TOUT EST DIT

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mardi 8 janvier 2013

Huit jours et deux tests

Huit jours et deux tests


François Hollande, qui souhaite une « France apaisée », s’est engagé ostensiblement dans la variante socialiste de cet apaisement : la social-démocratie. Souvent mal vue par la gauche hexagonale, qui préfère les accents révolutionnaires, la social-démocratie accorde une large place au dialogue social, valorise le compromis, accepte l’économie de marché avec l’État comme régulateur, et se méfie de l’idéologie à tous crins.
L’apaisement est-il un vœu pieux pour cérémonies officielles de début 2013 ? Une partie de la réponse interviendra dans les huit prochains jours, qui pourraient donner le ton à la première année pleine du quinquennat.
Jeudi et vendredi prochains, est prévue ce qui doit être l’ultime séance de négociation sur la sécurisation de l’emploi. Syndicats et organisations patronales se retrouvent pour tenter de trouver un accord apportant plus de souplesse aux entreprises, et plus de sécurité aux salariés. Or, dans notre pays, trouver un tel équilibre relève du casse-tête. Le pouvoir politique se substituera aux partenaires sociaux, s’ils aboutissent à une impasse. Mais François Hollande les exhorte à trouver eux-mêmes une entente, qui n’est pas tout à fait à exclure, ce qui est déjà une timide avancée. Si les négociateurs disaient « banco », il s’agirait d’un véritable tournant.
L’autre rendez-vous majeur concerne le « mariage pour tous ». Les opposants à ce qu’ils surnomment le « mariage gay » organisent une grande manifestation le week-end prochain, et le ton est monté ces dernières heures entre le ministre de l’Éducation nationale et la direction de l’école catholique, appelée à rester neutre dans le débat, au nom de la laïcité. La missive de Vincent Peillon a irrité l’Église, protestation relayée par l’UMP. La gauche avait les faveurs de l’opinion en engageant ce projet, mais le climat est en train de se tendre, à l’exact opposé de l’appel au calme lancé au sommet de l’État.
La droite ne désarme pas contre François Hollande, tandis que son affichage, désormais clairement social-démocrate, heurte la gauche de la gauche, mais aussi une partie du PS : le président, qui revendique la normalité, aura fort à faire pour apaiser un pays où c’est surtout l’affrontement qui est considéré comme normal.

Époque

Époque


Les malheurs de Virgin sonnent comme l’adieu à une époque. Quand la marque a ouvert ses portes en France, à la fin des années 80, on parlait encore de baladeurs et de cassettes pour enregistrer le dernier tube de Michael Jackson ou de Madonna. La branche culturelle du milliardaire anglais, Richard Branson était synonyme de jeunesse, d’avenir et de profits.
Jackson est mort, on enregistre la musique qu’on aime sur son ordinateur, les cassettes vidéo sont aussi ringardisées qu’un 78 tours, mais Richard Branson, toujours aussi bon financier, a su se débarrasser à temps de ses magasins menacés par les nouvelles technologies. Virgin agonise à son tour et ses salariés, ballottés d’un actionnaire à l’autre, n’ont pas eu, eux, la chance de pouvoir changer de bateau.
Les déboires du magasin culturel ne font pas sourire ses concurrents. La Fnac résiste en multipliant les mesures économiques afin de ne pas rejoindre son malheureux concurrent au cimetière des dinosaures du commerce, massacrés par internet.
La civilisation numérique n’est pas tendre pour la concurrence. Les consommateurs sont de plus en plus nombreux à utiliser leur ordinateur pour acheter livres ou CD sans se déplacer. Le magasin se fait virtuel et les vendeurs le deviennent de plus en plus. Même les soldes, qui représentaient jusqu’à présent l’un des derniers refuges de prospérité des commerces traditionnels, migrent de plus en plus sur le net. Les grandes enseignes spécialisées dans le commerce de détail en ligne promettent des affaires à faire se pâmer les consommateurs.
Plus que jamais, les commerçants traditionnels doivent innover pour éviter de connaître le sort de Virgin. Leurs associations multiplient les opérations séduction pour fidéliser une clientèle attirée par les charmes du commerce sur écran. L’enjeu est immense et dépasse le seul acte d’achat. La question est bel et bien de savoir si nos rues, déjà malades des « dents creuses », sont condamnées à se vider de leurs enseignes.
Dans le naufrage de l’ancienne économie, Virgin est une sorte de Titanic. Mais combien de petites barques sombrent-elles dans l’indifférence générale ?

