TOUT EST DIT

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dimanche 27 novembre 2011

Crise des dettes: 30 000 fonctionnaires grecs en chômage forcé

Mardi 29 novembre, les ministres des Finances de la zone euro vont discuter à nouveau de l’aide financière à la Grèce. L'Union européenne et le Fonds monétaire international doivent débloquer une tranche d'aide supplémentaire de 8 milliards d'euros sans laquelle Athènes devra se mettre en situation de défaut courant décembre. En échange, la Grèce doit prendre des mesures de rigueur toujours plus draconiennes : elle va ainsi mettre au chômage technique 30 000 salariés du secteur public dès lundi 28 novembre.

La réforme va mettre au chômage technique forcé 30 000 personnes qui travaillent actuellement en CDI (contrat à durée indéterminé) au service de l’Etat, soit dans les entreprises publiques, soit dans les collectivités locales ou encore les grands organismes de l’Etat. Les hôpitaux publics sont pour l’instant exemptés de cette mesure de même que les transports en commun, probablement parce que le gouvernement craignait une forte réaction sociale, les transports en commun ayant déjà mené de nombreuses grèves depuis le début de la cure d’austérité.
Cette mesure intitulée « efedria » en grec, ce qui signifie réserve, va pousser à partir de lundi 28 novembre et jusqu’à fin décembre 30 000 personnes à l’inactivité pendant un an. Ces grecs poussés au chômage toucheront alors 60 % de leur salaire et pour l’heure, rien n’est dit sur la suite. Est-ce que ces personnes seront réintégrées à leur poste au bout d’un an ? Est-ce qu’au contraire cette mise en réserve va se prolonger ? Ou est-ce que les employés vont à terme être définitivement licenciés ? C’est bien cette dernière option que tout le monde craint ici. Personne ne se fait d’illusion sur l’objectif final de la mesure qui est de faire de nouvelles coupes dans le budget de l’Etat en diminuant le nombre de ses salariés.
Plus de 5 milliards d’euros d’économies pour l’Etat
Cette mesure ajoutée à d’autres va permettre à l’Etat de réduire ses dépenses de 5,2 milliards d’euros en 2012 pour tomber à 100,1 milliards d’euros, c’est en tout cas ce que dit le projet de budget qui doit être voté dans une dizaine de jours. Il faut dire que s’ajoutent à cette mise au chômage technique le non-remplacement des départs à la retraite, et des départs forcés en préretraite :14 000 suppressions d’emplois au total pour le secteur public grec d’ici à la fin de l’année.
Autant vous dire que cela va créer une certaine cacophonie dans les services concernés par les départs, sans vous parler de l’atmosphère délétère que cela peut entraîner dans les bureaux car les critères pour définir le personnel qui sera mis sur la touche ne sont pas clairs. Mais cette mesure est exigée par les créanciers du pays, Bruxelles et FMI. Elle fait partie du programme que le nouveau gouvernement de coalition s’est engagé à mettre en œuvre avant la fin de l’année afin de pouvoir continuer à toucher les prêts accordés à la Grèce. Et la pression accrue sur le pays, ces dernières semaines, ne laissent désormais plus guère de temps pour tergiverser.
Une réforme qui bouleverse de très nombreux acquis
C’est du jamais vu. C’est la première fois en Grèce que l’on s’attaque ainsi au secteur public. Le choc est rude pour les Grecs car depuis bientôt quatre décennies, le secteur public constituait l’employeur n° 1 du pays et les partis politiques ont d’ailleurs abondamment profités de cette manne pour fidéliser leurs électeurs.
Autrement dit, la mesure sonne le glas des années clientélistes mais pour les personnes concernées, cela signifie surtout la perte d’un emploi que l’on croyait sûr et donc évidemment une nouvelle chute de pouvoir d’achat.
Or les fonctionnaires et travailleurs du secteur public ont déjà subi des pertes de revenus de plus de 20 % depuis le début de la cure d’austérité il y a un an et demi. Et ce n’est pas fini car l’harmonisation prévue des grilles de salaires de la fonction publique va entraîner encore de nouvelles baisses. Autant vous dire que le front social n’est pas prêt de s’apaiser. Une grève générale est d’ailleurs programmée pour jeudi à l’appel des syndicats publics et privés.

Un gouvernement d’union nationale rêve ou réalité ?

La crise emporte tout sur son passage. Tout, et surtout les gouvernements européens, qui passent à la trappe les uns après les autres. Après la Grèce et l’Italie, c’est au tour de l’Espagne. En poste depuis 2004, José Luis Zapatero a quitté, le week-end dernier, le pouvoir par la petite porte. Comme Silvio Berlusconi, il a été sifflé et hué par son peuple en colère. La défaite de la gauche espagnole est historique : 110 députés pour le PSOE, contre 186 au Parti populaire. La panique commence à gagner les pays voisins. A qui le tour ? En France, on cherche à se rassurer. A rassurer. Que faire, que dire, à six mois d’une élection présidentielle dont l’issue semble plus incertaine chaque jour ? A situation exceptionnelle, solution exceptionnelle ?

Un gouvernement de « rassemblement national », a, le premier, suggéré Dominique de Villepin à la mi-novembre. L’ancien Premier ministre, dont la candidature semble chaque jour plus aléatoire, se propose ainsi de « bousculer ». Pari gagné. Cette idée séduit autant qu’elle divise. Parmi les séduits, Claude Allègre. L’ancien ministre de l’Education nationale de Lionel Jospin appelle de ses vœux un gouvernement d’« union nationale » qui rassemblerait la droite et la gauche, à l’exclusion des Verts et de l’extrême droite. Estimant que plus grand-chose ne sépare « une gauche qui n’est plus pour l’économie administrée et un Nicolas Sarkozy devenu keynésien », Allègre vote pour une « équipe de France » dans laquelle se retrouveraient « Sarkozy, Hollande, Collomb, Vallini... ».
 Une hypothèse à laquelle ne semble pas adhérer du tout l’Elysée. « Rassembler demain la gauche et la droite dans le même gouvernement, c’est un scénario que nous n’étudions pas », admet un membre de l’entourage de Nicolas Sarkozy. « Nous avons face à nous la gauche la plus sectaire d’Europe. Elle n’est absolument pas prête à s’asseoir sur une banquette, face à nous. Comment construire quoi que ce soit avec elle ? » André Vallini, un proche du candidat du PS, François Hollande, est tout aussi... sceptique : « On n’en a jamais parlé dans l’entourage de François Hollande. Cette alliance se justifie en temps de guerre ou dans un cas comme la Grèce. On n’y est pas ! En revanche, la situation est suffisamment grave pour que, si François Hollande l’emporte et si certaines bonnes volontés se manifestent comme François Bayrou, Jean Arthuis ou des gaullistes déçus de Nicolas Sarkozy, il faudra les accueillir. » Union nationale, non, mais une ouverture plus large qu’aux alliés traditionnels pourrait être envisagée. Encore faut-il qu’ils réussissent d’abord l’union de la gauche. Ce qui n’est pas gagné !

