TOUT EST DIT

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vendredi 12 avril 2013

Le geste inadmissible de Trierweiler

Le samedi 6 avril François Hollande et Valérie Trierweiler étaient dans la ville de Tulle. Lors de leur déplacement dans la ville, de nombreux journalistes se trouvaient à côté d'eux pour questionner, faire des photos et filmer, ce qui est leur travail et leur devoir.

Une caméra a filmé Valérie Trierweiler s’approchant dans le dos d'un cameraman et le tirant par sa capuche afin de l'empêcher de
La putain de la République et son mac
filmerhttp://www.youtube.com/watch?v=DCl0iBV2_ts et, donc, de remplir sa mission de devoir d'information. Les Français ont été choqués par ce geste et ne sont pas les seuls. Les professionnels des médias sont aussi outrés et scandalisés par un tel geste d'autant plus Valérie Trierweiler est aussi journaliste !
SNJ et Reporters sans Frontières. La porte-parole du syndicat national des journalistes, le SNJ http://www.snj.fr/, contactée répond : « C'est un geste inadmissible. Je n'ai jamais vu ça. Depuis quand intervient-on auprès des journalistes. Ce n'est pas extrêmement grave car il y a des choses plus graves, mais c'est vraiment inadmissible. Il y a tellement de dossiers qui méritent une attention». Le responsable du bureau Europe de l'Est & Asie centrale de Reporters sans Frontièreshttp://fr.rsf.org/ dit à son tour : « Le geste de Valérie Trierweiler est évidemment déplacé, et significatif de la tension et de l'exaspération mutuelle qui persistent entre une bonne partie de la classe politique et des médias. Cela dit, gardons le sens des proportions : cette affaire ne nous semble pas faire peser une grande menace sur la liberté de l'information en France...». Reporters sans Frontières qui est connu pour déterminer quel pays ne respecte pas la liberté de la presse reste mitigé dans son jugement. Pourtant si la même scène avait eu lieu dans une ville russe lors de la visite de Poutine avec son épouse et que cette dernière aurait agi comme Valérie Trierweiler, il est à se demander si le jugement deReporters sans Frontières aurait été aussi tendre.
Visite de Tulle. Un témoin qui était à Tulle le jour de la visite de François Hollande et de Valérie Trierweiler explique que cette visite a eu lieu dans une ambiance menaçante envers la délégation présidentielle et que les habitants de Tulle voyant François Hollande et Valérie Trierweiler dans la rue ont montré une très grande colère emplie de haine sur leur passage. « En effet, j'étais sur Tulle pour une quinzaine de jours, dans ma belle-famille. Le cortège présidentiel, qui se déplaçait à pieds, était impressionnant. On pouvait voir près d'une trentaine de gardes du corps autour du couple présidentiel. Quelques personnes certainement triées sur le volet... parmi la section socialiste de Tulle comme il se doit, serraient la main au Président. Mais ce qui était impressionnant, c'était la montée de l'hostilité à son passage ! On a pu entendre beaucoup de sifflets et de noms d'oiseaux de toutes sortes pour lui -et sa moitié- ! « Démission », « Menteur » « Faux-culs ». Bref, aucun rapport avec les images diffusées par les médias ! C'est stupéfiant !!»Un reportage http://www.youtube.com/watch?v=ScZF2tV1gz4 montre la visite de François Hollande à Tulle mais le son est coupé, remplacé par la voix du journaliste qui se contente d'expliquer que François Hollande a réduit le programme de sa visite à Tulle en raison de l'ambiance sur place : « Il aurait dû passer sa journée à serrer les mains. En plein scandale Cahuzac a-t-il voulu éviter un accueil moins chaleureux ? Manif de la CGT, Anti-Mariage pour Toushttp://www.youtube.com/watch?v=nRFN8D-1x3s, buralistes en colère, le président a vu son programme à la baisse à Tulle. Le staff présidentiel espère éviter les images non maîtrisées... »
Pendant que le syndicat national des journalistes et Reporters sans Frontières ont donné leur position sur le geste de Valérie Trierweiler, le service presse de l’Élysée n'a pas encore donné le sien sur le geste de la compagne du Président de la République !Pour compléter ce terrain qui sent le soufre et qui montre que le président avec son cortège présidentiel ne se limite pas à mépriser la presse, nous devons rappeler ces images du déplacement de François Hollande à Dijon le 11 et 12 mars 2013 où un citoyen hélant simplement François Hollande par « Monsieur Hollande ! Elles sont où les promesses ?» a été embarqué manu militari http://www.francetvinfo.fr/hollande-les-trois-incidents-qui-ont-parasite-sa-communication-a-dijon_279545.html par le service d'ordre présidentiel. Ces images de mars et du mois d'avril ont de quoi choquer profondément surtout de la part d'un président socialiste. Comment est-ce possible qu'un Président de la République ne puisse pas aller à la rencontre du peuple de France surtout dans une période de crise et quand des chômeurs s'immolent ?

