TOUT EST DIT

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vendredi 30 décembre 2011

La Grèce vend des Airbus pour réduire sa dette

La Grèce a annoncé vendredi 30 décembre avoir vendu quatre Airbus A340 usagés à une société de Miami spécialisée dans la vente d'avions d'occasion, Apollo Aviation, pour 40,4 millions de dollars (31 millions d'euros), afin de s'assurer des liquidités.

Un communiqué du gouvernement indique que la vente a été approuvée par un comité ministériel de cinq membres chargé de la privatisation. Une source au ministère des finances a donné le prix. "Apollo Aviation Group a été le plus offrant", a précisé le gouvernement.
Les quatre appareils appartenaient précédemment à la flotte d'Olympic Airlines, la compagnie aérienne d'Etat, privatisée en 2009. Le gouvernement grec tentait de vendre ces avions depuis novembre 2010.
Athènes s'était engagée l'année dernière à réaliser un train de privatisations en échange d'un plan de sauvetage de l'Union européenne et du Fonds monétaire international. Le processus de privatisation devrait permettre de lever 5,5 milliards d'euros avant la fin de l'année et 50 milliards avant 2015. Le ministère des finances espère terminer l'année avec 1,8 milliard d'euros en revenus et 9,3 autres milliards en 2012.

LES DERNIERS DESSINS DE 2011



Charles Gave, économiste ; L’abandon de l’euro n’est pas souhaitable.

Vous avez vanté dans vos chroniques les mérites d’une sortie de la zone euro de la Grèce, puis plus récemment de l’Italie. Pouvez-vous expliquer votre raisonnement ?

Je ne pense pas avoir vanté les mérites de la sortie de l'euro de l'Italie et de la Grèce. J'ai simplement dit que ces deux pays ne pouvaient pas s'en sortir avec un taux de change "allemand", que le problème n'était pas la dette mais l'absence de croissance dans ces pays créés de toutes pièces et inutilement par ces taux de change fixes et surévalués, ce qui amenait à une augmentation des déficits budgétaires et de la dette en bout de course. La dette est le résultat, non la cause.

L'Euro a bloqué -volontairement- les mécanismes d'ajustement entre pays européens que constituaient les taux de change.

De ce fait ni l'Italie, ni la Grèce, ni la France, d’ailleurs, ne sont compétitifs vis-à-vis de l'Allemagne. Pour faire simple, nous avons remplacé la probabilité d'une dévaluation italienne tous les trois ou quatre ans par la certitude d'une faillite de l'Italie. Pas un vrai progrès à mon avis.

Ne risque-t-on pas d’ajouter une crise à la crise ?

Le chômage en Europe est à un plus-haut historique hors Allemagne, la moitié des pays européens sont en faillite, le système bancaire de l'euro est en train de s’effondrer partout y compris et surtout en Allemagne.

Nous sommes en France en 1934 pendant la déflation Laval-Rueff créée par un attachement fanatique de Rueff (comprendre Trichet) à l'étalon or (comprendre l’euro). La Suède et l'Angleterre ayant abandonné cette imbécillité qu'était l’étalon or se comportèrent beaucoup mieux. Je ne suis pas devin et je ne sais pas si nous allons ajouter une crise à la crise. Ce que je sais c'est que la politique actuelle nous amène certainement à la faillite de même que la ligne Maginot nous garantissait d'être défaits en cas de conflit avec l'Allemagne. Les stratégies défensives échouent toujours et partout. Comme disait de Gaulle : à quoi sert une place forte « imprenable » ? A être prise.

Quel impact aurait une telle décision sur la santé des économies restant dans la zone euro ?

