TOUT EST DIT

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mercredi 3 octobre 2012

Crise : la grosse tempête se rapproche

Le sentez-vous, ce petit vent de panique qui souffle doucement dans les couloirs de l’Élysée ? La sentez-vous, cette bise glaciale et persistante, peu audible mais têtue, qui se glisse dans les salons feutrés de Matignon ? Le voyez-vous, ce courant d'air froid qui se répand, inexorablement, dans tous les ministères alors que chaque ministre découvre, effaré, l'ampleur de la crise ? Non ?

Pourtant, il se fait chaque jour plus visible, plus audible et plus froid.

Prenez par exemple le Don Quichotte de l'automobile : parti sur son petit poney républicain à l'assaut du monde entier, décidé à faire plier le commerce international, à commencer par les Coréens, déterminé à dicter leur conduite aux patrons de grandes entreprises françaises, chaque bataille contre les moulins qu'il se sera lui-même désigné se sera soldée par un cuisant échec. Et malgré ces bérézinas, le bellâtre frétillant a conservé son bras tendu pour exhorter les foules à rallier son panache tous les jours moins blanc.
Forcément, à un moment ou un autre, cela devait se voir qu'il n'était qu'un accessoire cynique dans l'outillage socialiste pour faire passer les pilules désagréables. Il était inévitable qu'un jour, la réalité entrerait violemment en collision avec ses illusions de grandeurs. Et devant l'adversité, l'accessoire s'est carapaté, le pleutre s'est bien vite rangé des bicyclettes et est allé voir ailleurs s'il n'y était pas. Il n'y aura donc pas plus de Montebourg au Mondial de l'Auto que de beurre en branche cette année, ou au moins, tant que les vilains grognons et les prochains chômeurs y seront (non mais).
Sentez-vous ces petits grognements sourds qui s'accumulent alors que cet énième gouvernement socialiste est confronté à ses contradictions, d'autant plus fortes qu'on ne pourra les camoufler dans un arrosage libéral de pognon gratuit ? Eh oui : sur les vingt dernières années, pour appâter le vote bobo-écolo, on a tout fait pour cogner contre la voiture, à tel point qu'on en récolte à présent les fruits amers : chômage, désindustrialisation, et une course aux prix les plus serrés que la France ne peut pas gagner, coûts de main d’œuvre stratosphériques obligent. On veut à la fois de l'écologie, un modèle social prodigue de l'argent des autres, et une industrie locale forte. Et zut de zut, ça ne marche pas.
C'était évident dès le début : Hollande voulait griller l'inélégant gêneur Montebourg. Avec ce ministère, il y sera parvenu en moins de six mois. Belle performance. Voulait-il aussi griller Moscovici ? Là, on peut en douter, mais pourtant, tout se profile de la même façon pour le discret patron de Bercy.
En effet, on peut s'interroger sur les motivations qui poussent le ministre de ce qui reste d’Économie et des absences de Finances à écrabouiller consciencieusement l’entrepreneuriat en France ? Quelle mouche a piqué les fiscalistes à la solde d'un Hollande qui adore bidouiller de l'impôt et de la taxe au point de s'obstiner si éperdument à cet objectif ridicule des 3% de déficits dès 2013 ? Objectif ridicule non parce que, comme le prétendent encore quelques économistes atterrants, le déficit serait une excellente chose et qu'il faudrait plutôt viser 10, ou 20 ou même 30% de déficit (après tout, c'est Francfort qui régale !), mais bien parce que l'essentiel de l'effort que le ministre envisage n'est réalisé qu'en augmentant les impôts, taxes, prélèvements et autres ponctions dans des proportions qui ont de loin dépassé la flibusterie en zone de guerre.
D'ailleurs, les Français ne s'y trompent absolument pas dans les déclarations de Moscovici aux odeurs de vaseline industrielle : il peut toujours prétendre que non, non, les classes moyennes ne seront pas touchées par l'averse de vexations fiscales, les sondages, les uns après les autres, partout, montrent que personne n'est dupe. Tout le monde sait que le pouvoir d'achat en peau de saucisson, c'est maintenant, que les fins de mois difficiles, c'est maintenant, que relever le défi de se serrer la ceinture et descendre son pantalon en même temps, c'est maintenant.
vote sur l'impôts demandé aux ménages