TRANSPARENCE; LE GRAND DÉBALLAGE NE SERT À RIEN

TRANSPARENCE; LE GRAND DÉBALLAGE NE SERT À RIEN


Les secrets du régime méditerranéen

Le régime méditerranéen est associé à la « bonne santé ». Et comme nous l'explique le Dr Patrick Serog, il représente avant tout un mode de vie basé sur de bonnes habitudes alimentaires.

Le régime méditerranéen est le reflet du mode de vie des habitants de ce bassin. En Grèce, Crète, où en Italie, (pays où les habitants  utilisent quotidiennement de l'huile d'olive dans leur alimentation), la mortalité cardiovasculaire serait plus basse que dans d'autres régions du monde. Ainsi, ce régime est associé à la « bonne santé » et à la longévité. Le Dr Patrick Serog nous explique pourquoi

Existe-il un ou des régimes méditerranéens ?
Dr Patrick Serog: Il existe plusieurs types de régime méditerranéen selon la région dans laquelle on vit. En général, on a comme référence le régime crétois qui a été le premier étudié dans l'ère moderne dès les années 1950. Et finalement, il constitue aujourd'hui la base du régime méditerranéen actuel que l'on recommande à certains patients.

Mais alors, en quoi consiste  ce régime crétois ?
Dr Patrick Serog: Le régime type d'un méditerranéen va commencer par du pain trempé dans de l'huile d'olive. Ensuite, il peut y avoir une boisson qui sera du thé ou du café. Pour le petit déjeuner, ça sera uniquement ça. Aux deux repas, il va y avoir des végétaux, des salades, des crudités, des légumes mais aussi des féculents. Il y aura surtout un peu de viande blanche ou encore quelques poissons ou fruits de mer. En général, il n'y aura que très peu de fromage (brebis). Après, on va avoir des fruits. Et pour ceux qui boivent du vin,  6 à 7 verres  par semaine. Il faut dire aussi que les quantités alimentaires du régime méditerranéen (à part les légumes) sont souvent nettemment inférieures, par exemple, aux quantités de viande que nous consommons.

Quels sont les bienfaits reconnus de ce type d'alimentation ?
Dr Patrick Serog: Les bienfaits reconnus du régime méditerranéen sont surtout en terme de maladies cardiovasculaires et en terme de maladies cérébrovasculaires. Une étude récente, publiée dans le New England Journal of Medicine, a porté sur  7500 espagnols, âgés de 55 à 80 ans. Ces hommes avaient un diabète de type 2 ou bien des facteurs de risque (tabac, l'hypercholestérolémie, l'hypertension artérielle, surchage pondérale). Et en suivant un régime méditerranéen de manière très précise avec de l'huile d'olive ouavec des noix comme assaisonnement, il y a eu une réduction du risque cardiovasculaire qui s'est révélée significative par rapport à un groupe témoin qui ne suivait absolument pas ce régime là.

