TOUT EST DIT

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vendredi 18 janvier 2013

Taxe à 75%: Hollande a le choix entre un enterrement.... et un enterrement


L'idée émise par Bercy d'une taxation à 75% des plus hauts salaires, via les entreprises, est écartée. Le chef de l'État a le choix entre une taxe minorée, sous les 70%, qui aurait tout l'air d'un recul, et l'abandon pur et simple de la taxation spécifique des très riches
Comment se sortir politiquement du bourbier des 75% ? Quand il ne pense pas à l'intervention au Mali et ses conséquences en Algérie, qui occupe logiquement tout le terrain médiatico-politique, François Hollande se pose la question de sa fameuse taxe, sortie de son chapeau un jour de février 2012.

Connard Ier au réveil ? 
La fin des 75%
Le choix n'a rien d'évident, puisqu'il est désormais certain que la surtaxe sur les riches, au taux de 75%, a vécu. Le gouvernement ne veut pas prendre le risque d'une nouvelle censure par le Conseil constitutionnel. Or, si celui-ci a annulé la taxe à 75% au motif qu'elle n'était pas "familialisée" (ne prenait pas en compte la situation familiale des contribuables), certaines mesures, moins médiatiques,  ont été censurées car elles aboutissaient à des taxations proches de 70% . Le conseil a jugé un tel taux « confiscatoire » , et donc non-conforme, à ses yeux, à la constitution. Il est donc exclu de mettre en place un prélèvement de 75%, même familialisé.  

L'Elysée ayant par ailleurs récusé l'idée de Bercy de changer radicalement d'approche, et d'instaurer un prélèvement frappant les entreprises qui distribuent de très hauts salaires, la seule issue est aujourd'hui une taxation de 60 ou 65%. Le choix d'un tel taux ressemblera fort à une reculade. Ne vaudrait-il pas mieux abandonner purement et simplement l'idée, en « oubliant » de présenter une nouvelle formule ? Ce serait là un enterrement, en grande pompe.
Une contribution de 3%
Et le choix d'un taux de 60% ? Ce serait opter pour un... petit enterrement. Sachant qu'avec un taux global de 75%, la surtaxe n'était en fait que de 18% (étaient pris en compte l'impôt sur le revenu à 45% , la taxe exceptionnelle Sarkozy de 4%, et la CSG de 8%), elle tomberait à... 3%, si le taux global de 60% était retenu. Tout ce débat pour faire finalement adopter, en octobre 2013, une taxe additionnelle de 3% ? Même si, dans l'hypothèse d'un taux de global de 65%, cette taxe additionnelle serait donc de 8%.

S'opposant à Bercy, le PS veut une taxe à 75% élargie


Le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, demande une taxation à 75% à partir d'un million d'euros pour un couple marié et de 500.000 euros pour un célibataire. Le nombre de riches visés augmenterait considérablement, par rapport au projet gouvernemental. Bercy s'oppose à ce projet, défendant plutôt une imposition au niveau de l'entreprise employant des salariés à très hauts revenus
Doit-on voir là les prémices d'une bataille entre le parti socialiste et Bercy, comme seuls les « anciens » de la rue de Solferino en conservent le souvenir (elles avaient marqué, en effet, les débuts du deuxième septennat de François Mitterrand) ? Le PS entend défendre une position maximaliste, sur le dossier de la taxation des très riches, à 75%. Dans une interview aux Echos, son premier secrétaire, Harlem Désir, préconise de répondre à la contrainte fixée par le Conseil constitutionnel par l'augmentation du nombre contribuables visés. Le Conseil a censuré la contribution exceptionnelle faisant grimper l'impôt global à 75%, au motif qu'elle ne tient pas compte de la composition des foyers fiscaux. Qu'un patron au très haut revenu soit célibataire ou marié, le seuil de taxation était le même (un million d'euros). Or l'un des principes de base de l'impôt sur le revenu, c'est sa familialisation, ont souligné les « sages » du Palais Royal.