Divisions à l’école

Divisions à l’école


voilà curieusement relancée la polémique. On pensait annexe, dans le si vaste débat sur l’altérité, la question du mariage pour tous telle que posée par l’école privée. Par sa radicalité de propos, le ministre de l’Éducation en fait lui-même un incident majeur. Joli coup politique : il voudrait mobiliser l’opposition à l’union homosexuelle avant la manifestation de dimanche qu’il ne s’y prendrait pas autrement.
Encore n’est-ce qu’un point de détail en comparaison d’un constat plus dérangeant. La virulence des positions pour ou contre un débat sur le mariage gay dans l’enseignement privé sous-entend qu’il y aurait là un enjeu capital, voire un risque grave pour la cause des uns ou des autres. Cela suppose que, dans chaque camp, on tienne l’institution scolaire non pour un lieu de dispensation de savoir, mais pour l’endroit où pourraient se trancher des combats d’opinion lancés dans d’autres sphères. Comme si l’école était outil de contre-pouvoir. Comme si les jeunes, et leurs avis, n’existaient pas.
Il ne faut pas être naïf au point d’ignorer que l’enseignement privé ouvre à dessein le débat entre ses murs. Mais, après tout, pourquoi ne pas l’étendre au public ? On se demande quelle est cette école « neutre » qu’invoquent certains. S’il fallait supprimer tous les cours en rapport avec le fait social, ou participant à la compréhension du monde, ou censés façonner des consciences citoyennes, les établissements seraient parfois bien vides. Notamment aux heures où on parle d’histoire des religions, d’éducation civique, voire de morale laïque.
Une erreur serait de considérer l’école comme une enclave où le débat de société ne doit pas être importé. Une autre serait de l’instrumentaliser à toute force. Le cumul des deux semble propre à rallumer une inutile guerre scolaire qui a fait bien des dégâts sous Mitterrand et que ne semblent avoir oubliée ni la gauche ni l’enseignement confessionnel. Le mariage pour tous causerait ainsi, avant même d’exister, un divorce retentissant.

Pourquoi toute cette agitation ?
Facile à comprendre, à part quelques groupuscules agités chez les homosexuels , la grande majorité d'entre eux se fout comme d'une guigne du mariaige pour tous !
Par contre, c'est une aubaine en terme de diversion cache-misère, pour tenter de faire oublier une politique économique et sociale qui va complètement  à vau - l'eau .
Et ce n'est pas la dernière sortie de claude allégre, connaissant très bien hollande et disant de lui, je le cite " hollande n'est pas à la hauteur ", qui va renforcer la crédibilité du capitaine de pédalo dont le frêle esquif se transforme un peu plus chaque jour en radeau de la méduse !

Et si la France se transformait en paradis fiscal ?

Si la France devenait un paradis fiscal, des milliards en capitaux seraient investis et de nombreuses entreprises s'établiraient en France, créant ainsi richesses et emplois.

