TOUT EST DIT

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lundi 2 avril 2012

Les régions dans le collimateur de Nicolas Sarkozy

A trois semaines du premier tour de l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy continue d'effeuiller son programme sans  le dévoiler entièrement. Lundi 2 avril, il a ainsi esquissé, dans un entretien à L'Est Républicain, le financement de son projet pour 2012, sans le détailler.
Le président-candidat promet ainsi "115 milliards d'euros d'efforts, 75 milliards sur les dépenses, 40 milliards sur les recettes", dont 32 milliards sont, selon lui déjà votées via les plans de rigueur de 2011.

Il resterait donc 8 milliards d'euros à trouver pour assurer les 40 milliards, selon le candidat de l'UMP. Un chiffrage que conteste le socialiste Jérôme Cahuzac, président de la commission des finances de l'Assemblée nationale. Pour lui, la hausse de la fiscalité représentera non pas 8 mais 25 milliards d'euros sur cinq ans.
Quand le quotidien régional demande plus de précision sur le volet baisses des dépenses (75 milliards d'euros), Nicolas Sarkozy ne donne pas beaucoup plus de détails mais évoque tout de même une piste : "Il faut désormais que les collectivités territoriales s'y mettent. Les régions ont augmenté leurs effectifs de 175 % en dix ans sans avoir acquis de compétences nouvelles. Les intercommunalités ont accru leur personnel de 174 %. Martine Aubry a 32 vice-présidents à la communauté urbaine de Lille, Laurent Fabius 45 vice-présidents pour sa communauté d'agglomération [Rouen]. Est-ce raisonnable ?"
Autant d'attaques qui ne sont pas nouvelles : l'UMP fustige régulièrement les collectivités locales, en majorité contrôlées par la gauche, qu'elle rend en partie responsables de l'augmentation du déficit. Les choses sont pourtant plus complexes.
LES EFFECTIFS ONT AUGMENTÉ AVEC LA DÉCENTRALISATION
De fait, le nombre de fonctionnaires régionaux a explosé, passant de 8 600 en 1996 à 74 800 en 2008, dont 58 800 titulaires, selon l'Insee. Soit un taux de croissance annuel moyen de 21,2 % entre 1998 et 2009.  Mais cette hausse très forte s'explique en grande partie par la décentralisation.
Depuis la loi du 13 août 2004, les régions ont en effet pris en charge une somme de compétences nouvelles, dont la formation professionnelle ou l'ensemble des personnels TOS des lycées (techniciens et ouvriers de services). Au total, selon le rapport public annuel de la Cour des comptes, "133 000 personnels, comptabilisés en équivalents temps plein [ETP] travaillant dans les services de l'Etat, ont été transférés aux collectivités territoriales dans les années 2006-2009".
Ces transferts de compétence n'expliquent pas l'ensemble de la hausse. Selon une étude du Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT), en 2009, 61,5 % des effectifs régionaux correspondaient à des agents transférés, 11,7 % à des agents recrutés en lien avec les transferts, et 26,8 % à des agents non concernés par les transferts. En effet, accueillir des TOS, par exemple, nécessite de créer de nouveaux postes... pour les gérer.
Les 175 % évoqués par Nicolas Sarkozy sont donc une simplification. Si on tente de mesurer la hausse hors transferts de compétences, elle est moindre. Selon le rapport 2011 sur les transferts financiers de l'Etat aux collectivités, la hausse - hors personnels directement liés à des transferts - fut de 111,9 % entre 2002 et 2009, soit 13 634 agents supplémentaires. Un chiffre qui, de plus, selon les régions, intègre une part de postes induits par les transferts de compétences. Et ces derniers sont mal compensés par l'Etat, dénonce l'association des régions de France.
Ce sont les communes et les intercommunalités qui sont, en numéraire, les plus concernées : elles concentrent 69 % des effectifs de la fonction publique territoriale, selon un rapport récent, qui pointe le fait que la création massive de communautés de communes n'a pas fait baisser les effectifs des communes elles-mêmes (Lire La hausse des effectifs des collectivités est critiquée dans un contexte de crise)
LA DETTE DES COLLECTIVITÉS LOCALES, 12,5 % DE CELLE DE L'ETAT
Peut-on faire des économies fortes sur les collectivités locales, comme le propose le chef de l'Etat ? Celles-ci contribuent pour 12,5 % à la dette de l'Etat. Au quatrième trimestre 2011, selon l'Insee, elles totalisaient 166,3 milliards d'euros de dette, contre 1 335,2 milliards pour l'Etat central, et 205,4 milliards pour la Sécurité sociale.
Quant au déficit, il est limité. Les collectivités locales n'ayant pas le droit de présenter des budgets en déséquilibre, elles ne peuvent s'endetter que sur leurs investissements. De fait, comme le rappelle un rapport de l'assemblée des départements de France, alors que l'administration centrale a creusé son déficit, passé de 2,6 % du produit intérieur brut (PIB) en 2007 à 5,8 % en 2010, les administrations locales ont réussi à le réduire dans le même temps, de 0,4 % en 2007 à 0,1 % du PIB en 2010.
Depuis, la situation semble plus difficile pour les collectivités. Mais souvent, plutôt que creuser les déficits au sens comptable, les régions ont en fait augmenté leur fiscalité, de manière parfois importante en dix ans, comme le dénonce aussi régulièrement l'UMP.
Comment, dès lors, les faire contribuer au remboursement de la dette  et à la lutte contre les déficits ? Nicolas Sarkozy ne l'a pas expliqué pour l'instant. Plus précis sur cette question, le projet de l'UMP - qui n'est pas celui de son candidat - prévoyait une baisse de la dotation de l'Etat aux collectivités locales, avec une modulation de l'aide "en fonction des efforts réalisés" pour assurer l'équilibre des finances.
En clair, l'enjeu selon l'UMP est de faire appliquer la révision générale des politiques publiques (RGPP), et le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux, à l'échelle locale. Le parti propose aussi de fusionner "les services des conseils généraux avec ceux des conseils régionaux", sans plus de précisions.
Mais au final, le message n'est pas seulement comptable, mais aussi politique : les collectivités locales sont en majorité socialiste et pointer leur supposée mauvaise gestion peut avoir un intérêt électoral, au-delà des économies potentielles réelles.
En 2011, la dotation de l'Etat aux collectivités locales s'élevait à 50,3 milliards d'euros, un montant gelé en valeur depuis 2010 et jusqu'en 2013. La modulation de ce montant, qui représente environ 35 % des ressources des collectivités locales, représente un montant relativement faible, comparé aux 75 milliards d'euros d'économies de dépenses promises par le candidat Sarkozy.

Le fils de Valérie Trierweiler arrêté pour usage de drogue

Exclusif : le fils de Valérie Trierweiler a été arrêté par les forces de police pour avoir consommé de la drogue sur la voie publique. L’info, révélée par Staragora, n’a été reprise par aucun journaliste français. Deux poids deux mesures ? Cette affaire soulève aussi l’ambiguïté des liens entre la gauche française et la consommation de drogue. C’est à la sortie de son luxueux lycée (Claude Bernard, l’un des plus réputés de la capitale) du 16e arrondissement de Paris (François Hollande n’aime pas les riches, mais il se met en couple avec une sacrée bourgeoise !) que le fils de Valérie Trierweiler, s’est fait attraper par des policiers, en train de fumer de la drogue. Quand on voit les déclarations et propositions irresponsables de la gauche française quant à la consommation de drogues censées être « douces », on imagine que le beau papa du jeune homme, François Hollande, aura surement trouvé le comportement de l’ado cool et branché. Démagogie à tous les niveaux ? Si Hollande est encore flou sur ce sujet (comme sur tant d’autres…), le progressisme socialiste considère la dépénalisation des drogues dites douces comme une belle évolution. Les Verts en veulent Mélenchon aussi, le PS cédera.