"Nous avons face à nous la gauche la plus sectaire d’Europe"

Au conseil fédéral d’Europe Ecologie - Les Verts (EELV), samedi 19 novembre, Cécile Duflot a rappelé que l’accord signé avec le PS n’était « pas un accord gouvernemental », sans pour autant exclure une participation des écolos à un éventuel gouvernement socialiste. Celle-ci dépendra d’abord de la campagne présidentielle et de la dynamique de l’entre-deux- tours. Du côté du Front de gauche, la porte est encore moins ouverte. Et risque de se fermer complètement si le MoDem devient un allié. « Sur les retraites, la règle d’or, la dette... nous disons l’exact contraire de François Bayrou », relève François Delapierre, le bras droit de Jean-Luc Mélenchon. « Entre Bayrou et nous, il faudra choisir », ajoute Delapierre, pour qui un gouvernement dans lequel cohabiteraient le Front de gauche et le MoDem « ne pourrait qu’exploser à la moindre difficulté ». Au MoDem, où un accord avec le Front de gauche est tout aussi impensable, François Bayrou est très favorable à un « gouvernement d’union nationale ». Une idée qui lui est chère et qu’il se targue d’avoir lancée dès la précédente campagne présidentielle. « Il faudra le faire. C’est une certitude. Les temps exigent que l’on bâtisse une majorité qui dépasse les affrontements habituels. Que l’on mette en place une équipe soucieuse de l’intérêt général sans calcul partisan. »
Ces positions provoquent l’incrédulité de Marine Le Pen. La candidate du Front national ne se fait aucune illusion : « S’il y a, de toute évidence, des convergences de vues entre Jean-Pierre Chevènement, Arnaud Montebourg, Nicolas Dupont-Aignan, Manuel Valls et le Front national, aucun n’acceptera jamais de gouverner à nos côtés. » Quant à l’éventualité d’une « grande dynamique entre nationalistes et mondialistes » au nom des intérêts supérieurs de la France, la patronne de l’extrême droite estime que cela relève de « l’utopie ». « Les uns et les autres ne sont d’accord ni sur les constats ni sur les remèdes. Cela ne marchera jamais. »
 « Impossible, en effet », confirme l’essayiste Alain Minc, pour qui, « s’il y a un pays qui n’est pas prêt à ça, c’est la France ! Arrêtons avec ces fadaises. En France, nous n’avons même pas été capables de voter la règle d’or que même l’Espagne a adoptée ».
« Jamais », conclut Jean-Louis Bourlanges, pour qui, « malgré les apparences », les clivages n’ont jamais été aussi aigus dans la classe politique. « Qu’y a-t-il de commun entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, qui campent sur le refus de l’euro et de l’Europe et rejettent toute stratégie nationale et étatique, et François Hollande ou Nicolas Sarkozy ? » En y réfléchissant, Jean-Louis Bourlanges voit bien « une possibilité » pour imposer ce gouvernement d’union nationale : « Qu’une partie du corps électoral (5 à 8 % suffiraient) se déplace entre l’élection présidentielle et les élections législatives », provoquant ainsi une situation inédite qui obligerait le président à prendre des décisions fortes.
« Un président de gauche, une Assemblée de droite. Ou un président de droite, une Assemblée de gauche. Chacun élu à quelques semaines d’intervalle. Deux pouvoirs contraires également légitimes, et dont ni l’un ni l’autre ne serait amené à prendre le pas sur l’autre. Voilà qui serait intéressant », pour l’ancien député européen. Cette théorie originale séduit le juriste Guy Carcassonne. « Un président d’une couleur, élu en mai. Une Chambre d’une autre couleur, élue en juin. La situation serait totalement inédite. Pour gouverner, le président de la République ne pourrait que s’entendre avec la majorité législative. Et probablement de faire un gouvernement d’union nationale. Il n’aurait pas le choix. » •Point final

Les banquiers ont pris possession de l’Europe: Goldman Sachs a saisi le pouvoir

DSK : Qui se cache derrière Edward Epstein ?

Edward Epstein considère DSK a été victime d'un complot au Sofitel. Ce journaliste est-il crédible ? 

C'est l'homme par qui le scandale arrive, alors que l'affaire semblait close, uniquement rattachée au fil de l'actualité par la perspective d'un procès au civil qui ne changera pas grand chose. L'affaire opposant Dominique Strauss-Kahn et Nafissatou Diallo s'était vu reléguer aux rangs des mauvais faits ­divers. Les affaires Tristane Banon et du Carlton de Lille étaient passées par là. Certains, au matin du 15 mai, s'étaient réveillés en hurlant au complot. Ils se taisaient désormais, humiliés par les enquêtes et les révélations.
Mais Edward Epstein, journaliste américain, a remis cette idée au goût du jour. Son article paru dans The New York Review of Books a eu l'effet d'une bombe, replaçant au cœur de l'affaire cette idée selon laquelle monsieur Strauss-Kahn, trop populaire au moment des faits, aurait bel et bien été piégés par d'inatteignables adversaires. Un complot ? Fomenté par qui ? Personne ne le sait et si l'UMP se sait implicitement visée, plusieurs cadres dont Jean-François Copé ou Claude Guéant se sont empressés de dénoncer la « grosse ficelle », selon les propres mots du secrétaire général du parti majoritaire.
Une autre question se pose : Edward Epstein est-il crédible ou s'agit-il d'un énième « conspirationniste » découvrant dans chaque « événement » du monde la trace évidente d'un piège préparé au plus haut ? Le journaliste n'en est pas à son premier coup d'essai. L'un de ses sujets préférés est l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy en 1963 à Dallas. La commission Warren avait conclu que le meurtre du président américain avait été l'œuvre du seul Lee Harvey Oswald. Edward Epstein a publié quatre ouvrages sur le sujet, dont un sur le fonctionnement interne de la commission Warren, dont il remet en cause les conclusions.

"Le monde entier croira au complot"


Edward Epstein a également travaillé sur d'autres sujets « sensibles » comme les attentats du 11 septembre, la tentative ratée d'assassinat de Fidel Castro par la CIA ou encore le meurtre du président pakistanais Muhammad Zia en 1988. Enseignant de science politique au Massachusetts Institute of Technology puis à UCLA, il a collaboré à des médias de renom comme le Wall Street Journal, the New Yorker ou Slate.com. Journaliste d'investigation reconnu pour son sérieux, Edward Epstein peut-il jouir du même crédit pour l'affaire DSK ? Un point noir pourrait perturber son enquête : dans France-Soir, au mois d'août, Michel Taubmann, biographe officiel de Dominique Strauss-Kahn, parlait d'Edward Epstein comme d'un « ami ».
Lui se défend. « Si la scène de la danse de la victoire, exécutée pendant plusieurs minutes par Brian Yearwood, le chef des services techniques du Sofitel, et un inconnu, est rendue publique un jour, je ne serai plus le seul à penser qu’il y a eu complot, le monde entier croira au complot », affirme-t-il dans Le Journal du Dimanche.


PERSONNELLEMENT JE VOIS DANS TOUTE CETTE LAMENTABLE HISTOIRE UN COMPLOT JUIF POUR TENTER DE RE-CRÉDIBILISER DSK.
IL N'EMPÊCHE, QUE CET HOMME, CIRCONCIS OU PAS, EST UN GRAND PERVERS MALADE.