Je n'ai jamais vu aussi peu de pauvres que dans lesparadis fiscaux, ni aussi peu de chômage. Ce dernier est pratiquement inexistant au Luxembourg, et d'un niveau de seulement 3% en Suisse où il continue de baisser même en pleine période de crise internationale grave.
L'idiotie intellectuelle des Français les pousse à maintenir un système de racket fiscal et à l'amplifier. Ils veulent se venger des riches, les faire payer pour effacer ce qui peut être, pour certains, leur propre médiocrité. Car les philosophes ont raison: "C'est par la morale que les faibles veulent l'emporter sur les forts."
Et de deux choses l'une: soit la personne s'est enrichie par la malhonnêteté, et ce n'est pas la fiscalité qu'elle mérite mais la prison et la confiscation de ses biens; soit elle a travaillé 60 heures par semaine dans son entreprise avec la création de nombreux emplois en y risquant son argent, et elle mérite de partir avec un chèque de 30 millions d'euros avec une fiscalité à zéro.
Car le racket fiscal coûte cher à l'ouvrier français. Il n'apporte rien et décourage tout le monde. Les philosophes, là encore, ont raison lorsqu'ils affirment que "l'Etat est le plus froid des monstres froids". Et ce monstre, corrompu et gaspilleur, veut se nourrir, comme tous les monstres, de nos vertus.
Lorsque nous gagnons de l'argent, ce même argent est d'abord pour nous et ceux que nous aimons, en sachant que nous devons avoir honte de nous laisser spolier. Grandissons, et donnons raison aux exilés fiscaux qui constituent la résistance à la période actuelle.
Si j'étais Président de la République, je transformerais la France en paradis fiscal avec le vote d'une nouvelle Constitution. Non pour attirer l'argent du trafic de drogues ou du terrorisme qui mérite les pires châtiments, mais celui du commerce et de l'industrie qui doit être très bien considéré. Des milliards en capitaux viendraient s'investir en France, et nombre d'entreprises s'établiraient chez nous, créant ainsi richesses et emplois.
La fiscalité reposerait essentiellement sur une TVA à 35% environ ce qui alourdirait la facture des produits fabriqués en Chine, et je supprimerais l'impôt sur le revenu, l'impôt sur les sociétés, la CSG, les charges sociales sur salaires, l'impôt sur la fortune etc., ce qui rendrait le travailleur français beaucoup plus compétitif dans la mondialisation même si son salaire net pour lui-même serait beaucoup plus élevé.
L'aberration des 35 heures serait supprimée, laissant ainsi toute latitude aux employés et aux employeurs pour établir leurs contrats de travail. En effet, tel salarié aspirera à travailler 50 ou 60 heures par semaine parce qu'il souhaitera gagner 5000 à 10.000 euros par mois pour s'offrir l'appartement ou la voiture de ses rêves, pendant qu'une mère de famille, souhaitant élever ses enfants, voudra un emploi de 12 à 15 heures hebdomadaires seulement.
Les entreprises pourront facilement licencier et les salariés librement quitter leur patron, parce
qu'il ne faut aucun frein à l'embauche. Les frontières seront rétablies d'une certaine façon, car il sera hors de question de laisser passer les travailleurs pauvres d'autres pays qui eux, accepteraient de travailler pour des salaires bien inférieurs.
En effet, l'objectif d'un paradis fiscal est le versement de salaires très élevés sans impôt avec un chômage inexistant ou très faible.
Mais vous le verrez, un certain patronat tentera de vous vendre la moralité et la vertu pour "ouvrir grand les portes" à toute la pauvreté de la planète... histoire de faire baisser les salaires.
Les philosophes ont raison: "Les autres se repaissent de nos vertus, ils les adorent... dès lors qu'elles leur profitent et nous sont défavorables"! A nous de ne pas nous faire "avoir", en sachant qu'il faudra instaurer un système juridique à l'américaine.
En effet, le niveau des dommages-intérêts est trop faible dans notre pays où il compense souvent à peine les frais d'avocats qui ne sont généralement pas remboursés par la partie adverse, même lorsqu'elle perd.
Dès lors, les tribunaux actuels restent très favorables aux malfrats qui, aidés de leurs avocats "haut de gamme", savent très bien en tirer profit. Il faudra les réformer.
Comme il faudra réformer aussi les tribunaux prud'hommaux, fiefs de la CGT, très défavorables aux employeurs même lorsqu'ils sont de bonne foi.
Voilà donc mon programme ! A-t-il une seule chance d'être un jour mis en application ? Certainement pas. La plupart des Français le détesteront... ce qui fait ma fierté.
En effet, je n'aime pas l'idéologie actuelle que je trouve perdante et ce, soit-disant au nom de bons sentiments marxistes-léninistes. Cette belle morale, c'est l'ouvrier français qui en paie le prix, avec un chômage de masse et une baisse des pouvoirs d'achat.
A l'écouter, la France actuelle a raison lorsqu'elle nous prélève l'essentiel de notre argent par l'impôt tout en traitant les exilés fiscaux de "traîtres à la patrie". Tout ceci est écœurant car souvent, ceux qui fuient ont souvent beaucoup travaillé et beaucoup investi.
Pour le moment, la France a décidé de faire fuir la richesse au lieu de l'attirer, la laissant ainsi à d'autres pays à fiscalités privilégiées. Mais un jour tout ceci évoluera et la France retrouvera le chemin de la richesse... Souhaitons-le pour nos enfants.

