TOUT EST DIT

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vendredi 19 octobre 2012

Budget: la droite raille "le retour du bouclier fiscal", les "Pigeons" sur le gril


                                             Les députés ont poursuivi vendredi le débat budgétaire en votant la retouche de l'ISF, que la droite a vue comme "le retour du bouclier fiscal", avant de s'attaquer à la taxation des plus-values de cessions qui devrait être assouplie face à la fronde des "Pigeons".Après un long échange la veille au soir sur l'intégration des oeuvres d'art dans le calcul de l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF), rejetée sans surprise, l'ISF a encore alimenté les débats.

Le candidat avait en effet promis de revenir sur l'allégement de cet impôt, décidé en juin 2011 par l'ancienne majorité qui avait relevé le seuil d'entrée de 790.000 à 1,3 million d'euros.
Le dispositif prévu par le projet de loi de Finances 2013 laisse inchangé le seuil de déclenchement à 1,3 million mais retouche le barème, également abaissé en 2011.
Il introduit également un plafonnement pour que le des prélèvements directs ne dépasse pas 75%. L'ancêtre de ce plafonnement est un plafonnement dit "Rocard", à 85%, rappellent les spécialistes.
Mais certains jugent qu'il s'agit d'une forme de bouclier fiscal.
L'opposition s'en est donnée à coeur joie.
"Le plafonnement c'est le bouclier, vous dites que c'est très très différent, mais c'est très très pareil! Avec une petite différence de taux, 75% au lieu de 50%", a moqué l'ancien ministre du Budget . "Le coût du plafonnement, c'est aussi très très pareil: 600 millions d'euros", a encore lancé le député UMP de l'Oise.
"Vous l'avez fait, nous n'allons pas le brûler", a commenté son collègue Hervé Mariton. "Appelez un chat un chat, c'est le bouclier fiscal", a renchéri Marie-Christine Dalloz (UMP).
Le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, a fortement contesté cette vision des choses: "Ce sont deux dispositifs qui n'ont rien à voir. Parce que vous avez créé un bouclier alors que le plafonnement existait déjà et qu'il était maintenu, c'était une autre finalité. Et, M. Woerth, il y a quand même une différence très substantielle, c'est le taux!".
"Le bouclier fiscal, c'est une philosophie, le plafonnement c'est une mesure qui nous est demandée par le Conseil constitutionnel", a précisé Thierry Mandon (PS). Le Conseil constitutionnel a demandé cet été que le rétablissement du barème d'avant 2011 de l'ISF s'accompagne d'un dispositif de plafonnement pour que l'impôt ne soit pas confiscatoire.
Vendredi matin, les députés ont aussi voté la suppression de l'abattement de 300 euros par enfant à charge pour l'ISF, proposée par le PS.
En matière immobilière, l'Assemblée a aussi adopté une taxation spécifique pour les plus-values liées aux terrains à bâtir, en vue de libérer les terrains constructibles, ainsi qu'un abattement de 20% exceptionnel en 2013 sur les plus-values immobilières.
La Corse a, elle, fait s'accorder des députés de gauche et de droite d'origine insulaire pour prolonger de cinq ans encore l'exonération de droits de succession dont bénéficient ses habitants depuis plus de deux siècles sur les biens immobiliers.
L'après-midi devrait s'avérer animée avec l'examen des articles sur la taxation des plus-values de cessions d'entreprises, que le gouvernement veut assouplir après la fronde d'entrepreneurs autoproclamés "Pigeons".
Le détail des assouplissements est connu depuis jeudi soir, mais l'Assemblée a reporté l'examen en séance à vendredi sur demande de l'UMP et des centristes qui voulaient du temps pour étudier ces modifications très techniques.
L'opposition, hostile à la mesure initiale d'alignement de la fiscalité du capital sur celle du travail, estime que "le texte est vidé de sa substance" du fait des assouplissements.
Un "crash" onéreux, a critiqué M. Mariton, disant citer un mot soufflé par un collègue socialiste.

La France est-elle trop généreuse avec ses chômeurs?