On comprend le gamin, avec Flamby et une mère comme celle-là, y'a de quoi se camer

Valérie Trierweiler, une caricature de grosse bourgeoise post soixante-huitarde qui sacrifie l’éducation de son enfant à l’ascension de sa carrière ? Au point de se mettre en couple avec un présidentiable ? Du coup, le jeune, paumé, fume des pétards devant son lycée, comme un appel au secours. On voit bien que la question des valeurs se pose plus que jamais. Dans leur vie privée comme dans leurs propositions politiques, les socialistes prouvent quotidiennement (DSK…) leur nihilisme et leur rejet de toute « valeur », notion fasciste et liberticide. Interdisez d’interdire, jouissez sans entrave, mais ne vous étonnez pas de retrouver vos enfants drogués au poste de police. Au delà de la question des valeurs, c’est surtout celle du traitement médiatique qui interpelle ici. L’affaire aurait pu causer du tort à Hollande, aucun journaliste ne l’a même évoquée. Le fils de Nicolas Sarkozy envoie une tomate sur un policière et l’ensemble des médias français relayent l’information. Une question sur le sujet est même posée au président de la république dans l’émission de Michel Denisot, le Grand Journal. Le beau fils du candidat socialise passe des heures au commissariat pour détention et consommation de drogue devant un établissement scolaire et rien (même sur le web, personne n’aborde le sujet). Pas un article, une dépêche ou un minimum d’information ne sort. Des médias muselés ? Qu’on ne vienne pas dire que Valérie Trierweiler n’est pas en campagne et que sa vie ne concerne pas la presse : elle s’est bien rendue aux funérailles officielles des soldats français assassinés par Mohamed Merah comme compagne de Hollande. Elle devrait assumer les responsabilité de son nouveau statut. Et les journalistes devraient faire leur travail consciencieusement et pas en fonction de leur admiration pour François Hollande. Deux poids deux mesures à ce point là, ce n’est pas du journalisme mais de la propagande !!!

Patrick Sebastien et Audrey Pulvar : prestation pathétique

Ce soir, dans l’émission de Laurent Ruquier, On n’est pas couché, l’invité Patrick Sébastien et la chroniqueuse Audrey Pulvar ont été égaux à eux-mêmes : caricaturaux et sots. Quand la télé se veut faussement provoc.

La conscience d'une France très très très profonde....
Au final, on se sentait mal à l’aise de regarder ce triste spectacle. Entre bons sentiments dégoulinants et coups de gueule poujadisants, Patrick Génial nous a fait son show habituel. Entre propagande socialiste et distribution de leçons de morales, Pulvar a prêché la bonne parole de la pensée unique.Elle n’a même pas pris la peine de dissimuler sa haine envers Marine Le Pen et le Front national.
Face à Christophe Barbier, l’intello en mini jupe s’est à nouveau montrée sectaire et a défendu la ligne de son parti politique. Comme une grande professionnelle (bientôt ministre?) elle a fait la campagne de monsieur Hollande. N’oubliez pas, au passage, d’aller signer la pétition pour que la petite copine d’Arnaud Montebourg ne puisse plus exercer sa propagande pendant la campagne présidentielle.
Natacha Polony, une fois de plus, a tenté de s’imposer, mais son charisme ne fait pas le poids face à la militante aguerrie. D’ailleurs, du centre droit, Natacha semble se diriger de plus en plus vers le centre gauche. C’est vraiment elle qui est censée remplacer Zemmour ? La bonne blague !

François Hollande : Corrézien le samedi, caméléon la semaine

Les Français ne connaissent pas le vrai François Hollande. En trente ans de carrière, il n’a jamais lancé la moindre idée marquante (ni même participé au moindre gouvernement), se contentant d’entretenir le flou permanent et de jouer au funambule. Les Corréziens, en revanche, connaissent trop bien le candidat socialiste : politicien caméléon dont les convictions varient dans le train entre Paris et Tulle.
Les médias parisiens se plaisent à comparer François Hollande à Jacques Chirac. La copie n’a pourtant rien à voir avec l’original. Corrézien d’origine, mais surtout de cœur, l’ancien président de la République a œuvré tout au long de sa carrière pour le dynamisme de notre département (infrastructures, développement industriel,etc.) quand François Hollande a accru les dépenses de fonctionnement sans investir pour l’avenir.

Le vrai bilan de François Hollande en Corrèze

En Corrèze, François Hollande s’est fait une spécialité de rejeter la responsabilité de ses échecs sur ses prédécesseurs ou sur le gouvernement. Méthode d’évitement classique du « style Hollande » qui ne peut toutefois pas masquer la réalité des chiffres de sa gestion du département.
Pour rappel, le taux de chômage en Corrèze était inférieur à 5% en 2007 (François Hollande préside le Conseil général de Corrèze depuis 2008) et se situe aujourd’hui à plus de 6,8%. Monsieur Hollande, qui dénie à Nicolas Sarkozy l’argument de la crise pour expliquer les mauvais chiffres de l’emploi en France se réfugie pourtant derrière ce même argument pour justifier la hausse du chômage dans notre département.
Autre exemple : les dépenses de fonctionnement du Conseil général ont explosé en quatre ans de présidence Hollande (+29,8%), passant de 193 millions d’euros à 252 millions d’euros. En parallèle, les dépenses d’investissement (qui doivent amorcer la croissance de nos territoires) ont baissé de 55,6% depuis son élection à la tête du département.
Fringale de dépenses publiques stériles d’un côté, plan d’austérité qui casse la croissance de l’autre. Le François Hollande qui préside aux destinées de la Corrèze fait le contraire de ce que promet le François Hollande candidat à la présidentielle. Effet caméléon…

Ordicollège : des iPads aux collégiens comme seule action concrète

La première (et seule) action de François Hollande une fois élu président du Conseil général aura été d’équiper tous les élèves et professeurs des collèges du département d’un ordinateur portable. Cette opération, baptisée Ordicollège, est la seule initiative politique notable de la carrière de François Hollande. Elle a fait beaucoup de bruit, mais pour quels résultats ?
Les coûts de cette opération, qui était une promesse électorale du candidat Hollande, ont quasiment doublé par rapport aux estimations initiales du Parti socialiste. A la fin de l’année 2011, la facture s’élevait à 6,5 millions d’euros pour les contribuables corréziens, auxquels il faut ajouter 900 000 euros de frais de maintenance sur quatre ans.
Un programme onéreux pour le département le plus endetté de France, mais un programme surtout inutile, mal conçu et critiqué dès son origine par le monde enseignant. Qu’il s’agisse des ordinateurs portables ou des fameuses tablettes iPads, les professeurs n’ont pas été formés à leur utilisation et ces outils sont demeurés des gadgets inutilisés dans les salles de classe.
Pire, beaucoup d’élèves utilisent ces ordinateurs pour s’amuser chez eux, voire en classe, et leur dimension éducative est en réalité extrêmement marginale. Enfin, en cas de panne, les délais de réparation (payés encore une fois par les contribuables corréziens qui financent le salaire de techniciens) dépassent l’entendement.

François Hollande : Corrézien le samedi, parisien le reste de la semaine

Autant Jacques Chirac aime viscéralement la Corrèze et les Corréziens, autant François Hollande n’est pas attaché à ce département qui a toujours été pour lui qu’une rampe de lancement de ses ambitions politiques.
Présent dans notre département depuis plus de trente ans, souvent battu par Jacques Chirac puis par Raymond Max Aubert, la Corrèze n’est pas un fief pour François Hollande, mais un simple passage obligé… Une corvée qu’il expédie aussi vite qu’il le peut.
Le candidat socialiste, qui possède une maison de vacances à Mougins, n’a par exemple jamais imaginé acheter du patrimoine dans ce terroir auquel il doit tant. Depuis des années, il se contente pour tout logement à Tulle (ville dont il a longtemps été maire) d’un studio attenant à sa permanence.
Une marque d’attachement limitée de la part d’un politicien qui ne passe rarement plus d’une nuit sur le sol corrézien et qui gère les affaires corréziennes (et avant cela tullistes) depuis Paris, se contentant de « descendre en Corrèze » le samedi… avant de repartir le dimanche matin.

La nouvelle leçon de The Economist à la France

The Economist, dont la spécialité est de distribuer les bons et les mauvais points, nous rappelle cette semaine combien la France est nulle : "La France dans le déni – La campagne la plus frivole des pays occidentaux", titre en Une l'hebdomadaire britannique. Sur la couverture, Nicolas Sarkozy et François Hollande conversent avec décontraction, entourés des muses dévêtues, dans une parodie du Déjeuner sur l'herbe de Manet. 