Un vent frais sur 2013

Un vent frais sur 2013

 En ce début d'année, c'est un vent frais qui semble devoir souffler sur l'économie française. Les prévisions des experts sont toutes inférieures à 1 % de croissance et plus proches de 0 %. Le gouvernement lui-même ne prévoit pas de retournement de la courbe du chômage avant la fin de l'année. Avec un rythme de 30 000 à 40 000 chômeurs de plus chaque mois, nous avons déjà dépassé les 3 millions de sans-emploi et nous approchons des niveaux records d'après-guerre, au début des années 1990.
Cela n'a, malheureusement, rien d'étonnant après la pire crise de l'après-guerre, qui a frappé l'économie mondiale depuis 2007. Cette crise, partie des États-Unis, a déstabilisé le système financier international, contraint les États et les particuliers à réduire leur endettement, engendré des politiques d'austérité et elle a donc freiné la croissance partout dans le monde.
Pour l'instant, le pire a été évité si l'on compare notre situation avec celle de l'économie mondiale dans les années trente. À cette époque, la croissance économique n'avait pas ralenti, elle s'était effondrée ; le chômage n'avait pas augmenté, il avait explosé, provoquant en Europe, l'arrivée de régimes totalitaires qui nous avaient conduits à la plus effroyable guerre mondiale avec plus de 50 millions de morts.
Un monde nouveau
Ces comparaisons ne sont pas inutiles quand on entend les commentaires catastrophiques sur la situation du monde et de la France. Nous avons échappé au pire grâce à des systèmes de protection sociale beaucoup plus développés qu'avant-guerre. Grâce aussi à une économie « mondialisée » dans laquelle l'Europe et les États-Unis ne sont plus les seuls moteurs de la croissance.
Nous ne voyons souvent dans l'Asie, l'Afrique et l'Amérique latine que des concurrents qui dévoreraient nos emplois. Nous ne voyons pas que ces mêmes pays « émergents » sont devenus des moteurs de l'économie mondiale. Certes, ils peuvent supprimer des emplois chez nous. Mais, chez nous aussi, ils achètent, ils investissent, ils créent et maintiennent des emplois, par exemple avec des capitaux indiens dans la sidérurgie ou des capitaux coréens dans la construction navale.
En 2013, sans une croissance de 4 à 5 % en Asie et en Afrique, nous n'aurions pas la possibilité de la stabilité en Europe et une croissance de 1 à 2 % en Amérique du Nord.
Nous avons du mal à voir le monde tel qu'il est devenu, c'est-à-dire très différent de ce qu'il était il y a trente ans et, sans doute, de ce qu'il sera dans trente ans. Des novations radicales sont en cours dans notre univers : nouvelles puissances économiques (surtout en Asie), nouvelles technologies (y compris chez nous si nous développons la recherche et l'investissement), nouveaux besoins (notamment pour économiser les ressources naturelles).
Les gouvernements doivent mener des politiques qui tiennent compte de tous ces changements. La gauche, revenue au pouvoir en France après dix ans d'absence, prend peu à peu conscience de tous ces bouleversements qui bousculent ses idées reçues. L'Europe, sous ces nouvelles contraintes, recommence à faire quelques progrès vers son unité : la zone euro a été sauvegardée dans la tempête. Il reste beaucoup à faire ; les élections en Italie et en Allemagne, en 2013, autoriseront, peut-être, un nouveau bond en avant à la fin de l'année. Alors, la température se réchauffera, même en hiver.
Jean Boissonnat

Conseil constitutionnel, les fausses et les vraies questions

Conseil constitutionnel, les fausses et les vraies questions


Le chef de l’Etat vient d’annoncer sa volonté de mettre fin à la qualité de membre de droit du Conseil Constitutionnel dont bénéficient les anciens présidents de la République. Nous devons cette disposition au président René Coty, en 1958, qui l’avait suggérée à Charles de Gaulle, président du Conseil, engagé dans les travaux de rédaction de la nouvelle Constitution , future Vème République. Elle a sa cohérence et sa logique : le chef de l’Etat est avant tout, depuis 1875 et l’amendement Wallon fondateur de la IIIème République, le gardien des institutions, chargé de « veiller au respect de la Constitution ». Lorsqu’il quitte l’Elysée, la République peut avoir intérêt à mettre à profit son expérience pour siéger dans une instance dont le rôle est justement de sanctionner les manquements à la loi fondamentale. François Hollande veut mettre fin à cette particularité française.