Le régime méditerranéen permet-il de se sentir mieux ?
Dr Patrick Serog: En général dès qu'on mange un petit peu moins, on se sent mieux et plus léger, et c'est souvent le cas dans le régime méditerranéen. On a aussi imputé dans ce régime à l'huile d'olive des bénéfices particuliers sur la santé. Mais ce n'est pas lui d'olive seule qui procure ces bienfaits. La seule chose que nous savons, c'est que c'est l'ensemble des aliments et la manière de manger, plus une activité physique régulière qui entraînent ces bénéfices pour l'être humain.

Comporte-t-il des risques ?
Dr Patrick Serog: Ce régime ne comporte pas des risques à long terme puisqu'en fait on va satisfaire à la fois les besoins en protéines, en glucides, en lipides. Et on va avoir grâce aux légumes et aux fruits une quantité importante de vitamines et de minéraux. On peut dire que la seule difficulté pour nous occidentaux, c'est la régularité de suivre un tel régime. En général on y arrive bien quelques semaines, voir quelques mois. Mais au long cours, c'est difficile parce que déjà lorsque l'on sort, on rencontre une alimentation très différente de celle qu'on s'est imposée à la maison.

Peut-il entraîner une perte de poids ?
Dr Patrick Serog: Ce régime peut entraîner une perte de poids à partir du moment où il y a un changement alimentaire par rapport à ce qu'on faisait  avant, maix c'est vrai aussi pour tout régime. Chaque fois que l'on change son alimentation dans le sens évidemment d'une légère restriction énergétique ou bien d'aliments inhabituels mais qui ne sont pas caloriques, alors à ce moment là effectivement, on a une perte de poids qui est souvent modérée, c'est-à-dire de l'ordre de quelques kilos. 

Est-il adapté aux enfants?
Dr Patrick Serog: C'est un régime qui peut être adapté aux enfants, pas aux enfants en bas âge, mais aux enfants à partir de 5-6 ans. Eux même doivent manger des portions par exemple de viande qui sont petites donc ça ne pose strictement aucun problème. D'ailleurs, dans les pays méditerranéens où certaines populations suivent ce type de régime naturellement puisque c'est ancestral, les enfants le suivent très tôt dans l'enfance.


De nouveau sous pression, Pierre Moscovici se défend avec virulence

Après Mediapart, c'est Valeurs actuelles qui a accusé le ministre des Finances d'avoir connu dès décembre l'existence du compte suisse de Jérôme Cahuzac. Le ministre a déposé plainte contre le magazine.

Un bref instant, il a cru que la tempête était passée. Mercredi matin, Pierre Moscovici reçoit une sérieuse marque de confiance du chef de l'État. François Hollande, lors de son intervention sur la moralisation de la vie politique, affirme que les attaques dont son ministre de l'Économie fait l'objet sont«injustes», et balaie d'un revers de main toute hypothèse de démission. De quoi faire souffler un peu le locataire de Bercy, particulièrement sous pression et tendu depuis huit jours que le site Mediapart affirme qu'il était au courant de l'existence d'un compte de Jerôme Cahuzac en Suisse. Mercredi soir, Pierre Moscovici apparaît même plutôt détendu sur le plateau du Club LCI où il débat avec la patronne du Medef, Laurence Parisot - plaisantant même pendant les pauses publicitaires avec Éric Revel qui anime l'émission.

