TOUT EST DIT

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samedi 5 mai 2012

VŒUX 

Il y a 5 ans, on a fait en sorte que Royal reste le nom d'une pizza.




Demain faites en sorte que Hollande reste le nom d'un fromage ... !

L'élection grecque inquiète les marchés

Les Grecs doivent renouveler leur parlement ce dimanche. Le pays risque de faire basculer une nouvelle fois la zone euro dans la tourmente.
«Soyez inquiets. Très inquiets.» Les économistes de la banque suisse UBS ont tenu à prévenir leurs clients à l'approche des élections législatives grecques, ce dimanche. Disparue des radars des marchés depuis fin mars, la Grèce risque en effet d'entrer dans une zone de grandes turbulences politiques et de ranimer l'instabilité en zone euro.
Les sondages et la campagne électorale ne rassurent guère les partenaires de la Grèce. Les deux partis qui se sont succédé au pouvoir, le Pasok (socialiste) et Nouvelle démocratie (centre-droit), sont en chute libre. Ils ne représentent à eux deux qu'environ 36% des intentions de vote (selon les derniers sondages disponibles). Face à ces partis de gouvernement, une multitude de petites formations, d'extrême droite comme d'extrême gauche, qui rejettent les plans de rigueur et l'aide internationale. Additionnés, ils ratisseraient plus de 50% des suffrages.
Une majorité des Grecs exprime un raz le bol des mesures de rigueur. À cause de la baisse des salaires et de la hausse des impôts et taxes, le revenu réel des ménages a chuté de 23% en moyenne ces trois dernières années. Plus de 60.000 entreprises ont fait faillite en 2011. Ce n'est pas fini: Athènes doit appliquer maintenant une baisse du Smic de 22% et continuer de couper dans les dépenses.
«La fragmentation du paysage politique grec compliquera grandement les efforts visant à constituer un gouvernement stable dont le pays a désespérément besoin pour se réformer», analyse Janet Henry, économiste chez HSBC. Sous la pression des extrémistes de deux bords, le Pasok et Nouvelle démocratie promettent de renégocier la feuille de route imposée par le Fonds monétaire internationale et l'Union européenne pour redresser les finances publiques.
Même une simple tentative de rouvrir les négociations pourrait remettre le feu en zone euro. Tout cela pour rien, Athènes n'étant pas en position de négocier quoi que ce soit. «En matière de politique budgétaire, la Grèce a vu sa souveraineté se réduire comme peau de chagrin: elle est désormais sous la coupe de Bruxelles et du FMI», rappelle Thibault Mercier, économiste spécialiste des pays d'Europe du sud chez BNP Paribas.

Plus un euro en caisse

Le pays, exsangue, n'a plus un euro en caisse. Si l'aide internationale devait être suspendue, l'État ne pourrait plus payer les fonctionnaires et les retraités, ni honorer ses factures. Bref, ce serait la banqueroute et le chaos social. Cette éventualité pourrait survenir même si toute velléité grecque de renégocier était étouffée, prévient Stéphane Déo, «si, dans les prochains mois, la Grèce ne remplit pas ses objectifs».
Le futur gouvernement devra en tout état de cause trouver rapidement 3 milliards d'économies supplémentaires. Ensuite, il devra élaborer d'ici fin juin un plan de rigueur de 12 milliards d'euros pour les années 2013 et 2014. Et, malgré tous ces efforts, estime UBS, «une nouvelle restructuration de la dette grecque semble inévitable».