Est-ce le véritable problème ? La vérité, c’est que le Conseil Constitutionnel s’est peu à peu imposé, depuis une quarantaine d’années, comme la pierre angulaire du fonctionnement de la République. Il a développé une jurisprudence extrêmement étendue et méticuleuse, qu’il consolide en permanence, lui donnant un pouvoir de censure considérable sur chaque réforme votée par le Parlement. La tentation naturelle est de s’en féliciter vivement quand ses décisions permettent de faire obstacle à des textes auxquels on est opposé… Mais au-delà de l’actualité, à long terme, les conséquences de ce phénomène sont considérables pour les équilibres démocratiques.
La préparation d’une loi se présente, pour les gouvernements  et les parlementaires, comme un exercice de haute voltige consistant, article par article, à essayer d’anticiper sur l’appréciation qu’en fera cette Cour suprême au regard de sa conception, non seulement du texte de la Constitution mais aussi de sa vision des  principes républicains, auxquelles elle reconnaît valeur constitutionnelle. Dès lors, la marge de manœuvre véritable de l’autorité politique, des représentants de la Nation élus au suffrage universel, se réduit comme peau de chagrin au fil du temps. La contrainte du Conseil Constitutionnel, encore renforcée par les questions prioritaires de constitutionnalités, lui ouvrant depuis 2008 la possibilité de censurer une loi même longtemps après sa promulgation, s’ajoute à l’encadrement du pouvoir législatif national par le droit européen, puisqu’une partie essentielle des lois votées par le Parlement le sont en vertu d’une simple transposition des directives européennes.
Est-ce un bien, est-ce un mal ? Le statut du Conseil Constitutionnel est des plus ambigus, sinon des plus hypocrites. S’il est une véritable juridiction indépendante, pourquoi est-il nommé par le chef de l’Etat et les présidents des deux assemblées qui, les uns après les autres, ont tendance à y désigner des personnalités politiques, partisanes, avec l’intention de peser par ce biais sur l’orientation de sa jurisprudence ? Pourquoi le président du Conseil constitutionnel est-il en général un ami politique très proche du chef de l’Etat qui l’a nommé (M. Badinter, M. Debré) ? Est-ce vraiment une juridiction ou une troisième chambre politique cooptée et toute puissante? Bref le sujet du Conseil Constitutionnel, nous amène au cœur de la question taboue de l’impuissance publique et de la crise démocratique française,  qui est, me semble-t-il la source principale des maux dont nous souffrons.
Mon sentiment est que l’on ne peut en sortir que par le haut, en réhabilitant le pouvoir du peuple, par un renouveau de l’autorité du Parlement élu. Ce qui est voté par la Nation à travers ses représentants doit s’imposer à toutes les autorités de l’Etat. A cet égard, sans doute faudrait-il en pratique, en revenant à une formule proche de celle de la IIIème République, faciliter considérablement les révisons constitutionnelles – majorité simple du Parlement, assemblée et Sénat, réuni en Congrès – ce qui permettrait aux élus nationaux de surmonter aisément l’obstacle de la jurisprudence constitutionnelle. Il convient aussi de faire du référendum une voie habituelle d’adoption des lois qui engagent l’avenir et l’équilibre de la nation, auxquelles nulle autorité surtout pas le Conseil Constitutionnel, ni aucune juridiction nationale ou européenne, ne pourra dès lors s’opposer, sauf à bafouer de plein fouet le principe d’une République démocratique.
Telles sont les vraies questions fondamentales, bien plus que la qualité de membres du Conseil constitutionnel reconnues aux anciens chefs de l’Etat. Mais parler des sujets véritables, ceux qui engagent l’avenir, n’est-il pas infiniment plus difficile que de s’appesantir sur des sujets secondaires.