Pia Kjaersgaard

Le leader du Parti populaire du Danemark (raciste) qui a coutume de caractériser les Grecs d'exemples à éviter. Vient de se faire pincer pour fraude fiscale, en effet elle a caché au fisc Danois Le petit «refuge» :Une maison de 32 m² à Kastelli Emporio.La politicienne danoise avec ses sentiments anti-grecque est depuis une décennie propriétaire d'une  maison de vacances à Santorin, qu'elle visite régulièrement. Il semble qu'elle et son mari, fasciné par l'île de carte postale des Cyclades et en 2002 a acquis une petite propriété dans le domaine de Emporio Castelli. C'est une maison de 32 m une parcelle de 81 m2 Une chambre avec une kitchenette, une petite salle de bains et deux sites rupestres sont les petits «royaume» de l'Kgersgkaarnt couple - Thoroup. Lors de l'acquisition du bâtiment, celui-ci était en mauvais état et les travaux de rénovation radicale de construction nécessaires ont couté 200 000 euros. Depuis lors, l'été, l'homme politique danois et sa femme passe plusieurs jours là-bas.
bel exemple de rectitude et de franchise.

2 Français sur 3 font confiance aux politiques pour résoudre la crise

Pour résister à la crise et trouver des solutions, le monde politique a encore la confiance des Français. Plus de deux-tiers d'entre eux (68 %) pensent que les responsables politiques "ont les moyens de mettre en oeuvre des solutions à la crise", tandis que 29 % pensant qu'ils "ne peuvent pas faire grand chose", selon un sondage de TNS Sofres pour l'émission "Dimanche+" de Canal+ dévoilé dimanche 27 novembre.
Les sympathisants du Parti socialiste sont plus nombreux à donner leur confiance au monde politique (73 %) que ceux de l'UMP (61 %). "La crise montre que les responsables politiques ont encore un rôle à jouer", a aussitôt réagi Valérie Pécresse, ministre du budget, invitée de "Dimanche+".
CLIVAGE PARTISAN SUR L'AUGMENTATION DES IMPÔTS
En revanche, les partisans de droite et de gauche s'opposent sur ces "moyens" à mettre en oeuvre pour le "remboursement de la dette". Selon l'étude, les sympathisants du PS jugent à 74 % "pas normal d'augmenter les impôts des Français" dans cet objectif, au diapason de l'ensemble des Français (71 %), tandis que 52 % de ceux de l'UMP trouvent cela "normal".
Le sondage a été réalisé les 22 et 23 novembre par téléphone auprès d'un échantillon de 970 personnes représentatif de l'ensemble de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

Italie: "coeur de la zone euro atteint"

"S'il y a un problème italien, c'est le coeur de la zone euro qui est atteint", a-t-on affirmé aujourd'hui à l'Elysée, en assurant que "l'engagement de Nicolas Sarkozy et Angela Merkel était très fort pour soutenir l'Italie". "A l'Italie de faire ce à quoi ce pays s'est engagé", a ajouté la même source, en assurant que les "engagements" de Rome "n'étaient mis en doute par personne".

Vendredi, le gouvernement italien avait indiqué que le président français et la chancelière allemande avaient dit à Mario Monti "être conscients qu'un écroulement de l'Italie mènerait inévitablement à la fin de l'euro, provoquant un arrêt du processus d'intégration européenne aux conséquences imprévisibles". L'Italie a payé cher vendredi l'enlisement de la crise dans la zone euro avec des taux d'emprunt qui ont bondi à des niveaux record lors d'une émission de dette, au lendemain du mini-sommet de Strasbourg qui a déçu les marchés, Angela Merkel n'ayant rien cédé sur la question d'une implication plus large de la Banque centrale européenne (BCE) pour tenter de juguler la crise. A l'Elysée, on a fait remarquer que la Banque centrale européenne "continuait d'acheter de la dette", mais que c'était "à elle de décider" de "faire plus ou pas" dans ce domaine.

Le journal italien La Stampa a par ailleurs annoncé que le Fonds monétaire international a préparé un plan de secours de 600 milliards d'euros pour l'Italie au cas où la crise de la dette de ce pays s'aggraverait. Le prêt envisagé par le FMI, qui atteindrait entre 400 mds et 600 mds d'euros, permettrait à l'Italie de disposer d'une fenêtre de 12 à 18 mois pour mettre en place des réductions budgétaires et des réformes économiques destinées à renforcer la croissance" en mettant de côté la nécessité de refinancer la dette".

La question du jour. G20, crise, Grèce, euro : faut-il plus ou moins d'Europe ?

LE PLUS - Crise de la dette. Les économies suffoquent. Le Premier ministre Georges Papandréou demande aux Grecs s'ils souhaitent garder l'euro. La crise devient politique. Qu'est-ce qu'on fait maintenant, avec l'Europe ?

Vous vous demandez peut-être ce qu'il s'est passé dans la tête de Georges Papandréou lorsqu'il a imaginé un référendum pour ou contre le plan de sauvetage de l'euro, devenu "pour ou contre l'euro". Ou alors vous vous demandez juste si l'Europe peut encore avancer et, si c'est possible, ailleurs dans un mur. C'est normal, on est en plein G20.

L'enjeu. Pour éviter la faillite dans les semaines à venir, la Grèce a besoin de l'aide de 8 milliards d'euros de l'Union et du FMI. Si elle sort de l'euro, pas d'aide.

Que choisiront les Grecs ? Recevoir une nouvelle aide de l'Europe et signer pour un nouveau plan d'austérité ou retrouver une monnaie nationale et tenter de reprendre le contrôle. L'Europe, tu l'aimes ou tu la quittes.

Que se passerait-il si la Grèce quittait la zone euro ? D'abord, la drachme serait dévalué rapidement. Un bonne nouvelle pour les exportations et le tourisme. Mais une mauvaise pour la dette grecque : si le drachme est dévalué de moitié, la dette du pays, exprimée en Euro, doublerait, mécaniquement. Les dettes des entreprises aussi ! Elles doubleraient leurs prix, le gouvernement re-dévaluerait etc... La spirale inflation-dévaluation peut tourner longtemps.

Mais ce n'est pas tout. Le 4 décembre, date prévue pour le référendum, les Grecs répondront aussi à une autre question : où en est-on de l'Europe politique ?

La... quoi ? L'Europe politique. L'idée qu'on est un tout petit peu plus qu'un tas de partenaires commerciaux. Depuis Victor Hugo, le projet d'Etats-Unis d'Europe ressort de temps en temps, dans la bouche de Winston Churchill en 1946 ou de... Laurence Parisot ce jeudi matin sur Europe 1. Aux USA, d'un Etat à l'autre, on légalise le cannabis ou on défend la peine de mort. Les Texans ne ressemblent pas aux Californiens mais chaque Américain a le sentiment d'appartenir à une grande Nation, qui défend la liberté et garantit ses droits. Pourquoi n'a-t-on pas ce sentiment ?

Je pense donc j'écris. 
Et vous, vous sentez-vous Européen ? Qu'attendez-vous d'une Europe politique ?
Faut-il plus de souveraineté des Etats ? Voulez-vous un gouvernement pour l'Europe ?

Un complot contre DSK, un "vrai fantasme" pour Guéant

Le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, a nié dimanche 27 novembre tout "complot" contre Dominique Strauss-Kahn dans l'affaire du Sofitel de New York et a dénoncé un "vrai fantasme", après une enquête d'un journaliste américain.

