TOUT EST DIT

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mercredi 13 juin 2012

Mélenchon : un enfant vexé face à Le Pen (vidéo)

Jean-Luc Mélenchon s’est à nouveau couvert de ridicule, lors d’une interview pour BFM TV, le soir de sa deuxième déculottée en un mois par Marine Le Pen. Grotesque, le rabatteur à socialo s’est énervé contre un journaliste et a fui le plateau pour éviter de débattre avec Marine Le Pen.
Peut-on faire plus mauvais perdant que le pseudo rouge Jean-Luc Mélenchon ? En agressant un journaliste qui lui demandait comment il prenait cette défaite cuisante et en refusant de discuter, comme un bon républicain qu’il se prétend être, avec Marine Le Pen, sa concurrente victorieuse, La Méluche a jeté la honte sur lui même, sur le Front de Gauche et sur l’ensemble de la gôche française.


Jean-Luc Mélenchon quitte le direct sur BFM TV à... par puremedias
Il faisait pourtant le malin, lors de la campagne présidentielle ; il n’hésitait pas à insulter Marine Le Pen sur les plateaux télé et à fustiger le refus de cette dernière de discuter avec lui. Retournement de situation ironique…
Maintenant que les Français lui ont signifié très clairement, deux fois de suite, que sa personnalité et ses idées ne plaisent qu’aux bobos et autres intermittents du spectacle, Mélenchon devrait se faire discret et montrer un peu plus de respect envers les candidats à qui le peuple fait confiance.
Faut-il être à ce point déconnecté de la réalité et des Français pour croire sincèrement que les ouvriers souhaitent régulariser les sans papiers, légaliser le mariage homosexuel, payer plus d’impôts et financer plus de fonctionnaires ? Dans quel monde vit cette gôche ? A trop fumer de cigares dans son palais du Luxembourg, le Mélenchon s’est pris pour le Che Guevarra.
CHE QU'ON VERRA !!!

La presse étrangère se délecte du tweet de Trierweiler

REVUE DE PRESSE - «Scène digne de Macbeth» pour le New York Times, «tweet de trop» pour la Tribune de Genève, les médias étrangers relèvent un «geste inapproprié» qui «embarrasse» le président français.

Le tweet d'encouragement de Valérie Trierweiler à Olivier Falorni, l'opposant socialiste de Ségolène Royal à La Rochelle, n'a eu aucun mal à passer les frontières. La presse étrangère revenait très souvent mercredi matin sur ce que le quotidien britannique The Daily Telegraph surnomme déjà «La guerre des roses».
«C'est une scène digne de Molière ou de Macbeth», s'étonne le New York Times. «La compagne actuelle de François Hollande a créé un petit scandale et une grande stupéfaction en rompant avec la position du Parti socialiste et en nuisant à celle qui l'a précédée dans les affections du président». L'attitude de Valérie Trierweiler «pose la question de savoir si une journaliste doit ouvertement soutenir un candidat et si la femme d'un président peut se permettre de l'embarrasser ainsi». Le Washington Post, autre grand quotidien américain, mentionne l'événement sur un ton plus sensationnel. Sans doute car la brève se trouve dans la section potin de son site. «Comment dites-vous crêpage de chignons en français? (…) C'est la manifestation la plus agressive de l'hostilité publique qui existe entre les deux femmes», commente The Reliable Source.
Outre-Manche, le quotidien britannique The Guardian regrette que par sa sortie Valérie Trierweiler se conforme aux mauvaises langues qui la soupçonnaient d'interventionnisme. Des reproches déjà soulevés lorsque Julien Dray avait été banni du QG de campagne de François Hollande. «La saga, qui a immédiatement dominé tous les médias, semble valider tous les stéréotypes que Trierweiler avait cherché à éviter, à savoir une tendance à interférer dans le jeu politique», écrit le journal. «Les insécurités de la première dame vis-à-vis de Ségolène Royal sont connues de tous», relève le Daily Telegraph. «Ce tweet explosif a envoyé une onde de choc au Parti socialiste et cela pourrait coûter des sièges de député cruciaux à François Hollande dimanche», prévient le quotidien. De même pour The Independent, le «message de Valérie Trierweiler constitue la première gaffe de ce premier mois au pouvoir de Hollande jusque-là impeccable».

«Un ragot géant sur fond de jalousie au plus haut niveau»

Même verdict chez El Mundo qui estime que «Valérie Trierweiler n'arrête pas de faire des gaffes». «Le geste déplacé de la journaliste à l'encontre de la mère des quatre enfants du chef de l'État, a provoqué les moqueries de toute la France, à commencer par la droite affaiblie par le premier tour des législatives», note le journal espagnol. Son confrère El Pais juge que la journaliste de Paris-Match a «exacerbé la crise politique tendue que vit le Parti socialiste à La Rochelle». «Le tweet de la première dame (ou première fiancée) de France a explosé et a d'emblée transformé un cas de caciquisme provincial en un ragot géant sur fond de jalousie au plus haut niveau», écrit El Pais. «L'inévitable sensation de guerre ouverte entre les deux dames qui ont marqué la vie d'Hollande semble être le point faible du président “normal”, met en garde le journal.
Outre-Rhin, le Süddeutsche Zeitung reprend la formule de l'UMP et titre sur «Dallas à l'Élysée». «Les socialistes sont consternés, François Hollande a l'air ridicule, Valérie Trierweiler pose une devinette et Ségolène Royal est menacée d'extinction politique. Comment en est-on arrivé à ce faux pas?» , s'interroge le quotidien allemand. «Valérie Trierweiler veut-elle s'émanciper se demandent certains, est-elle jalouse de la jolie et tragique Ségolène Royal ont spéculé d'autres. Seule Ségolène Royal a gardé la tête froide en déclarant que toute son énergie allait à ses électeurs. Chapeau!»
À la Tribune de Genève, on voit dans «ce tweet de trop» de la première dame, pourtant «peu connue pour son passé militant», «un bas règlement de comptes avec l'ex-compagne du président». Un signe pour le journal italien La Repubblica que «l'idée que les femmes sont plus douces et calmes que les hommes en politique» est peut-être erronée. La position de la journaliste montre que «la politique et la vie privée, lorsqu'elles sont entrelacées, engendrent des rivalités inconciliables». Son geste est «non seulement un défi au PS mais aussi à la sérénité de la vie domestique présidentielle». Les «conflits entre femmes que l'on peut lire dans les romans d'amour touchent aussi les présidents, qui ont des émotions et des sentiments», pointe La Repubblica qui considère le message de Valérie Trierweiler comme une preuve supplémentaire de son «indépendance intellectuelle vis-à-vis de François Hollande».