La tyrannie laïque selon Vincent Peillon

La tyrannie laïque selon Vincent Peillon


L’école catholique privée de son droit


La lettre adressée vendredi par le ministre de l’Education, Vincent Peillon, à tous les recteurs d’Académie est fort claire. Réagissant à une invitation d’Eric de Labarre, secrétaire général de l’enseignement catholique, d’ouvrir « un large débat » sur le projet de loi de légalisation du « mariage » des homosexuels, le ministre a appelé à une surveillance étroite dans toutes les écoles, mais surtout les écoles privées sous contrat, qui dans leur écrasante majorité sont catholiques. Eric de Labarre, a-t-il écrit, a commis une « faute ».
« Il vous appartient en effet de veiller à ce que les débats qui traversent la société française ne se traduisent pas, dans les écoles et les établissements, par des phénomènes de rejet et de stigmatisation homophobes. (…) Je vous appelle à la plus grande vigilance à l‘égard des conditions du débat légitime qui entoure le mariage pour tous (…) notamment dans les établissements privés sous contrat. »
C’est un appel clair à vérifier, contrôler, voire sanctionner le contenu de l’enseignement donné dans les écoles catholiques au nom de la foi et de la morale catholiques : derrière l’interdiction du « débat » (selon l’interprétation laïque et socialiste de la démocratie) se trouve en effet déjà le refus de porter un jugement de valeur sur le comportement homosexuel, et même d’évoquer le sens des mots. Le détournement absurde du sens du mot « mariage » ne fait pas partie des réalités que les maîtres catholiques payés par l’Etat peuvent dire à leurs élèves…
Eric de Labarre s’est assez mollement défendu vendredi en déclarant à l’AFP qu’il n’avait évoqué, en décembre, que les débats « entre adultes », entre « professionnels de l’éducation » : « Il est hors de question de remettre en cause la neutralité de l’enseignement et le respect des programmes. » Pas question « d’organiser spontanément » (sic !) des débats dans les classes : « même si, lorsqu’il y a des questions posées par les jeunes et les enfants, le pire c’est évidemment de garder le silence ».
Silence ! C’est pourtant le silence qui est accepté d’emblée en ne répondant pas, fièrement, que l’Eglise catholique a la vérité à transmettre, et que c’est le devoir des enseignants dans les établissements catholiques de former les consciences et la raison des élèves en accord avec cette vérité.
Le cardinal Vingt-Trois a repris à son compte la défense d’Eric de Labarre en évoquant un débat visant « davantage à toucher les enseignants et les parents », ajoutant qu’il avait compris que Labarre ne cherchait pas à « instrumentaliser les cours d’enseignement pour en faire un débat sur la loi » : si l’on interdit ces échanges entre adultes, il faut dire « qu’il y a une doctrine officielle et une police de la pensée », a indiqué l’archevêque de Paris.
Interrogé sur le « caractère propre » des établissements catholiques, le cardinal Vingt-Trois a déclaré que cela n’avait « aucun rapport » qu’un directeur d’école organise une réunion avec des parents d’élèves sur un sujet, ajoutant que n’importe quel directeur d’école, publique ou privée, peut le faire : « Sauf s’il y a une police de la pensée, encore une fois. »
La marque du collier
Le cardinal n’a pas tort. Mais dans ses propos comme dans ceux d’Eric de Labarre on perçoit la marque du collier. En échange d’une rémunération par l’Etat des maîtres de l’enseignement catholiques il y a l’acceptation de ce que les lois successives sur l’école dont imposé, notamment l’obligation pour l’école sous contrat de suivre les programmes officiels et d’être contrôlée sur ce point, avec l’obligation de respecter un cahier des charges qui inclut la « tolérance », l’éducation aux « valeurs de la République », la lutte contre les « stéréotypes » de toutes sortes y compris de genre, l’« éducation à la sexualité » selon les directives du ministère de l’Education nationale.
A un degré moindre mais non négligeable les écoles hors contrat y sont soumises aussi. Les lois existent. Prises par des gouvernements de gauche comme de droite. C’est pourquoi je ne m’étendrai pas ici sur les critiques – certes justes – de personnalités de « droite » contre Vincent Peillon. Laurent Wauquiez l’a accusé de « cathophobie », de vouloir « culpabiliser les chrétiens », le gouvernement étant lui coupable à travers son projet de loi de vouloir instaurer « la réforme du rejet, du mépris et de la haine envers les religions ». Mais voilà belle lurette que de nombreuses écoles catholiques ont accepté le relativisme officiel.
« Neutralité » ? Tu parles !
Quelle que soit la complicité de la droite avec l’idéologie antichrétienne qui est propre à l’esprit de l’école publique depuis ses origines, il faut noter que Vincent Peillon lui fait accomplir ici un saut qualitatif brusque en activant de manière lourde le droit de regard de l’Etat sur les écoles confessionnelles. Loin de vouloir faire respecter la « neutralité », comme il l’affirme, c’est bien unedoctrine officielle qu’il impose, tyranniquement, selon le plus pur modèle révolutionnaire et conformément à la laïcité chère à cet admirateur de Ferry et plus encore de Jean Jaurès, comme il l’a montré dans son ouvrage Jean Jaurès et la religion du socialisme.
Neutralité, l’idéologie du genre imposée aux écoles ? Neutralité, l’obligation de mettre sur le même plan cultures, civilisations et religions ? Neutralité, la relégation de la religion hors de la sphère du public, à telle enseigne qu’en théorie les cours de religion catholique ne doivent pas être donnés pendant les heures normales de cours ? Neutralité, la vision faussée de l’histoire ? Absence de débats de société à l’école là où on organise obligatoirement, les programmes l’exigent, des débats sur les sujets de société dans le secondaire ?
Non, ce n’est pas le « débat » qui inquiète Peillon pourvu qu’il s’agisse d’asséner la doctrine officielle. C’est la liberté qui l’incommode, l’irrite, qui lui est insupportable : la liberté de réfléchir en vue d’atteindre une vérité qui ne serait pas celle de la laïcité républicaine.
On a emprisonné et coupé des têtes pour moins que ça.

Mme Vallaud-Belkacem, les écoles ne sont pas un lieu de propagande du mariage homosexuel