"J'ai lu l'article du journaliste américain [Edward Epstein]. Qu'est-ce qu'il remarque ? Que DSK a égaré son téléphone. Ce n'est pas parce qu'il a égaré son téléphone qu'il y a complot", a déclaré M. Guéant lors de l'émission "Le Grand Rendez-vous" d'Europe1, I-télé et Le Parisien.

La veille, le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, avait jugé "la ficelle [du complot] très, très grosse". Interrogé par la presse en marge d'une réunion des cadres de l'UMP à Paris sur l'enquête d'un journaliste américain pointant des zones d'ombres dans cette affaire, M. Copé a répondu qu'on était "dans une espèce d'ambiance où se multiplient rumeurs et ragots". "Moi, s'il y a des faits avérés, s'il y a des preuves évidentes, il va de soi qu'on doit les uns et les autres en tirer les conséquences, mais tant que ce ne sont que des allégations, sur la base de témoignages anonymes dont on ne sait strictement rien, vous comprendrez alors que nous restions un peu plus réservés et surtout pas dupes", a-t-il ajouté.

M. Copé a rappelé que, depuis le début de l'affaire, le 14 mai, il avait "veillé à ce que la direction de l'UMP fasse preuve de la plus grande mesure". "Le moins que l'on puisse dire, c'est que la ficelle est très, très grosse", a-t-il souligné.
"DES LEURRES POUR FAIRE DIVERSION"
"Tout cela est absolument ridicule. Moi je veux bien voir des preuves et des faits s'il en y en a (...) Aujourd'hui, on essaie de recoller des bouts d'éléments pour faire croire à cette thèse du complot qui n'a aucun sens", a-t-il ajouté un peu plus tard sur TF1.
"On n'est dupe de rien. Le petit numéro sur le complot à six mois de la présidentielle, on commence à nous le servir sur tous les sujets (...) Ce ne sont que des leurres pour faire diversion. Au rythme où ça va, je me demande si on ne devrait pas voir, pour le même prix, une certaine responsabilité de l'UMP dans l'assassinat de Kennedy, puisque ce journaliste est spécialiste de l'analyse du complot concernant [cet assassinat]", a-t-il ironisé.
LE TÉLÉPHONE DE DSK POURRAIT AVOIR ÉTÉ PIRATÉ
Dans son enquête, le journaliste américain avance que le téléphone BlackBerry de Dominique Strauss-Kahn aurait pu avoir été piraté. D'après "plusieurs sources proches de DSK", une "amie" travaillant à l'UMP aurait annoncé le matin même du 14 mai à l'ancien ministre qu'un courriel qu'il avait envoyé à son épouse Anne Sinclair avait été lu avant l'affaire du Sofitel dans les bureaux du parti du président Nicolas Sarkozy.
Le journaliste assure que ce fameux téléphone n'a d'ailleurs toujours pas été retrouvé que ce soit "par la police ou les détectives privés" embauchés par les avocats de DSK et qu'il a apparemment été désactivé au Sofitel.
L'un des avocats américains de M. Strauss-Kahn a aussitôt déclaré ne pas exclure que son client ait été victime d'une "entreprise délibérée visant à le détruire politiquement".

DSK : la réponse de Sofitel après l'enquête du journaliste américain

La longue enquête relançait la thèse du piège tendu à Dominique Strauss-Kahn. Le journaliste Edward Epstein, qui signe l'article dans la "New York Review of Books" est en effet convaincu qu'on a voulu "faire capoter" la candidature de Dominique Strauss-Kahn, même s'il se refuse à parler de "complot politique". Dans son article,  M. Epstein soulève en effet une série de questions. Il s'interroge notamment sur une étrange danse de célébration qu'exécutent selon lui pendant trois minutes le chef des services techniques de l'hôtel et un autre homme. Nafissatou Diallo vient d'accuser Dominique Strauss-Kahn de l'avoir agressée sexuellement, et un autre homme non identifié.

 

Réponse dimanche des hôtels Sofitel qui publient une mise au point dimanche 27 novembre. "L'article paru dans New York Review of Books affirme que deux employés de Sofitel auraient été filmés par les caméras de surveillance de l'hôtel, 'se réjouissant' pendant trois minutes", rappelle Sofitel dans un communiqué. "En réalité, ces faits ont duré 8 secondes, sans qu'aucune 'extraordinaire danse de fête' n'ait pu être constatée", déclare la marque d'hôtels de luxe du groupe français Accor. "Les deux employés interrogés ont catégoriquement nié que cet échange ait quelque lien que ce soit avec Monsieur Strauss-Khan", déclare Sofitel dans son communiqué.
DÉPLACEMENTS VERS UNE AUTRE CHAMBRE
Le journaliste a également affirmé que Mme Diallo est entrée à plusieurs reprises dans la chambre 2820, située au même étage que la suite de M. Strauss-Kahn, avant et après sa relation sexuelle avec l'ex-patron du FMI. M. Epstein évoque la possible présence d'autres personnes dans cette chambre et s'interroge dans un tel cas sur leur identité et la raison de leur présence.
"En ce qui concerne la Chambre 2820, l'historique informatique des chambres montre que le client de la chambre 2820 a procédé au règlement de sa chambre (check-out) à 11H36 et que la femme de ménage a fait le ménage de cette chambre immédiatement après", indique le communiqué de Sofitel. "L'insinuation selon laquelle le client occupant la chambre 2820 serait impliqué dans l'incident est donc fausse et sans fondement", poursuit le texte.

2012 : Hervé Morin a officialisé sa candidature

Le président du Nouveau Centre a annoncé ce dimanche matin sa candidature à l'élection présidentielle. L'ancien ministre de la Défense est crédité dans les sondages de 0,5 à 1% des intentions de vote.
Bayrou officiellement candidat, Morin l'est désormais, Borloo forfait mais qui doit encore dire qui il soutiendra en 2012 : le centre vit un regain d'activité en cette fin de semaine.
Pour le patron du Nouveau Centre, la présence de son rival du MoDem, jeudi soir sur TF1, ne doit rien au hasard. François Bayrou aurait anticipé sa déclaration de candidature pour saboter la sienne, qui a donc eu lieu ce dimanche sous le pont de Normandie. Thèse récusée avec dédain dans l'entourage de Bayrou, où l'on précise que primo, la candidature de Morin est un «non-événement», secundo, le «vrai» candidat centriste ne s'est pas déclaré sur France 2, il s'est contenté de répondre par l'affirmative, mais au futur, à une question sur ses intentions pour 2012. Son entrée en campagne doit toujours avoir lieu dans le cadre d'une réunion publique à Paris ou en banlieue entre le 5 et le 8 décembre.
Jean-Louis Borloo, invité de «Dimanche, 20h30», sur France 2, n'aurait, lui non plus, aucune velléité de nuire à Hervé Morin. Est-ce la faute de l'ex-ministre de l'Écologie si la chaîne a préféré l'inviter plutôt que d'accueillir le président du Nouveau Centre, qui l'avait sollicitée ? Borloo viendra parler de son livre projet, Libre et engagé (Éditions Plon). Le Figaro Magazine en a publié samedi les bonnes feuilles. Le président du Parti radical revient sur les raisons pour lesquelles il a renoncé à se présenter en octobre : «Sous la Ve République, écrit-il, même si personne ne peut gagner sans les voix du centre, cette famille politique ne peut que difficilement espérer l'emporter, a fortiori dans une période de crise aiguë et quand le centre est émietté.» C'est aussi ce qu'il répondra s'il est interrogé sur la candidature d'Hervé Morin, selon l'un de ses proches.
En revanche, sauf changement de dernière minute - ce qui ne peut pas être exclu avec lui -, Jean-Louis Borloo n'officialisera pas dimanche son soutien à Nicolas Sarkozy. Il veut attendre le congrès des radicaux, fin février ou début mars, pour annoncer une décision «collective».

