne fonctionnent.

La république de Polichinelle

L’immense majorité des fraudeurs ne sont pas les riches dénoncés dans la presse mais simplement des gens qui essayent de vivre de leur travail.``

Lorsqu’elle a ouvert sa boutique de fleurs il y a quelques années, Mireille ne s’attendait pas à devenir riche mais espérait tout de même – à raison de douze heures par jour, cinq jours sur sept – pouvoir se payer au moins l’équivalent d’un Smic. Dès sa première année d’activité, elle a dû se rendre à l’évidence : le seul moyen d’y parvenir, c’est de faire un maximum de black. C’est en faisant le point avec son expert-comptable qu’elle en a pris conscience. Même en supposant qu’elle parvienne à maintenir son chiffre d’affaires des bons mois (la Toussaint en novembre, la fête des mères en juin…), elle ne pouvait pas espérer se payer plus de 900 euros par mois. L’expert-comptable n’a rien dit ; il a juste suggéré ; c’était suffisant pour que Mireille comprenne ce qui lui restait à faire.
Pour l’aspect pratique des choses, ça n’a pas été compliqué : il a suffi de demander à Olivier, le coiffeur d’à côté. Ça fait maintenant plus de vingt ans qu’il ne vit que grâce à cette part souterraine de son activité ; d’ailleurs, pour peu qu’on le connaisse bien, il finit par le reconnaître : « sans le black, je mets la clé sous la porte dès demain. » Olivier a fait simple, il n’accepte pas les chèques et n’a pas de gameboy (a.k.a.de terminal pour cartes bleues) : tout est en cash et le relevé d’activité qu’il envoie chaque mois à son comptable ne sert qu’à donner le change à l’administration fiscale. Quand Mireille est venue le voir pour glaner quelques conseils, la première réaction d’Olivier fut d’exprimer sa surprise : « Quoi ? Tu déclares tout ? Mais tu es folle ou quoi ? »
Secret de Polichinelle

Le black, autour de chez moi, c’est une économie à part entière. Ici, on n’a pas de compte en Suisse – on est loin rouler sur l’or et l’ISF comme la tranche marginale de l’IRPP ne concernent pas grand monde – mais dublack, presque tout le monde en fait – plus ou moins. On l’évoque à demi-mot, par métaphore mais, dès lors que vous avez affaire à une petite entreprise, vous pouvez être absolument certain que votre interlocuteur – soit qu’il accepte, soit qui le refuse – sait très bien de quoi il retourne. Le prix affiché sur le devis de votre électricien s’entend pour un paiement par chèque et la dernière fois que j’ai réglé mon boucher en liquide, il m’a simplement fait savoir que « ça ne le dérangeait pas d’être payé en carte bleue. [1] »
C’est le secret de Polichinelle. La dernière fois que j’ai eu l’occasion de discuter de manière informelle avec un inspecteur du fisc, le frère d’un ami, ses commentaires ne laissaient aucune place à l’ambigüité : non seulement tous ses collègues sont parfaitement au courant mais ils font même souvent semblant de ne rien voir. C’est illégal mais c’est toléré pour la simple et bonne raison qu’au-delà du coût pharaonique que représenterait une lutte efficace contre cette forme d’activité, mettre fin au black reviendrait à faire fermer des milliers d’entreprises partout en France. C’est aussi simple que ça : l’application systématique de la règle fiscale ferait littéralement exploser les chiffres du chômage et porterait un coup fatal aux finances de l’État.
Alors ils laissent courir. Par les temps qui courent, être inspecteur du fisc n’est déjà pas un métier facile – les gens désespérés sont capables de commettre de grosses bêtises – et ce n’est pas parce qu’on travaille pour la citadelle de Bercy qu’on est incapable d’empathie : lorsqu’on est face à eux, qu’on a épluché leurs comptes et acquis une connaissance intime de leur vie, on sait mieux que quiconque – et notamment que le ministre – que l’immense majorité des fraudeurs ne sont pas les riches dénoncés dans la presse mais simplement des gens qui essayent de vivre de leur travail. Et puis, très pragmatiquement, il vaut mieux accepter un petit manque à gagner plutôt que de tout perdre : après tous, qui paiera les salaires des inspecteurs des impôts et à quoi serviront-ils quand il n’y aura plus personne à taxer ?
Équilibre instable
À Marseille, l’affaire Cahuzac a provoqué des réactions ambivalentes : si l’on met de côté les militants politiques, le sentiment de la rue hésite entre l’ironie et la compréhension. Ironie, non pas parce que M. Cahuzac est supposé être « de gauche » [2] – le Parti socialiste à Marseille… Bref – mais surtout parce qu’un ministre du budget qui prétend lutter contre la fraude fiscale tout en cachant sa fortune personnelle en Suisse, ça aurait fait un excellent scénario dans la grande tradition de la commedia dell’arte. Compréhension, aussi, parce que tous ici savent qu’à divers degrés, tout le monde aurait fait la même chose et, à vrai dire, tout le monde le fait plus ou moins.
Dans la société de l’indécence commune, personne n’est innocent. Fraude fiscale ou perception d’aides sociales indues, par action ou par omission, nous trichons tous – à divers degrés – et cherchons à exploiter les règles du jeu au mieux de nos intérêts en post-justifiant éventuellement nos transgressions par telle ou telle posture idéologique – i.e. « je refuse de payer pour les arabes » ou « il faut faire payer les riches ». Tout le monde triche, tout le monde sait que tout le monde triche et tout le monde sait que tout le monde sait que tout le monde triche : c’est une forme de common knowledge [3] qui ne tient que par notre volonté commune de ne pas voir la réalité en face. 
Et c’est là que l’équilibre devient particulièrement instable. Il suffit qu’une tierce personne, présumée extérieure au jeu, vienne révéler publiquement ce que tout le monde sait pour que le château de cartes s’écroule ; les uns dénonçant les fraudes fiscales ; les autres accusant les premiers de chercher à vivre sur leur dos. Ce que l’opération mani pulite des Robespierre aux petits pieds risque de déclencher, c’est l’effondrement de ce système où, pour citer celui qui l’avait si bien décrit avant même qu’il n’existe, « tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde » [4].
Après tout, sans doute est-ce une bonne chose. Les non-dits tuent les familles aussi sûrement que les États et il faudra bien un jour crever l’abcès et mettre fin à cette chimère. Le plus tôt sera le mieux. En attendant, Mireille a décidé de jeter l’éponge ; elle ne supportait plus de vivre dans un monde où gagner honnêtement sa vie implique nécessairement de vivre dans l’illégalité et le mensonge.
notre volonté commune de ne pas voir la réalité en face.