Eh oui : cette austérité-là, celle qui fut appliquée à la Grèce avec le brio que l'on sait, et qui consiste à faire maigrir le secteur privé un bon coup pour conserver sa bonne couche de couenne au secteur public, c'est tout de suite, que ça va durer un moment et que ce ne sera pas qu'un petit mauvais moment à passer, mais plusieurs, en enfilade, et de plus en plus douloureux. Et comme le public se nourrit du privé, on comprendra qu'à terme, les deux finissent par maigrir. Or si le privé maigrit trop vite, le public, lui, meurt d'un coup, généralement d'un infarctus très douloureux.
Les expériences grandeur réelle qui sont actuellement tentées en Grèce, en Espagne et en Italie devraient pourtant donner quelques indicateurs sur ce qu'il convient d'essayer et d'éviter, comme - au hasard - augmenter les impôts et ne pas toucher au secteur public.
Par exemple, diminuer les dépenses publiques est une piste sérieuse, à condition de ne pas augmenter aussi les impôts et taxes. En outre, couper aussi dans les dépenses sociales, aussi indispensable cette mesure soit-elle, ne pourra s'accompagner que d'une grogne généralisée d'un peuple qui a par ailleurs été largement habitué aux largesses étatiques. L’Espagne tente actuellement de naviguer cette voie-là, avec les évidentes frictions, plus ou moins violentes, qui s'en suivent.
En Italie, les mêmes causes produisant les mêmes effets, les coupes budgétaires dans des administrations publiques pléthoriques provoquent les inévitables marées de syndicalistes, outrés qu'on puisse s'adresser aussi à eux lorsqu'il s'agit de réduire la voilure.
Au passage, le traitement médiatique français (quasi-inexistant) de ces nouvelles laisse perplexe. Il est vrai que les soupçons de fraude dans le handball français méritent largement qu'on éclipse ces questions.
Il sera intéressant de voir, ensuite, en fonction des coupes effectives et des secteurs choisis, comment ces pays s'en tireront dans les événements qui pointent le bout de leur nez ; auront-ils choisi les meilleures options et seront-ils donc mieux préparés qu'une France arc-boutée sur une distribution toujours aussi généreuse de prébendes financées par la dette et le secteur privé ?
Gageons qu'en tout cas, comme à son habitude, la France trouvera l'explication qui va bien, le génie analytique qu'il faut pour s'affranchir de toute prise de conscience, et repousser à plus tard la remise en cause de son système sclérosé. Par exemple, il lui suffira de sortir un petit Giscard de son placard, de le dépoussiérer un bon coup - excusez moi pour le nuage toxique - et de le faire discourir sur Krugman ; c'est toujours très amusant puisque cela revient à demander à un plombier d'évaluer les analyses de l'électricien sur un problème de physique nucléaire. On sent que le premier raconte n'importe quoi sur l'examen grossier effectué par le second. Et puis, c'est toujours amusant de lire qu'"il n'y a pas de crise de l'euro".
Giscard, Montebourg, Moscovici, Hollande... Avec des bras cassés pareils, pas de doute, ce pays est foutu.

Sarkozy de retour pour la présidentielle 2017 ? Il n'aurait pas "le choix, moralement"

Selon le Canard Enchaîné, Nicolas Sarkozy aurait confié à Bruno Le Maire qu'il n'aurait pas d'autre choix "vu l'état désastreux dans lequel la France risque de se trouver".
Sarkozy 2017. Les affiches, les slogans, le site internet, seraient-ils déjà prêts ? Pas encore. Il existe bien évidemment des extrapolations sur ce sujet qui passionne les coulisses de l'UMP mais il semble que la rumeur, qui enfle, ne soit pas tout à fait inexacte. En tout cas, le Canard Enchaîné pense vraiment que le retour de l'ex-président de la République est envisageable. Quand ? Telle est la bonne question.
Mais d'après l'hebdomadaire, Nicolas Sarkozy aurait fait quelques confidences à Bruno Le Maire. "Vu l'état désastreux dans lequel la France risque de se trouver dans cinq ans, je n'aurai pas le choix en 2017", aurait assuré "NS" à son ex-ministre. "La question n'est pas de savoir si je vais revenir mais si j'ai le choix, moralement, vis-à-vis de la France de ne pas revenir. Je ne peux pas me défausser moralement vis-à-vis des Français", aurait argumenté l'ancien chef de l'Etat.
Interrogé sur la véracité de ces propos mercredi sur i>télé, le député de l'Eure a éludé la question, assurant néanmoins ne "pas faire de grandes révélations" en disant que "quand vous avez été président pendant cinq ans (...) vous n'allez pas tout d'un coup tourner la page". Malgré tout, il n'a ni confirmé ni infirmé les informations du "Canard Enchaîné".Également interrogé mercredi sur un éventuel retour de Nicolas Sarkozy en 2017, l'ancien ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux n'a pas démenti: "la politique, c'est assez simple, c'est une alchimie entre le devoir, l'envie et les circonstances", a-t-il résumé sur RTL. Nicolas Sarkozy a donc les cartes en main.