La France se distingue par une durée et un niveau d'indemnisation parmi les plus élevés d'Europe. Mais le taux de remplacement réel du salaire est dans la moyenne.
Dans une étude comparative publiée le 18 octobre, l'Unedic - l'organisme qui gère l'assurance chômage - passe en revue les systèmes d'assurance chômage de douze pays européens. Il en ressort que la France est l'un des pays les plus généreux, notamment parce qu'elle n'a pas, contrairement à d'autres, durci les conditions d'indemnisation.
C'est en France, notamment, que l'accès à l'assurance-chômage est le plus rapide: depuis 2009, il est ouvert aux salariés ayant cotisé 4 mois dans les 28 derniers mois. Chez la plupart de nos voisins européens, la durée d'affiliation est de 12 mois minimum, voire 24 mois en Irlande et en Italie. Seuls les Pays-Bas et le Luxembourg ont une durée d'affiliation plus proche de celle de la France (6 mois).
La durée d'indemnisation en France est également parmi les plus longues: le principe est "un jour cotisé, un jour indemnisé", pendant deux ans maximum (36 mois pour les plus de 50 ans); au-delà, les chômeurs basculent vers les minima sociaux (RSA). 24 mois, c'est aussi la durée maximale d'indemnisation en Allemagne, en Espagne, et au Danemark. Ce sont les Pays-Bas qui sont les plus larges (38 mois). D'autres pays, en revanche, coupent les vivres au bout d'un an (l'Irlande, le Luxembourg), voire au bout de 6 et 8 mois (Grande-Bretagne et Italie).
Dans tous les pays européens, le montant des indemnisations varie en fonction du salaire que gagnait le demandeur d'emploi pendant la durée de cotisation. Cinq pays ont un montant minimal d'indemnisation: la Belgique, le Danemark, l'Espagne, le Portugal et la France (28,21 euros par jour). Tous ont un plafond: moins de 1500 euros par mois en Belgique (1422,46 euros), en Espagne (1397,83 euros), en Italie 1119,32 et Portugal 1048.
Un plafond à plus de 6000 euros en FranceIl est supérieur à 1500 euros dans les autres pays. Et c'est encore une fois la France qui décroche la palme du plafond des indemnités le plus élevé: 6161,29 euros mensuels, contre 1940,40 en Allemagne et 2295,02 au Danemark. Seule la Suisse a un plafond plus élevé (7000 euros par mois). Et contrairement à la Belgique ou au Portugal, l'indemnité chômage n'est pas dégressive en France. A noter toutefois que seuls 0,2% des allocataires touchent le plafond, soit environ 5000 demandeurs d'emplois - sur plus de trois millions. Ce sont des cadres supérieurs et hauts dirigeants gagnant plus de 11.000 euros par mois.
Mais si la France indemnise généreusement une toute petite partie de ses chômeurs, elle offre, en moyenne, un taux de remplacement de 69% du salaire précédent la période de chômage, selon les statistiques de l'OCDE. C'est dans la moyenne des pays riches (67%). En comparaison, l'Allemagne offre un taux de remplacement de 61%, l'Italie de 69%, les Pays-Bas de 76%, le Luxembourg de 82%, la Suisse de 83% et la Belgique de 89%. La France n'est donc pas la plus généreuse d'Europe.
Selon l'Insee, les chômeurs représentent 11,4% de la population pauvre en France en 2009 contre 9,9% en 2008. Leur contribution à l'augmentation de la pauvreté a été massive (près de 50%). Le taux de pauvreté monétaire des chômeurs s'établit à 34,7 %.
L'étude de l'Unedic étudie également l'évolution des différents systèmes d'assurance chômage en Europe depuis la crise de 2008. Ces adaptations ont été conçues pour maintenir les prestations tout en assurant leur financement. Ainsi, plusieurs régimes ont assoupli les conditions de prise en charge : l'Allemagne, la Belgique et le Luxembourg. D'autres ont procédé à une réduction des droits : le Danemark, l'Espagne, l'Irlande, la Suisse, et le Portugal. En Allemagne, en Suisse et en Espagne, le niveau des cotisations a été modifié. En France, le recours au chômage partiel a été facilité en 2010.

Air France veut faire voler l'A380 au Brésil l'année de la Coupe du Monde de football

La compagnie française entend positionner l'A380 sur Sao Paulo en 2014 et ouvrir la même année une liaison entre Paris et Brasilia. En outre pour monter en puissance sur ce marché à très fort potentiel, Air France cherche à développer son accord avec la low-cost brésilienne Gol. L'A380 au Brésil l'année de la Coupe du Monde de football qui se déroulera dans ce pays en 2014. C'est ce qu'envisage Air France. Jeudi, en visite au Brésil le PDG de la compagnie française, Alexandre de Juniac, a évoqué le projet de mettre en place l'A380 entre Paris et Sao Paulo en 2014. Sous réserve que les infrastructures aéroportuaires soient en mesure de l'accueillir, précise un porte-parole. Cet hiver, Air France exploitera l'A380 vers New-Yotk (JFK), Los Angeles, Washington, Singapour, Johannesburg et Tokyo (Montréal sera arrêté le 27 octobre prochain).

Les vols sont pleins à craquer
« Les vols vers le Brésil sont pleins à craquer tant en classe économique qu'en classe haute contribution », dit-on au sein de la compagnie pour justifier la mise en place de l'A380. Aujourd'hui Air France assure deux vols par jour en B777 entre Paris et Sao Paulo, et deux autres également vers Rio avec un A330 et un B747. KLM, l'autre filiale d'Air France-KLM exploite un vol quotidien entre Amsterdam et Sao Paulo et va passer prochainement de trois à quatre vols hebdomadaires vers Rio.
Ouverture de Brasilia
Mais le développement d'Air France au Brésil, un marché à très fort potentiel, ne passe pas uniquement par l'A380 sur Sao Paulo. Alexandre de Juniac a annoncé l'ouverture, toujours en 2014 d'une nouvelle liaison à destination de Brasilia. Ni la fréquence des vols, ni le type d'avions n'a été précisée, même si les ouvertures de lignes s'opèrent toujours avec des appareils de petite capacité (style A330-200) pour défricher le terrain.
Développer l'alliance avec Gol
La Coupe du Monde de football attire les compagnies françaises. Corsair compte en effet ouvrir la ligne Paris-Rio au cours de l'hiver 2013-2014, comme latribune.fr l'a révélé.
En outre, la compagnie cherche à développer son partenariat avec Gol, la compagnie à bas coûts brésilienne. "On coopère déjà avec Gol et donc je voudrais étendre notre coopération avec eux. Comme on va multiplier nos destinations, on a intérêt à être relayé au Brésil", a-t-il ajouté. Air France avait été en effet contrait de se replier sur Gol en 2009 quand TAM, pourtant courtisée par Air France pendant une dizaine d'années a préféré basculer dans le camp de Lufthansa, Star Alliance, vierge de tout partenaire brésilien après la disparition de Varig. Aujourd'hui, Lufthansa est dans une situation délicate sur ce marché. En étant rachetée par Lan Chile (membre de Oneworld aux côtés de Britiish Airways), TAM risque de quitter Star Alliance, l'alliance de Lufthansa.
IL EST VRAI QU'AVEC NOTRE SUPER HYPO-PRÉSIDENT, 
L'AVENIR EST  ASSURÉ !