Deux options pour répondre à l'objection du conseil constitutionnel
Il y a deux façons de « familialiser » la taxe sur les hauts revenus. La première, c'est de le faire par le haut, en décidant qu'un célibataire y sera soumis à partir d'un million d'euros, et que ce seuil sera de deux millions pour un couple marié (le cas d'enfants éventuels n'est pas un sujet, puisque l'avantage qu'il est possible de tirer d'une demie part supplémentaire est plafonné à 2.000 euros). C'était du reste la solution retenue par François Hollande fin août, peu avant l'annonce du dispositif. Mais ce nouveau seuil d'entrée à deux millions avait trop l'apparence d'une reculade pour être finalement retenu : d'où le maintien de la taxe à partir d'un million quel que soit le cas de figure familial, dans le projet de loi de finances 2013.
La deuxième solution, aujourd'hui défendue par Harlem Désir, c'est de familialiser par le bas. Il s'agit d'instaurer « un taux marginal de 75% pour les revenus supérieurs à un million d'euros dans le cadre du foyer fiscal ». Autrement dit, un couple marié touchant un revenu d'activité supérieur à un million serait visé (sur la part de revenu au-delà ce de ce seuil). Ce qui veut dire, implicitement, qu'un célibataire serait touché à partir de 500.000 euros.
La solution du PS toucherait beaucoup plus de monde
Ce ne seraient pas 1.500 personnes qui seraient alors touchées, mais beaucoup plus. Si l'ensemble des revenus avait été pris en compte, 7.200 foyers fiscaux auraient été concernés (ce chiffre figure dans le rapport Carrez sur le projet de Budget 2012, un tel seuil ayant été envisagé pour la taxe Sarkozy de 3 et 4%). Mais, s'agissant des seuls revenus d'activité, le chiffrage se situerait sans doute entre les deux.
Bercy n'acceptera pas la solution de Harlem Désir
En tout état de cause, les responsables socialistes ne croient pas une seconde que Bercy avalisera une telle extension de la taxe Hollande. Les experts du ministère des Finances auraient plutôt tendance à se tourner vers une taxation non pas des riches particuliers, mais des entreprises qui versent des rémunérations jugées exorbitantes. C'est la position défendue par le rapporteur général du Budget à l'Assemblée nationale, Christian Eckert.
Harlem Désir va donc s'opposer à ce dernier, mais aussi à Pierre Moscovici et Jérôme Cahuzac. Avec une probabilité.... assez faible d'arbitrage présidentiel favorable au premier secrétaire du PS. A l'heure où François Hollande et Jean-Marc Ayrault souhaitent renouer avec le patronat, ils ne devraient pas avaliser la multiplication par deux du nombre de contribuables frappés par les 75% d'impôt.
Pourquoi Harlem Désir est-il donc, ainsi, sorti du bois ? Assurément, pour exister, alors que le reproche lui est fait de trop « coller » à l'exécutif.
« Cette taxe, c'est est un marqueur de gauche, il veut rassembler à gauche, c'est tout à fait normal » estime le secrétaire national du PS en charge des études d'opinion, François Kalfon. Sur le principe, Harlem Désir est en accord avec l'ensemble des Français (60% d'entre eux) qui demandent une taxation élevée, au-delà de 50%, des très riches.
Reste à savoir jusqu'où il mènera la bataille pour défendre son idée de taxe élargie.
QUE FAIRE FACE AU DOGMATISME ENFIÈVRÉ D'UN PARTI AVEUGLE. 
HAÏSSANT L'ARGENT DES AUTRES MAIS PAS LE SIEN.




Le complexe de la provenance : la nouvelle maladie des marques


Dans l'industrie textile peut-être plus que dans toute autre, la communication sur le lieu de fabrication des produits reste un problème pour les marques qui ont tendance à ne pas le révéler. A quand plus de transparence ?