Pourquoi il n'y aura pas d'élection présidentielle en 2017

L’année 2012, baignée de la peur inconsciente de l’apocalypse du calendrier maya, a le parfum des terreurs de l’an mil, avec son cortège de catastrophes naturelles, d’émeutes et de dislocations géopolitiques. Dans cette ambiance millénariste, les guerres de position des leaders de la droite en vue de l'élection présidentielle de 2017 ont quelque chose de surréaliste, en miroir des gesticulations gouvernementales, aussi spectaculaires qu’impuissantes face au chaos des évènements.
Car il faut bien se rendre à l’évidence : il est hautement probable que ces élections n’aient tout simplement pas lieu. Point n’est besoin de faire montre d’un catastrophisme dramatisé pour se rendre compte que nous approchons à grands pas du dénouement final de la crise, celle qui a commencé en 1973 avec le premier choc pétrolier, et qui ne touche pas seulement notre économie mais la plupart des piliers de notre civilisation.
Pourquoi 1973 ? Parce que, depuis 1974, aucun budget n’a été voté en équilibre par le Parlement. Autrement dit, c’est depuis 1974 que la génération 68, toujours au pouvoir, non seulement s’est endettée sur ses enfants et petits-enfants pour maintenir le capricieux niveau de vie auquel elle a exigé avoir droit, mais a prolongé la fausse abondance de la société de consommation grâce aux importations de produits à bas coût venus d’Asie. Quitte à fermer les usines européennes qui produisaient ces mêmes produits, pour rester compétitifs sur les marchés des émergents qui nous vendent aujourd’hui des produits concurrents, et pas seulement sur le créneau manufacturier, mais aussi sur celui des produits et services à haute valeur ajoutée. Quitte à allonger la durée des études pour masquer la hausse du chômage et le tarissement de nombreuses filières, sans parler de l’embauche massive de fonctionnaires. Quitte à continuer d’accueillir à bras ouverts une immigration majoritairement sous-qualifiée, bien au-delà de nos capacités d’accueil et d’intégration, prolétariat de substitution pour la gauche et nouvelle armée industrielle de réserve pour le capital, selon la formule marxiste, juste en l’espèce. Et quitte, enfin, à encourager la destruction écologique planétaire engendrée par nos modes de vie.
Tout a un prix, et celui du consumérisme européen, qui nous appauvrit, se paye par un déclassement durable : selon un rapport[1], les pays membres de l’OCDE, qui réunit une trentaine d’Etats parmi les plus riches de la planète et qui représentaient seulement 51% du PIB mondial en 2010 (contre 60% en 2000), devraient devenir minoritaire, à 43%, à l’horizon 2030. En fait, nous transférons notre appareil productif vers le reste du monde, sous les chaleureux applaudissements d’une Union européenne obsédée par le dogme libre-échangiste et le sauvetage de l’euro, dont on ne voit pas en quoi il pourrait nous préserver de  la déroute économique.
La question qui se pose aujourd’hui est pourtant simple : lorsque nous n’aurons même plus de quoi acheter les produits de nos « partenaires commerciaux », que feront-ils de nous ? Ils commenceront par acheter ce qui reste, comme le font déjà le Qatar et la Chine, qui nous traitent comme un pays du tiers-monde, avant probablement de nous brader au plus offrant. Et nous, Européens, retournerons à l’usine pour confectionner les petits jouets des enfants chinois. Pendant ce temps-là, dans nos banlieues, les policiers se font tirer dessus avec des « mortiers »[2], des fusils de chasse et des kalachnikovs… tandis que nos dirigeants semblent n’avoir pour seul programme que d’accélérer la destruction de la seule institution qui tenait encore bon : la famille.
Bref, en 2017, il serait extraordinaire qu’un effondrement de notre société, doublé d’une crise politique majeure, ne se soient pas produits. « Ca va péter », entend-on un peu partout. Et cette fois-ci peut-être, pour de bon.

[1] Le basculement de la richesse, rapport de l’OCDE du 16 juin 2010.
[2] « La guerre d’Amiens a bien eu lieu », Gilles Gaetner, Valeurs actuelles du 20/09/2012.