Quand Karl Lagerfeld traite François Hollande d’«imbécile»

Le créateur Karl Lagerfeld étrille le président français François Hollande, le traitant d’«imbécile» et critiquant sa politique «désastreuse» envers «les riches», dans une interview accordée à l’édition espagnole du magazine Marie Claire, paraissant ce vendredi.

«Cet imbécile, il sera aussi désastreux que Zapatero», l’ancien chef du gouvernement espagnol, lui aussi socialiste, déclare le sulfureux créateur dans le magazine dont il a dirigé cette édition spéciale, pour son 25e anniversaire.
«Hollande déteste les riches. C’est désastreux. Il veut les punir et évidemment, ils s’en vont et personne n’investit», lance-t-il, dans des extraits publiés sur le site du journal El Mundo et confirmés par le magazine. «Les étrangers ne veulent plus investir en France et, ainsi, les choses ne fonctionnent plus», ajoute-t-il avant de charger contre la compétitivité française.
«En dehors de la mode, des bijoux, des parfums et du vin, la France n’est pas compétitive. Le reste des produits ne se vendent pas. Qui achète des voitures françaises? Pas moi», assène-t-il.
Au chapître de «gentillesses» distribuées au fil de cet entretien, Karl Lagerfeld accuse aussi le roi d’Espagne Juan Carlos de ne pas être à la hauteur de son épouse, la reine Sofia, qu’il dit «adorer». «La reine est la personne la mieux élevée de la Terre. Et elle ne mérite pas le type de bêtises qu’a commises le roi», ajoute-t-il.

TOUT A FAIT D'ACCORD KARL MAIS HOLLANDE FERA PIRE QUE ZAPATERO, CAR CE DERNIER ÉTAIT NETTEMENT PLUS INTELLIGENT. LE NOTRE EST CON, SI CON !!!

Arnaud Montebourg prend la pose pour défendre le «made in France»

En couverture du Parisien Magazine de ce vendredi, Arnaud Montebourg pose en marinière Armor-Lux portant au poignet une montre Michel Herbelin et tenant dans ses mains un blender Moulinex promouvant ainsi la production française. Le ministre du Redressement productif appelle notamment à créer des rayons «made in France» dans les supermarchés.

La couverture du Parisien Magazine n'est pas passée inaperçue. Pour défendre le «made in France», le ministre du Redressement producitf pose à la Une du magazine en marinière Armor-Lux, avec au poignet une montre Michel Herbelin et tenant dans ses mains un blender Moulinex. «La photo est très sexy si je puis dire», s'est ainsi exclamée Laurence Parisot au micro de RTL. La patronne du Medef en a profité pour saluer le travail du ministre en faveur des entreprises françaises tout en lui reprochant son interventionnisme.
François Hollande s'est lui félicité, non sans humour, de voir Arnaud Montebourg «prêt à revêtir tous les vêtements nécessaires pour promouvoir les produits français». «Je pense que ça n’ira pas plus loin» mais «je trouve très bien qu’Arnaud Montebourg paie de sa personne et même de ses vêtements», a encore lancé le chef de l'Etat.
Cette photo a, en tous les cas, beaucoup plu chez Armor-Lux.  «C’est une bonne publicité pour nous. Ici, tout le monde est très content, ça nous fait plaisir», a commenté Jean-Guy Le Floc’h, le patron du groupe breton. Fondé en 1938 sous le nom de Bonneterie d’Armor, Armor-Lux assure 40% de sa production en France où il emploie 600 personnes, dont 380 dans ses usines de Quimper.
Dans l'interview accordée au nouvel hebdomadaire du Parisien, Arnaud Montebourg appelle à créer des rayons «made in France» dans les supermarchés et demande des restrictions aux importations de smartphones pour développer leur production en France. «Je m’apprête à écrire aux enseignes de la grande distribution pour les encourager, comme elles l’ont fait pour le bio, à créer des rayons «made in France», explique le ministre, qui regrette que l’Union européenne (UE) interdise le marquage de l’origine géographique des produits. «Beaucoup d’Etats membres cherchent à revenir là-dessus. La France soutient ce mouvement», ajoute-t-il.
Arnaud Montebourg dit également souhaiter que la France et Bruxelles «restreignent les importations pour obliger les fabricants de smartphones à implanter des usines ici (en France)». Il rappelle que des associations dénoncent dans ce secteur «le made in China et leurs entreprises esclavagistes», en allusion notamment au taïwanais Foxconn, sous-traitant d’Apple, Nokia et Sony, qui a reconnu cette semaine employer dans une usine chinoise des jeunes de 14 ans.