Si un pays sort, tout le monde sort. Ce sera comme de crier au feu dans un cinéma qui n’a pas de sorties de secours. Si vous divisez une économie entre "rentiers" qui ne prennent aucun risque (fonctionnaires, retraités, détenteurs d’obligations) dont tous les revenus sont perçus en monnaie nationale et les entrepreneurs qui sont soumis à la concurrence internationale et donc dont tout ou partie des revenus sont perçus en monnaie internationale (le dollar), un retour aux changes nationaux favoriserait :

- le rentier allemand et défavoriserait l’entrepreneur allemand, ce dont tout le monde en Europe a besoin, y compris l’Allemagne

- l’entrepreneur du sud et défavoriserait le consommateur rentier local. La balance commerciale des pays du Sud retournerait très vite à l’équilibre et la croissance reviendrait dans ces pays, ce qui leur permettrait de servir sans problème les intérêts sur leurs dettes et d’acheter de nouveau des produits à l’Allemagne

Je ne connais pas d’exemple historique où sortir d’une solution technocratique pour aller vers une solution de liberté pour les marchés n’ait pas amené à une amélioration très rapide de la situation. La fin de l’euro ne serait pas une mauvaise nouvelle, ce serait une bonne nouvelle, un peu comme la chute du mur de Berlin.

Le prix ne serait-il pas trop élevé pour les sortants. Dévaluation, renchérissement des prix des importations (dont pétrole), difficulté de financement des banques, de l’Etat, chômage en forte hausse, etc. ?

Honnêtement, le prix à payer pour arrêter cette monstrueuse erreur que nous devons aux Trichet, Delors, Prodi, etc., qui cherchaient tous à recréer l’Empire romain où les libertés individuelles fleurissaient très peu au travers d’un Etat européen supra- national, technocratique et non démocratique, dont leur classe aurait été les maîtres et nous les sujets, me paraît très faible par rapport aux coûts que nous aurons à payer si cette classe, qui elle ne souffre pas, continue à nous entraîner dans ce désastre, tant elle est incapable de reconnaître ses erreurs. Mais comme dans les pays arabes, nous allons assister au grand réveil des peuples et c’est dans ce réveil que réside mon espoir.

Pouvez-vous détaillez le plus précisément possible les enchaînements macroéconomiques que vous imaginez ?

Alors là, honnêtement, aucune idée. Ce n’est pas moi qui ai monté un système qui ne peut pas marcher et dont on ne peut pas sortir. Ce que je sais par contre c’est ce qu’il y aura après quand la poussière sera retombée. La consommation en Europe du Sud a été égale à la consommation gagnée à laquelle il fallait ajouter la consommation « empruntée ». La consommation en Europe du Sud (qui ne pourra plus emprunter) va donc tomber au niveau de la consommation gagnée moins le remboursement des dettes. Parallèlement, les recettes fiscales (TVA) liées à la consommation en Europe du Sud vont s’écrouler et les déficits primaires vont y exploser, malgré, ou à cause devrais-je dire, des augmentations d’impôts, ce qui veut dire que les systèmes étatiques clientélistes vont devoir se reformer dans la douleur et dans l’urgence comme c’est déjà le cas en Grèce, en Espagne, en Italie et bientôt en France. Je répète donc ce que je dis depuis le début de la crise grecque : rien dans les valeurs de consommation en Europe, aucune valeur qui ait un Etat, en particulier du Sud, comme gros client ou comme régulateur. Aucune obligation d’aucun pays du Sud. Se concentrer sur les valeurs exportatrices qui ne vendent rien aux Etats ni à la consommation en Europe.

Le monde rural renaît

Le monde rural renaît C’est l’un des enseignements des données démographiques que Ouest-France publie aujourd’hui : même si le constat doit être nuancé dans certaines zones, la population dans les campagnes de l’Ouest croît plus vite que dans la plupart des villes. Et même plus vite que dans le reste de la France. Cet essor constitue désormais une tendance lourde qui redessine en profondeur le visage de nos régions.

Presque toutes les campagnes sont concernées : celles qui sont proches des villes, celles qui longent le littoral ou les axes routiers, mais aussi celles qui sont les plus éloignées : le « rural profond ». La majeure partie des petites communes ont vu leurs populations croître entre deux recensements. Contre toute attente… Et pourtant, n’avait-on pas prédit, hier, quand les jeunes quittaient les fermes et que les populations vieillissaient, la « fin des campagnes » et même la « désertification » des espaces ruraux ?