Gentlemen,
Ce matin, la BBC se faisait l'écho d'une histoire ahurissante et particulièrement éclairante sur notre époque : le géant des télécommunications Verizon vient de découvrir que l'un de ses ingénieurs en développement informatique, recevant un salaire confortable, sous-traitait son travail à une entreprise informatique Chinoise pour 1/5ème de son salaire annuel ! L'article complet est disponible ici : BBC NEWS.
En bref, cet ingénieur pour le moins rusé allait donc chaque jour au bureau pour jouer à des jeux en ligne, surfer sur Internet et chatter avec ses potes. Et le plus étonnant dans cette histoire c'est que le travail fourni par le "sous-traitant personnel" de notre ami était absolument parfait et toujours livré dans les délais ! D'ailleurs il est intéressant de noter que Verizon n'a pas congédié cet ingénieur pour des raisons de productivité ou de qualité, mais pour des raisons de sécurité, de secret industriel et, plus important, d'image, car pour une "major" comme Verizon, le vocable "China" associé à son nom n'est pas, loin s'en faut, un thème de communication porteur. Ah ces méchants Chinois affamés de contrats qui viennent manger dans la chiche gamelle de nos industries exsangues et corrompre les plus doués (et les plus oisifs) de nos cerveaux !
Cette truculente histoire et la communication de Verizon à ce sujet cherchant à démontrer clairement que l'entreprise n'a donc rien à voir avec ces méchants Chinois, m'amènent naturellement à aborder un sujet trop peu souvent traité dans la "Grande Presse" : celui du "complexe" de la provenance des produits ou services. Ou, pour le dire autrement,comment les entreprises (grandes ou petites) cherchent - à tout prix - à masquer la provenance de leurs produits quand ces derniers sont sous-traités dans des paysdangereux pour l'image de la maison (traduisez Chine, Roumanie, Cambodge and co) ou, à l'inverse, cherchent - toujours à tout prix - à survendre n'importe quel petit morceau d'histoire "noble" auquel leur entreprise est associée, même de (très) loin (comme les classiques "and sons" dont personne ne se souvient, pas même à l'intérieur desdites maisons.)
Ce complexe de la provenance, une véritable épidémie qui semble se développer à vitesse grand V dans le monde industriel occidental, touche de plein fouet, et peut-être plus que n'importe quel autre, le monde du vestiaire masculin classique au sein duquel certaines maisons (et pas parmi les moins célèbres) usent et abusent de subterfuges de communication pour masquer, souvent assez maladroitement, la provenance de leurs produits.
Nous avons d'ailleurs été les témoins de cette pratique récemment, lorsqu'une maison de costumes pour hommes à qui était posée la question de la provenance de ses produits s'est fendue sur Twitter d'un épique "nos produits ne sont pas fabriqués en France mais dans des pays réputés pour leur qualité". Traduisez : nous ne fabriquons ni en France, ni en Italie, ni au Royaume-Uni mais... ailleurs.
Cette information, dont tout le monde se moquait éperdument il y encore quelques années, est-elle donc redevenue discriminante ? Les consommateurs (et notamment les hommes intéressés par leur propre élégance) seraient-ils tous devenus, soudainement, des Robins des Bois de la défense du "Made in France, Italy, UK " ou des relocalisations ? Non. Carmême si les consommateurs semblent effectivement être nouvellement positivement sensibles aux produits fabriqués dans leur pays (voire leur région), ce critère ne pèse toujours que peu de chose face au critère économique. Donc pourquoi les entreprises, et précisément les maisons dans le domaine qui nous intéresse ici, apportent-elles autant de soin à ne PAS révéler cette information quand elle n'est pas "en leur faveur" ?