Mais voilà que jeudi matin, le magazine Valeurs actuelles relance les spéculations… L'hebdomadaire affirme que le grand argentier de Bercy était bien au courant de l'existence du compte caché du ministre du Budget, et ce dès décembre dernier. Il précise que le ministre de l'Économie et le directeur général des Finances publiques, Bruno Bézard - qui se seraient vus le 7 décembre pour aborder le sujet - ont mis sur le dossier «une quinzaine de fonctionnaires» chargés d'enquêter sur la véracité des affirmations de Mediapart. «Grâce aux excellentes relations nouées entre les hauts fonctionnaires du fisc français et les autorités suisses à l'occasion d'affaires politico-financières sensibles (…), la réponse parvient, semble-t-il, avant le 31 décembre», dit encore le journal. Selon qui cette réponse confirme qu'un compte existe bien.
« Il n'est pas de chose plus blessante qu'un reproche injuste ; mais quand on n'a rien à se reprocher, on affronte les reproches avec fermeté. C'est ce que je fais»
Pierre Moscovici, citant Sophocle
L'article a fait sortir de ses gonds le ministre des Finances. «Prenons garde à essayer de transformer la faute d'un homme en attaque contre un gouvernement, contre un ministre intègre», a-t-il déclaré hier au Sénat. Et de citer Sophocle: «Il n'est pas de chose plus blessante qu'un reproche injuste ; mais quand on n'a rien à se reprocher, on affronte les reproches avec fermeté. C'est ce que je fais». «L'administration fiscale n'a jamais diligenté, contrairement aux affirmations mensongères de Valeurs actuelles, de «vérification en terre helvétique»», a-t-il aussi réagi dans un communiqué - son entourage faisant savoir qu'il allait porter plainte contre Valeurs actuelles.
Bruno Bézard a, dans un autre communiqué, a également affirmé que l'administration fiscale n'a jamais lancé de «mission secrète en Suisse». Une telle démarche n'aurait pas été «conforme ni au droit ni à la pratique», renchérit-il. De fait, «un agent du fisc français ne peut pas aller mener l'enquête en Suisse auprès des banques du pays sans qu'une procédure d'entraide officielle entre les deux États ait été préalablement lancée» explique un avocat. Et pour Bercy, la procédure d'assistance administrative internationale avec la Suisse, a été déclenchée le 24 janvier dernier. En revanche, des agents du fisc ont tout à fait le droit de mener depuis la France une enquête sur un contribuable.

Des questions sans réponse

Pour avoir le cœur net sur cette affaire, les présidents UMP des commissions des Finances à l'Assemblée nationale et du Sénat - qui, à ce titre, peuvent avoir accès aux documents de l'administration fiscale - ont procédé hier à un contrôle sur place à Bercy. Gilles Carrez et Philippe Marini ont débarqué à 17 heures dans les bureaux de l'administration fiscale. «Nous faisons notre travail ; il n'y a d'acharnement à l'encontre de quiconque ; plutôt que d'avoir des informations de presse, nous préférons aller à la source», a dit Philippe Marini, en arrivant au ministère.
Ils se sont entretenus plus d'une heure avec Bruno Bézard et ses collaborateurs. Ils en sont ressortis en jugeant «peu probable»qu'il y ait eu une mission secrète en terre helvétique.En outre, «il nous a été dit fermement qu'il n'y a pas eu de réunion de crise le 7 décembre. Mais Gilles Carrez et Philippe Marini ne se disent «pas convaincus»pour autant par les arguments de Bercy. «Il nous a été dit aussi - ce que nous avons un peu de peine à admettre - qu'il y a peu de notes entre le cabinet et l'administration» sur le dossier Cahuzac, a précisé le sénateur à l'issue du rendez-vous. Ils estiment aussi que certaines procédures, qui auraient pu faire éclater la vérité ont été ralenties, non seulement par le ministre du Budget, mais aussi «au-dessus» de lui…
Bref, ils demandent en urgence une audition de Pierre Moscovici, pour faire la lumière sur des questions qu'ils considèrent être restées sans réponse. Le député et le sénateur estiment toujours que Bercy aurait dû, dans le cadre de la démarche effectuée auprès de l'administration helvète, faire porter la recherche sur l'ensemble des banques domiciliées en Suisse (et non uniquement sur UBS) et demander aussi des renseignements à Singapour. Elle devrait se tenir la semaine prochaine, vraisemblablement mardi. Le répit aura été de courte durée pour Moscovici.