La presse britannique ironise sur "la guerre des roses" Trierweiler-Royal

La presse britannique a fait ses choux gras mercredi du tweet de la Première dame française Valérie Trierweiler, qui a déclenché selon le Daily Telegraph une "guerre des roses" entre l'actuelle et l'ex-compagne du président François Hollande. La compagne de M. Hollande a "provoqué la première crise de sa présidence", juge le Times. Un petit encart montre Hollande, mains tendues devant lui dans un geste d'apaisement, avec pour légende -en français- : "Mais, mesdames, je suis le Président".

Le correspondant du quotidien à Paris constate que "l'amour règne en maître en France" et attribue le fameux tweet de soutien de Mme Trierweiler à l'adversaire de Ségolène Royal pour les législatives à La Rochelle à "la jalousie", citant le proverbe "la jalousie n'est pas un défaut, c'est une preuve d'amour".

Et de rappeler que la première dame française a déjà montré sa nature "romantique" en exigeant un baiser de M. Hollande le jour de la victoire à la Présidentielle, et en dansant avec lui sur l'air de "La vie en rose" ...

Cette "saga amoureuse compromet l'image du 'président normal'", estime pour sa part The Guardian (gauche). "Hollande a soigneusement projeté l'image d'un président 'normal'et les pieds sur terre, mais l'animosité entre son actuelle et son ex-petite amie tourne au 'soap opera' (feuilleton télé ndlr) entre célébrités évoquant les pires excès de la vie amoureuse très publique de Nicolas Sarkozy", remarque le journal.

The Guardian observe que la saga "semble conforter tous les stéréotypes et critiques que Valérie Trierweiler a tenté d'éviter, à savoir l'ingérence dans la sphère politique".

"L'incident est la première gaffe sérieuse après un mois sans faute aux affaires de M. Hollande", estime The Independent.

"Les manières indépendantes et parfois péremptoires de Mme Trierweiler sont une préoccupation de longue date pour les amis et conseillers de M. Hollande", ajoute le quotidien, qui rappelle que ce n'est pas la première fois qu'elle appuie "trop vite sur la touche twitter", puisque Valérie Trierweiler elle-même avait reconnu dans une interview en avril que "François (Hollande) me fait totalement confiance, sauf pour mes tweets!"

Royal serait largement battue à La Rochelle

D'après un sondage Ifop, l'ex-candidate à la présidentielle n'obtiendrait que 42% des voix dimanche, contre 58% pour son rival socialiste Olivier Falorni. Ce score s'explique par le report massif des voix des électeurs UMP vers le dissident.Un report des électeurs UMP sur Falorni

Les mauvaises nouvelles s'accumulent pour Ségolène Royal. Après le refus du dissident socialiste Olivier Falorni de se retirer du second tour, et le soutien-surprise de Valérie Trierweiler à ce dernier, un sondage Ifop-Fiducial pour France Bleu La Rochelle, Sud Ouest et France 3 Poitou-Charentes donne la candidate du PS largement perdante dans la 1re circonscription de La Rochelle.
Ben, t'es pas dans la merde, toi !!
D'après les sondeurs, Ségolène Royal n'obtiendrait que 42% des suffrages contre 58% pour son rival dissident. Le sondage a été réalisé lundi et mardi soir, soit avant et après la publication du fameux tweet de Valérie Trierweiler. «Environ un tiers de l'échantillon a été exposé à l'affaire du tweet de Valérie Trierweiler, dont l'impact reste difficile à mesurer», explique Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop. L'institut n'a pas posé de question spécifique aux sondés sur leur perception de l'affaire.
«Lors de notre dernier sondage, avant le premier tour, Ségolène Royal était donnée gagnante de justesse avec 51% des intentions de vote. À ce moment-là, les électeurs de l'UMP ne se projetaient pas dans un duel socialo-socialiste au second tour. C'est désormais une réalité et ces électeurs doivent se prononcer: ils choisissent massivement Olivier Falorni, dans une sorte de réflexe “Tout sauf Ségolène”. Il ne s'agit donc pas d'un retournement, mais plutôt d'une continuation» suite au résultat de dimanche, qui constitue le «pire scénario pour Ségolène Royal».
Les chiffres sont éloquents: 83% des électeurs de Sally Chadjaa, candidate UMP au premier tour, se reportent sur Olivier Falorni, contre 6% pour Ségolène Royal. Ce score est similaire dans l'électorat de Nicolas Sarkozy. Ségolène Royal ne fait pas non plus le plein chez les sympathisants socialistes: seuls 57% des électeurs de François Hollande voteront pour elle, contre 42% pour son rival.
Ex-premier secrétaire fédéral du PS en Charentes-Maritimes, Olivier Falorni s'est toujours vigoureusement opposé au parachutage de Ségolène Royal à La Rochelle. Après avoir demandé en vain des primaires, il a décidé de maintenir sa candidature dans la circonscription, ce qui lui a valu son exclusion du PS. Qualifié au second tour, il a fermement refusé de se retirer en faveur de l'ancienne candidate à l'élection présidentielle, malgré les nombreux appels en ce sens de Solférino.
«Le message qui a été adressé par les Rochelais est extrêmement clair: ils veulent d'un député ancré sur son territoire, pas d'une candidature parachutée et imposée», commente-t-il. Olivier Falorni a récolté 28,91% des voix contre 32,03% pour Ségolène Royal à l'issue du premier tour.