Mais même si la réponse est assez simple (il s'agit de justifier des tarifs haut de gamme ainsi qu'un marketing de la tradition et de la qualité qui cohabitent, il est vrai, assez mal avec des étiquettes "made in China"), je pense à titre personnel que cette pratique, au mieux "borderline", au pire malhonnête, est complètement dépassée et a même tendance aujourd'hui à créer l'effet inverse à celui recherché en termes de crédibilité.
Et il n'est d'ailleurs pas inutile, pour être juste, de rappeler que, dans notre secteur du textile masculin, les lignes ont également considérablement bougé ces dernières années et que certains cieux autrefois peu réputés pour  leur savoir-faire sont, paradoxalement grâce à nous, désormais synonymes de qualité et de sérieux. C'est le cas par exemple du Portugal qui est depuis quelques années une excellente option pour la fabrication de costumes ou de souliers de qualité ou de la Turquie où le savoir-faire tailleur est culturel et indéniable (et qui fournit, au passage, pas mal de main d'œuvre aux salons de haute couture partout sur la planète). Et les exemples (et contre-exemples comme la Roumanie) sont très nombreux...
Il nous semble donc, pour toutes ces raisons, que le temps de la transparence est définitivement venu dans un marché où, en outre, le niveau d'éducation, et donc de perspicacité, des hommes a considérablement changé et où il est de plus en plus difficile de leur faire avaler couleuvres et boniments.
D'ailleurs certaines maisons que nous connaissons bien, n'ont jamais mangé à ce râtelier et prouvent depuis toujours qu'être clair sur la provenance des produits n'a jamais été un problème ailleurs que dans la tête de marketeurs-suiveurs n'ayant pas encore compris que les temps avaient changés.
Ainsi Timothy Everest ne s'est jamais caché du fait que son prêt-à-porter (au demeurant très honorable avec un excellent rapport qualité-prix) était fabriqué au Portugal, qui est également la patrie de Carlos Santos, un chausseur de qualité qui fabrique des souliers de grande tradition pour de nombreuses maisons prestigieuses. De la même manière l'Espagne possède également un réel savoir-faire en matière de souliers haut de gamme (notamment aux Baléares avec la manufacture Carmina Albaladejo) et de vestiaire classique. Et l'on pourrait citer également la Turquie, la Croatie, le Maroc et, bien sûr, l'Inde et la Chine. La première parce que l'industrie textile britannique telle que nous la connaissons lui doit beaucoup (eh oui, il fut un temps, pas si lointain, ou les délocalisations se faisaient - à marche forcée - dans l'autre sens), la seconde parce que sur certaines productions, la Chine commence enfin un peu à tirer, si j'ose dire, son épingle du jeu en termes de qualité.
Enfin, et c'est encore un sujet quasiment tabou, il convient de rappeler qu'un "Made in France" n'est pas forcément synonyme de qualité, ni de fiabilité et encore moins de respect des traditions... mais c'est un autre sujet.
A une époque où les hommes, de mieux en mieux éduqués en matière d'élégance personnelle, semblent vraiment se tourner de nouveau vers la qualité avec, en outre, l'éducation pour en juger par eux-mêmes, il nous semble que ce fameux complexe de la provenance n'a plus lieu d'être et que les mentalités et les pratiques à ce sujet dans notre domaine doivent (et vont) évoluer.
Et même si nous sommes plus que ravis de voir l'évolution positive d'une manufacture de souliers comme celle de Corthay en banlieue parisienne ou le succès planétaire des mouchoirs batistes et linons de luxe de la maison Simonnot Godard (basée en Cambrésis),nous devons désormais, signe des temps, aussi apprendre à reconnaître les savoir-faire d'autres contrées et les respecter.
Après tout ce sont aussi ces derniers qui nous ont permis à tous, à un moment ou à un autre, de nous faire plaisir (même brièvement), à peu de frais !
Cheers,