Le Louvre fermé pour cause d’insécurité

Le Louvre fermé pour cause d’insécurité

Le musée du Louvre a fermé mercredi toute la journée : la presque moitié des agents de sécurité et gardiens de salle (200 sur 470 à peu près) a cessé le travail pour protester contre la recrudescence des vols et agressions dans le musée. Ambiance…

Sur le site internet du musée, cette indication : « En raison de circonstances exceptionnelles, le musée est actuellement fermé. » Ces circonstances exceptionnelles sont la grève des agents, pas les vols et agressions qui, eux, sont leur lot quotidien. Au point que, mercredi, ils ont craqué. Un arrêt de travail spontané qui fait suite à un « ras-le-bol », ce sont les syndicats qui le disent, CGT, FO, Sud : les agents « sont de plus en plus victimes d’agressions, crachats, menaces, coups et insultes de la part de voleurs en bande, souvent mineurs, qui dérobent les visiteurs et que rien n’arrête ». Rien que cela ! Et personne n’en parlait ? L’insécurité au cœur du Louvre est un sujet peu glorieux.

Les syndicats ne sont pas plus précis en ce qui concerne la description des délinquants. Voleurs en bande, souvent mineurs, on comprend bien qui ils désignent sans avoir le courage de les nommer, ou pour ne pas discriminer ni amalgamer. Les agents parlent de mineurs d’Europe de l’Est. Disons le mot : ce sont les petits Roms, qui écument les rames de RER et de métro, les abords des sites touristiques et désormais le cœur du Louvre. On décrit des bandes de vingt ou trente gamins, parfois des adultes. Entrée libre pour les moins de vingt-six ans, mais la soif de culture, le goût de l’art ne sont pas leur principale motivation. « Gratuité du musée : le Louvre est à vous », les petits Roms l’ont vite compris. Le Louvre, et tout ce qu’il y a dedans, portefeuilles, téléphones, appareils photo. Certains visiteurs se retrouvent dévalisés, sans papiers, totalement déboussolés et en détresse s’ils ne parlent pas français. Quand les agents interviennent, la réplique est rapide : menaces (« on sait où tu habites »), coups, crachats, la panoplie habituelle de « l’incivilité ». Conséquence : les agents travaillent la peur au ventre.

« Ils sont de plus en plus violents, en bandes et leur mode opératoire est rodé », explique une syndicaliste. Depuis peu ? « Depuis un an et demi ». Il était temps de réagir. La direction du Louvre a annoncé une réorganisation des effectifs à l’intérieur du musée et l’interdiction de l’entrée aux personnes identifiées comme des pickpockets. Sur leur bonne mine ou sur leur sale gueule ? La préfecture de police a procédé à onze interpellations mercredi et annonce que « ce type d’opération va s’intensifier ». Tremblez, Roms ! D’autant que le ministre de la Culture compte « sensibiliser » le ministère de la Justice en ce qui concerne les plaintes déposées par les agents et les visiteurs, souvent classées sans suite. Pas sûr que Christiane Taubira se laisse sensibiliser sur la question, elle qui refuse toute « stigmatisation » de la délinquance.

Mardi, François Hollande était au Louvre, sous la Pyramide, pas pour régler le problème mais pour la cérémonie de départ d’Henry Loyrette, qui quitte la présidence du musée. Douze années réussies, avec des projets aboutis (Arts de l’Islam, Louvre-Lens), des projets avancés (Louvre d’Abou Dhabi). Loyrette est aussi celui qui a permis à l’art contemporain et aux bandes de Roms dépouilleurs d’entrer au Louvre. S’agissant des Roms, on l’apprend au moment où il part. La grève des agents et gardiens, dès le lendemain, est un cri lancé au nouveau président, Jean-Luc Martinez : fini la sourde-oreille, la situation est intenable.

Tourisme à haut risque

La révélation de l’insécurité à l’intérieur du musée du Louvre contribue à dégrader l’image de la France et de Paris aux yeux des touristes, cœur de cible d’une délinquance de plus en plus agressive. Le 20 mars, un groupe de 23 Chinois s’est fait détrousser, passeports et argent (7 500 euros). Une agression de trop, à laquelle Pékin a réagi, demandant à la France d’assurer « une protection efficace » des touristes chinois.