Rendez-vous dans la zone euro et vous serez revigorés par une bouffée de réformes. Le plan "Sauvons l’Italie" a suffisamment bien marché pour que Mario Monti, le Premier ministre, puisse déclarer, bien que prématurément, que la crise de l’euro était presque finie. En Espagne, le gouvernement de Mariano Rajoy s’est attaqué au marché du travail et s’apprête à dévoiler un budget très sévère. Avec tous les problèmes qu’ils traversent, les Grecs savent désormais que les dépenses gratuites et l’évasion fiscale sont révolues. Mais un pays doit encore faire face aux changements de circonstances", la France.
Car à quelques semaines de l'élection présidentielle, la crise n’en est plus une en France, avec, explique The Economist dans son éditorial :
A droite, le président candidat qui, en 2007, promettait une rupture, propose désormais le protectionnisme, d’attaquer les exilés fiscaux, menace l’Europe de quitter Schengen, évoque les méfaits de l’immigration et de la viande halal, enfin avec les drames de Toulouse, un débat recentré sur la sécurité et l’islmamisme, des thèmes traditionnellement porteurs pour la droite.
A gauche, un candidat socialiste qui propose de renforcer le secteur public avec notamment la création de 60 000 postes d’enseignants, de revenir partiellement sur le passage, décidé par le gouvernement Sarkozy, de l’âge de la retraite de 60 à 62 ans, et enfin, de presser les riches avec une imposition à 75 %, des riches "qu'il [Hollande] avait une fois déclarer ne pas aimer", prend soin de préciser le journal.
Pour la bible des libéraux, en ignorant la réalité des problèmes économiques, les hommes politiques français les aggravent. Et ce qui est à son sens frappant dans les élections françaises, "c’est de constater qu'il n’y a presque personne pour expliquer à quel point le pays est économiquement mal en point. Aucun des deux candidats n’a présenté un agenda sérieux pour réduire le niveau désolant de la taxation."
 Et si The Economist recense les bons arguments français, qui sont :
-contrairement aux autres économies et bien qu’il ait perdu son triple A, le pays échappera à la récession cette année , un endettement inférieur à ceux de  l’Italie et de l'Espagne, des atouts économiques enviables tels qu’une force de travail éduquée et productive, le plus grand nombre de grandes entreprises au classement de Fortune 500 que n’importe quel autre pays européen, et des forces dans les services et dans la fabrication haut de gamme;
l’hebdomadaire souligne aussi l’incapacité du pays à trouver un équilibre budgétaire depuis 1974, une dette publique en hausse constante, la sous-capitalisation des banques, un chômage à son plus haut niveau depuis 1990 et qui n’est jamais tombé sous la barre des 7% depuis 30 ans, des zones sans emploi dans des banlieues criminalisées, enfin des exportations qui stagnent.
Bref, conclut The Economist , si la France pouvait très bien vivre à crédit avant la crise financière, la donne a aujourd'hui bien changé. Et Pour le magazine, le prochain pays à se retrouver au centre de la prochaine crise de la zone euro, c'est la France.

Abstention, piège à cons ?


Après le vote « utile » et l e vote « efficace »... au moins le vote. Hier, François Hollande a mis l'accent sur un élément jusqu'ici absent du discours des candidats : l'abstention. Au-delà de l'argument tactique visant à remobiliser son électorat, le candidat socialiste a bien résumé l'enjeu : « Bien plus que la dispersion, c'est l'abstention qui est le risque dans cette élection présidentielle. » La part d'incertitude est encore grande en effet, tout comme la volatilité des électeurs et, surtout, un parfum de désintérêt paraît flotter sur cette campagne présidentielle. Loin de l'ambiance de 2007 où, chacun à leur façon, les principaux candidats avaient su capter l'air du temps et y insuffler leur vision. Or, ces derniers jours, seul le Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon est apparu capable de mobiliser les foules - de la Bastille à Lille avant Toulouse ce jeudi - et d'aller, semble-il, chercher les abstentionnistes, grâce à la lisibilité de son positionnement. Or, si cet appel de François Hollande à lutter contre l'abstentionnisme est civiquement salutaire, il reste politiquement léger. Ce n'est pas sur le mode incantatoire que les électeurs seront ramenés vers les urnes. Le désenchantement actuel peut aussi s'expliquer par un manque d'appétence à l'égard d'une élection-zapping, où les « séquences » s'enchaînent sans cohérence, trop souvent réduite au seul « duel » entre un candidat qui n'enthousiasme pas assez et l'autre qui suscite trop le rejet. Si la perspective d'un 22 avril 2002 bis - conséquence d'une abstention record - n'est pas la plus probable, elle rappelle que l'abstention peut parfois se terminer en piège à cons.

Les absents ont toujours tort


La menace d’un retour massif d’abstention plane sur la présidentielle. Le formidable élan citoyen de 2007 avec 36 millions de votants (82 %) s’est vite brisé lors des scrutins qui ont suivi, tous dominés par une participation faible. La crise, la mondialisation qui a dépossédé les politiques du pouvoir réel, les médias qui pour faire du clic et du buzz détournent la politique vers l’anecdotique expliquent cette désaffection.
Le plateau des candidats apporte peu de nouveauté. Sarkozy est hyperprésent depuis cinq ans. François Bayrou semble posé dans le paysage de la présidentielle comme Michel Drucker dans celui de la télévision. Le Front national ne change ni de nom ni de discours. Hollande subit le contre coup de la primaire qui donne l’impression d’une campagne avec des propositions, des arguments déjà anciens. Pas étonnant que Mélenchon, le plus nouveau, le plus antimondialiste bénéficie de ce phénomène. Et pourtant, leurs idées ne se ressemblent pas
Ce dépit touche d’autres champs que la politique. Les Français s’abstiennent de plus en plus de donner au téléthon, aux restaus du cœur, au sidaction : tous enregistrent une baisse des dons de 10 %. Le repli individuel sur son petit quotidien, sa petite épargne, son micro-univers ajoute une crise citoyenne à la crise, un désenchantement plus pernicieux qu’une révolte. Il reste 20 jours pour se ressaisir et se souvenir qu’en démocratie, les abstentionnistes ont toujours tort.

Trois longues semaines


Dans vingt jours, nous connaîtrons le nom des finalistes. Surtout, nous aurons une idée des réserves électorales de chacun avant la date fatidique du 6 mai. En fait, depuis longtemps, tout le monde considère que les jeux du premier tour sont faits. Et que la campagne est désormais trop longue.
Elle est longue, en effet, d'abord pour les candidats. Tous sont fatigués, parfois au bord de l'épuisement. Ce qui les place à la merci d'un dérapage. L'épreuve est particulièrement redoutable pour ceux - Eva Joly et François Hollande - qui ont enchaîné deux campagnes, la primaire et la présidentielle.
Elle est longue pour celles et ceux qui n'ont comme seul espoir que de dépasser la marge d'erreur des sondages. Laminés par les poids lourds, il leur faut des convictions à toute épreuve pour engager autant d'énergie pour un résultat qui ne changera pas le paysage politique.
Elle est longue pour François Hollande qui espère tenir trois semaines avec la seule défense de son projet pour contrer le président sortant qui, lui, va dicter le tempo médiatique en poursuivant ses annonces quotidiennes et en dévoilant, promis cette semaine, son programme global et chiffré.
Elle est longue pour les Français qui frôlent la saturation. Ils ont l'impression de n'avoir plus rien à en apprendre. Ils se demandant même si, quel que soit le résultat, leur vie changera vraiment. Ils se désolent de constater que les débats accessoires occultent trop souvent les vrais enjeux. Le vrai enjeu.
Où est passée la dette ?
Vendredi, l'Institut de la statistique a annoncé une baisse du déficit public un peu plus rapide que prévu. Mais il a surtout révélé que la dette avait augmenté de 122 milliards l'an dernier pour atteindre le niveau record de 1 717 milliards. Cette hausse et celle des intérêts vont se poursuivre tant que nous emprunterons plus que nous ne rembourserons.
Autrement dit, le prochain président va se trouver confronté à l'obligation d'une baisse drastique des déficits et d'un remboursement significatif de la dette - c'est un engagement européen - s'il ne veut pas se retrouver paralysé et dévalué. Quelles hausses d'impôts ? Quelles dépenses en moins ? Quelles prestations rabotées ? Quelle répartition des efforts ?
Si on répondait à ces questions, les trois semaines qui viennent ne seraient ni ennuyeuses ni inutiles. Le problème, c'est que promettre du sang et des larmes serait le meilleur moyen de ne pas se faire élire ! François Bayrou, sans conteste le plus courageux en la matière, le mesure à ses dépens. François Hollande évite un discours de trop grande vérité en pariant sur une croissance incertaine. Nicolas Sarkozy n'a toujours pas détaillé les coupes claires qu'il ferait dans la dépense publique.
Pour les y contraindre, il faudrait que la campagne officielle, au lieu d'être un éteignoir à débat, se transforme en une vraie confrontation. La succession des discours ne suffit pas au citoyen pour se faire une idée. Des face-à-face, façon primaire socialiste, donneraient une chance au débat de mieux nous éclairer.
Nous sommes à la veille d'un rendez-vous majeur pour le pays, et tout se passe comme si la campagne jouait à cache-cache avec l'essentiel.