Trierweiler et Royal, premier drame de France

Le mot est sur les bouches de tout l'UMP : vaudeville. L'opposition à François Hollande se délecte de la bombe lancée dans la matinée du mardi 12 juin par la compagne du président de la République, Valérie Trierweiler. Dans un message envoyé sur son compte Twitter, Valérie Trierweiler a apporté son soutien au candidat dissident Olivier Falorni, opposant de Ségolène Royal dans la circonscription de La Rochelle-Ile de Ré (Charente-Maritime). 

Stupeur à gauche et ricanements à droite face au psychodrame offert en place publique. Cette déclaration est d'autant plus étonnante que François Hollande a envoyé un mot de soutien à son ancienne compagne, en difficulté dans cette circonscription. Concurrence, défiance, jalousie... La difficile relation entre "l'ex" et "l'actuelle" ne date pas d'hier. Depuis le mois d'octobre 2010, quand François Hollande assume sa liaison avec Valérie Trierweiler et se réjouit d’avoir "rencontré la femme de sa vie" dans Gala. Retour sur les précédents accrocs entre Ségolène Royal et la compagne du chef de l'Etat.
• L'abstention plutôt que le vote Royal
Dans le livre Valérie, Carla, Cécilia, Bernadette et les autres de Constance Vergara (Editions Tallandier) sorti en mars 2012, Valérie Trierweiler fait une confession sur la période où elle est devenue la compagne de celui qui vient de se séparer de la candidate socialiste à la présidentielle en 2007. "Dans l'isoloir, ce 6 mai 2007, pour qui la femme amoureuse a-t-elle voté ?", interroge l'auteure du livre. "Je ne veux pas mentir. Je ne suis pas allée voter ce jour-là, je ne le pouvais pas, ne le voulais pas. Comme si je ne me sentais pas concernée. Ou trop concernée justement. C'était douloureux", explique Valérie Trierweiler. 
• "C'est la première et la dernière fois que tu fais ça"
Nous sommes le 4 avril 2012, à un peu plus de quinze jours du premier tour de la présidentielle. François Hollande, qui se targue d'avoir rassemblé l'ensemble des socialistes derrière sa candidature, fait un meeting commun avec Ségolène Royal, son ex-compagne et ex-candidate du PS en 2007. L'image est attendue par tous les observateurs : les deux ex sur scène, face à la nouvelle compagne Valérie Trierweiler, qui ne quitte pas son champion d'une semelle depuis le début de la campagne.
Dans le TGV qui emmène l'équipe de Hollande à Rennes, "Valérie Trierweiler est à fleur de peau, comme chaque fois qu'il est question de l'ex-compagne de François Hollande, l'entourage du candidat a beau multiplier les allers-retours avec l'équipe de Royal pour que la soirée se passe au mieux, rien ne l'apaise", raconte L'Express. On se demande même s'il ne faut pas supprimer la photo Hollande-Royal. Tout est organisé pour que Valérie Trierweiler ne croise pas l'ancienne compagne du candidat socialiste.
Mais elle décide de "faire un coup" pour faire mentir les rumeurs de rivalité et de jalousie. Valérie Trierweiler fait prévenir les journalistes, sort de sa loge et s'avance vers Ségolène Royal, qui vient de regagner son siège après son discours, en lui tendant la main. Le piège se referme sur Ségolène Royal : elle hésite puis serre la main qui s'offre à elle. L'image fera la une de la presse. "C'est la première et la dernière fois que tu fais ça", aurait réagi l'ex-compagne de François Hollande, via un SMS envoyé à Manuel Valls, à l'époque directeur de la communication de François Hollande, selon L'Express. Ségolène Royal confie à l'hebdomadaire à propos de cet épisode : "Je ne suis pas une people, mais une personnalité politique de premier plan. C'était dégradant."

• "Embrasse-moi sur la bouche maintenant"
Le 6 mai, au soir de la victoire de François Hollande, la fête bat son plein place de la Bastille à Paris. Sur la scène, sous les yeux du public et surtout des caméras, François Hollande salue ses soutiens. Il fait la bise à Ségolène Royal, en lui donnant une accolade. Quelques minutes plus tard, Valérie Trierweiler glisse à l'oreille de son compagnon : "Embrasse-moi sur la bouche maintenant." Des propos qu'elle dément, mais les images ne laissent pas place au doute, comme le relève L'Express

 • "A quoi tu joues ?"L'épisode est raconté par Le Canard enchaîné du 9 mai. C'est un article de Paris Match, son employeur, qui provoque la colère de Valérie Trierweiler. A la lecture d'un portrait de Thomas Hollande, qui le présente comme le "fils aîné du couple Royal-Hollande"la nouvelle première dame aurait envoyé un SMS incendiaire à sa consœur journaliste : "De l'ex-couple Royal-Hollande ! A quoi tu joues ?" 
• Hollande et Royal, c'est bien fini
Dans une interview accordée au Times et publiée le 9 mai, la nouvelle première dame raconte son parcours et donne sa vision du rôle que doit jouer la compagne d'un président de la République. Mais, interrogée sur le couple qu'ont formé Hollande et Royal, elle enfonce le clou comme pour se persuader. "La relation [entre François Hollande et Ségolène Royal] a pris fin il y a sept ans et elle est bien terminée, il n'y a plus d'histoire sentimentale entre eux". 
• Une absente remarquée lors de la cérémonie d'investiture
Hormis les traditionnels "corps constitués", seule une trentaine d'invités privilégiés ont pu assister à la cérémonie de passation de pouvoirs entre Nicolas Sarkozy et François Hollande à l'Elysée, le 15 mai. Parmi ses invités personnels : les socialistes Martine Aubry, Pierre Mauroy, Laurent Fabius, Edith Cresson, Lionel Jospin, Jean-Marc Ayrault, Pierre Moscovici, Manuel Valls, Faouzi Lamdaoui, Stéphane Le Foll... L'écologiste Jean-Vincent Placé est également présent, de même que l'homme d'affaires Pierre Bergé, l'homme de médias, Pierre Lescure, ou encore le directeur du Théâtre du Rond-Point, Jean-Michel Ribes.
Et une absence de taille : Ségolène Royal. Selon le magazine Elle, ce sont "les relations épineuses" entre l'ex-compagne de François Hollande et la nouvelle, Valérie Trierweiler, qui expliquerait cette absence, évoquant la "jalousie" de cette dernière à l'encontre de Ségolène Royal. L'ancienne compagne de François Hollande dénonce dans un tweet l'article de Elle, Valérie Trierweiler ne fait pas de commentaire.