Fauteuil

Fauteuil 


La femme libérée est un meuble. Un fauteuil en osier, baptisé pour l’éternité des fantasmes masculins le « fauteuil Emmanuelle ». Et assise sur le fauteuil, une femme demi-nue, jambes croisées chaussées de bottines, regard naïf fixant le voyeur… J’étais une actrice muette, un corps, dira la personne jouant ce corps, Sylvia Kristel, alors âgée de 22 ans. Elle n’a plus jamais été autorisée à jouer autre chose, toujours ramenée à cette incarnation de la révolution sexuelle, dans une France giscardienne qui se rêvait décrispée. La révolution a suivi son cours, l’érotisme façon Sylvia Kristel a viré au porno façon Clara Morgane – toujours des corps féminins muets, mis en image par des hommes pour des hommes. Sylvia Kristel est morte hier d’un cancer, à l’âge de 60 ans. L’éditeur de son autobiographie, Nue, a aussitôt annoncé une réédition. Vous avez dit pornographie ?

Repentance à sens unique

Repentance à sens unique


Je poursuis sur un sujet voisin du précédent : la reconnaissance par le chef de l’Etat des événements du 17 octobre 1961, marquée par la mort d’Algériens lors d’une manifestation à Paris. François Fillon a eu entièrement raison de déclarer sur Europe 1 : «J’en ai assez que tous les quinze jours, la France se découvre une nouvelle responsabilité, mette en avant sa responsabilité historique permanente. J’ai déjà été choqué par les déclarations du Président sur la France responsable des crimes commis sous l’Occupation sur son territoire. » Et d’ajouter : «Soit on met tout sur la table, soit on ne le fait pas.»
Tout mettre sur la table dit l’ancien Premier ministre ? Quand j’étais conseiller à l’Elysée, j’avais en charge le dossier des rapatriés. Beaucoup d’entre eux sont venus me parler de la fusillade de la rue d’Isly, à Alger, le 26 mars 1962. Parmi la soixantaine de morts figuraient des femmes et de tout jeunes enfants français qui ont été tués par les tirs de l’armée. Je le sais de la part de témoins, de personnes qui ont perdu, leurs frères, sœurs, massacrés sous leurs yeux. Ces Français désespérés, qui allaient devoir quitter leur maison, leur métier, une ville où ils étaient nés et avaient toujours vécu, n’avaient strictement aucun rapport avec l’OAS ni aucune organisation d’extrême droite contrairement à la légende. Mais leur tragédie a sombré dans l’oubli. Alors, jusqu’où le « deux poids deux mesures ? » On parle de tout ou de rien, François Fillon a raison !

Il voulait « détruire l’Amérique »

Il voulait « détruire l’Amérique »


Un attentat a été déjoué avec brio à New York grâce à une opération d’infiltration du FBI. Un homme originaire du Bangladesh se disant lié à Al-Qaïda a été arrêté mercredi après avoir tenté de faire exploser une bombe de 450 kg devant un bâtiment de la réserve fédérale à New York.
Agé de 21 ans, Quazi Mohammad Rezwanul Ahsan Nafis était suivi depuis des mois par le FBI, qui avait rendu sa bombe inopérante. Le bâtiment qu’il visait se trouve à proximité du site du World Trade Center, cible des attentats du 11 Septembre. Lorsqu’il a déposé sa voiture chargée d’une bombe devant la réserve fédérale, il était fait comme un rat.
Un agent d’État sous couverture
Mohamad est arrivé aux Etats-Unis en janvier 2012, dans le but de commettre un attentat. Evoquant des liens à l’étranger avec Al-Qaïda, il a tenté de créer une cellule terroriste aux Etats-Unis et cherché des contacts avec des islamistes à l’intérieur du pays. Il s’est alors fait berner par un agent fédéral.
L’une des « recrues » islamistes de Mohamad Nafis était une source du FBI, ce qui a permis aux autorités de se mettre tout de suite sur le coup, de surveiller – et même d’aider – le jeune terroriste durant les mois où il s’est préparé, de façon à mieux le piéger.
Dans une déclaration écrite, Nafis avait prévu de revendiquer son acte au nom d’Al-Qaïda, en précisant qu’il voulait « détruire l’Amérique », et que la façon la plus efficace pour le faire était de « cibler l’économie américaine ».
Il avait envisagé plusieurs cibles, parmi lesquelles la bourse de Wall Street et un haut responsable du gouvernement, affirme le Département de la justice.
Sa déclaration inclut des citations de « notre bien aimé Cheikh Oussama Ben Laden ».
Son complot avait fait long feu dès le début. Celui qu’il considérait comme un « facilitateur » d’Al-Qaïda, était en réalité un autre agent infiltré du FBI. Ce dernier lui a procuré à sa demande 20 sacs de 22,5 kg d’explosifs. Le jeune bangladais a acheté le détonateur, puis repéré à plusieurs reprises les lieux.
Tôt mercredi, il a de nouveau rencontré l’agent infiltré du FBI, est allé avec lui dans un entrepôt pour assembler ce qu’il pensait être une bombe opérationnelle – mais les explosifs étaient de fait inopérants – et les deux hommes sont ensuite partis en direction du bâtiment de la réserve fédérale, près duquel ils ont garé leur camionnette.
La victoire ou le martyre
Nafis a alors pris le temps d’enregistrer une petite vidéo dans un hôtel voisin, affirmant : « Nous ne nous arrêterons pas jusqu’à la victoire ou le martyre. » Et il a ensuite tenté à plusieurs reprises, en vain, de faire exploser sa bombe avec un téléphone portable. Une fois, deux fois, trois fois. Jusqu’à ce que la police le serre et le coffre. Mohamad Nafis est accusé de tentative d’utilisation d’une arme de destruction massive et de tentative de fournir un soutien matériel à Al-Qaïda. Il risque la prison à vie.
Mercredi, le chef de la police Ray Kelly a souligné que de nombreux complots terroristes avaient été déjoués à New York depuis les attentats du 11 Septembre, « la réserve fédérale devant maintenant être ajoutée à la liste des cibles emblématiques qui comptait déjà notamment le pont de Brooklyn et la Bourse de New York ».
« Après 11 ans sans attentat réussi, on peut comprendre que la population devienne moins vigilante. Mais c’est un luxe que les forces de l’ordre ne peuvent pas se permettre », a-t-il déclaré, rappelant que plus de 1 000 policiers étaient affectés au quotidien à la lutte antiterroriste à New York.
Du côté de nos délicats observateurs français, on fait la fine bouche et les yeux révulsés sur les méthodes du FBI. Comment ? Pousser ce brave Bangladais au crime alors que, s’il n’avait pas eu d’explosifs, il ne serait peut-être jamais passé à l’acte ? C’est moralement contestable, etc.
Bien sûr. Si Mohamad n’avait pas croisé le FBI, il se serait probablement consacré à l’étude des poèmes de Rabindranath Tagore.
C’est le principe même de l’infiltration, celle des trafics de drogue notamment. Et on aurait aimé que nos services secrets à la française surveillent et piègent notre Mohamed à nous de la même façon avant qu’il n’assassine sept personnes dont trois soldats français et trois enfants et n’en blessent six autres. La « méthode », jugée parfaitement légitime aux Etats-Unis, a permis de déjouer une centaine de complots dans le pays depuis 2001.