Chahuté 

La déclaration d'Hervé Morin, elle, était réglée au millimètre. Seule incertitude : le nombre de parlementaires Nouveau Centre qui devaient faire le déplacement jusqu'au pont de Normandie ce dimanche matin. Le désormais candidat avait parié qu'ils seraient «entre une quinzaine et une vingtaine». Récemment, il a précisé : «Il y en a qui vont s'inventer des maladies diplomatiques de dernière minute, j'ai déjà prévu cela.» Dimance matin, 17 parlementaires de son parti lui ont apporté son soutien.  Dans un communiqué, ces parlementaires se disent "fiers" qu'Hervé Morin "s'engage, devant les Français, à reprendre le flambeau historique de l'UDF et à porter ses valeurs et ses idées".
Le patron du NC a été chahuté le week-end dernier lors du conseil national de son parti. Vendredi, le député maire d'Issy-les-Moulineaux, André Santini, l'a jugé «un peu court, sympathique mais un peu court», ajoutant : «Il va sauter du pont de Normandie, mais je ne sais pas si le caoutchouc est fixé.»  L'ancien ministre de la Défense est crédité dans les sondages de 0,5 à 1% des intentions de vote.
ENCORE UN CRÉTIN MÉGALO QUI VIENT POLUER UNE CAMPAGNE DÉJÀ ENCOMBRÉE PAR DES VERS DE TOUTES SORTES, DES CALAMITEUX DE PREMIER ORDRE, COMMUNISTES, ET AUTRES COURANTS SINGULIERS.

Allègre: «L'accord signé par le PS est une félonie»

Pour l'ancien ministre Claude Allègre, l'accord entre les Verts et le Parti socialiste est une trahison de tout ce qui a été accompli jusqu'ici pour préserver l'indépendance énergétique de la France.

LE FIGARO Magazine. -Quelle analyse politique faites-vous de l'accord PS/Verts?
Claude ALLEGRE. Je n'y vois rien d'autre que de la politique politicienne aboutissant à une aberration sur le plan économique et, finalement, à une trahison par rapport à la nation et à tout ce qui a été accompli depuis des décennies par tous les gouvernements -de droite comme de gauche- pour lui donner son indépendance énergétique. En tant qu'ancien ministre socialiste, je considère cet accord comme une félonie allant à l'encontre de ce qu'ont fait François Mitterrand et Lionel Jospin. C'est grâce au nucléaire que la France a pu résister mieux que les autres pays aux crises pétrolières. Cela montre à l'évidence l'inaptitude à gouverner de ces gens-là... Par ailleurs, sur le plan arithmétique, il est aberrant que les Verts, qui ne comptent quasiment pas dans le paysage politique avec les 3% dont les créditent les sondages, imposent leur volonté aux socialistes qui, pour l'heure, bénéficient de 58% d'intentions de vote à la prochaine présidentielle. C'est la démocratie à l'envers!
-Comment ont été menées les négociations entre les deux partis?
Claude ALLEGRE. Mal, car pour le PS, ce n'était assurément pas à Martine Aubry de les conduire. Lorsque nous nous sommes retrouvés dans la même situation, Jospin ayant été désigné comme candidat à la présidentielle de 1995, alors que Emmanuelli était le premier secrétaire, c'est naturellement Jospin qui a négocié avec les Verts. Là, de vous à moi -car je m'occupais du secteur-, nous avons été assez malins en signant l'arrêt de Super Phénix qui n'était rien moins qu'un gouffre financier -et technique, du fait de multiples pannes. Il fallait arrêter, de toutes manières. Mais quand les Verts ont commencé à parler d'un plan d'arrêt du nucléaire, autant vous dire que Jospin les a envoyés à la pêche! Seize ans plus tard, alors que s'aggrave la crise internationale et que nous allons devoir résister à de multiples pressions, ce marchandage irresponsable met en péril notre indépendance énergétique. C'est, au sens strict du mot, épouvantable.
Diriez-vous que les Verts sont devenus fous?
Les Verts ont toujours été fous. Ils sont semblables au Front national, de l'autre côté de l'échiquier politique, posant les bonnes questions et donnant les mauvaises réponses. Jusqu'à preuve du contraire, le PS a été historiquement le parti du progrès et de la croissance, ce dernier mot figurant à l'envi dans son programme, or le voilà avec un partenaire qui ne prêche que la décroissance. L'alliance est donc contre-nature. Et pour ce qui est de la disparité des forces, si François Hollande ne sait pas s'organiser pour résister à des Verts qui ne représentent au mieux que 3%, comment pourrait-il demain résister à la Chine sur des droits de douanes? On ne peut décidément pas confier la France à ces gens-là.

Une chanson pour Agnès

La jeune Agnès Marin a été inhumée samedi dans le 11e arrondissement de Paris, dix jours après son assassinat par un lycéen de 17 ans. Ses camarades d'internat ont tenu à lui rendre un ultime hommage, en chanson. 
 Ils lui ont dit adieu. Des centaines de proches, dont de nombreux adolescents, ont assisté samedi à Paris aux obsèques d'Agnès Marin, tuée le 16 novembre par un lycéen de 17 ans dans un internat de Haute-Loire. La jeune fille aurait eu 14 ans ce samedi. La cérémonie a eu lieu dans la plus stricte intimité à Notre-Dame du Perpétuel-Secours, dans le 11e arrondissement de la capitale.
Le président de l'internat a tenu à communiquer au JDD une chanson qui rend hommage à l'adolescente. Intitulée Portée disparue, elle a été écrite au lendemain de sa mort et enregistrée le week-end dernier par ses camarades.


LÀ JE DIS: STOP !!!
ÇA SUFFIT CETTE RÉCUPÉRATION MÉDIATIQUE ET POLITICIENNE N'A RIEN DE SAIN.
NOUS JOUONS AVEC LA SENSIBLERIE EXCESSIVE DES JEUNES D'AUJOURD'HUI, CES JEUNES SOUVENT PLUS VIOLENTS QUE NOUS LE FÛMES À LEURS AGES, PLUS TORDUS ET PLUS MALÉFIQUES QUE NOUS AUSS.
ALORS STOP !!!!

Affaire DSK-Diallo : la thèse du complot resurgit

Une enquête du New York Review of Books révèle de nouvelles zones d'ombres sur la journée du 14 mai où a éclaté l'affaire Diallo. Le BlackBerry de l'ex-chef du FMI aurait notamment pu avoir été piraté. Un de ses courriels aurait été lu à l'UMP.