Odieux régime des partis

Odieux régime des partis


Le drame français actuel illustre les propos du général de Gaulle déclarant le 15 décembre 1965 : « Le régime des partis, c’est la pagaille. » A vrai dire, aucun des partis qui accaparent les institutions et les médias ne trouve grâce à mes yeux. Le système partisan est sclérosé, impuissant, coupé de la société civile, accaparé par les intérêts personnels, le népotisme familial ou clanique, la préservation ou la conquête de rentes de situation,  largement indifférent à toute notion de bien commun. Je ne suis pas loin de penser que la calamité dans laquelle  nous nous trouvons est en partie de la responsabilité des partis politiques, en particulier des 5 grands dont je laisse au lecteur le soin de deviner le nom :
-         1/ parti schizophrénique écartelé entre bonne conscience moralisatrice et cynisme mafieux.
-         2/ hors quelques exceptions, globalement dominé par des lâches soumis au politiquement correct et des benêts aveuglés par leur nombrilisme.
-         3/ jadis spécialiste des provocations sinistres et putrides, aujourd’hui reconverti à la démagogie absolue.
-         4/ enragés de salon, nostalgiques du bon vieux temps du Goulag.
-         5/ des hypocrites fanatisés et carriéristes qui se foutent de l’environnement comme de leur première chemise.
Des mouvements politiques, il en faut bien sûr, mais pas ceux-là ! Aucun de ceux-là ! Qu’ils disparaissent dans le néant comme ils le méritent! Périodiquement, tous les trente ans, la vie politique se recompose de fond en comble. De 1875 à 1902, elle était dominée par deux grands partis républicains modérés, l’union républicaine de Gambetta et la gauche républicaine de Jules Ferry. A partir de 1900, ils disparaissent et le parti radical  prend le relai pendant 4 décennies. A la Libération, la vie politique s’organise autour d’une « troisième force », composée de la SFIO et du MRP (centriste)… Sous la Vème République, le parti gaulliste est au centre de l’échiquier jusqu’à 1974 et l’émergence d’un quadripartisme autour du PS, du PC, du RPR (chiraquien) et de l’UDF (giscardien). Nous vivons désormais dans une configuration qui remonte aux années 2000, mais pourquoi faudrait-il se résoudre à l’immobilisme? Quel évènement, quelle fracture permettra de faire imploser le schéma actuel et d’ouvrir la voie à une reconstruction ? Dans l’idéal, la vie politique française s’organiserait, une fois apurée des pitres actuels, sur la base nouvelle de deux grandes formations, l’une républicaine/gaulliste, l’autre social-démocrate sur un modèle Tony Blair, sans haine l’une pour l’autre et même capables de travailler ensemble à des fins constructives, dans le respect mutuel, qui est aussi le respect des Français, avec pour point commun, l’intérêt de la France. En outre, le peuple serait appelé à s’exprimer lui-même directement, hors du système partisan, à travers le recours au référendum pour toute décision d’importance nationale.