Tweetweilergate : "Parler de jalousie dans cette affaire est idiot" assure la première dame

Sur Twitter, la compagne de François Hollande souhaite du "courage" au candidat PS dissident de Charente-Maritime, qui "n'a pas démérité" à La Rochelle, selon elle. Ségolène Royal répond se concentrer sur ses électeurs. Olivier Falorni la remercie. Martine Aubry et Marine Le Pen ont également réagi.

11h35 : L'ancien ministre UMP Patrick Ollier souhaite une loi pour définir le statut de première dame de France. Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, il faut également clarifier ce statut.
La socialiste Marie-Noëlle Lienemann a, elle, vivement critiqué Valérie Trierweiler sur Europe 1. "Ce n’est pas une attitude de journaliste. Franchement, en pleine campagne électorale, sur le terrain politique, qu’elle considère n’étant pas le sien - elle n’est pas comme Mme Chirac conseillère générale - je pense qu’elle mord sur un terrain qui n’est pas le sien. On sent bien que ça peut embarrasser le président. Je ne vois pas l’intérêt".
10h10 : Pour François Rebsamen, Valérie Trierweiler doit "apprendre la réserve qui doit être la sienne en tant que compagne du président de la République". (France Info)
09h20 : Europe 1 affirme que "c'est un proche collaborateur de François Hollande qui l'a alerté du message incendiaire. D'après plusieurs témoins, le président de la République était très en colère, atteint par le fait que la rivalité entre Ségolène Royal et son actuelle compagne s'étale sur Internet".
09h15 : Claude Bartolone a estimé que le tweet de Valérie Trierweiler en soutien à Olivier Farloni était une "faute". "Tout ce qui nous fait sortir de la trace de la campagne électorale, c'est bon pour l'abstention et c'est bon pour l'opposition", a-t-il ajouté sur Canal+.
08h15 : Valérie Trierweiler s'est expliquée sur son tweet de soutien à Olivier Falorni, opposant de Ségolène Royal aux élections législatives. "Parler de jalousie dans cette affaire est idiot. Il n'y a pas d'interférence entre vie publique et vie privée", a-t-elle expliqué à une journaliste de RTL. Et d'ajouter qu'elle trouve "injuste le déferlement contre Olivier Falorni qui, (...) est l'un des plus anciens et solides soutiens de François Hollande".
07h30 : A l'antenne de France 3, Ségolène Royal, elle, a refusé de commenté le tweet de Valérie Trierweiler.
06h30 : Invité du 20h de France 2, Jean-François Copé a donné son opinion sur le tweet de la discorde: "la futilité de cette affaire montre le décalage qu'est aujourd'hui le pouvoir socialiste tel qu'il existe avec la gravité de cette crise".
20h00 : La ministre déléguée à la Justice, Delphine Batho, proche de Ségolène Royal a déclaré, ors de l'émission "Preuves par trois" Public Sénat/AFP que "Valérie Trierweiler est une femme indépendante, sa parole n'est pas celle d'une responsable politique".
19h30 : L'Express.fr raconte le déjeuner surréaliste qu'ont vécu Ségolène Royal, Martine Aubry et Cécile Duflot après la conférence de presse contre Olivier Falorni. Car les trois femmes n’apprennent le tweet polémique de Valérie Trierweiler, où elle supporte le dissident socialiste et rival de l'ex-compagne du président de la République, qu'une fois attablées devant leur repas dans une brasserie du port de La Rochelle, où elle étaient en déplacement pour soutenir Ségolène Royal.


L'émission spéciale 2ème tour des élections... par France3PoitouCharentes
Elles pensent d'abord à un fake, comme tous les journalistes présents, lorsque la rumeur leur parvient. Tous pensent que le compte de la compagne de François Hollande a été piraté. Mais, peu de temps après, la nouvelle tombe : l'AFP confirme l'authenticité du gazouillis de la première dame.
C'est la stupeur. La valse des appels et sms par les personnalités politiques de gauche sur place commence, ponctuée par de grands éclats de rire, soit sincères, soit forcés devant l'irréalité de la situation. Pour tous flotte une impression d'irréalité, et l'après-midi sera longue.
Dans le TGV qui la ramène à Paris, Martine Aubry refuse de s'étendre, et résume, faute de mieux: "Ce n'est pas une faute politique, car Valérie Trierweiler n'est pas une femme politique."  En déplacement à Chatellerault après sa matinée rochelaise, Cécile Duflot ne sait trop quoi dire: "Je suis comme tout le monde. J'essaie de comprendre la nature de cette affaire.
19h00 : Jean-Marc Ayrault a déclaré aujourd'hui que le président François Hollande et lui-même soutenaient "à fond" la candidature de Ségolène Royal à La Rochelle, assurant que le reste n'était "que des péripéties", en allusion au soutien de Valérie Trierweiler au dissident PS.