Dave et Catherine Lara sont homophobes !
Ca peut paraître étonnant à première vue car tout le monde connaît leur orientation sexuelle qu’ils n’ont jamais cachée, et pourtant à en croire des partisans du mariage homosexuel et de la pensée unique, ils seraient devenus d’infâmes homophobes parce qu’ils se déclarent ouvertement opposés au mariage des homos.
Ils sont d’ailleurs très loin d’être les seuls dans ce cas, il y en a plein d’autres dont beaucoup ont prévu de se rendre à la grande manifestation du 13 janvier prochain, pour défendre l’institution du mariage qu’ils ne veulent pas voir disparaître, estimant que ce qui se passe dans leur lit et dans leur foyer n’a pas à servir de prétexte à une remise en cause des bases de la société et de la famille.
Mais qu’est-ce qu’on va faire de ces égarés réacs et certainement un peu fachos sur les bords, et pourquoi pas racistes aussi pendant qu’on y est ? Probablement couvent-ils une haine d’eux-mêmes sans le savoir, ou pire encore, ils pourraient en fait cacher une hétérosexualité hautement suspecte, refoulée et tellement rétrograde dans un 21e siècle où le mariage pour tous est devenu un droit absolu, accepté démocratiquement par tous les Français nous dit-on. Sauf bien entendu par les fachos qu’il va falloir rééduquer. L’âme socialiste ne tombe jamais bien loin du camp de redressement communiste.
Afin de s’assurer que d’autres déviants opposés au droit au mariage pour tous ne risquent pas de faire descendance, la Marocaine Najat Vallaud-Belkacem – par ailleurs servante zélée de son suzerain – s’en est allée faire de l’endoctrinement dans un collège afin d’expliquer aux ados que le mariage homosexuel il fallait impérativement être pour, sinon c’était mal.
Que n’aurait-on entendu si, sous l’ère Sarko, un ministre s’était rendu dans un établissement scolaire pour y faire de la propagande ! Cette dame ne sait-elle pas que l’école doit rester neutre, politiquement, religieusement, idéologiquement ? Personne n’a à venir y faire l’apologie d’une communauté, d’une orientation sexuelle, d’un mode de pensée ou que sais-je encore. Chacun a le droit d’avoir ses convictions, ses réflexions propres ou ses préférences sexuelles et sentimentales, sans qu’il soit nécessaire de condamner pour autant ceux qui n’y goûteraient pas et de leur jeter l’opprobre au prétexte que c’est dans l’air du temps.  L’école n’est surtout pas le lieu pour cela.
Et soit dit en passant, entre les cours sur le racisme, sur l’homophobie, sur l’écologie et la fonte des ours du Sahara, sur les cinq fruits et légumes, sur les religions, les activités sportives, les visites de mosquées et les classes vertes à regarder brouter les chèvres, on se demande quand est-ce que nos chérubins vont enfin avoir un moment pour étudier le français et l’Histoire-géo !
L’homophobie (terme par ailleurs très impropre, la phobie relevant de la peur et non de la « haine ») est certes une crétinerie absolue mais tant que cela ne se traduit pas par de la violence physique ou verbale, ça ne reste qu’une opinion personnelle, tout comme le racisme d’ailleurs. Or une opinion qui reste à l’état d’opinion n’est pas encore passible des tribunaux que l’on sache. Ou alors, si on part du principe que la simple conviction est un délit il nous faudra bientôt répondre de chacune de nos pensées et même de nos rêves. Ce qui se passe dans notre cerveau est notre propriété personnelle ! Qui n’a jamais songé à zigouiller quelqu’un une fois dans sa vie ? Qui n’a jamais pensé une fois dans sa vie que telle ou telle catégorie d’individus était exécrable ? Tiens, les défenseurs des Tibétains par exemple qui ne s’arrêtent jamais de critiquer les Chinois mais qui font la morale si on critique l’islam, sont-ils sinophobes ? Racistes, pas racistes ? Passons.
Je m’étonne d’ailleurs que notre Ministre des Droits des Femmes se soit rendue pour cela dans le Loiret pour lutter contre ce qu’on appelle « l’homophobie » (comprenez ceux qui réclament juste de préserver l’institution du mariage entre un homme et une femme) et pas plutôt en Seine-St-Denis, où dans une certaine communauté l’homosexualité est encore considérée comme une déviance grave, passible de lapidation et de mort. Elle y est si mal acceptée que les malheureux homosexuels se trouvent dans une situation intenable, entre interdits, menace de l’Enfer, refoulement, exclusion, dégoût de soi, tendances suicidaires…
Pour preuves ces quelques témoignages poignants, d’hommes ou de femmes, trouvés sur des forums (tels quels) :
« comme toi, je suis perdue, dépression sur dépression! pourquoi? la religion et mon homosexualité! la religion qui bannit cette orientation! »
« les homos c’est pour les jeunes mais après 25 ans il faut changer. je ne me vois pas avec un homme lorsque j’atteindrai 35 ans. je trouve cela contre nature »
« quand je pense à mon avenir et à la vieillessese à 30 ans j ai des envie de me suicider : seul bien sûr et avec des medoc »
« je ne vois pas d autre solutions et je ne veux pas vieillir aussi je n’ai demandé à personne cette malediction je me deteste. Dans la vie il n y a pas pire que ce problme. SI j existe plus ce problème sera resolu »
« je suis  homosexuelle bien qu’étant très croyante et pratiquante. je n’ai  jamais eu de relation avec une femme et je n’en aurai jamais de crainte d’offenser Dieu »