Zone euro: quel coût pour une sortie de la Grèce, du Portugal ou de l'Espagne ?

Maintes fois anticipée, crainte ou tout simplement imaginée, la sortie de la Grèce de la zone euro aurait des conséquences sur l'ensemble de l'économie mondiale. Ici, rien de nouveau, mais est-il seulement possible de chiffrer un tel événement ?
Selon une étude économique menée par Prognos AG, ce scénario catastrophe incluant une faillite de l'État, une dépréciation massive de la nouvelle monnaie grecque, la propagation du chômage et une chute de la demande, les pertes mondiales cumulées s'élèveraient à 674 milliards d'euros, sur une période allant jusqu'à 2020. Et ce montant astronomique n'est valable qu'en cas de sortie seule de la Grèce.
Étant donné qu'il n'est pas exclu que le retrait d'Athènes de la zone euro ait des répercussions graves sur d'autres pays du sud de l'Europe touchés eux aussi par la crise, d'autres scénarios ont été imaginés pour les calculs. En partant du principe, par exemple, que le Portugal se retire lui aussi de la zone euro, cela signifierait pour la France une perte cumulée de 331 milliards d'euros d'ici 2020... Ce "trou" financier pourrait s'étendre à 1225 milliards en cas d'une chute consécutive de l'Espagne...

Voici le tableau interactif des pertes économiques cumulées jusqu'en 2020, selon trois scénarios: si la Grèce sortait de la zone euro (bleu), si le Portugal la rejoignait (vert) et si l'Espagne tombait également à son tour (rouge). Les conséquences sont évaluées pour la France, la zone euro et le monde entier.
Selon l'étude, le retrait de la seule Grèce resterait supportable sur le plan économique global, mais les PIB français, portugais et bulgare subiraient une chute de 8% chacun. L'Allemagne s'en tirerait sans trop de dégâts (environ 3%). La Grèce, quant à elle, accuserait des pertes de croissance cumulées s'élevant à 164 milliards d'euros, soit 14.300 euros par habitant d'ici à 2020.
Situation mondiale très compliquée dès la chute du Portugal
Le rapport prévoit que par ricochet d'autres pays d'Europe du sud, comme le Portugal, devraient aussi probablement renoncer à l'euro, avec pour conséquences mondiales une perte de croissance cumulée de 2,4 billions d'euros. Les États-Unis seraient aussi sérieusement touchés à hauteur de 365 milliards d'euros et la Chine de 275 milliards. En Allemagne, un tel scénario engendreraient des pertes annuelles de revenu de 2790 d'euros par habitant pendant huit ans.
Le scénario devient encore plus catastrophique lorsque l'on imagine un retrait de l'Espagne, et la situation finirait même par devenir incontrôlable si la crise de l'euro venait à provoquer le départ de l'Italie de la zone euro. Ce scénario déboucherait finalement lui aussi sur une récession internationale dramatique, et donc sur une crise économique d'envergure mondiale.
Selon la fondation allemande Bertelsmann, qui a commandé l'enquête, "en plus des conséquences purement économiques, il faudra compter sur de graves tensions sociales et instabilités politiques, particulièrement dans les pays quittant l'euro, mais également dans d'autres puissances économiques." Dans le cas de la mise en faillite de l'État grec et de son retrait de la zone euro, l'hypothèse "constitue une réelle menace de mettre le feu à la poudrière", précise Aart De Geus, à la tête de la fondation. "C'est pourquoi la communauté internationale -hors de l'Europe également - doit éviter l'un comme l'autre."