"Le message est très clair: le président de la République et moi-même nous soutenons à fond la candidature de Ségolène Royal à La Rochelle", a affirmé M. Ayrault, en déplacement dans les Hauts-de-Seine. Interrogé sur l'encouragement formulé par la compagne du président à Oliver Falorni, il a dit "ne pas vouloir commenter les commentaires". "Ce n'est que des péripéties", selon lui.
De son côté, Harlem Désir, numéro 2 du PS, a commenté ce mardi soir sur Europe 1, la prise de position de Valérie Trierweiler. "C'est une prise de position personnelle", a-t-il tranché.
Harlem Désir a pour sa part apporté son soutien à Ségolène Royal. "Il faut que toute la gauche se rassemble derrière sa candidature. Nous ne pouvons pas accepter que la droite devienne l'arbitre d'un duel entre deux candidats de gauche", a-t-il fait valoir, en référence à la position du candidat dissident Olivier Falorni qui a décidé de maintenir la 1ère circonscription de Charente-Maritime.
"La logique et l'honneur voudraient que celui qui est arrivé derrière accepte ce verdict, se retire et soutienne Ségolène Royal", a conclu Harlem Désir.
18h50 : A La Rochelle, des journalistes de France 2 ont recueilli des déclarations d'Olivier Falorni, le candidat dissident qui a choisi maintenir sa candidature au second tour des législatives, au grand dam du PS qui fait bloc derrière la candidature de Ségolène Royal, rapporte France TV info. Un bloc fissuré par le soutien inattendu de la première dame, Valérie Trierweiler, que le candidat interprète comme "un beau message d'amitié personnel, j'y suis évidemment très sensible".
18h20 : La droite s'en donne à cœur joie et se moque allègrement du tweet de Valérie Trierweiler, la compagne du président de la République, qui a soutenu le rival de Ségolène Royal, Olivier Falorni, dissident PS, contre François Hollande et l'ensemble du parti socialiste.
Eric Ciotti, député UMP des Alpes-Maritimes, a été l'un des premiers à réagir. Pour le "monsieur Sécurité" de l'UMP, c’est "le vaudeville entre à l'Elysée". "Les socialistes ont au moins une vertu, ils nous font beaucoup rire !", a-t-il raillé sur Twitter.
De son côté, Roger Karoutchi, sénateur UMP des Hauts-de-Seine pose la question : "Où sommes-nous? Vaudeville? Théâtre de boulevard? Retour de la Cour avec intrigues?"
"Que n'eut-on dit s'il s'était agi d'une Première Dame de droite qui était intervenue aussi directement dans les élections législatives, contre son président", écrit dans un communiqué ce proche de Nicolas Sarkozy. Avant de conclure : "La présidence normale? Ça promet...".
"Désormais, c'est « Dallas » à l'Elysée !". Pour Geoffroy Didier, conseiller régional UMP d'Ile-de-France, "au bout d'un mois, la présidence de François Hollande tourne déjà au vinaigre".
"Quelques semaines après l'élection du nouveau président, la « République exemplaire » cède le pas à la mauvaise chronique people. Ce matin, la présidence 'normale' est définitivement morte. Désormais, c'est « Dallas » à l'Elysée !", ironise-t-il.
Dominique Bussereau, celui-là même qui a implicitement appelé à voter Falorni contre Royal, répond à ses détracteurs sur Twitter : "A ceux qui m'attaquent haineusement et souvent avec de courageux pseudos sur Twitter, une question : vont-ils agir de même avec Valérie Trierweiler ?", demande le président UMP du conseil général de Charente-Maritime.
Même l'extrême-droite y est allée de son petit commentaire sur Twitter. "Madame Trierweiler réglant ses comptes avec l'ex de son compagnon, accessoirement Président de la République. Juste pitoyable... Ça promet...", a raillé Marine Le Pen, la présidente du Front national.
17h10 : "Vous regrettez Sarkozy... vous regretterez Carla aussi" C'est la réaction de Nadine Morano, par Twitter également, au tweet de soutien de Valérie Trierweiler à Olivier Falorni, candidat dissident du PS et rival de Ségolène Royal aux élections législatives.
15h50 : Le leader écologiste Daniel Cohn-Bendit a déclaré ne pas supporter "l'intrusion" de Valérie Trierweiler, la compagne du président François Hollande, dans la bataille pour la circonscription de La Rochelle, entre le dissident socialiste Olivier Falorni et Ségolène Royal, rapporte le Parisien.
"Première dame ou pas, elle n'a rien à dire là-dessus. Ce n'est pas une question politique, c'est une question de civilité. Sa démarche est inutile et pas bien du tout", a confié Daniel Cohn-Bendit, en soulignant que "déjà, ses sorties sur son rôle public commencent à [lui] taper sur les nerfs...".

"Ce sont des choses qui ne se font pas, a-t-il poursuivi. Il n'y a pas à parler d'indépendance là, c'est un coup indécent. Royal est la mère des quatre enfants de Hollande. Que Valérie Trierweiler ne l'oublie pas, Il faut avoir la décence, au moins, de ne pas égratigner celle qui est la mère des enfants de son compagnon François Hollande. Je le répète, c'est indécent de sa part", a-t-il souligné, alors que François Hollande a publiquement apporté son soutien à son ex-compagne.
15h00 : Le député PS des Alpes-de-Haute-Provence, Jean-Louis Bianco, proche de Ségolène Royal et son ancien porte-parole de la candidate malheureuse à l'élection présidentielle de 2007, a réagi au message de soutien de la compagne de François Hollande à Olivier Falorni, candidat socialiste dissident face à l'ex-candidate socialiste à la présidentielle.
"Nous n'avons pas élu Valérie Trierweiler, nous avons élu François Hollande, donc je demande : 'De quoi se mêle-t-elle ?' Je trouve ça purement et simplement indigne." Jean-Louis Bianco souligne avoir "travaillé avec Danielle Mitterrand qui était une grande dame."
[Publié le 12/06/2012 à 12h15]
Le tweet a déjà été repris une cinquantaine de fois en quelques minutes... Sur son compte Twitter, Valérie Trierweiler assure de son soutien Olivier Falorni, candidat PS dissident opposé à Ségolène Royal à La Rochelle. Elle souhaite "courage" à celui qui "n'a pas démérité" et "se bat aux côtés des rochelais depuis tant d'années dans un engagement désintéressé". La journaliste, qui tweete assez rarement (son tweet précédent remontait au 30 mai), a confirmé à l'AFP son soutien à Olivier Falorni.
Selon le tweet d'une journaliste de Libération, Ségolène Royal n'aurait pas souhaité faire de commentaires et aurait répondu se concentrer sur ses électeurs en vue du second tour : "pas de commentaire, toute mon énergie, toutes mes pensées, tout mon combat politique difficile vont vers les électeurs". 
La réaction d'Olivier Falorni ne s'est pas fait attendre : le dissident PS s'est dit heureux et touché du "message d'amitié" de Valérie Trierweiler, comme le rapporte un tweet d'une journaliste politique du Figaro. Selon elle, Falorni assure qu'il ne savait pas que Valérie Trierweiler allait lui témoigner son soutien sur Twitter.
"La seule chose qui importe c'est le soutien de Hollande à Royal : il est clair et il est net", a déclaré Martine Aubry selon Laure Bretton, journaliste politique à Libération, qui rapporte les paroles de la Première secrétaire du PS sur Twitter.
"Quant à Marine Le Pen, qui a également posté un commentaire sur Twitter, elle trouve l'affaire "pitoyable" : "Mme Trierweiler réglant ses comptes avec l'ex de son compagnon, accessoirement Président de la République. Juste pitoyable... Ça promet..." .