Nicolas Sarkozy : « Je continuerai la réforme de l’Etat »

Nicolas Sarkozy, candidat de l’UMP à l’élection présidentielle, a répondu à l’Elysée à nos questions sur l’affaire Merah, les dossiers économiques et l’Europe ainsi que sur le chiffrage de son programme électoral. Il sera en meeting ce soir à Nancy. 
 L’affaire Merah

Existe-t-il un lien entre l’affaire Merah et le coup de filet dans les milieux islamistes radicaux ?
« Ce lien n’est pas direct. Mais bien sûr, après les événements de Toulouse, j’ai demandé que se mettent en place de nouvelles actions de sécurisation de nos quartiers. Des armes lourdes ont été trouvées, nombre de personnes qui ont été interpellées vendredi matin auront des comptes à rendre à la justice. Notre travail est de renforcer la sécurité des Français pour éviter de nouveaux drames. Nous sommes décidés à ne rien laisser au hasard. Nous serons d’une fermeté totale et d’une vigilance de chaque instant. Il y aura d’autres opérations. »
Y a-t-il un risque islamiste en France ?
« Je dirais un risque extrémiste, un risque terroriste accru, pour toutes les démocraties dans le monde. Nous sommes en face d’individus souvent isolés et radicalisés passés de la délinquance de droit commun à la délinquance terroriste. »
Avec l’affaire Merah, on a découvert qu’en France, il semblait facile de se procurer des armes…
« Malheureusement, le trafic d’armes est une préoccupation pour toutes les démocraties. Je veux juste rappeler que je suis en charge de la sécurité des Français, directement ou indirectement, depuis près de 10 ans. Chaque fois que j’ai décidé des moyens supplémentaires pour les forces de l’ordre – pour renforcer la politique scientifique, l’arsenal législatif… – jamais François Hollande n’a soutenu, ni voté mes propositions. Jamais ! C’est d’autant plus curieux qu’il vient maintenant dire qu’il ne faut pas renforcer la lutte contre le terrorisme sur internet car il estime que l’arsenal législatif est suffisant. Que n’a-t-il voté les lois qu’il estime à présent efficaces ? Il n’a pas davantage voté la loi interdisant le port de la burqa sur le territoire de la République. »
La droite a-t-elle le monopole de la sécurité ?
« Il faut s’en tenir aux faits. Aucun texte que j’ai présenté n’a été voté par la gauche. Les peines plancher contre les récidivistes ? La gauche a refusé de les voter. Les centres éducatifs fermés ? De même, et François Hollande propose à présent de les doubler ! Les fichiers pour retrouver les délinquants sexuels ? Les socialistes ont voté contre. Les lois sur le terrorisme ? Contre encore. Aujourd’hui, ils sont de la même manière contre le fait de pénaliser la consultation des sites terroristes. C’est de l’incohérence. »
Sur le fond de l’affaire Merah, François Bayrou a parlé de « crise morale », François Hollande de « laïcité affaiblie ». Quelle est votre lecture ?
« Dire que le climat en France est responsable de la tragédie de Toulouse, c’est absurde et indigne. Mohamed Merah est un monstre. Un monstre dépourvu de la moindre humanité. Comment oser expliquer par le ton de la campagne qu’on tue trois enfants juifs et trois militaires ? J’ajoute que j’ai demandé à ce que les médias ne diffusent pas les vidéos de ses crimes. Et je trouve que les médias donnent trop la parole à son père, incarnation de l’indignité et de l’indécence. »

La crise en France

De nouveau, les thèmes régaliens occupent l’agenda de la campagne. Mais les Français veulent que l’on parle d’emploi, de pouvoir d’achat…
« Excusez-moi ! Pendant une semaine, les médias n’ont parlé que de l’affaire de Toulouse et on me reproche d’avoir instrumentalisé ces événements ? Pour François Hollande, on aurait ainsi le droit d’évoquer des thèmes, et pas d’autres… Prenez l’immigration. Quand je dis que nous allons diviser par deux le nombre de nouveaux migrants en France parce que nous avons des problèmes d’intégration, et l’équilibre de nos comptes sociaux sur lequel nous devons veiller, est-ce un débat qui n’intéresse pas les Français ? Et quand je pose la question des frontières de l’Europe ? Ou la question de la sécurité des Français après les événements de Toulouse et Montauban, vous pensez que ça ne les intéresse pas ? »
La crise passe donc au second plan ?
« Mais rien n’empêche de parler aussi de la crise économique. Le déficit public est passé de 7,1 % à 5,2 % de la richesse nationale. C’est la plus forte baisse depuis que la France est en déficit, c’est-à-dire depuis 1974. François Hollande avait dit au début 2011 que je ne tiendrais pas mes promesses, que je ne serais pas au rendez-vous. Il a raison, nous ne sommes pas au rendez-vous : nous faisons mieux. Nous avions prévu 5,7 % de déficit public en 2011 et nous sommes parvenus à l’abaisser à 5,2 %. Il faut parler de pouvoir d’achat et de sécurité, d’immigration et d’emploi. »
A Florange, la colère monte…
« Ne mélangeons pas les ouvriers, inquiets et pour qui j’ai obtenu 17 millions d’euros d’investissement, et les permanents de la CGT ou de la CFDT : 2 millions d’euros de travaux sur la phase liquide réalisés immédiatement – ces travaux ont démarré –, 7 pour la cokerie, 8 millions pour l’usine de fabrication de produits pour l’automobile. C’est de l’investissement pour Florange ! Et il est décidé. Si ces travaux n’avaient pas été engagés, c’était la certitude que les hauts fourneaux ne reprenaient pas. Quant aux permanents de la CFDT, ils trahissent la confiance des salariés. Ils sont venus m’insulter et essayer de casser mon siège de campagne. Ne confondons donc pas les salariés d’ArcelorMittal, que je ne laisserai pas tomber, et des syndicalistes qui trompent leurs adhérents en faisant de la politique au lieu de défendre l’intérêt des salariés. »
Malgré tout, face à un groupe privé, la marge de manœuvre de l’Etat n’était-elle pas très limitée ?
« J’insiste : à Florange, il ne s’agit pas d’annonces mais bien de décisions. Ces 17 millions, si nous les avons obtenus, c’est que j’ai su convaincre le groupe ArcelorMittal que Florange ne devait pas mourir. » (*)
Peugeot produit davantage en France que Renault. Est-ce normal ?
« À l’époque de Louis Schweitzer, qui a le cœur à gauche, Renault a délocalisé beaucoup de ses emplois. Nous avons inversé ce processus, en obtenant de Renault que la totalité des véhicules électriques soient désormais fabriqués en France. »
Comment réindustrialiser la France ?
« La réindustrialisation est pour moi une priorité. Dans l’Est de la France, il faut combattre les délocalisations. J’ai pris une décision lourde : elle consiste à retirer jusqu’à 5,4 points de cotisations familiales sur chaque emploi, ce qui fait 1 800 € en moins de charges par an, en échange d’une augmentation de la TVA de 1,6 point. Car si le coût du travail n’est pas allégé, les emplois seront encore détruits. J’ai aussi supprimé la taxe professionnelle et créé le crédit impôt recherche. Sans oublier les 35 milliards d’euros d’emprunts pour les investissements d’avenir. »

L’Allemagne et l’Europe

Dans cette campagne, il est beaucoup question du modèle allemand…
«…à juste titre, parce que c’est un modèle qui marche. »
…mais sans rappeler qu’il y a dix ans, Gerhard Schroeder a fait beaucoup plus que nous en terme de flexibilité sur le marché du travail !
« Oui, les socialistes allemands ont compris ce que les socialistes français refusent d’admettre… Voilà pourquoi nous ferons les accords compétitivité-emploi. Ils rendront la liberté aux salariés et aux chefs d’entreprise pour parler aménagement du temps de travail, salaires, et emploi… La loi ne peut pas tout régler, tout prévoir, tout interdire, ni tout normer. Il faut faire confiance aux entreprises. »
Les Français y sont-ils prêts ?
« Que voulons-nous : que la France ressemble à la Grèce ou à l’Allemagne ? La Grèce a refusé les réformes ; les plus pauvres et les plus fragiles en font les frais. L’Allemagne a fait des efforts sur le travail, l’innovation et l’investissement. Grâce aux efforts des Français, nous avons réduit le déficit public de 25 % en un an. La France est le seul grand pays occidental à n’avoir connu aucun trimestre de récession depuis le début de 2009, le seul pays d’Europe à avoir augmenté son pouvoir d’achat chaque année de 1,4 % en moyenne malgré la crise. Parce que les Français ont fait des efforts, parce que le gouvernement a mis en œuvre des réformes que les socialistes ont refusées. On a tourné la page de la crise financière. Nous avons résolu le problème de la Grèce. »
Et l’Espagne ?
« L’Espagne doit fournir de grands efforts. Nous le savions. Elle a été gouvernée depuis dix ans par des socialistes. José Luis Zapatero est le seul chef de gouvernement à avoir reçu François Hollande. Il voulait s’inspirer de son action. Pense-t-il toujours la même chose ? »
En France, notre modèle social a amorti le choc de la crise…
« Non, ce qui a amorti le choc, c’est la réforme des retraites de 2010 – elle rapporte 5 milliards dès cette année, 16 milliards en 2016 – et le choix fait de travailler plus longtemps plutôt que d’augmenter les impôts. Cela dit, je ne crois pas qu’il faille imiter l’Allemagne en tout. Nous sommes la France et la France a des atouts. Grâce à l’industrie nucléaire par exemple, nous payons l’électricité 35 % moins cher que nos voisins européens. Pourquoi François Hollande veut-il priver la France de l’énergie nucléaire ? Pour faire plaisir à Madame Joly ? Ce n’est pas raisonnable. »
Les tarifs de l’électricité ne vont donc pas augmenter ?
« Avec le nucléaire, non ! Avec le fossile, oui puisque nous n’avons ni pétrole, ni gaz et que les prix mondiaux augmentent. »