Ce retournement démographique tient pour l’essentiel au fait que le solde migratoire du monde rural est redevenu positif : certaines générations ont moins tendance à quitter les campagnes tandis que des populations nouvelles affluent : retraités attirés par « l’ordre immuable des champs » ; familles d’actifs qui ont décidé de vivre en zone rurale parce que la vie y est plus calme, le foncier moins cher ou l’emploi plus accessible ; citadins désireux d’y installer leur résidence secondaire avant qu’elle ne devienne leur résidence principale.

Derrière tous ces mouvements, plusieurs évolutions ont joué un rôle majeur : le développement de nouveaux moyens de transport a permis l’accroissement des mobilités et les va-et-vient quotidiens entre la campagne et la ville ; l’essor des technologies a facilité les communications et le travail à distance ; le regroupement des communes a permis de préserver des services indispensables… De façon générale, on ne doit pas non plus nier l’importance de cet imaginaire qui a cristallisé les aspirations de bon nombre de citadins : le monde rural, c’est le rêve du village, d’un cadre paisible, de paysages champêtres, bref, d’un nouvel art de vivre…

Ce renouveau démographique du milieu rural s’accompagne d’une nouvelle dynamique : si les activités agricoles continuent encore de structurer bon nombre de territoires, l’agriculture, à elle seule, ne fait plus le rural. À côté d’elle, se développent une série d’activités liées à la terre (agroalimentaire, tourisme rural, énergies vertes…). Des commerces, des artisans, reviennent afin de répondre aux besoins croissants d’une nouvelle population. Enfin, il devient de plus en plus courant de voir émerger toutes sortes d’établissements industriels ou tertiaires, près des champs ou dans les petits bourgs, souvent dans des activités de pointe…

Ainsi, alors que le monde rural était assimilé, hier, à une terre de cultures et d’élevage, il présente aujourd’hui un visage multiforme : c’est tout à la fois un espace de productions, un lieu de résidence, un espace de loisirs… Ses habitants ont changé. Ils se sont imprégnés des valeurs et désirs des citadins. La ville est présente en campagne, les frontières entre l’urbain et le rural s’estompent… Tant d’évolutions déterminantes soulèvent des défis liés à l’intégration des nouvelles populations, relancent la question des services publics (qui n’ont pas suivi partout cette évolution) et posent les redoutables problèmes de la gestion environnementale…

Ségolène Royal, "tête à claque", veut porter plainte contre VSD

Ségolène Royal a dénoncé jeudi, menaçant de porter plainte, des "agressions verbales" et "le caractère moralement très violent" du dernier VSD, qui affiche en Une les photos de trois personnalités, dont la sienne, sous le titre "les têtes à claques de l'année".
Selon le magazine VSD, Ségolène Royal serait « une tête à claques ». C'est en tout cas la Une de l'hebdomadaire. Dans son dernier numéro, un sondage Harris Interactive établit par catégories des classements des personnalités qui « agacent » le plus les Français, à partir de noms proposés. Dans la catégorie des « politiques », la présidente de Poitou-Charentes arrive en tête devant DSK et Eva Joly.

Royal dénonce des "agressions verbales"

« Ségolène Royal dénonce le caractère moralement très violent du dernier numéro de VSD en cette période de fêtes familiales la traitant de "tête à claques" de l'année et autres agressions verbales », selon un communiqué publié jeudi après-midi. « Elle se réserve le droit de porter plainte », précise le texte.

"L'appât du gain ne saurait tout justifier"

Les motifs de plainte sont nombreux. Ainsi, l'élue socialiste pourrait évoquer : « harcèlement moral (le même article ayant été publié par VSD à la même date l'an dernier) », « atteinte à sa dignité de mère de famille, de tels propos étant particulièrement odieux pour des enfants, même adultes », et enfin « injure publique à l'égard de ses fonctions d'élue qu'elle exerce avec dignité et honnêteté, ces propos étant de nature à porter atteinte à sa réputation locale et internationale ». L'ex-candidate à l'Elysée en 2007 conclut : « L'appât du gain ne saurait tout justifier de la part de journaux à sensation en mal de sujets élevant le débat public. »
ELLE EST DÉMASQUÉE, LA VIEILLE, QU'ELLE ARRÊTE LA POLITIQUE !