Cuisine de second tour


Alors que le PS veut « Hollandiser » sa campagne du second tour pour obtenir la majorité absolue à l'Assemblée nationale et pouvoir tenir, en respect, si besoin, ses alliés verts et rouges, l'UMP trop occupée à sauver ce qui peut encore l'être pour constituer un puissant groupe d'opposition, regarde ailleurs.
Lorsqu'il s'agit de se positionner dans les duels entre un candidat de gauche et celui du Front national, la droite parlementaire a choisi de ne pas choisir ! Quelles sont les raisons qui ont poussé le bureau politique à opter pour cette stratégie ? À l'évidence, il s'agit de ne pas braquer cette fraction de l'électorat frontiste qui ne se retrouve pas autour des valeurs de la gauche et qui, en dernier ressort, peut préférer l'UMP.
En ne diabolisant pas le FN mais en ne signant pas d'accord avec lui, la droite républicaine signifie aussi qu'elle ne s'adresse pas à l'appareil mariniste mais aux électeurs bleu marine. Tout est dans la posture.
De la même manière que Bayrou doit payer « cash » son ralliement à Hollande, l'UMP ne veut pas qu'on dise qu'elle a aidé à l'élection de députés de gauche face au FN. Elle se différencie du PS qui officialise un front républicain dans un duel entre la droite parlementaire et un candidat frontiste.
L'UMP qui a conscience que l'addition sera lourde au soir du second tour tient à exister autrement alors que la gauche va disposer, et cela pour la première fois de tous les leviers politiques. L'Élysée, l'Assemblée nationale, le Sénat, les régions, une majorité de départements, de communautés d'agglomération et de grandes villes seront gérés par des élus de gauche. Se profile déjà un ordre de marche contre l'État PS. D'autant que la gauche va devoir assumer. Elle ne pourra pas faire porter les échecs à venir à d'autres.
Face une bipolarisation renforcée on comprend l'impatience de l'Élysée d'avoir les mains libres. Parce que l'opposition n'envisage pas de faire de la figuration.

Temporiser, la bonne stratégie libérale

Quand on ne peut pas vaincre, on doit harceler pour ne pas disparaître, on doit temporiser. Temporiser est désormais la bonne stratégie à adopter par les libéraux : ne pas laisser l’opposition retomber dans ses travers, qui ont permis la victoire de François Hollande.
C’est la stratégie bien connue depuis Fabius.
Pas le nôtre évidemment, bien qu’il ait su attendre les signes annonciateurs de la victoire de François Hollande pour se renier et toucher aujourd’hui les dividendes de son tardif ralliement.
Non : je veux parler de Fabius Cunctator, ce général romain qui après la victoire d’Hannibal à Trasimène, réussit à stopper la marche sur Rome de l’armée punique en multipliant les actions de harcèlement sans jamais engager le combat. Il a su temporiser, jusqu’au moment où la revanche a été possible, à Capoue.
Quand on ne peut pas vaincre, on doit harceler pour ne pas disparaître, on doit temporiser.
Temporiser me paraît être la bonne stratégie libérale maintenant, même si nous sommes dans l’incertitude (relative) du second tour des législatives.
Je me situe dans la perspective de trois scénarios : la cohabitation, l’opposition parlementaire musclée, l’émergence d’une force d’intervention libérale.
Si François Hollande n’a pas de majorité à l’Assemblée Nationale, le gouvernement Ayrault aura vécu si tel est le désir (vraisemblable) de la nouvelle Assemblée : « Lorsque l’Assemblée nationale adopte une motion de censure ou lorsqu’elle désapprouve le programme ou une déclaration de politique générale du gouvernement, le Premier ministre doit remettre au président de la République la démission du gouvernement » (article 50 de la Constitution). C’est alors une nouvelle cohabitation qui s’imposera.
Je me suis déjà interrogé sur la cohabitation (dans la Lettre du 7 mai). Je n’y crois guère : elle est difficile avec le quinquennat, il faudrait un reflux inespéré de l’électorat.
Il est vrai que les premières démarches du Président, et les premières mesures du gouvernement, même si elles sont « cosmétiques », ont de quoi réveiller certains électeurs sous anesthésie médiatique. Iront-ils jusqu’à inverser leur vote, ou à se réfugier dans l’abstention ? Le coup de pouce au SMIC, la retraite à 60 ans et son financement, les déclarations de Vincent Peillon sur la suppression des notes à l’école, de Christiane Taubira sur la suppression des tribunaux pour mineurs, de Cécile Duflot sur la dépénalisation du cannabis et, cerise sur le gâteau, la plaidoirie de Martine Aubry en faveur des « impôts supplémentaires » augurent bien de la suite. Certains réaliseront que, même quand ils se veulent prudents, les nouveaux dirigeants sont en plein délire.
Le scénario d’une minorité d’opposition est plus vraisemblable. Mais quels pouvoirs pour ces quelques députés, face à une gauche qui a fait main basse sur tous les rouages, et tous les niveaux du pouvoir ? Il faudra à cette minorité s’organiser sérieusement, harceler sans doute le gouvernement, mais ne pas oublier qu’elle doit aussi préparer l’avenir. Malheureusement, la référence à une alternance libérale n’apparaît guère dans les professions de foi qui nous sont soumises par l’UMP et les candidats. J’aurais souhaité que la droite définisse au moins un programme minimum, en retenant les quelques réformes clefs auxquelles les libéraux ne cessent de penser : retraites par capitalisation, liberté et concurrence scolaires, salaire complet, démocratie directe, libération de l’immobilier, déréglementation, entre autres. Mais le temps a sans doute manqué, et les convictions aussi ont peut-être manqué. Ce qui n’a pas été fait en mai pourra se faire plus tard. Dans toutes les grandes démocraties, les partis profitent des périodes d’opposition pour réfléchir aux erreurs du passé et redonner espoir aux citoyens. Le temps de l’opposition ne doit pas être perdu : il travaille pour la bonne cause si l’on sait l’employer. Temporiser, c’est organiser son temps en vue de la victoire future.
Comme je n’ai qu’une confiance relative dans la classe politique actuelle – comme vous tous je le déplore – je reviens au troisième scénario, qui est celui de l’émergence d’une force d’intervention libérale extérieure au Parlement. Ce sera pour nous le grand chantier de ces tout prochains mois, il ne faut pas laisser l’opposition retomber dans ses travers, qui ont permis la victoire de François Hollande. Ce travail s’impose d’ailleurs quel que soit le contexte politique immédiat. Il consiste non pas tellement à critiquer ce qui va se faire, et ce qui va faire souffrir les Français de toutes conditions, à part la nomenklatura énarchiste et syndicrate, mais surtout à ouvrir les portes sur l’avenir libéral. Cet avenir est fait d’un principe de base, et de mesures d’application. Le principe de base : la subsidiarité, c’est-à-dire la réduction de l’État à sa taille minimale, délimitée par les fonctions régaliennes elles-mêmes définies au sens le plus strict. Les mesures d’application : privatisations de tout ce qui ne concerne pas les biens et services publics, ce qui implique au passage l’abandon du « modèle social français » injuste et ruineux.
Les libéraux savent expliquer comment on peut se passer de l’État dans la plupart des domaines, ils savent démontrer que libéraliser c’est remettre l’économie sur le chemin de la croissance (alors que l’on a emprunté à ce jour des voies sans issue), mais c’est aussi rendre à tous les Français l’occasion d’exprimer leurs talents, et de tirer les justes fruits de leur travail, de leur épargne et de leur entreprise.
Couronnant le tout, nous devons persuader les Français que leur épanouissement personnel et l’harmonie sociale sont les résultats d’une société de liberté et de responsabilité.
Il y faudra peut-être du temps : Thatcher et Reagan n’ont pas émergé soudainement. Nous devons temporiser, c’est-à-dire gérer utilement le temps qui nous sépare de l’alternance libérale. « La question pour nous est de savoir combien de temps il faut à la raison pour avoir raison », disait Frédéric Bastiat. Comme toujours, il avait raison… il y a 160 ans.