Le million 


Taxer les revenus à un taux de 75 % au-dessus d'un million d'euros par an, est-ce bien raisonnable ? La proposition de François Hollande aura fait pousser quelques hauts cris ces dernières semaines. Elle ne concerne pourtant que les 30 000 foyers qui encaissent chaque mois plus de 50 fois le salaire médian. Une infime minorité, en somme, que l'on peine à regarder comme des victimes.
Mais justement, répondent les adversaires de ce projet, les riches étant peu nombreux, même en leur prenant beaucoup, cela ne rapporterait pas grand-chose. Le jeu en vaut d'autant moins la chandelle, ajoutent-ils, que ces grasses rémunérations sont aussi un facteur de motivation pour les intéressés : qu'on les prive de ce surplus de richesse et ils cesseront instantanément de produire, d'investir, d'innover… A moins, bien sûr, qu'ils ne fassent tout simplement leurs valises pour gagner des climats plus hospitaliers. Bref, dans tous les cas, la société n'y gagnerait presque rien et elle y perdrait beaucoup.
Il est certain que, concentré sur une si petite population, même un impôt totalement confiscatoire serait d'un piètre rapport. Mais celui-ci pourrait avoir une autre forme d'efficacité : dissuader les individus concernés de rechercher des rémunérations aussi exorbitantes. A quoi bon se fatiguer à gagner plus, si c'est pour remettre les trois quarts de ses gains à l'Etat ? Un tel niveau de prélèvement tend de facto à plafonner les revenus. Ce qui serait une bonne chose : l'argent qui n'irait plus dans ces poches déjà pleines à craquer trouverait certainement bien meilleur usage ailleurs.
Faut-il craindre, ce faisant, de décourager l'ardeur entrepreneuriale des plus fortunés ? Outre que nombre d'entrepreneurs gagnent en réalité beaucoup moins, rien ne permet d'affirmer que la motivation des cadres dirigeants de grandes entreprises ou des avocats d'affaires décroîtrait brutalement en dessous de 85 000 euros par mois, et qu'ils en perdraient l'envie de se lever tôt. Les infirmières et les policiers le font pour beaucoup moins que ça.
Reste le risque de voir des cohortes de millionnaires prendre le chemin de l'exil. Cette crainte, qui taraudait déjà le gouvernement Sarkozy en 2007 au moment où il mettait en place son fameux " bouclier fiscal ", ne semble pourtant pas fondée. C'est ce que suggèrent les chiffres disponibles au sujet de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), véritable repoussoir aux yeux de la majorité actuelle : en réalité, moins de 0,2 % des assujettis à l'ISF ont quitté le territoire ces dernières années. Ou, si l'on préfère, plus de 99,8 % d'entre eux ont préféré rester prisonniers des griffes du fisc hexagonal.
Mais même en imaginant qu'un tel taux d'imposition soit non seulement inefficace mais de nature à faire fuir les plus fortunés, faudrait-il pour autant y renoncer ? Pour ceux qui pensent que la morale ne nuit ni à la politique ni à l'économie et que l'égalité reste la boussole de nos démocraties, la réponse est non.

Eva Joly hospitalisée

La candidate a dû annuler plusieurs de ses engagements prévus cette semaine
La candidate à la présidentielle française pour Europe Ecologie - Les Verts (EELV), Eva Joly (68 ans), a été hospitalisée dimanche soir après une "chute sans gravité", rapportent lundi matin plusieurs médias français. La candidate a dû annuler plusieurs de ses engagements prévus cette semaine.



L'information avait été révélée par le site rtl.fr peu après minuit. Eva Joly devait en effet être interviewée lundi matin par le journaliste Jean-Michel Apathie sur RTL mais elle sera remplacée par un sénateur de son parti, Jean-Vincent Placé.

Selon RTL, qui cite des proches d'Eva Joly, cette dernière a fait "une mauvaise chute et souffre d'un choc à la tête". Elle était consciente au moment de son admission et subit des examens, mais elle ne devrait pas passer la nuit à l'hôpital.

Sur Twitter, le co-directeur de la campagne d'Eva Joly, Stéphane Sitbon Gomez, a précisé que l'agenda de la campagne de la candidate était modifié mais que la campagne "continue".

CE COUP À LA TÊTE VA- T 'IL  LA RENDRE PLUS INTELLIGENTE ??

Une vague de 35 mètres pourrait submerger les côtes

Une vague géante de 35 mètres pourrait submerger les côtes japonaises en cas de violent tremblement de terre, estiment des scientifiques japonais.

En cas de séisme de magnitude 9 provenant de la fosse de Nankai au sud-ouest des côtes du Japon, des portions immenses des régions côtières pourraient être submergées, avec des vagues de plus de vingt mètres s’abattant de Tokyo à l’île de Kyushu (sud-ouest), a indiqué ce panel de scientifiques qui dépend du cabinet du Premier ministre.
Dans la ville de Kuroshio, dans la préfecture de Kochi (sud-ouest), le tsunami pourrait atteindre 34,4 mètres, selon les calculs de ce panel, présentés dans un rapport publié samedi soir.
La vague qui frapperait la centrale nucléaire de Hamaoka --actuellement hors service-- dans la préfecture de Shizuoka (centre), d’une hauteur maximale de 21 mètres, passerait par-dessus la digue de 18 mètres qui est en train d’être construite, soulignent les scientifiques.

Des prévisions revues à la hausse

Lors de ses projections précédentes, qui datent de 2003, le panel avait livré un scénario de "pire cas de figure", qui disait qu’aucun endroit au Japon ne pouvait être frappé par une vague de plus de 20 mètres.
Lors du séisme du 11 mars 2011, de magnitude 9, des vagues de 15 mètres avaient dévasté les régions côtières du nord-est du pays, tué 19 000 personnes et provoqué à la centrale de Fukushima la plus grande catastrophe nucléaire depuis celle de Tchernobyl (Ukraine) en 1986.
Dans leur rapport, les scientifiques nippons soulignent que leur scénario évoque "le pire des tsunamis possibles" et que "sa possibilité est extrêmement faible".
Le gouvernement va se baser sur les conclusions de ces recherches pour élaborer des mesures d’urgence.
HOLLANDE VA NOUS DIRE QU'IL FAUT ÉVACUER NAJAC DANS L'AVEYRON

La France, problème de l'Europe


Aucun débat n'a lieu, ou presque, sur l'Europe. Les candidats évitent le sujet. Parce que tout ce qui vient de Bruxelles est impopulaire, mais pas seulement. 


En 2008, l'Allemagne a été hésitante lorsque la crise demandait une réponse européenne commune pour sauver les banques et pour relancer les économies. Ayant digéré son unification, forte de dix ans d'efforts de compétitivité, portée par les grands marchés émergents où elle accumule des succès, la République fédérale s'est interrogée: a-t-elle encore besoin de l'Europe?
Quand, deux ans plus tard, la crise de la dette grecque a explosé, l'Allemagne s'est sentie carrément menacée: allait-elle être aspirée vers le bas par ces pays du Club Med? L'Europe tournait-elle à ce cauchemar qu'elle avait entrevu sans pouvoir le prévenir: les contribuables allemands forcés à payer ad vitam pour les Grecs. L'«Union de transferts» fiscaux du nord au sud, des fourmis aux cigales.
Le débat a été vif outre-Rhin. Le camp des eurosceptiques s'est renforcé. Mais, au bout du compte, le choix a été fait. Oui, l'Allemagne a encore besoin d'Europe. Oui, elle ne peut être seule face aux Chinois et aux Américains. Oui, l'intérêt allemand, notamment l'intérêt industriel, est de continuer d'avancer vers l'intégration du continent.
Et après le débat, l'Allemagne a investi le champ des propositions. Au nombre de deux: il faut d'abord rétablir, cette fois très fermement, la rigueur des budgets (c'est fait avec le nouveau pacte budgétaire) et il faut relancer l'Union politique (cela reste à faire).