Manif : Delanoë présente sa facture !

Manif : Delanoë présente sa facture !


La petitesse, la mesquinerie haineuse du maire de Paris Bertrand Delanoë et le ridicule dont il se couvre, n’ont pas de limite. Il a piqué sa petite colère comme chaque fois que les choses lui déplaisent (demandez à ceux qui travaillent avec lui) et envoyé une facture de 100 000 euros à la Préfecture de police pour la réfection des pelouses piétinées par la Manif pour tous. Ça fait cher le brin d’herbe. A charge pour la Place Beauvau de se retourner contre les organisateurs.
Delanoë déclare que le gazon ne pouvait pas supporter « une telle affluence ». Quelle affluence ? Où ça une affluence ? Comment si peu de manifestants (même pas 350 000) ont-ils pu retourner la pelouse alors que ni le concert de Johnny (700 000 fans) ni la méga Fête des potes n’ont provoqué de tels dégâts ? Les manifestants pesaient-ils plus lourds que ceux de SOS-Racisme, auxquels Delanoë avait prêté le Champ-de-Mars et alloué une subvention de 230 000 euros pour le concert du 14 juillet 2011 ?
C’est toujours ce que pourra rétorquer la Préfecture de police si sûre de son comptage de dimanche.
A la préfecture, on explique que l‘« on va examiner les conditions de recevabilité de cette demande ». « Si la responsabilité de l’Etat devait être engagée, poursuit-on, on aurait une discussion technique pour évaluer les dommages. » La facture pourrait-elle ensuite être transférée aux organisateurs de la manifestation ? Les services préfectoraux « imaginent que oui »…
Selon les organisateurs de la manifestation de dimanche, il était prévu « que l’intégralité du Champ-de-Mars, y compris les pelouses, soit utilisée, tout cela conformément au dossier technique remis aux autorités ». En outre, rappelle Albéric Dumont, le coordinateur de la manifestation, une armée de bénévoles s’est employée, dans la nuit de dimanche à lundi, à remettre les lieux en état. « Comme les volontaires n‘étaient pas assez nombreux sous la pluie », précise-t- il, « nous avons même fait appel à une société de nettoyage privée pour ramasser tous les confettis ». Pas comme la Gay Pride ou la Love Parade qui ont le soutien de Delanoë et qui polluent, salissent et provoquent de telles nuisances chaque année que de nombreux riverains demandent à ce que leurs parcours soient détournés.
Les homophobes doivent payer 
Inutile de préciser que le collectif, qui rentrera tout juste dans ses frais grâce à la quête de dimanche, ne pourra pas payer 100 000 euros. « On appelle les manifestants à venir replanter les brins d’herbe, a plaisanté mercredi Frigide Barjot, l‘égérie du collectif. Mais les 100 000 euros, on n’a pas les moyens !»
Au Conseil de Paris, l’opposition s’est immédiatement indignée de la démarche du « faux démocrate » Delanoë :
« On atteint des sommets dans l’indignité, la mesquinerie et la médiocrité (...) Jamais une telle démarche n’a été entreprise et rendue publique par le passé, quelles que soient les manifestations dont certaines ont pu faire des dégâts », a réagi le groupe UMP dans un communiqué.
« C’est un exemple effarant du sectarisme de Bertrand Delanoë, qui jamais ne déroge à sa ligne un poids, deux mesures », s’indignent Jean-François Legaret et Philippe Goujon, au nom des élus UMP. « Le chantre de la gauche humaniste et démocrate est en réalité celui du sectarisme et de l’intolérance lorsque les choses lui déplaisent. La gauche n’est pas loin de la censure. »
Du côté de l’UDI, le sénateur Yves Pozzo di Borgo, élu du VIIe arrondissement, explique que, « dès 20 heures, dimanche soir, l’adjoint aux espaces verts (UDI) du VIIe arrondissement, René-François Bernard, a pu constater, aux côtés des services municipaux, que les lieux étaient très propres et que seules les pelouses situées devant la tour Eiffel étaient partiellement endommagées » : « Nous ne comprenons pas que la Mairie de Paris fasse payer aux organisateurs l’addition d’une lente dégradation du Champ-de-Mars, faute de moyens appropriés. »
Confirmant que ce n’est décidément pas une manœuvre politique du tout, le groupe communiste au Conseil de Paris a apporté son entier soutien au maire de Paris, déclarant tout en nuance :
 « Les organisateurs de la manifestation homophobe doivent assumer leurs responsabilités et régler la note. »
L’effet se révèle des plus positifs au final puisque de nombreux Français « outrés par cette mesquinerie » ont contacté le collectif de la Manif pour tous pour savoir comment les aider.
« Cela ne fait que renforcer le vent de colère et l’attachement à notre mouvement », témoigne Emmanuel Dastarac, l’un des organisateurs. « On reçoit depuis dimanche des appels de toute la France, de gens écœurés par les chiffres visiblement politiques de la Préfecture de Paris. Il y a une énorme attente sur la suite que l’on donnera à cette manifestation. »