Trierweiler : la polémique Twitter censurée par Paris-Match

Conflits d’intérêts ? Indécence ? Valérie Trierweiler, la Première concubine, et journaliste à Paris-Match, est à l’origine de la plus grosse polémique du début de quinquennat de François Hollande. Un scandale né sur Twitter et qui fait les gros titres de tous les sites d’information de France… à l’exception de celui de son employeur.

Une présidence normale avec une première concubine normale ? Le story-telling de la communication de l’Elysée a volé en éclat avec la violente sortie de Valérie Trierweiler sur Twitter, qui a choisi de prendre le contre-pied du PS et de François Hollande et de soutenir le dissident socialiste de Ségolène Royal… l’ex de François Hollande.
Mais si cette indécence ne suffisait pas, il était dit que le scandale s’ajouterait à la polémique. Le site de Paris-Match, hebdomadaire qui emploie Valérie Trierweiler, a fait le choix éditorial (en toute indépendance et impartialité) de ne pas évoquer du tout la polémique du jour, préférant parler de seconds-couteaux comme Christian Estrosi, Olivier Faure, ou du leadership de la droite française.
Et ce alors que même les sites d’information inféodés à la gauche ont abondamment traité le sujet, en soulignant le double caractère inédit de la sortie sur Twitter de la première concubine : une prise de position politique qui contredit celle du président de la République ; et une attaque personnelle à peine voilée contre la mère des enfants de François Hollande.
Pas de quoi émouvoir les équipes de Paris-Match qui restent collées à la ligne officielle qu’a défini dans toute sa majesté la seule Valérie Trierweiler : il n’y a aucun conflit d’intérêt à voir la compagne du président de la République être journaliste dans l’un des principaux hebdomadaires du pays… tout en disposant d’un cabinet à l’Elysée financé par les contribuables.

Le néant


Bon, je le sais bien, l’actualité a des rebondissements stupéfiants : le contraste entre le thème de la « présidence normale » et  l’affaire du « tweet » de Madame Treirweiller est ahurissant. Tout cela donne une impression de désordre grotesque et d’hypocrisie, mais franchement, à quoi cela sert-il ? Du coup, plus personne ne parle des grands problèmes de notre pays : l’avenir de la zone euro, la sécurité, le chômage massif, la question des flux migratoire, la laïcité, l’éducation. Cela est d’autant plus tragique que nous sommes à  quatre jours d’une échéance démocratique essentielle qui détermine la politique française pour les 5 ans à venir. Alors quoi ? Il n’y a plus rien, le néant, le nihilisme, plus de politique, plus de démocratie, nous marchons au-dessus du vide. 

La chute s’annonce tragique…

« Extrême droite » ? Assez, c’est fini !