La mal-aimée

En France, aucun débat n'a lieu, ou presque, sur l'Europe. Les candidats évitent le sujet. Parce que tout ce qui vient de Bruxelles est impopulaire, mais pas seulement. Le désarroi français vis-à-vis de la construction européenne est en réalité très profond. Les anti-Européens occupent les deux extrêmes de l'échiquier politique qui représentent un tiers de l'électorat. Et les deux grands partis, UMP et PS, sont coupés en deux. La fracture apparue lors des référendums n'a jamais été réduite depuis. Songez que François Fillon et Laurent Fabius ont voté non.
D'où vient ce désarroi? Du concept même de la nation. La France était pour la construction européenne lorsque celle-ci devait aboutir, un jour, à une véritable nation à son image. Ce rêve s'est heurté aux réalités trop disparates. Il s'est brisé, peut-être dès le jour de l'entrée de la Grande-Bretagne, sûrement à Maastricht lorsque la décision de faire l'Union monétaire s'est doublée de celle de ne pas faire l'Union politique.
Depuis, son rêve évanoui, la France, de droite comme de gauche, s'est repliée sur le concept d'Union d'Etats-nations. Sous l'influence d'un Chirac et d'un Jospin, le Conseil européen n'a cessé de reprendre du pouvoir sur la Commission. Nicolas Sarkozy n'a pas dévié d'un pouce de cette ligne antifédérale.
Or, la crise est celle de cette Europe-là. L'Union monétaire laissée seule a provoqué la divergence des économies et non pas leur rapprochement. Il faut aujourd'hui reprendre le chemin en avant et repenser l'Europe économique comme, en parallèle, l'Europe politique. Mais, sur ces deux sujets, la France est trop muette.
Le camp de Nicolas Sarkozy a tort de reprocher à François Hollande d'avoir annoncé vouloir «renégocier» le pacte budgétaire européen. Le candidat socialiste eut mieux fait de dire «compléter» au lieu de «renégocier», mais, sur le fond, il dit tout haut ce que tout le monde pense en France (et pas seulement en France): il faut ajouter un volet croissance au pacte budgétaire. L'Union économique ne peut pas marcher si elle se borne à l'austérité budgétaire «à l'allemande»: les Français ont raison.

Débats et tabous

L'ennui est que les idées françaises sont soit récusées d'avance par Berlin (le protectionnisme, les eurobonds, la révision des statuts de la banque centrale) soit peu nombreuses et insuffisamment élaborées.
Paris, qui réclame depuis vingt ans «un gouvernement économique», est toujours incapable de lui donner un contenu convaincant, partagé, qui amène une convergence des productivités et qui muscle la croissance des Dix-Sept ou des Vingt-Sept. Ce projet économique, comme le dit Philippe Herzog de Confrontation Europe, doit être vaste, comprendre la monnaie, le grand marché, la politique industrielle, une régulation de la finance et déboucher, «d'ici à deux ans», sur un projet d'Union politique. Encore faudrait-il que la France accepte de céder une part de souveraineté: débat absolument tabou de ce côté du Rhin.
A cloche-pied sur l'Union économique, paralysée sur l'Union politique, la France, naguère créatrice de l'Europe, en est devenue le problème principal. En 2012, quatre ans après l'Allemagne, il serait temps qu'elle retrouve sa tradition, sa vocation et sa force fédérale.

Pour les experts américains, Hollande ruinerait la France

Les observateurs américains de la campagne présidentielle française sont unanimes : le programme de François Hollande n’est pas sérieux, il mettrait à mal l’économie nationale. Pour certains, il nous conduirait même à la situation de la Grèce. Inquiétant ?
Bille de clown ! "Faire de la France à l'étranger"
Richard Haass, président du très réputé et sérieux Council on Foreign Relations, a ainsi déclaré sur CNN que Sarkozy « se présente comme s’il voulait faire de la France l’Allemagne » alors que François Hollande « se présente comme s’il voulait en faire la Grèce ». Une pointe d’ironie plutôt explicite !
Le célèbre spécialiste de la géopolitique, Fareed Zakaria, qui présente l’émission GPS, sur CNN, a également exprimé son inquiétude quant au programme de François Hollande. D’habitude objectif, le journaliste n’a pas pu s’empêcher de sortir de sa réserve, tant la proposition démagogique du candidat socialiste de taxer à 75% les hauts revenus, constituait un « taux d’imposition très élevé » , à ses yeux.
Enfin, l’éminent politologue américain Bruce Bueno de Mesquita, ne croit pas en l’élection de François Hollande. Selon lui, Nicolas Sarkozy « va probablement gagner ».
François Hollande a de la chance que les journalistes français ne soient pas aussi rigoureux que les spécialistes américains et n’aient pas décortiqué son programme économique incohérent et dangereux…

Le chef du gouvernement, Mariano Rajoy :

Selon les syndicats, entre 77% et 97% des salariés ont adhéré à la grève générale organisée ce 29 mars, pour protester contre la réforme du code du travail et les mesures d'austérité du gouvernement Rajoy.

1 "La réforme de l'emploi est juste, bonne et nécessaire…"
2 "Et même si elle ne l'était pas, je veux voir quel est le malin qui n'obéit pas à Merkel !"

Ce même 30 mars, alors que l'Espagne adoptait, notamment sous la pression de l'Allemagne, un budget de rigueur-record (27 milliards d'euros d'économies et de nouvelles recettes), les pays de la zone euro se sont accordés pour porter à 800 milliards d'euros la dotation totale du fonds pare-feu européen. Composé des 500 milliards du Mécanisme européen de stabilité (MES), des 200 milliards du Fonds européen de stabilisation financière (FESF) et du fonds d'urgence temporaire, le "pare-feu" doit permettre aux pays en difficulté de financer le remboursement de leur dette.

Helmut Newton au Grand Palais : "Ses photos ne sont jamais porno"

Le Grand Palais expose jusqu'au 17 juin, une partie des photographies d'Helmut Newton. Jérôme Neutres, le commissaire de l'exposition nous parle cet artiste hors du commun.

F-S. Comment est née cette rétrospective consacrée au photographe Helmut Newton ?
Jérôme Neutres Nous voulions rendre hommage à ce grand artiste. Les photgraphies d'Helmut Newton ont, pour la plupart, été réalisées et exposées en France de son vivant. Mais c'est la première fois qu'on lui consacre une rétrospective depuis sa mort. Ces clichés ont tous été commandés par des magazines à l'origine. Mais Newton a toujours réussi à s'affranchir de tous les codes et de toutes les normes. Il avait un talent incroyable.
F.-S. Vous n'avez pas hésité une seule seconde avant d'associer son épouse June Newton à cette exposition...
J.N. June a accompagné la vie et la carrière de son mari pendant soixante ans. Il lui reste toute son énergie intellectuelle même si elle est très fatiguée physiquement comme une personne de 90 ans. Il nous semblait opportun de profiter de cette source de connaissance. Newton a réalisé 80.000 clichés au cours de sa carrière. Il a consacré la plupart de son temps à son travail entre ses 16 ans et ses 83 ans où il est mort accidentellement. Aucun spécialiste ne le connaît aussi bien que June.
F.-S. Beaucoup  estiment qu'Helmut Newton était le précurseur du « porno chic ». Qu'en pensez-vous ?
J.N. Ces expressions le faisaient beaucoup rire. Force est de constater, lorsque l'on regarde ses photos, qu'elles ne sont jamais porno. Elles sont, en revanche, toujours chics.
F.-S. Certaines photographies sont pourtant provocatrices...
J.N. Le nu a toujours provoqué dans l'histoire de l'art. "L'Olympia" de Manet a fait scandale, "L'Origine du monde" de Courbet a fait scandale. Mais en réalité, les clichés d'Helmut Newton ne sont pas si provocateurs que ça. Le photographe disait lui-même : « Dans ces grands nus, il y a moins de sexualité que dans ceux de Rubens. » Le critique d'art Lamarche-Vadel précisait d'ailleurs : « Les grands nus de Newton, c'est l'histoire de la statuaire qui continue », précisant qu'il fallait mettre ça en rapport avec la Sainte Thérèse du Bernin. Lorsque vous regardez la photographie de la jeune femme nue, qui se regarde dans un miroir, au-dessus de Paris, ce n'est autre que la reprise de la Vénus de Vélasquez.
F.-S. En grand observateur qu'il était, Helmut Newton portait un oeil critique sur le monde qui l'entourait...
J.N. Il y a un aspect balsacien chez Newton. Il était fasciné par le monde du luxe, de l'argent, de la mode, du pouvoir. Il se concentrait sur les figures dominatrices qu'il croquait sans concession, parfois avec ironie, toujours avec beaucoup d'humour. Il s'attachait d'ailleurs à tourner en ridicule la mégalomanie de certains.
F.-S. Comment s'y prenait-il pour mettre en confiance des actrices comme Isballe Huppert, Catherine Deneuve ou encore la famille de Monaco ?
J.N. C'était un manipulateur. Au sens où un metteur en scène est un manipulateur. Newton, c'est l'antithèse du photographe de studio. Il était moins intéressé par la technique que par le récit. Il faisait des storyboards. Ses clichés ressemblent à des clichés de films. Lorsque l'on regarde le portrait de Catherin Deneuve, on n'a pas l'impression qu'elle pose mais plutôt qu'elle joue un nouveau rôle pour lui.