Dans une enquête de trois pages publiée dans le magazine New York Review of Books, le journaliste Edward Jay Epstein retrace minute par minute la journée du 14 mai 2011 où a éclaté l'affaire Nafissatou Diallo et qui a abouti à l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn pour «agression sexuelle» à l'aéroport JFK de New York. Son investigation révèle plusieurs zones d'ombre, qui pour les avocats américains de DSK relancent la théorie du complot. «Nous ne pouvons désormais plus exclure que Dominique Strauss-Kahn ait été la cible d'une entreprise délibérée visant à le détruire politiquement», s'est ainsi ému Me William Taylor qui demande à Accor «d'apporter des explications complètes».

•Le BlackBerry de DSK a-t-il été piraté ?

Edward Jay Epstein affirme qu'un des téléphones portables de Dominique Strauss-Kahn aurait pu être piraté. Surnommé «le BlackBerry FMI», DSK se servait de cet appareil pour des communications privées et professionnelles. Il a été égaré le jour de l'arrestation de DSK et n'a jamais été retrouvé.
Tout commence dans la matinée du 14 mai 2011. D'après «plusieurs sources proches de DSK», une «amie» travaillant temporairement comme documentaliste au siège de l'UMP à Paris prévient par SMS DSK qu'un courriel envoyé à son épouse Anne Sinclair a été lu dans les bureaux du parti présidentiel. Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a démenti l'information et réfléchirait à d'éventuelles poursuites judiciaires pour diffusion de fausses nouvelles.
«On ignore comment l'UMP a bien pu recevoir cet e-mail, mais s'il venait de son BlackBerry du FMI, DSK avait des raisons de penser qu'il était peut-être sous surveillance électronique à New York», écrit Edward Jay Epstein. DSK serait d'autant plus inquiet assure le journaliste que quelque temps auparavant, un ami diplomate lui aurait révélé qu'on essaierait de le «gêner avec un scandale». C'est dans ce contexte qu'intervient à 10h07 le coup de fil de DSK à Anne Sinclair (plusieurs fois évoqué dans la presse) dans lequel il lui dit «avoir un gros problème». Des proches de DSK ont confirmé à l'AFP que cette conversation de six minutes faisait référence au téléphone dont DSK pensait qu'il avait «été piraté». L'ancien directeur du FMI aurait demandé à son épouse de contacter son ami Stephane Fouks, coprésident d'Euro RSCG. DSK voulait que le communiquant fasse examiner par un expert le BlackBerry et son Ipad pour détecter toute trace suspecte. Mais l'appareil ne pourra pas être analysé.
A 12h13, sept minutes après l'entrée de Nafissatou Diallo dans sa suite, DSK appelle sa fille Camille avec ce BlackBerry pour lui dire qu'il sera en retard à leur déjeuner. Le repas terminé, DSK prend la route de l'aéroport et constate qu'il a égaré le «BlackBerry FMI» (sur lequel se trouvait le texto de son amie documentaliste à l'UMP). A 14h16, il demande à sa fille de vérifier s'il ne l'a pas oublié au restaurant. Mais Camille ne le retrouve pas. Ni la police ni les détectives privés ne remettront la main dessus. Cependant, selon Edward Jay Epstein, le BlackBerry a été déconnecté et son GPS désactivé à 12h51. «Si on excepte la possibilité d'un accident, pour qu'un téléphone soit mis hors service de cette façon, il faut une connaissance technique du fonctionnement du BlackBerry», note le journaliste d'investigation. Les relevés électroniques, en possession des enquêteurs, suggèrent que l'appareil était encore au Sofitel au moment de sa désactivation.
» DSK : Jean François Copé dénonce «une grosse ficelle»

• Pourquoi certains employés du Sofitel ont-ils éclaté de joie ?

Quarante-cinq minutes après sa «rencontre» avec DSK, Nafissatou Diallo est conduite à 12h52 au bureau du chef de la sécurité du Sofitel, Adrian Branch. À 13h31, ce dernier alerte la police new-yorkaise. Deux minutes plus tard, les caméras de sécurité filment Brian Yearwood, chef des services techniques du Sofitel et un employé non identifié, qui a accompagné Diallo au bureau de Branch, se livrer à une «extraordinaire danse de célébration de trois minutes». Accor a démenti au Figaro l'existence d'une telle bande. Le journaliste s'étonne du temps écoulé entre les confidences de Nafissatou Diallo et le moment où la police a été contactée. Epstein remarque que le coup de fil passé à la police intervient trois minutes après que John Sheehan directeur de la sûreté et de la sécurité chez Accor, en route vers le Sofitel, envoie deux SMS : un à Yearwood et un autre à un expéditeur inconnu.
Edward Jay Epstein évoque aussi longuement un coup de fil de Sheehan, en route vers le Sofitel, à un mystérieux homme à l'accent français prononcé. Epstein se demande s'il s'agit de Xavier Graff, qui était l'officier de permanence du groupe Accor à Paris. À moins que Sheehan n'ait appelé directement René-Georges Querry, directeur de la sûreté du groupe Accor. Cet ancien responsable de l'antigang a travaillé avec Ange Mancini, coordinateur national du renseignement de Nicolas Sarkozy. À l'heure où est passé ce coup de fil Querry se rend à un match de football. Il prendra place à la tribune présidentielle, détaille Epstein. Pour mémoire, Querry a toujours maintenu avoir été mis au courant de l'affaire DSK, plus tard dans la journée. Il alertera Ange Mancini à l'Elysée après 23h45, heure de Paris.
» Affaire DSK-Diallo : la réponse d'Accor aux nouvelles affirmations
» Comment l'Elysée a appris l'arrestation de DSK

• Qui a occupé la suite mitoyenne 2820 ?

Edward Jay Epstein s'interroge enfin sur les allées et venues dans la chambre 2820, une chambre située au même étage que la suite présidentielle 2806 occupée par DSK. Nafissatou Diallo y a pénétré trois fois. Notamment après sa «rencontre» avec DSK à 12h26, alors qu'elle s'y était déjà rendue plus tôt dans la matinée. Nafissatou Diallo n'évoquera pas ce passage de 12h26 aux enquêteurs. Cette omission sera l'une des raisons citées par l'accusation lorsqu'elle décidera d'abandonner ses poursuites contre DSK en raison des doutes pesant sur la fiabilité de la femme de chambre. Si les enquêteurs avaient été mis au courant, la chambre 2820 aurait fait partie de la «scène du crime» et fouillée. Le Sofitel n'a pas voulu révéler aux avocats de DSK qui occupait la 2820. Selon Accor, les utilisateurs de la chambre avaient déjà réglé leur note au moment des faits.
» Affaire DSK : histoire secrète d'un fiasco judiciaire

• Qu'a fait le 2nd employé du Sofitel qui est entré dans la suite de DSK ?

Comme l'indiquait Le Figaro en juillet, les relevés des cartes magnétiques du Sofitel montrent que deux employés se sont rendus dans la chambre de DSK entre 12h05 et 12h06 pendant que l'ex-patron du FMI prenait sa douche. Diallo est entrée à 12h06. La carte utilisée à 12h05 appartenait à un collègue du room service Syed Haque, qui est venu récupérer le plateau du petit déjeuner. Syed Haque, n'a pas voulu être interrogé par les avocats de DSK. On ne sait pas combien de temps il est resté dans la 2806, si lui et Diallo étaient dans la 2806 en même temps et s'il était encore dans la suite au moment où Diallo a «rencontré» DSK.