Le plan colossal d'Aéroports de Paris pour relooker Orly

Selon nos informations, ADP projette d'investir 600 à 700 millions d'euros d'ici à 2018 pour transformer le deuxième aéroport parisien. Le groupe prévoit notamment la jonction d'Orly sud et d'Orly ouest pour en faire un seul terminal plus fluide et plus grand. Et compte sur la création d'une ligne de métro vers Paris et d'une gare TGV. Un investissement qui n'était pas prévu dans le contrat de régulation économique 2011-2015, signé avec l'Etat.
Après Roissy, Orly. Alors que l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle (CDG) a concentré l'essentiel des investissements d'Aéroports de Paris (ADP) depuis plus de six ans (CDG1, Terminal G, satellite S3, S4..), celui d'Orly est à l'aube d'un lifting de grande ampleur. Selon des sources concordantes, ADP projette en effet de lancer des travaux colossaux d'un montant de 600 à 700 millions d'euros qui s'échelonneront jusqu'en 2018. Ces travaux permettront d'améliorer la qualité de services et la capacité d'accueil de l'aéroport, mais aussi sa liaison avec la capitale et la province, puisqu'ADP table sur une station de métro et une gare TGV à Orly. Des infrastructures qui ne dépendent pas de lui néanmoins.
Jonction d'Orly sud et d'Orly ouest
Pierre Graff le PDG du groupe doit « dévoiler le futur visage de l'aéroport Paris-Orly" le 17 octobre prochain", indique ADP dans une invitation envoyée à la presse. «D'ici 2018, un seul et même terminal pour Orly », ajoute le texte, sans plus de précision. En effet, l'essentiel de ces travaux sera consacré à la jonction des deux aérogares du deuxième aéroport parisien, Orly sud et Orly ouest, aujourd'hui distantes d'environ 500 mètres. Cette jonction ressemble au chantier en cours à Roissy pour relier les terminaux 2A et 2C. Cet espace ainsi construit accueillera donc des installations aéroportuaires. Elles seront de très belle facture (sur deux étages, pour respecter une harmonie avec les installations existantes) ; une sorte de « petit S4 », selon un connaisseur du dossier, le dernier terminal de Roissy, mis en service cet été, et dont la qualité de services n'a rien à envier aux meilleurs aéroports du monde.
Possibilité d'accueillir des A380
Il n'y aura en effet plus qu'un seul terminal à Orly. Celui-ci sera d'autant plus important qu'à l'extrémité de l'actuel terminal sud, une zone d'embarquement (dite jetée) sera construite. Equipée de six points avions, elle pourra accueillir des gros porteurs, notamment des A380. C'est par la construction de cette jetée que devraient commencer les travaux.
Station de métro et gare TGV
En outre, le projet table sur une station de métro et une gare TGV (à l'horizon 2020 pour cette dernière). De quoi améliorer les liaisons avec la capitale et la province. La ligne de métro fait partie du Grand Paris Express , dont « les engagements de l'Etat seront tenus, précisés et financés », a indiqué mardi le ministère de l'égalité des territoires et du logement.
Compagnies et passagers à l'étroit à Orly sud
L'objectif de cet investissement -aussi important que la prise de participation en mai de 38% du gestionnaire des aéroports turcs TAV-, est multiple. D'une manière générale, il vise à améliorer la qualité de services de ces installations un peu vieillottes (Orly sud a été inauguré en 1961, Orly ouest a été mis en service dix ans plus tard), malgré plusieurs investissements au fil de l'eau ces dernières années. Cette amélioration de la qualité passera également par une meilleure fluidité des passagers. Les compagnies disposeront en effet de plus d'espace. A Orly Sud, fief des compagnies à bas coûts, les transporteurs sont entassés. Des problèmes de sous-capacités sont criants en périodes de pointe. Les passagers d'Easyjet par exemple sont obligés d'enregistrer au sous-sol. Cet engorgement a d'ailleurs agacé bon nombre de compagnies. Certaines ont demandé des transferts de transporteurs vers Orly Ouest, en grande partie réservée à Air France, dont l'activité d'Air France se réduit depuis plusieurs années.
Capacité de près de 40 millions de passagers par an
Outre le côté qualitatif, Orly pourra accueillir plus de passagers. Sa capacité pourrait croître d'une dizaine de millions de passagers par an, selon des sources internes, à près de 40 millions de passagers (l'aéroport en a accueilli 27 millions en 2011, +7,7%, contre 61 millions à Roissy). Non pas en augmentant le nombre d'avions, puisque le plafonnement de la plate-forme à 250 000 mouvements d'avions (décollages et atterrissages) par an ne sera pas touché, mais en augmentant la taille des avions. Ce phénomène s'accentue depuis plusieurs années avec l'arrivée massive des compagnies à bas coûts.
Des investissements non prévus 
Une partie des travaux est prévue durant la période du CRE (contrat de régulation économique) en cours 2011-2015 signé avec l'Etat, lequel dans l'enveloppe de 2,3 milliards d'euros prévue durant cette période, ne prévoit pas un tel investissement. Va t-on, par conséquent, assister à une hausse des redevances pour les compagnies aériennes et les passagers ? « Pas du tout, c'est un investissement qui doit se faire à la place d'autres investissements, explique une source proche du ministère des transports. Il se fera à taxes et redevances inchangées par rapport à ce qui était prévu ».
Départ de Pierre Graff
Ce projet, qui n'a pas encore été voté au conseil d'administration, et n'attend pas les conclusions du rapport sur l'avenir d'Orly demandé l'an dernier par le gouvernement Fillon. Il sera mis en œuvre par le successeur de Pierre Graff à la tête d'ADP, contraint de démissionner le 11 novembre date à laquelle il aura atteint la limite d'âge de 65 ans.