HOLLANDE NE NOUS AIME PAS

C’est la question que me posa un bon ami de gauche, après avoir lu mes analyses sur mon blog et mes nombreuses blagues sur Facebook depuis longtemps (avant d’être désactivé) et sur Twitter. Cela m’incita à réfléchir.
Hollande ne m’a rien fait, personnellement. Alors, pourquoi est-ce que je ne l’aime pas ?
  • Un président lancé comme un fast-food
Pourquoi Hollande est-il devenu Président de la république française ?
Cela vient de l’organisation des primaires socialistes. Celles-ci étaient présentées comme une avancée démocratique, à la mode américaine.
Il s’agit d’une escroquerie intellectuelle. Les Américains votent pour des délégués par État. Sont en compétition, en même temps, des candidats des 2 principaux partis, et des indépendants. Aucun rapport avec les primaires socialistes, qui auraient dû, démocratiquement, être réservées aux seuls adhérents du PS.
  •  Soupçons d’irrégularité :
Lors des primaires socialistes françaises, on a assisté à des votes d’immigrés, et même de clandestins mineurs. Dans certains départements, comme La Réunion, les votes étaient organisés dans des domiciles privés (entendu sur RFI). En banlieue parisienne, on votait carrément dans des « bouis-bouis ». Quant au « stylo anti-fraude », de nombreux internautes témoignèrent qu’il était souvent manquant dans les bureaux de vote.
Ces primaires ont été organisées avec Audrey Pulvar, qui dirigeait un des pôles de Terra Nova, au service de Montebourg. Audrey Pulvar a demandé et obtenu la censure de l’interview de Benjamin Dormann qui parlait de son rôle dans Terra Nova (« Ils ont acheté la presse », Editions Jean Picollec).
Mais Valérie Trierweiler y a aussi joué un rôle. Dans son livre « François Hollande Président » elle témoigne : « Berlin. Le retour. Nous y étions allés ensemble en 2001. Lui en tant que premier secrétaire, moi comme journaliste. Seule journaliste ! Les temps ont changé : la promenade romantique devant le reste du mur doit se faire avec une délégation de vingt personnes et des médias. Je préfère m’en aller de mon côté. »
Les déclarations de Ségolène Royal, disant que la direction du Parti Socialiste avait saboté sa campagne présidentielle de 2007, sont donc crédibles. Tout le monde a constaté la jalousie qui anime Trierweiler contre Royal, et l’on imagine sans peine qu’elle a tout fait, depuis 2001, pour évincer sa rivale.
DSK s’étant éliminé lui-même malgré de nombreux avertissements, Terra Nova ne pouvait que faire la promotion de Montebourg, Aubry et Hollande, pour éliminer Ségolène Royal.
Ségolène Royal est la seule, au parti socialiste, qui a l’honneur de mettre des drapeaux français dans ses meetings. Et c’est tout à fait insupportable pour les mondialistes de Terra Nova.
  • François Hollande, quel bilan ?
Il a été secrétaire du parti socialiste pendant 11 ans. Son bilan a été une hécatombe de militants. Je ne me souviens pas l’avoir entendu proposer d’exclure les élus socialistes condamnés par la justice. Il a été Président du Conseil Général de  Corrèze. Son bilan a été un endettement colossal. Aubry, Fabius, Montebourg, Allègre, Mélenchon, Royal, Bernadette Chirac, et plusieurs autres, ont émis des opinions très négatives sur ses capacités.
  • Escroquerie à la normalité
Sa prétendue « normalité » est de plus en plus insupportable. Il s’agit d’une pose, démentie par les faits.
Un exemple : son voyage en train à Hyères est hors de prix ; puisqu’au moins un avion militaire survole le train, ainsi que des hélicoptères, et que cela oblige les gendarmes à garder tous les ponts. Sans compter les risques immenses qu’il fait courir aux trains qui précèdent le sien, ainsi qu’aux voyageurs de son train. Tout le monde comprend bien qu’il est plus facile, pour l’armée en état d’alerte, de garder l’espace aérien, que des centaines de kilomètres de voies ferrées.
François Hollande veut jouer au citoyen ordinaire. Ce qui est impossible pour le chef des armées car le Président ne s’appartient pas, pas plus qu’un Roi ne s’appartient dans une royauté. Représentant d’un pays, il est soumis à des obligations de protocole et de sécurité. On imagine que de nombreux terroristes souhaitent sa mort, non en tant que personne, mais en tant que Président de la République française. Je comprends que ce carcan puisse peser à François Hollande, mais il n’a pas d’autre choix que de s’y mouler.
  • Insupportable normalité
Son plan de communication voudrait le faire passer pour quelqu’un de normal, d’ordinaire, en quelque sorte, le voisin de notre caravane au camping, ou notre beau-frère. Mais, justement, un leader ne l’est pas seulement par sa fonction, mais par son attitude…
Que vous soyez locataire ou chef d’entreprise, on vous demandera de gérer en «  bon père de famille  ». Cela sous-entend  : prudence, respect, compétence, préservation de l’avenir. Il n’en est rien. De toute sa vie, Hollande n’a pas démontré une capacité de gérer les finances «en bon père de famille » ; puisque, dès le plus jeune âge, il se vantait d’être payé sans travailler.
Son côté faussement « bonhomme » ne convient pas à une fonction qui demande une certaine hauteur de vue.
Ses amis l’ont abondamment décrit comme cynique, paresseux, menteur, et non fiable. Ce n’est pas l’idée que l’on se fait du voisin que l’on côtoie au camping, ni de son beau-frère. Et encore moins de celui qu’on choisit comme chef.
Si la gauche reprochait à Nicolas Sarkozy de désacraliser la fonction présidentielle, les mises en scène de Hollande et Trierweiler en vacances, déchaînent l’humour des internautes.
Le pouvoir, c’est justement une certaine forme de distance. Alors que Hollande confond « proximité » et « identification ».
Nous pouvons nous sentir proches d’un Jacques Chirac, par exemple, sans nous identifier à lui. En étant trop semblable au « Français moyen », et même moins élégant, Hollande court le risque de devenir bouc émissaire de nos blagues, puis de nos rancœurs.