L’ombre trompeuse du donjon tricolore

L’an dernier, Nicolas Sarkozy serait tombé des nues si on lui avait annoncé qu’il allait affronter François Hollande en un combat serré. Il y a un an à pareille époque, le sémillant Dominique Strauss-Kahn faisait des cachotteries pour mieux distiller son envie d’emménager à l’Elysée. Evoquer ce passé encore chaud, c’est rappeler que l’actualité ne cesse de multiplier les brèches et les bifurcations.
Les impondérables venus de loin ont transformé la campagne électorale. Nicolas Sarkozy aurait marqué des points si les scandales avaient saisi Strauss-Kahn en plein vol, après l’investiture comme candidat officiel du PS. Si un tsunami n’avait pas noyé Fukushima, débattrait-on avec insistance du sort de la centrale de Fessenheim ? Et si la Grèce, l’Irlande, l’Espagne et quelques autres n’étaient pas fragiles à l’extrême, il est probable que la thématique européenne aurait été expédiée en quatrième vitesse.
La crise est là, le monde est poreux et néanmoins cette campagne s’est singularisée par ses obsessions nationales. Le registre hexagonal, plus connu et plus commode, a été encensé comme jamais. Si certains candidats avaient pu le sanctuariser, ils se seraient battus pour réinventer glorieusement les remparts, les douves, les herses et les mâchicoulis. On n’a jamais brandi autant de drapeaux tricolores qu’en ces temps où la France baisse pavillon en matière de croissance.
Une certitude se dégage pourtant. L’avenir de la France ne se joue pas en champ clos. Il est aberrant d’aborder les problèmes de 2012 dans le cadre restreint des frontières de 1918. On a trop éludé, esquivé, procrastiné.
« Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt », dit le proverbe. Il n’est plus temps de demander la lune mais au moins, cessons de regarder le doigt ! Ou, ce qui n’est pas mieux, notre nombril.

Voter, c'est construire l'avenir 


Après une si longue campagne, après avoir entendu tant de discours contradictoires, de chiffres contestés, après avoir ressenti l'opposition entre les deux finalistes et leur si vive hostilité, l'électeur est troublé. Comment retrouver un peu de sérénité ?
Où est la vérité ? Quelle est la réalité des faits ? Comment vérifier ? La tentation est grande, alors, de faire son choix demain, non pas sur un programme, mais sur la confiance qu'inspire ou n'inspire pas tel ou tel candidat.
Bien évidemment, la qualité, la compétence, l'authenticité, la loyauté, le caractère, l'indépendance de l'homme comptent. Mais que sera sa politique ? Bien difficile à dire, tant sont mêlés aspirations de toutes sortes, désirs contradictoires, promesses de différentes natures face à une réalité dont on sait combien elle est compliquée, difficile à analyser et plus encore à orienter. Il convient alors que les électeurs prennent du recul et de la hauteur pour tenter d'envisager l'avenir.
Appelés à voter demain, nous savons bien que notre pays n'est pas une île. Nous sommes une partie, une toute petite partie d'un monde en plein changement. Même si nous sommes la cinquième économie du monde, même si nous disposons d'un droit de veto à l'Onu, nous savons désormais que nous ne pouvons nous isoler, contrairement à ce que certains ont laissé entendre ces dernières semaines. Bien au contraire, nous devrions ambitionner de nous impliquer davantage encore en Europe et, par elle, dans le monde.
Servir le Bien Commun
Même si les deux candidats restant en lice n'ont malheureusement pas su attirer l'attention des électeurs sur ce point capital, c'est à cela aussi et peut-être surtout qu'il faut être attentif. Ainsi, la bataille sur l'immigration reflète une réalité qui va s'imposer de plus en plus à nous et aux autres pays d'Europe, étant donné les différentes situations démographiques des pays qui nous entourent, notamment au Sud. Comment traiter ces questions qui sont aussi des questions de solidarité et assurer à la fois la sécurité et le respect de cet humanisme dont la France se réclame et qu'elle s'efforce de promouvoir dans le monde ?
Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres des problèmes qu'il faudra gérer demain. Comme pour l'économie et le chômage, comme pour la finance, comme pour la défense, c'est dans et par l'union que nous pourrons faire face. Qui ne voit que le social et l'équité ne pourront se maintenir et se perfectionner qu'en avançant dans tous les domaines et, en particulier, en poursuivant la construction de l'Union européenne et en améliorant son fonctionnement ?
La question est donc de savoir qui des deux candidats pourra le mieux assurer, demain, cette si lourde tâche. Qui saura convaincre encore et encore les citoyens que c'est dans l'effort, la cohérence, la solidarité, la liberté d'initiative, la créativité que l'on construit l'avenir, le nôtre aujourd'hui et celui des générations futures.
À chacun donc de voter en conscience, une conscience qu'il convient d'éclairer et de dépouiller de son individualisme, de sorte que soit mieux servi le Bien Commun.