ESPÉRONS QU'IL GARDERA SA TAILLE HUMAINE.
ORLY C'EST MON AÉROPORT DE QUAND J'ÉTAIS MÔME,

Les premiers regrets publics de Trierweiler sur son tweet

«Je n'avais pas encore réalisé que je n'étais plus seulement une simple citoyenne», confie la première dame dans un entretien à Ouest-France à propos du message de soutien au tombeur de Ségolène Royal.

Toit d'un coup.....le visage de la vertu ?
Valérie Trierweiler sort de son silence. Trois mois et demi après «l'affaire du tweet», qui avait provoqué une vive polémique au sommet de l'État, la première dame exprime pour la première fois ses regrets dans un entretien à Ouest-France. Elle y qualifie d'«erreur» le message de soutien envoyé au dissident PS Olivier Falorni, l'opposant victorieux face à Ségolène Royal aux législatives à La Rochelle. «Je regrette, explique-t-elle. J'ai été maladroite puisque cela a été mal interprété. Je n'avais pas encore réalisé que je n'étais plus seulement une simple citoyenne. Cela ne se reproduira pas. Quant à ce que, François et moi, nous nous sommes dit, cela relève «des affaires privées» et restera donc privé!»
La compagne du président s'étonne également du «traitement disproportionné» de l'affaire. «Certains journalistes reconnaissent aujourd'hui en avoir beaucoup trop fait». Mi-juin, un mois seulement après la prise de fonction de François Hollande, la publication du tweet avait déclenché une tempête médiatique et une pluie de réactions. «Chacun doit être à sa place», avait lancé Jean-Marc Ayrault, semblant regretter l'immixtion d'affaires privées dans la sphère publique. Certains au PS n'avaient pas hésité à dénoncer une «faute» de la première dame.

«Les affaires privées se règlent en privé»

Thomas Hollande, fils de François Hollande et Ségolène Royal, s'était pour sa part dit «peiné», décrivant Valérie Trierweiler comme un «facteur d'instabilité». Lors de son allocution du 14 Juillet, François Hollande avait voulu mettre un point final à la polémique: «Je considère que les affaires privées se règlent en privé. Et je l'ai dit à mes proches pour qu'ils acceptent scrupuleusement ce principe. (…) Le principe que je viens de rappeler sera scrupuleusement appliqué», avait assuré le chef de l'État.
Sa compagne, elle, était restée discrète, évitant les apparitions et les prises de paroles publiques. «Je tournerai sept fois mon pouce maintenant avant de tweeter», s'était-elle contentée de déclarée, mi-juillet, à BFM-TV. Après une longue période d'abstinence médiatique, Valérie Trierweiler a opéré un retour sur le devant de la scène fin septembre. Devenue ambassadrice de la Fondation Danielle Mitterrand, elle a accompagné François Hollande à New York. Elle était également présente lors de l'inauguration du pavillon du musée du Louvre consacré aux arts de l'Islam. Si elle conserve son poste de chroniqueuse littéraire à Paris Match, Valérie Trierweiler a renoncé à un projet d'émission sur D8, la nouvelle chaîne du groupe Canal +.

JE N'EN CROIS PAS MES OREILLES !
CETTE POUFIASSE RENGERAIT-ELLE SON
ARSENAL DE MÉCHANCETÉ ? 
A D'AUTRES !!!