Sa normalité d’apparat contient un double danger : d’une part, en enlevant la distance, cela enlèvera aussi le respect. D’autre part, quand les gens le verront comme un tartuffe (affaire des luxueux coussins de Brégançon, partie visible de l’iceberg), sa bonhomie sera assimilée à de la manipulation. D’où, vive colère.
  • 5 ans de Dolce Vita  ?
J’ai la sensation, de plus en plus nette, qu’il va tenter de passer cinq ans supplémentaires sans travailler. Cela me semble tout à fait impossible. Car en cinq ans, beaucoup de choses se passent. Et ces situations demandent de prendre des décisions. Je suis persuadé qu’il n’en a pas la capacité.
Président de la République française, c’est l’un des métiers les plus difficiles au monde.
C’est, à mon sens, comparable au Président des États-Unis, au Directeur Général de Peugeot, de Honda, de Total, de Microsoft, ou de Siemens.
Quand j’ai entendu ce Président et son ministre Arnaud Montebourg tenir des propos de bistrot à l’encontre de grands industriels, je me suis senti agressé, comme beaucoup de Français qui croient à l’initiative et à la créativité, quel qu’en soit le domaine.
Si les dirigeants des grands groupes sont extrêmement bien payés, c’est qu’ils possèdent des qualités très rares : capacités de synthèse, qualités de visionnaire, capacités à prendre des décisions ; et surtout, la valeur suprême de l’humanité, si rare : être des meneurs d’hommes.
Nos chefs sont là pour nous montrer la voie, et non pour entretenir le flou ou reporter les décisions. En ce sens, Hollande n’est pas un leader, et il aura bien du mal à rester oisif pendant 5 ans.
  • Hollande est-il déficient ?
Je pose la question crûment, parce que ses surnoms sur internet  le sous-entendent. Ses attitudes grotesques, ses comportements ridicules et décalés, ses discours creux et fumeux, sont pour le moins inquiétants. Mon hypothèse est que, connaissant les centaines de photos circulant sur internet, il n’avait d’autre choix que de jouer le « normal ».
Coup double : d’une part, cela sous-entendait que Sarkozy n’était pas « normal ». Et d’autre part, cela couvrait de normalité ses bizarreries. Mais si les gens découvrent qu’il est cynique plutôt que déficient, là encore, cela provoquera un fort rejet.
Combien de temps pourra-t-il tromper l’opinion ?
Les électeurs naïfs, qui se font illusionner par ces histoires de normalité, ouvriront les yeux. Cela prendra deux ans maximum. Ils se sentiront alors manipulés et trahis par quelqu’un qui jouait la simplicité, tout en dissimulant son goût du luxe. Et cela déclenchera une onde de choc bien plus grave que celle liée au (réel ou supposé) bling-bling de Sarkozy.
  • Opposant, ou spectateur au café-théâtre ?
Oui, j’aurais été un opposant à DSK. J’aurais été un opposant à Ségolène Royal. Qu’elle dise quelques bêtises ne me gêne pas outre mesure, puisque tous les politiciens (et tous les humains !) finissent par en dire. Mais j’aurais respecté en DSK, ou en Ségolène Royal, le chef de l’État. J’aurais été un opposant farouche lorsque des décisions liberticides auraient éliminé des journalistes et des libres-penseurs.
Alors qu’aujourd’hui, je ne peux même pas me considérer comme un opposant. Car Hollande a adopté la stratégie de l’esquive, tout en chargeant ses équipes de museler la haute administration et la presse.
En trois mois, à part défaire ce qu’avait fait Nicolas Sarkozy, y compris ce qu’il y avait de plus nécessaire, et augmenter les impôts, François Hollande n’a pris que des mesures liberticides.
Je ne suis pas Jean Moulin face à Laval. Je suis réduit au rôle de chansonnier face à un comique. Beaucoup de mes concitoyens sont aussi des spectateurs mécontents d’une pièce de café-théâtre.
S’opposer à de Gaulle, ou à Mitterrand  ? Oui, il y avait du panache à le faire. S’opposer à Hollande  ? C’est presque un automatisme.
Ni lui, ni aucun membre de son gouvernement n’ayant jamais créé d’emploi, et toutes leurs décisions allant à l’encontre du bon sens, nous n’avons d’autre choix que de nous y opposer. Non pas au plan idéologique, mais par réflexe : le même réflexe que nous avons face à un proche « qui fait toujours des bêtises et n’écoute pas les conseils ».
Car Hollande ne parvient visiblement pas à habiter sa fonction, ni à grandir intérieurement pour en vivre la stature. Nous ne pouvons que lutter, au quotidien, contre ses décisions liberticides, prises au gré de ses humeurs, ou des humeurs de ses équipes (Trierweiler, Pulvar, Hidalgo…)
J’estime, comme tous ses amis socialistes, qu’il est médiocre et incompétent. Je n’attends que de mauvaises choses de lui. Et donc, j’attends 2017.
Avec l’espoir que le bricoleur qui passe ses nuits dans un garage pour inventer un produit qui révolutionnera notre vie, sera considéré comme un héros, et non plus comme un paria. Avec l’espoir que le chef d’entreprise, créateur d’emploi, sera respecté et valorisé.
Avec l’espoir que la Constitution garantira la liberté d’entreprendre, sans risque de spoliation.
  • Hollande ne m’aime pas
Ce n’est pas personnel. En tant que Français, je ne me sens pas aimé par ce Président et son gouvernement. Je n’avais jamais ressenti cela, avec aucun des Présidents précédents. Je suis sûr que quand les Français auront compris que François Hollande ne les aime pas, ils ressentiront la même chose.
Comme à tant de Français, il me fait honte. Chaque fois qu’il se déplace en France ou à l’étranger, je suis sûr de lire dans la presse internationale, et sur internet, des commentaires goguenards.
Moi, j’aime la République, le drapeau français, la Marseillaise. J’aime l’Histoire de France avec tous ses défauts, la culture et l’originalité françaises.
Mais je n’aime pas quelqu’un qui accepte des drapeaux étrangers dans ses meetings. Je n’aime pas quelqu’un qui met un drapeau hollandais sur sa photo officielle. Je n’aime pas quelqu’un qui refuse de chanter La Marseillaise aux Jeux Olympiques.
Je n’aime pas quelqu’un qui ne m’aime pas, alors qu’il prétend parler en mon nom. Alors non, je n’aime pas Hollande. Et je n’aimerai jamais.