ON PEU PLUS RIEN DIRE


Morceaux choisis de l'accord PS-Verts

Suppression des franchises médicales, encadrement des loyers, retour aux 35 heures «pures et dures»… Le «contrat de mandature» signé par le PS et des écologistes va bien au-delà de la réforme de l'ONU et de la transition énergétique. 
Services publics 
La révision générale des politiques publiques (RGPP) «aveugle sera abandonnée». «Dans le souci d'assurer l'égalité d'accès à la Justice sur tout le territoire, nous réviserons la carte judiciaire de proximité» et «nous abrogerons les lois indignes du sarkozysme sur les peines planchers et la rétention de sûreté».
Santé 
«Nous reviendrons sur les franchises médicales et le forfait à un euro. La prise en charge des soins dentaires et optiques sera améliorée.»
Dépendance 
«Nous veillerons à la prise en charge solidaire de la perte d'autonomie. À cet effet, un droit à la compensation des incapacités tout au long de la vie sera créé dans le cadre de la Sécurité sociale.»
Retraite 
«Pour toutes celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt ou exercé des métiers pénibles, l'âge légal de départ à 60 ans et à taux plein sera rétabli.»
Pouvoir d'achat 
«Parce que l'énergie est un bien essentiel qui doit être accessible à tous (…), un tarif progressif pour l'eau, le gaz et l'électricité, différencié selon les usages, sera mis en place.»
Logement 
«Un objectif de construction de 500 000 logements par an dont 150 000 logements sociaux sera fixé en début de mandature. » «Nous agirons pour que soient suspendues les expulsions des locataires de bonne foi» et «pour casser la spéculation (…), nous encadrerons par la loi les loyers à la première location et à la relocation» tandis que «la taxe sur les logements vacants sera renforcée».
35 heures 
«Nous annulerons les mécanismes ayant dégradé la bonne application des 35 heures : suppression des allégements de cotisation sur les heures supplémentaires, remise en cause du travail dominical, extension du forfait jour.»
Immigration 
«Nous mettrons en œuvre un processus de régularisation des étrangers notamment pour les travailleurs étrangers et les parents d'enfants scolarisés.»
Droit de vote des étrangers 
«Le droit de vote et l'éligibilité aux élections locales seront accordés aux étrangers résidant en France depuis cinq ans et plus.»

Noël en décembre ?

Olivier Ménégol, invité du Figaro, revient en illustration sur le doute qui s'est emparé de la candidature d'Eva Joly.
«De nombreux écologistes ne comprennent pas l'attitude d'Eva Joly vis-à-vis du PS en général et de François Hollande en particulier. La veille, dans une interview au Monde, elle avait qualifié "les amis de François Hollande d'archaïques" et de "marionnettes" du lobby nucléaire. Noël Mamère reste en embuscade pour éventuellement remplacer à la dernière minute la candidate écologiste.»

consulter la page d'Olivier Ménégol

Fillon opposé «de toutes ses forces» au vote des étrangers

Le premier ministre a affirmé son opposition au droit de vote des étrangers qui doit selon lui passé par l'acquisition de la nationalité française et non correspondre à un «droit de vote à géométrie variable».

C'est devant les cadres de l'UMP que le premier ministre François Fillon a choisi de s'exprimer sur le sujet sensible du droit de vote des étrangers. «Je m'oppose de toutes mes forces au droit de vote des étrangers aux élections locales que la majorité socialiste du Sénat s'apprête à débattre et à adopter», a déclaré le premier ministre samedi. «Il y a plus grave : pour nous, le droit de vote ne se justifie pas par les impôts que l'on paye. C'est le résultat d'une volonté de partager un destin commun, c'est une volonté qui est scellée par l'acquisition de la nationalité française», a estimé le premier ministre, très applaudi.
«Je suis contre les communautarismes, c'est pourquoi je suis contre le droit de vote à géométrie variable», a également prévenu François Fillon. Selon lui, le droit de vote des étrangers «tourne le dos à notre tradition d'intégration, et l'intégration signifie que l'étranger qui souhaite jouir de tous les droits civiques est invité à rejoindre pleinement la Nation en devenant citoyen français».

Nicolas Sarkozy a relancé le débat

Ces déclarations interviennent quelques jours après celles de Nicolas Sarkozy. Le président de la République avait qualifié de «hasardeuse» une proposition de loi de la gauche sénatoriale sur cette question que la Haute Assemblée doit examiner le 8 décembre. Le président de la République s'était exprimé mercredi devant 3000 maires sous un tonnerre d'applaudissements: «Cette proposition risque de diviser profondément les Français au moment où, plus que jamais, nous avons besoin de les rassembler.»
Il a rappelé que «les traités européens ont prévu que les citoyens de l'Union européenne résidant en France peuvent participer aux élections municipales et européennes, parce que nous avons une communauté de destin.» Une disposition que souhaite élargir le PS dans son projet de 2012. «Je suis très attaché à ce que notre Constitution n'aille pas au-delà, parce que je crois que le droit de voter et le droit d'être élu, dans nos territoires, doivent demeurer un droit attaché à la nationalité française», a ajouté le chef de l'État. Des déclarations qui contrastaient avec ces prises de position en 2001 et 2005, où il s'était montré favorable au droit de vote des étrangers extra-communautaires.

Copé déplore les critiques "excessives" de Madelin sur le projet UMP

Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a déploré samedi 26 novembre les critiques "excessives" émises par l'ancien ministre de l'économie Alain Madelin contre le projet économique et social du parti majoritaire.

"Je regrette la virulence des mots qu'il a choisis. Il faut être bien sûr de son fait pour trouver des mots aussi cruels... Il [devrait] bien lire [le] texte et comprendre alors qu'il y a des réponses à ses interrogations", a-t-il déclaré en marge d'une réunion des cadres UMP à Paris.
"Quant à la fiscalité anti-délocalisation, il y était favorable il y a quelques années, dixit Hervé Novelli", secrétaire général adjoint de l'UMP et proche de M. Madelin, a souligné M. Copé. "Je trouve le choix des mots bien excessif pour quelqu'un qui partage avec notre famille politique une longue histoire d'amitié", a-t-il ajouté.
"PROPOSITIONS INDIGENTES ET AFFLIGEANTES"

Sur son blog, M. Madelin, ancien candidat à l'élection présidentielle (3,91 % en 2002), attribue une note de "0/20" au projet de l'UMP, évoquant des "propositions indigentes et affligeantes". Sur la négociation de la durée du travail branche par branche, il se dit, ironiquement, "stupéfait devant l'audace d'une telle proposition". "A se demander si les ministres et les députés lisent les lois qu'ils votent ou font voter car, faut-il le rappeler, cette possibilité de déroger aux 35 heures existe déjà" via une loi de 2008, insiste M. Madelin.
>> Lire "Le libéral Alain Madelin décerne un "zéro sur vingt" au programme de l'UMP"

DSK : pour Copé, "la ficelle" du complot est "très grosse"

Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a déclaré samedi 26 novembre se méfier des "rumeurs" sur une éventuelle "entreprise délibérée" impliquant l'UMP qui aurait visé à "détruire politiquement" Dominique Strauss-Kahn dans l'affaire du Sofitel, jugeant "la ficelle très, très grosse".