A cette dernière, une sœur lui répond qu’elle doit refouler ses sentiments, son désir, ses fantasmes, dans la mesure où l’homosexualité serait une grave maladie à guérir, voire même carrément un crime ! Mais fort heureusement, cette sœur aussi douée en philosophie qu’en psychologie connaît des formules magiques pour faciliter le refoulement :
« Connaître et reconnaître la cause de son mal est le premier pas vers le traitement. En fait, on n’ « est » pas homosexuel, on le « devient » ! comme tous les vices d’ailleurs, car on n’ « est » pas voleur, on le « devient », etc. […] L’homosexualité n’est pas innée en nous, sinon Allah ne l’aurait pas dénoncée et taxée des pires peines. […] Se laisser aller à cette passion malsaine, serait comme une personne atteinte d’une maladie grave […] Les crimes que l’on dit être des « crimes parfaits » ne sont que le fruit de longs fantasmes passés à l’acte. […] L’essentiel est d’étouffer le fantasme à ses débuts en invoquant l’aide d’Allah (soubhanahou wa taala) et cela en prononçant « Aouzou billahi minal chaytaan irrajim » (j’invoque l’aide d’Allah contre le diable lapidé), plusieurs fois et le plus fort possible, tout en quittant le lieu où l’on est et en allant s’occuper à faire autre chose ».
Bienvenue dans le 7e siècle !
En guise de réponse à ces personnes en proie au rejet des leurs et à la terreur des foudres d’Allah, alors que certains encouragent la personne défaillante et possédée par Chaytan, d’autres ne cachent pas leur homophobie, véritable celle-là, contrairement aux opposants au mariage :
« Eh ben de nos jours même les arabes sont contaminés, ca devient trop grave quand même cette banalisation totale… »
« La Sounna condamne également l’homosexualité, et de plus, prescrit la peine de mort comme sanction […] Dans l’Islam, seule la sexualité dite normale est autorisée, à savoir l’hétérosexualité. Toutes relations sexuelles hors du cadre sacré et divin du mariage hétérosexuel est interdite »
Mais enfin, comme il arrive quand même que certains musulmans gays s’assument et s’affranchissent des commandements d’Allah, je ne résiste pas au plaisir de vous offrir ces deux derniers commentaires, fort encourageants en la matière, d’un électeur de François Hollande. Probablement d’ailleurs faisait-il partie des bienheureux porteurs de drapeaux de la Bastille et sera-t-il présent dans la manif :
«  yahooouuu, François Hollande va légaliser le mariage gay pour tous les musulmans de france et l’adoption d’enfants. Vive François HOLLANDE et Vive le Parti Socialiste Français »
« ta gueule sale fils de pute, François Hollande va légaliser le mariage gay pour tous les musulmans de france et l’adoption d’enfants. Moi j’nik ta mère, tes soeurs, sale enfants putain ».
Encore un qu’on a dû envoyer longtemps en classe verte…
Mme Vallaud-Belkacem s’est donc certainement déplacée pour rien dans ce collège du Loiret où il ne fait aucun doute que l’homosexualité doit y être tolérée sans problème, comme à peu près partout en France, hormis donc dans ces enclaves soumises au contrôle d’Allah qui appellent à la lapidation des « pervers », ou dans une moindre mesure à leur prompte et radicale guérison.
Quant à l’institution du mariage, ce n’est pas en hurlant à l’homophobie à tout bout de champ qu’on empêchera une partie du peuple, si ce n’est peut-être même la majorité, d’en refuser la remise en question. Encore faudrait-il lui demander son avis. Car s’agissant d’un fondement familial et sociétal multiséculaire, la vraie démocratie, si elle était respectée un peu plus qu’en Russie (suivez mon regard), impliquerait l’obligation de faire un référendum pour connaître la volonté du peuple plutôt que de lui coller des coups de baïonnette dans le croupion pour le rééduquer et l’obliger à mieux penser.
Le comble du comble sera la présence de l’UOIF qui a prévu de se joindre au cortège. On imagine le tableau avec cette anachronique mêlée de voilures et de profils pubiens, ces adeptes de la polygamie hurlant dans leur barbe et sur le saint coran que les règles légales du mariage c’est un homme pour quatre femmes (une sorte de mariage pour tous) et que la femme est l’inférieure de l’homme. Les islamistes de l’UOIF admettent la légitimité de punir les homosexuels, de les pendre au bout d’une corde comme en Iran, de les lapider et de les tuer. Leur frère et grand ami Qaradawi avait appelé lui à finir le travail d’Hitler… Nul doute que leurs pilosités vont faire sacrément désordre dans le paysage.
Pour mémoire, je rappelle ces propos de novembre dernier émanant de leurs douteuses réflexions : « Si le mariage entre deux personnes de même sexe devient une norme, alors toutes les revendications, même les plus incongrues peuvent, un jour, devenir une norme, au nom du même principe d’égalité. [...] Qui pourra délégitimer la zoophilie, la polyandrie, au nom du sacro-saint amour ?« ….
On l’aura compris, la raison de leur présence dans cette manif est uniquement guidée par leur détestation des homosexuels, contrairement au reste des manifestants. Peut-être d’ailleurs des manifestants pourraient-ils se munir de pancartes rappelant les antécédents de ce groupuscule, mais mieux encore, réclamer d’urgence son éviction du cortège aux instances organisatrices en raison de sa dangerosité avérée.
Pour finir, ces deux morceaux d’anthologie crées par les dangereux homophobes Fernandel, Poiret et Serrault, que les associations bien-pensantes si promptes à censurer, et subventionnées par nos soins, traîneraient certainement aujourd’hui devant la 17e Chambre. A méditer.