Hâte


M. Copé est un homme pressé. Les impatiences de l’ambition sont assez banales en politique, mais s’habillent en général d’un minimum de discrétion : il est recommandé de tâter le pouls du moribond qu’on espère remplacer, mais pas de lui donner l’extrême-onction ante mortem. Il est donc piquant de voir M. Copé préparer en hâte la succession de Nicolas Sarkozy : un jour il planifie les courants futurs de l’UMP, un autre il répartit les postes avec ses amis, hier il organisait déjà le choix du candidat de son camp pour 2017… Il a cependant pris le soin de préciser, devant les protestations contre sa hâte funèbre, qu’il croyait toujours à une victoire de son champion : « Jusqu’à la dernière minute, il peut y avoir une surprise ». Votre enthousiasme, M. Copé, fait plaisir à entendre, et l’on aimerait déjà être à dimanche soir pour vérifier ce qu’il en resterait, au cas où…
ON N'EST JAMAIS MIEUX TRAHI QUE PAR LES SIENS.

AH BON, FRANCHEMENT ?





François Sauvadet : "Est-ce qu'on peut voter pour une catastrophe ?"

Le patron du Modem a fait, selon vous " le choix de l'incohérence " en  choisissant François Hollande. Comment l'expliquez-vous ?
Il s'est laissé entraîner par ses sentiments personnels. François Bayrou a une aversion, une amertume contre Nicolas Sarkozy. Ce n'est pas le même style d'homme. L'un est dans l'action, l'autre dans la réflexion. L'un est acteur, l'autre est commentateur. Cela fait des années que Bayrou ne s'est pas confronté aux événements ni à la décision politique. François était devenu spectateur du match France, quand nous avons décidé d'être acteurs aux côtés de Nicolas Sarkozy. Mais Je n'imaginais pas qu'il serait dans un tel renoncement à ses valeurs. Au pire, je pensais qu'il serait dans le "ni ni" ? Il y a dix jours, dans Marianne, il disait que le programme de Hollande était une catastrophe et le voilà qui dit qu'il vote pour lui. Franchement, est-ce qu'on peut voter pour une catastrophe ? Je m'étonne qu'il y ait chez lui une tel renoncement à ses convictions. La vie politique doit être fondée sur la raison. Cela me fait de la peine. Ce n'est pas le " prix du président de la République" qui se joue ! c'est le destin d'un pays !
Qu'allez-vous faire ?
J'avais un rêve : la recomposition du centre avec lui. Combien de fois lui ai-je lancé un appel. Combien de fois lui ai-je dit : " Reviens François, le temps des retrouvailles est possible ! " Aujourd'hui ce n'est plus possible. Je ne referai plus le bout de chemin avec lui. En 2007, ce fut une déchirure entre nous, maintenant, c'est une rupture. Je ne vois pas ce qu'il va faire pour les législatives. Va-t-il appeler à voter pour des socialistes ? Ce sera un chemin de croix pour lui. De notre côté, nous allons continuer à travailler, comme je l'ai dit, à un rassemblement des centres, mais dans la clarté des alliances et dans la filiation à l'ex-UDF. J'ai envie d'y travailler activement, avec l'idée de refonder un mouvement et de m'y consacrer à fond.
N'avez-vous pas été gêné par le tournant de la campagne de Nicolas Sarkozy après le second tour ?
Ceux-là mêmes qui pointent du doigt une pseudo-dérive droitière dans sa campagne sont ceux-là mêmes qui mettent le Front national au milieu du jeu. Jamais je n'ai battu et ne battrai en brèche mes convictions. Quand Nicolas Sarkozy dit qu'il faut mieux nous protéger à nos frontières parce que les accords de Schengen ne marchent pas bien, je suis d'accord. Quand il dit qu'il faut contrôler les flux migratoires, cela me va.
La disparition de certains services publics n'explique-t-elle pas la montée du FN ?
Il y a un sentiment d'abandon dans les zones rurales, un sentiment de ne plus être entendu, écouté, reconnu, qui explique le vote Front. Mais la gauche est largement responsable de ce climat. Cela fait dix ans qu'elle agite des peurs infondées. Dans ma circonscription, la gauche a agité le spectre de la fermeture des sous-préfectures, des collèges ruraux. Ces services publics n'ont pas disparu. J'avais en 2007, deux cents gendarmes, j'en ai aujourd'hui cent quatre-vingt-dix-huit. J'avais il y a cinq ans mille neuf cent soixante employés dans les hôpitaux, j'en ai 1 % de plus aujourd'hui. La gauche a accrédité la thèse que toute réforme était une menace. Elle est coupable d'une campagne de désinformation qui a eu une portée là où des élus de la majorité n'ont pas toujours assumé la politique du gouvernement. Moi, j'ai assumé, j'ai été courageux et j'ai été réélu. La gauche ne reviendra pas sur la réforme de la carte judiciaire, sur la réforme du Pôle emploi, sur la réforme des armées. Elle l'a combattue pourtant ! Quant à dire, comme M. Hollande, qu'il va récréer soixante mille postes de fonctionnaire, c'est de la folie furieuse. Personne n'y croit, pas même les syndicats.