Interrogé par la presse en marge d'une réunion des cadres de l'UMP à Paris sur l'enquête d'un journaliste américain pointant des zones d'ombres dans cette affaire, M. Copé a répondu qu'on était "dans une espèce d'ambiance où se multiplient rumeurs et ragots". "Moi, s'il y a des faits avérés, s'il y a des preuves évidentes, il va de soi qu'on doit les uns et les autres en tirer les conséquences, mais tant que ce ne sont que des allégations, sur la base de témoignages anonymes dont on ne sait strictement rien, vous comprendrez alors que nous restions un peu plus réservés et surtout pas dupes", a-t-il ajouté.

M. Copé a rappelé que, depuis le début de l'affaire, le 14 mai, il avait "veillé à ce que la direction de l'UMP fasse preuve de la plus grande mesure". "Le moins que l'on puisse dire, c'est que la ficelle est très, très grosse", a-t-il souligné.
"DES LEURRES POUR FAIRE DIVERSION"
"Tout cela est absolument ridicule. Moi je veux bien voir des preuves et des faits s'il en y en a (...) Aujourd'hui, on essaie de recoller des bouts d'éléments pour faire croire à cette thèse du complot qui n'a aucun sens", a-t-il ajouté un peu plus tard sur TF1.

"On n'est dupe de rien. Le petit numéro sur le complot à six mois de la présidentielle, on commence à nous le servir sur tous les sujets (...) Ce ne sont que des leurres pour faire diversion. Au rythme où ça va, je me demande si on ne devrait pas voir, pour le même prix, une certaine responsabilité de l'UMP dans l'assassinat de Kennedy, puisque ce journaliste est spécialiste de l'analyse du complot concernant [cet assassinat]", a-t-il ironisé.
LE TÉLÉPHONE DE DSK POURRAIT AVOIR ÉTÉ PIRATÉ
Dans son enquête, le journaliste américain avance que le téléphone BlackBerry de Dominique Strauss-Kahn aurait pu avoir été piraté. D'après "plusieurs sources proches de DSK", une "amie" travaillant à l'UMP aurait annoncé le matin même du 14 mai à l'ancien ministre qu'un courriel qu'il avait envoyé à son épouse Anne Sinclair avait été lu avant l'affaire du Sofitel dans les bureaux du parti du président Nicolas Sarkozy.
Le journaliste assure que ce fameux téléphone n'a d'ailleurs toujours pas été retrouvé que ce soit "par la police ou les détectives privés" embauchés par les avocats de DSK et qu'il a apparemment été désactivé au Sofitel.
>> Lire "Sofitel de New York : un journaliste américain soulève de nouvelles zones d'ombre"
L'un des avocats américains de M. Strauss-Kahn a aussitôt déclaré ne pas exclure que son client ait été victime d'une "entreprise délibérée visant à le détruire politiquement".

Maroc : L’honneur d’un roi

Les élections qui vont se tenir demain au Maroc ont une importance majeure non seulement pour ce pays mais pour l’ensemble du monde arabo-musulman, qui se cherche dans les soubresauts du printemps arabe. Au milieu des révolutions tunisienne et égyptienne, qui sont loin d’être stabilisées, de la glaciation algérienne, de l’incertitude libyenne après Kadhafi et de la répression sanglante de Bachar al-Assad en Syrie, le Maroc apparaît comme le pivot d’un axe démocratique en constante progression.C’est l’honneur d’un roi, en l’occurrence Mohammed VI, que d’avoir, sans attendre les événements récents, impulsé une grande politique de réformes démocratiques. Son prédécesseur, le roi Hassan II, monarque autoritaire, éclairé mais implacable, avait su protéger son pays des troubles et des extrémistes, engager la modernité et maintenir des liens étroits avec la France, mais il n’avait pu résoudre les grandes faiblesses du Maroc, faire fonctionner une démocratie réelle et vivante, vaincre la pauvreté et donner un avenir à la jeunesse. 
Le roi actuel a su attaquer de front tous ces problèmes : la nouvelle Constitution adoptée par référendum le 1er juillet a renforcé les libertés individuelles et redessiné l’équilibre des pouvoirs au sein de cette monarchie constitutionnelle tout en conservant son identité et le prestige du souverain.

Les élections législatives sont la deuxième étape d’où doit surgir un Premier ministre issu du parti majoritaire. Ce parti peut-être le Parti de la justice et du développement (PJD), qui part favori, mais cette formation islamiste n’est pas identique au parti Ennahda tunisien. Comme l’explique un politologue de l’université de Casablanca, « ils sont conservateurs, mais ne sont obsédés ni par la charia, ni par le port du voile, et ils sont globalement royalistes ». Avec ce parti et les autres, le Maroc doit achever son évolution démocratique et se poser aussi en exemple positif pour l’ensemble de l’Afrique du Nord, et bien au-delà.

Le Hard Rock Café Paris fête ses 20 ans de rock'n'roll and music

INSOLITE Amateurs de rock, curieux ou touristes, (re)découvrez ce lieu mythique créé en 1991, un cadre légendaire dans une ambiance musicale où l'on peut se détendre autour d'un plat américain ou d'un verre.
A Paris, le Hard Rock Café bien sûr devenu fort célèbre, situé sur les grands boulevards, à quelques pas du musée Grévin, s'affiche comme un endroit où l'on peut déguster les incontournables spécialités de la cuisine américaine et une large gamme de cocktails. Un lieu made in America, mais aussi un véritable temple du rock, riche d'une collection d'objets inédits accrochés aux murs. Plus de 270 pièces surnommées memorabilia ayant appartenu à des célébrités internationales : de Madonna à Bono, en passant par Eric Clapton, John Lennon, Elvis Presley, David Bowie, Sting ou encore Lenny Kravitz. Au cœur de la capitale mais aussi dans une cinquantaine de villes dans le monde... des centaines d’artistes ont enrichi cette édition en faisant don d’objets cultes, aujourd’hui exposés dans les 173 établissements de la marque, aussi bien les cafés, les hôtels que les casinos Hard Rock. A l'origine, à Londres en 1971, Peter Morton et Isaac Tigrett, deux jeunes américains passionnés de musique, ouvrent le premier café  avec l'enseigne d'un restaurant dédié aux amoureux du rock ‘n’ roll. Devenu rapidement populaire, des grands noms du rock s'y pressent comme Eric Clapton, qui demande au serveur d’accrocher sa guitare au mur afin de marquer « son » tabouret. .Une semaine plus tard, le café reçoit un second colis contenant la guitare de Pete Townshend, le leader des Who, avec une note disant « La mienne vaut bien la sienne ! Amitiés, Pete. »
Diverses animations
La philosophie du groupe de la marque a toujours été avant-gardiste. Précurseur dans la création des restaurants à thème, le Hard Rock Café offre un environnement musical avec, à Paris, plus d'une vingtaine d'écrans plasma et une sonorisation exceptionnelle. C'est un lieu de divertissements touchant toutes les générations, d'ailleurs des concerts ou des événements sont à l'affiche toute l'année. En autre, diverses manifestations  et opérations caricatives sont élaborées, afin de lutter contre le cancer du sein, venir en aide aux populations défavorisées ou encore préserver l’environnement. A l’occasion des 20 ans du café parisien, un pin’s créé en partenariat avec l’Olympia, est mis en vente (13 €) avec pour récolter des fonds pour l’association Sol en Si.