La Grèce, première victime d'une colonisation européenne

Je vous adresse une lettre afin de vous informer des conditions et des politiques qui se cachent derrière le fameux "développement" que les dirigeants de l'Europe ont conçu et mettent en œuvre dans mon pays. Je demande votre réaction mes honorables concitoyens européennes, puisque cette politique coloniale désastreuse sera transféré dans d'autres pays.
"Si tu décomposes la Grèce, à la fin tu vois qu'il reste une olive, une vigne et un bateau. C'est  à  dire: ainsi, avec autant  tu peux la reconstruire "
Odysséas ELYTIS
Chers concitoyens européens
Je m'adresse à vous et surtout à ceux qui ont visité la Grèce à l'occasion de leurs vacances et qui ont aimé le paysage et la culture hellénique. Je voudrais vous informer des plans catastrophiques que mettent en œuvre l'action concertée des dirigeants de l'Union Européenne, en coopération avec des sociétés multinationales, des investisseurs et leurs alliés politiques à l’intérieur de mon pays.
Tous ces différents acteurs ont conçu dès le début un plan simple afin de pouvoir l’appliquer rapidement, les deux années précédentes : conduire dans un premier temps les citoyens grecs à la faillite et l'appauvrissement en leur imposant des politiques économiques stériles  à  travers des dévoiements dictatoriaux, et maintenant en tant que colonisateurs brutaux, sans scrupules, il s’attaquent à la richesse naturelle et culturelle de mon pays. Sous le prétexte d’un « développement» nécessaire cette amorce est jetée visant à nous persuader qu’un tel «développement» créera des emplois pour les « pauvres Grecs » en  les transformant en travailleurs à bas prix, vers le but d’apporter des revenus provenant principalement des exportations des ressources énergétiques et minérales. Néanmoins, ce qu’ils ne nous communiquent pas est qu’une attaque coordonnée est lancée contre le paysage et la nature hellénique ainsi que contre la qualité de vie des résidents de ce coin unique de l'Europe.
La Grèce est divisée depuis longtemps en parcelles lesquelles sont maintenant vendues jusqu'à concurrence et sans aucune pitié aux investisseurs transnationaux. Parcelles publiques au sein du tissu urbain, forêts, montagnes, plages, îles, tout est sacrifié au nom d’un investissement qui apportera des revenus uniquement en faveur des prêteurs –anciens et nouveaux- du  pays, en satisfaisant surtout les investisseurs privés qui ont saisi cette occasion.
Sans aucun soin pour préserver les particularités de l'environnement naturel hellénique et en violant, dans presque tous les cas, la législation actuelle européenne concernant l'environnement, ils se comportent à notre égard comme il convient à une colonie du Tiers-Monde. Des millions d'hectares du territoire hellénique seront sacrifiés  afin d’y installer des éoliennes géantes et des installations photovoltaïques, pour produire d'électricité qui sera directement exporté en Europe. En outre, de nombreux édifices d’exploitation minière de différents minéraux -des métaux ainsi que des hydrocarbures- seront mis en oeuvre sur notre terre et sur notre mer.
La Grèce est en train de se décomposer. Après l'anéantissement économique, maintenant les rapaces d'Europe sont en train d’arracher sa chair. Et tout cela au nom d’un développement, baptisé « vert » et « durable ».
Chers concitoyens européens,
Parmi vous il y en a certains qui connaissent et admirent le paysage hellénique. Ce paysage, maintenant il est le temps de l’oublier. La Grèce est désormais devenue l'usine de l'Europe. Ceux qui ont lu, appris et aimé la culture, la sculpture, la poésie et la littérature grecques, seront obligés de tout oublier. Les siècles d'art, produites par des Grecs inspirés par le paysage hellénique, ne vont jamais se reproduire. Puisque le paysage hellénique  est devenu la prostituée de nos partenaires européens et leurs investisseurs privés.
Oubliez donc les traditions de la Grèce, que vous aviez tant aimées, les cafés, le raki, les panigyria et les tavernes. Toutes ces manifestations de notre vie sociale  étaient fondées sur notre esprit libre. L'hellénisme, la psyché grecque qui pendant des siècles était en fusion avec les montagnes et le bleu du ciel et de la mer Égée, s’écrase maintenant sous les chenilles du « développement », imposé par l'Europe en faveur de ses diverses intérêts privés.
Malheureusement, ça n’a pas été l'Europe dont nous avons rêvé, honorables concitoyens européens. Je vous appelle une dernière fois à fonder un front commun contre ce changement. Après la Grèce arrive le tour de votre propre maison.
Merci beaucoup.

LONGEVAL, AMI CLAIRVOYANT M'ADRESSE CE BILLET EN RÉPONSE
 À MONT POST "C'EST BIEN UNE GUERRE."
On ne fait pas un championnat de course à pied avec le pantalon sur les chevilles. Nous ne sommes plus en démocratie mais en dermocratie et tout le monde s’efforce de flatter la minorité très visible et remuante dans l’espoir de gains qui m’échappent.


A la différence de la période de 39/45 qui a vu la guerre l’invasion et la collaboration, nous avons vécu l’invasion (Voir livre de Michèle TRIBALAT – Les yeux grands fermés), la guerre se précise,  mais la collaboration de gauche et de droite est bien implantée.


C’est la même chose mais dans le désordre.


J’ai lu le Coran sans a priori et cette lecture m’a rendu méfiant, car ce livre n’est pas sans rappeler un autre qui faisait fureur en Allemagne avant guerre.
Comme celui-ci on indique le sort qu’on nous réserve sous le regard béat de nos élus.


Qu’on en juge à la lecture des extraits du Coran (RATP – Religion d’Amour de Tolérance et de Paix) et de mes commentaires de béotiens.
(Les extraits sont tirés du CORAN D’HAMIDULLAH distribué aux Pèlerins de la Mecque, les fautes d’accord sont d’origine)




Les femmes musulmanes, que j’ai pu interroger, se voilent, disent elles, parce que le Coran l’impose (Coran 24/31)


« Et dis aux croyantes de baisser leur regards, de garder leur chasteté et de ne monter leurs atours que ce qui en parait et qu’elles rabattent  leur voile sur leurs poitrines, et qu’elles ne montreront leurs atours qu’à leurs maris, à leurs pères……., ou aux domestiques males impuissants ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées de la femme….. »


Si j’en juge à la lecture de ce texte, le Coran ne l’impose pas mais des Hadiths où autres peuvent l’imposer.


Les musulmans  ne boivent pas d’alcool parce que le Coran leur impose (Coran 5/90).


«Ô les croyants ! Le vin, le jeu de hasard….ne sont qu’une abomination, œuvre du Diable. Ecartez vous en afin que vous réussissiez…. »


Quant aux rapports avec leurs femmes ils sont très précis, et gare à elles, mais bizarrement les chiennes de garde françaises n’ont pas l’air de s’en émouvoir (Coran 4/34)


« Les hommes ont autorité sur les femmes…… Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris)…. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez les, éloignez vous d’elles dans leurs lits et frappez les……. ».


Qu’ils pratiquent ainsi que les hommes promènent dans la rue en se tenant le petit doigt se sodomisent, baisent des chèvres, ne se fassent pas circoncire, arrachent le clitoris de leurs filles se torchent le derrière avec des cailloux, se rincent la bite  à l’eau courante, qu’ils prient à quatre pattes dans les rues, fassent leurs ablutions avec l’eau des caniveaux ne me gêne absolument pas.