Paris tente de disputer à Berlin le leadership européen

Depuis le 6 mai, le couple franco-allemand n'avance plus main dans la main mais front contre front.

Sur un point au moins, Hollande et Merkel devaient pouvoir s'entendre et se réjouir: le prix Nobel de la paix accordé à l'Union européenne! Pour le reste, si un accord semblait se profiler au Conseil européen dans la nuit de jeudi à vendredi, les positions initiales s'étaient tendues entre le président français et la chancelière allemande. François Hollande voudrait être celui qui porte cette solution à la crise. Hors de question de laisser la chancelière allemande continuer de dicter ses règles budgétaires. Quelques jours après le vote compliqué du traité européen par le Parlement, le chef de l'État veut montrer à son opinion qu'un nouveau chapitre peut s'écrire.
Depuis le 6 mai, le couple franco-allemand n'avance plus main dans la main mais front contre front. À l'issue de leur entretien bilatéral, dans l'après-midi, Hollande et Merkel affichaient des visages fermés. La discussion a été «constructive», assurait cependant un conseiller du président. Malgré les points de divergences… Entre les deux dirigeants, «le mode de communication est absolument fluide, pas stressé, direct, courtois», assure-t-on. «L'ambiance n'est jamais glaciale, jamais tendue», poursuit ce proche. Sans être aussi idyllique (leurs rencontres ne sont jamais chaleureuses), la relation franco-allemande repose désormais sur le principe de franchise.
Malgré des points de départ différents, un accord était toujours possible entre les deux parties. En juin dernier, François Hollande avait obtenu gain de cause en imposant à Angel Merkel un pacte de croissance et le principe de l'union bancaire. Même scénario cette fois? Avec ses finances fragiles, Paris ne peut pas se payer le luxe de défier ouvertement Berlin.

Intérêt commun

Au-delà des mots qui se veulent apaisant, François Hollande ne veut pas laisser Angela Merkel exercer seule le leadership au sein de l'Union européenne. «L'Europe ne se décide pas à deux», avait-il déclaré mercredi dans la presse. Jeudi après midi, le président s'est aussi entretenu avec le président du Conseil italien Mario Monti. Et auparavant il avait déjeuné avec les leaders du Parti socialiste européen. Le chef de l'État veut aussi convaincre les pays non membres de la zone euro d'appuyer le calendrier d'union bancaire. «C'est leur intérêt que la zone euro soit stabilisée», expliquait en début de semaine un conseiller de l'Élysée.
François Hollande poursuit la stratégie de contournement de l'Allemagne, qu'il avait déployée en juin. La semaine dernière, il avait reçu à Paris le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy. Il s'était aussi entretenu avec le premier ministre finlandais, l'un des opposants à la recapitalisation directe des banques. D'ici à la fin de l'année, un sommet franco-italien est prévu… «La relation franco-allemande est moins exclusive que dans les périodes précédentes», observe un conseiller à Matignon. C'est une main tendue aux pays du sud de l'Europe notamment, qui veulent alléger la contrainte allemande qui pèse sur eux.

MDR ! POUR QUI SE PREND LE CHARLOT DE L'ELYSÉES ?