Le « ni-ni » officiel de l’UMP – ni Front national ni front républicain anti FN au motif que le PS serait allié à l’extrême gauche : voir l’article de Pierre Malpouge dans Présent d’hier – repose sur une imposture idéologique et sémantique. Censée renvoyer dos à dos les deux extrémismes de droite et de gauche, après avoir ciblé exclusivement « l’extrême droite » dans un « pas d’ennemi à gauche » affligeant sous Chirac, cette nouvelle symétrie n’en demeure pas moins intrinsèquement subversive, à peine moins affligeante.
Les révolutions commencent presque toujours en sémantique. De la même façon que par des sigles comme « IVG » on a voulu camoufler l’horreur d’un acte criminel pour mieux le faire passer dans les mœurs, par des qualificatifs maudits comme « extrémiste, fasciste, nazi, raciste », on a entrepris au contraire de diaboliser des personnalités ou des mouvements politiques honnêtes pour les placer hors des mœurs et du jeu républicains. C’est la stratégie du fameux « cordon sanitaire » appliqué à l’égard du Front national, formalisée par le fameux « pacte du B’nai Brith » (« ne s’allier en aucun cas avec le Front national ») toujours en vigueur même s’il paraît connaître aujourd’hui un certain essoufflement.
De cette dialectique pernicieuse dont il fut sans cesse victime avant Marine, Jean-Marie Le Pen déclarait lui-même qu’on s’en sert comme d’une arme dans un combat où les mots tuent parfois plus sûrement que des balles : « Cousue comme une tunique de Nessus sur leurs adversaires par les communistes, elle [l’étiquette d’extrémiste] est à leurs yeux ce qu’était l’étoile juive pour les nazis, un signe d’infamie, un repère pour la chasse aux sorcières. »
Le concept d’extrême droite sert en quelque sorte de signal rouge pavlovien à ceux qui croient au pouvoir et à la force des mots plus qu’à leur vérité, c’est-à-dire aux héritiers des sophistes et des nominalistes, tartufes en morale politique. En ancien prof de philo, allié des communistes, Jean-Luc Mélenchon, qui pensait pouvoir en user allègrement, s’est pris un râteau, comme on dit, à Hénin-Beaumont. C’est qu’avec son effort salubre de dédiabolisation et son slogan « ni droite ni gauche », Marine Le Pen poursuit l’opération de déminage sémantique que son père avait commencée sans connaître le même succès. Dans un ancien droit de réponse, celui-ci récusait déjà en effet le bien-fondé des mots extrême droite et extrémisme pour décrire le Front national :
« Ce débat de vocabulaire peut sembler de peu d’importance pour ceux qui ne savent pas que les mots sont des armes et qu’un mot affûté peut être meurtrier (…). La preuve en est que d’“extrême droite”, le vocable que nous avons toujours refusé, la classe politique médiatique passe aujourd’hui à “extrémiste”, c’est-à-dire un terme qui inverse les propositions. Etre “extrêmement de droite”, ce qui n’est d’ailleurs pas le cas du Front national, n’équivaut pas à être “extrémiste” de droite ou de gauche, car, dans ce dernier cas, la couleur politique s’estompe derrière l’image d’intolérance et de fanatisme, et donc de violence. Par ce glissement sémantique abusif, on répute le Front national violent, ce qui est à l’opposé de la vérité. Nous ne sommes pas en effet auteurs de violence, mais bien plutôt victimes de ces violences… »
On ne saurait mieux dire l’importance de la guerre des mots. Et le combat que les « réalistes », défenseurs de la vérité, de la nation et de son bien commun, doivent livrer à outrance contre les suppôts du mythe assassin. « Extrême droite ? Ah non assez ! » : c’était le titre d’une brochure de Jean Madiran que Présent diffusait naguère pour confondre cette méchante confusion assimilant frauduleusement le mouvement national avec ce qu’il n’est pas, pour mieux l’assassiner politiquement. L’épouvantail de mots, cet index que le pouvoir socialo-communiste braque encore sur les représentants de la vague bleu Marine – et que suit toujours servilement la masse des « idiots utiles » rassemblés notamment dans ce qu’on nomme par dérision la droite courbe – lui sert stratégiquement de paravent, de manteau de Noé, à son propre extrémisme révolutionnaire. Il n’est pas nécessaire d’énumérer les exploits de cet extrémisme génocidaire, du goulag à l’avortement (voté par la « droite » !), avec sa religion de la Révolution, pour considérer combien l’inversion est inouïe…
Quelque chose de sémantiquement salutaire…
D’où l’imposture de ce « ni-ni » officiel de l’UMP par lequel on entend encore et toujours ses principaux dirigeants traiter de manière indécente et inconvenante le Front national comme ils n’ont jamais traité le stalinisme à la française et ses alliés socialistes et libéraux, extrémistes du relativisme. La percée du mouvement national, au cœur de la tradition française, dépendra aussi, comme l’a bien compris Marine Le Pen, de la démystification de cette perfide rhétorique politique. Contre les mots qui sifflent comme des balles, contre le cri qui tue, nous avons nos gilets pare-balles, nos propres armes défensives et offensives au service de la vérité, même au milieu de la bataille. Comme les bons ouvriers possèdent de bons outils, les bons hommes d’arme doivent posséder de bonnes armes. Car c’est naturellement à ceux qui bataillent bien (jusque dans la vérité des mots) que Dieu donne la victoire, nous rappelle sainte Jeanne d’Arc en ce sixième centenaire de sa naissance.
Face à ce ridicule « ni-ni » désinformateur et auto-destructeur de l’UMP, il y a dans le « ni droite ni gauche » de Marine Le Pen (quoi qu’en pensent certains), a fortiori dans son refus systématique d’être classée à l’extrême droite, quelque chose de salutaire, qui nous rappelle le cri français de Philippe le Hardi à la bataille de Poitiers : — Père gardez-vous à droite, père gardez-vous à gauche ! Quelque chose d’infime mais de sémantiquement salutaire qui nous rappelle aussi la profession de foi anti-dialectique (contre-révolutionnaire) de Gustave Thibon dans Retour au réel : « Nous ne sommes ni de droite ni de gauche, nous ne sommes même pas d’en haut, nous sommes de partout. Nous sommes las de mutiler l’homme… » Nous sommes las de le séparer du réel, de son bien commun temporel et surnaturel, de le séparer de la nation et de Dieu.