Chez moi on mangeait du poisson le Vendredi, on jeûnait au Carême, je recevais des taloches quand je faisais des bêtises; on avait des cadeaux à Noël on faisait des processions à la con déguisés en curés communistes, on me forçait  aller raconter au curé quand je m’étais masturbé, on me faisait jeûner depuis le Samedi 20 H 00, jusqu’au Dimanche 13 H 00 pour m’enfiler à titre de récompense une rustine de pâte qui collait au palais, et nous étions heureux.


Chacun ses traditions et ses goûts.


Mon principe de toujours été et continue à être chacun fait ce qu’il veut mais qu’on ne me contraigne pas ou ne restreigne pas mes libertés.


« Ne fait pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse et fait aux autres ce que tu voudrais qu’ils te fassent » est ma règle de vie.


Un jour à Jérusalem notre guide m’a demandé si ça me gênait que le compagnon  de ma fille soit juif, je lui ai répondu que ça se passerait très bien tant qu’il ne m’interdirais pas de manger du saucisson et que je lui demandais simplement de me faire de beaux petits enfants, ce qu’il a fait et soit dit en passant, Pauline Léa Salomé est la plus belle des petites filles.


Cette réponse résume ma philosophie de la vie.


Pour revenir sur un plan plus concret, je dois préciser certains points qui expliquent ma démarche.


Au moment de l’affaire du voile j’étais à DAKAR et pour essayer de comprendre ce qui motivait les musulmans de France, j’ai acheté un CORAN (10 Francs qu’un Hadj avait ramené de La Mecque).


Ce que j’ai lu sur le voile ne m’a pas paru très clair, cf. ci-dessus et comme en brousse les journaux sont rares, je me suis payé ce pavé indigeste.


J’y ai fait une découverte et je dois l’avouer, suis revenu à PARIS quelque peu inquiet.


Ceux qui me disaient qu’ils appliquaient le CORAN à la lettre parce qu’ils étaient de bons musulmans omettaient de me lire les autres sourates, qui concernaient tout ce qui n’est pas musulman, c’est à dire dans l’ordre de haine  juifs, chrétiens et athées.


Qu’on en juge :


"Ceux qui parmi les gens du Livre [les juifs et les chrétiens] ne pratiquent pas la vraie religion [l'islam], combattez les jusqu'à ce qu'ils payent directement le tribut après s'être humiliés" (Coran 9/29) 

« Et combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'association et que la religion soit entièrement à Allah seul."  
(Les associateurs sont les non croyants, ils ne sont pas mieux placés dans le cœur des musulmans)


« Tuez-les où que vous les trouviez, chassez-les d’où ils vous chassaient... S’ils vous combattent, tuez-les, c’est le salaire des incroyants » 


Une fois passés les mois sacrés, tuez les incroyants où que vous les trouviez, prenez-les, assiégez-les » ; (Coran 55/56)


« Ceux qui ne croient pas à nos versets, nous les pousserons au feu. Chaque fois que leur peau sera brûlée, nous leur donnerons une autre peau pour qu’ils goûtent le tourment » (Coran 2 :191)


Les Juifs disent : ‹Uzayr est fils d'Allah› et les Chrétiens disent : ‹Le Christ est fils d'Allah›. Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. Qu'Allah les anéantisse !   
Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d'où ils vous ont chassés: l'association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu'ils ne vous y aient combattus. S'ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants.  (Coran 2 :191)
 
 »Ce n'est pas vous qui les avez tués: mais c'est Allah qui les a tués.
 
« Ils aimeraient vous voir mécréants, comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d'alliés parmi eux, jusqu'à ce qu'ils émigrent dans le sentier d'Allah. Mais s'ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez ; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur. »  (Coran 4/89) 
 
« La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s'efforcent de semer la corruption sur la terre, c'est qu'ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu'ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l'ignominie ici-bas ; et dans l'au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment. »  (Coran 5/33) 
« O croyants ! Ne prenez point pour amis les juifs et les chrétiens ; ils sont amis les uns des autres. Celui qui les prendra pour amis finira par leur ressembler, et Dieu ne sera point le guide des pervers. »  (Coran 5/51)  
 
« Le Seigneur cependant a voulu prouver la vérité de ses paroles, et exterminer jusqu'au dernier des infidèles. »  (Coran 8/3) 
 « Les mois sacrés expirés, tuez les idolâtres partout où vous les trouverez, (...). »  Sourate IX, verset 5 

«  Ceux qui offensent les croyants et les croyantes, sans qu’ils l’aient mérité, se chargent d’une calomnie et d’un pêché évident….Ce sont des maudits . Où qu’on les trouve, ils seront pris et tués impitoyablement. »


Salman RUSHNIE, Van Gogh…nous pensons à vous.

« Les juifs disent : Ozaïr est le fils de Dieu. Les chrétiens disent : Moïse est le fils de Dieu. Telles sont les paroles de leurs bouches ; elles ressemblent à celles des infidèles d'autrefois. Que Dieu leur fasse la guerre ! Qu'ils marchent à rebours !"  (Coran 8/30) 

« Quand vous rencontrerez les infidèles, tuez-les jusqu'à en faire un grand carnage, et serrez les entraves des captifs que vous aurez faits. »  (Coran 17/4)


« Lorsque vous rencontrerez ceux qui ont mécru frappez les au cou (décapitez les ). Puis quand vous les avez dominés, enchaînez les solidement. Ensuite c’est soit la libération gratuite, soit la rançon…. »

Ce qui explique les décapitations de Chrétiens (Nos soldats en Afghanistan, ou nos otages européens journalistes ou non) ou les demandes de rançons.
"Nous vous désavouons vous et ce que vous adorez en dehors d’Allah. Nous vous renions. Entre vous et nous l’inimitié et la haine sont à jamais déclarées jusqu’à ce que vous croyiez en Allah, seul " (Coran 60/4)


Le 11 Septembre, je faisais le plein à la Défense lorsque j’ai appris les attentats de New York. Je suis rentré au bureau dans le 9-3 et passant devant le dépôt à l’heure de la pose j’ai vu des musulmans (Marocains, Algériens  et Maliens) qu’on jugeait modérés danser (c'est-à-dire sauter d’une jambe sur l’autre) et se congratuler à l’annonce de l’évènement en disant « Allah Akhbar mon frère ».


Que dois-je en penser ?


Lorsque j’évoque le contenu du Coran avec des musulmans on me dit que j’ai la mauvaise traduction, que le prophète a délivré son message en arabe et que toute traduction est impie, qu’il faut s’attacher à l’esprit plutôt qu’à la lettre……


Les Francaouis, bobos et autres sont du même avis, que ce soit par idéologie ou ignorance.


La gauche suit les musulmans, pour eux c’est avant tout un gisement d’électeurs et si vous regardez bien dans les périodes préélectorales les socialistes surtout vont faire leur pèlerinage en Algérie pour essayer de glaner quelques voix.


Les communistes suivent Garaudy. Pour eux le musulman (mondialiste) s’est substitué à la classe ouvrière en voie de disparition.
SARTRE, après une phase collaborationniste, (Il déjeunait et dédicaçait ses ouvrages aux membres de la propagandstaffel) se dédouanait en trempant ses mains dans le cambouis de BILLANCOURT, aujourd’hui il tremperait ses mains dans le couscous à AUBERVILLIERS.


Ces Francaouis, comme les musulmans me reprochent d’avoir mal lu le Coran,( alors qu’ils ne l’ont pas lu), de le déformer ; ou de baser mes arguments sur ceux de l’extrême droite  (Accusation Ab Hitlerum), en perdant de vue le fait
•    que les extrémistes de droite rejoignent  souvent les thèses musulmanes, et que c’est quand même Hitler qui a été pris en photo avec le grand Mufti de Jérusalem,
•    que ceux qui ont brûlé mon village du Jura en 1944, portaient la Chéchia
•    que dans le sud ouest on se souvient du passage de la « division Couscous » constituée de musulmans récupérés dans nos banlieues.


Jamais je n’ai entendu un Boubaker ou autres Imams autoproclamés appeler leurs coreligionnaires à la modération, par contre on me demande périodiquement d’accepter sans la contester cette RAPT (Religion d’Amour de Paix et de Tolérance), et un organisme de type Gestapiste , la HALDE financée avec mes impôts a même été crée pour me surveiller, pour le cas ou je viendrais a dire tout haut ce que je pense


Voila mon opinion mon cher ami.


Merci, Longeval, c'est instructif et, vu ton métier; tout à fait honnête.