Bayrou votera pour Hollande 


• Et pour le « mariage » gay 
 • Et pour l’euthanasie 
• Et pour l’IVG remboursée à 100% 

François Bayrou ne donne pas de « consigne générale de vote ». Mais il indique qu’il optera « à titre personnel » pour le candidat socialiste. « Je ne veux pas voter blanc, ce serait de l’indécision. Reste le vote Hollande : c’est le choix que je ferai », a-t-il annoncé jeudi soir, après une longue concertation avec les membres dirigeants du MoDem. Au lendemain du premier tour, le candidat centriste, arrivé en cinquième position (9,13 % des suffrages), avait annoncé qu’il prendrait « ses responsabilités ». Il l’a fait, au terme d’un suspens journalistique entretenu jusqu’à la dernière minute. Après sa défaite à l’élection présidentielle, le président du MoDem aura joué, avec un peu de cabotinage, son dernier atout ; non pas pour peser sur le vote (il est devenu trop léger pour cela), mais pour retenir jusqu’au dernier instant l’attention médiatique sur lui. Au prix, peut-être, d’un suicide politique…
S’il salue la position de François Hollande sur la moralisation de la vie publique – le parti de DSK est assurément le mieux placé pour moraliser celle-ci – le leader du MoDem souligne néanmoins des désaccords avec le « volet économique de son programme ». Un programme qu’il qualifiait, trois semaines auparavant, d’« insoutenable ». Faut-il voir dans ce choix de dernière minute l’insoutenable légèreté de Bayrou, votant plus par aigreur et amertume que par conviction ? Comment expliquer qu’il fasse aujourd’hui confiance à la folie dépensière des socialistes pour résorber la dette et les déficits, alors même qu’il continue de critiquer le programme économique du PS, annonçant que son application ruinerait le pays ? Son vote Hollande c’est en quelque sorte : la faillite me voici ! Un dépit qu’il habille de prétextes politiques invraisemblables. « Je pense que, devant cette crise inéluctable, il n’y aura pour la nation qu’une attitude possible : l’union nationale (…) Par ce choix, je rends possible celle-ci pour la première fois (…). » En fait d’union, François Bayrou commence par démantibuler un peu plus un MoDem déjà en voie de dislocation…
Bayrou quitte sa famille politique en pleine bataille électorale, mais il garde son quant-à-soi… « Si l’on en reste à la gauche classique, je serai dans une opposition vigilante », prévient-il. Et pour surveiller Hollande de plus près il va aller s’asseoir sur les genoux de Jean-Luc Mélenchon et Eva Joly ?
Outre un ressentiment personnel à l’égard de Nicolas Sarkozy, quelles autres raisons motivent le choix de François Bayrou ? L’exécration du Front national et son aversion pour les frontières. A quoi s’ajoute sa dévotion envers l’Europe : « Nicolas Sarkozy s’est livré à une course-poursuite après l’extrême droite dans laquelle nous ne retrouvons pas nos valeurs. L’obsession des frontières à rétablir, qui ne voit que cela mène à la négation du projet européen ? » Et de fustiger, dans les prises de proposition du président sortant, « une ligne violente ». Nicolas Sarkozy avait déclaré qu’il s’était adressé aux électeurs du Front national « sans se pincer le nez ». Bayrou lui ne veut pas en respirer l’odeur, même dans le discours des autres, tant les idées des électeurs de Marine Le Pen le révulsent. Ceux-ci s’en souviendront…
Douste-Blazy, déjà…
Le président du MoDem, « sans donner de consigne », votera donc « à titre personnel » pour François Hollande. Dès mercredi son ami Philippe Douste-Blazy l’avait précédé sur cette inclinaison à gauche. L’ancien ministre des Affaires étrangères de Jacques Chirac (2005-2007), soutien de François Bayrou au premier tour de la présidentielle, avait lui aussi annoncé mercredi qu’il ne voterait pas au second pour Nicolas Sarkozy. Tout en continuant de se réclamer de la « famille de pensée » du centre droit, il assurait : « Pour la première fois de ma vie et j’espère la dernière, je ne pourrai pas voter pour le candidat censé représenter ma famille politique. »
Douste-Blazy accusait lui aussi le président de la République « de faire de la frontière le cœur de tous les problèmes ». L’euro-mondialisme et la libre circulation des capitaux, des biens et des personnes sont la boussole idéologique des centristes. Douste-Blazy reprochait à Nicolas Sarkozy, par son éloge des frontières, « de proposer aux générations futures, comme idéal, une porte blindée ». C’est l’idée que les centristes se font des frontières. Des murs de Berlin qu’il faut éradiquer… Douste-Blazy, tout comme Bayrou, estimait que le rôle du président de la République est de « rassembler » et non de « flatter les extrêmes ». L’idée de nation et d’identité nationale constituant pour eux le pire des extrémismes. Après le centre droit et le centre gauche, Bayrou et Douste-Blazy ont en quelque sorte inventé le centre courbe…
Moi, président…
« Le mot de la langue le plus difficile à prononcer et à placer convenablement, c’est moi », écrit Alfred de Vigny dans Journal d’un poète. Tel n’est sans doute pas l’avis de François Hollande, : le candidat socialiste nous a asséné, durant le débat de mercredi, toute une kyrielle de Moi, déclinée avec une emphase moliéresque. « Moi, président de la République, je ne serai pas le chef de la majorité, je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à l’Elysée. Moi, président de la République, je ne traiterai pas mon Premier ministre de collaborateur. Moi, président de la République, je ne participerai pas à des collectes de fonds pour mon propre parti dans un hôtel parisien… »
Moi, Moi, Moi… répété une quinzaine de fois. Une tirade de trois minutes. Sans d’ailleurs que Nicolas Sarkozy ne songe à l’interrompre. Sans doute pensait-il que le candidat socialiste était en train de se ridiculiser et qu’il valait mieux le laisser s’enfoncer dans cette insolence un peu grotesque ? 
François Hollande ou Monsieur Moi Je… Un bouffon bouffi de vanité.