TOUT EST DIT

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dimanche 18 septembre 2011

Nouvelles économies budgétaires à l'étude en Grèce en 2012

Le gouvernement grec prendra de nouvelles mesures d'austérité en 2012 pour réduire le poids du secteur public, a indiqué dimanche le ministre des Finances, qui espère convaincre les créanciers du pays au bord de la faillite de maintenir leur perfusion financière.
A l'issue d'un conseil des ministres restreint extraordinaire de plus de trois heures dimanche, le ministre des finances Evangélos Vénizélos a souligné que le gouvernement respecterait "les objectifs budgétaires décrits dans le plan de redressement de l'économie 2011-2015".
"Pour le budget de 2012 il faut prendre des mesures pour réduire les dépenses publiques, l'objectif étant de réduire la fonction publique", a souligné M. Vénizélos, qui a fustigé l'attitude "irresponsable" de l'opposition de droite, qui campe sur son opposition aux mesures de rigueur.
La Grèce est contrainte d'adopter de nouvelles mesures de rigueur afin que ses créanciers, l'UE et le FMI, acceptent de continuer à verser les prêts promis au pays en 2010, avait averti un haut responsable dans l'après-midi. La prochaine tranche du prêt, vitale pour le pays, est attendue en octobre.
Le secrétaire général à la politique financière de la comptabilité générale grecque, Ilias Pentazos, a envoyé à tous les ministres un courrier électronique énumérant une quinzaine de mesures réclamées par les créanciers d'Athènes, dont les principales visent à réduire le secteur public, selon la même source.
Parmi elles figurent "l'instauration du chômage technique dans tous les organismes publics, le gel des retraites d'ici à 2015 et la fusion ou la fermeture d'une trentaine d'organismes publics".

Le gouvernement est accusé de retard dans l'application des mesures promises pour réduire le déficit. Pour ne rien arranger, la récession économique, pire que prévu, plombe davantage qu'anticipé le déficit.
AFP/Archives
Athènes a déjà adopté des mesures d'urgence la semaine dernière, dont une taxe sur l'immobilier. Mais cette taxe, qui doit être perçue via les factures d'électricité, a provoqué un tollé dans le pays. Et elle est manifestement jugée insuffisante par l'Union européenne et le Fonds monétaire international qui veulent aussi voir des coupes dans les dépenses.
Dimanche, le gouvernement autrichien a de nouveau évoqué la possibilité d'un défaut de paiement de la Grèce. Il est possible "d'envisager une faillite" du pays, a déclaré le vice-chancelier Michael Spindelegger, tout en mettant en garde contre les risques encourus.
Lundi, au cours d'une conférence téléphonique, le ministre grec des Finances Evangélos Vénizélos doit faire le point avec ses créanciers réunis au sein d'une "troïka", qui avaient quitté le pays au début du mois en raison du manque de progrès dans les réformes promises.
"Après l'entretien téléphonique, on doit préciser concrètement les décisions" qui seront prises pour réaliser les réformes requises, a dit M. Vénizélos.
Du verdict de cette troïka dépend le versement à Athènes de la prochaine tranche de prêts internationaux de 8 milliards d'euros.
Au cours d'une réunion à Wroclaw, en Pologne, qui s'est achevée samedi, les ministres européens des Finances ont décidé de reporter à octobre leur décision sur ce prêt, dans l'attente du diagnostice de la troïka sur l'avancement de l'assainissement des finances publiques grecques.
En outre, ils n'ont guère avancé concernant le deuxième plan d'aide à la Grèce, de près de 160 milliards d'euros en incluant la participation du secteur privé. Promis sur le principe le 21 juillet, il n'est toujours pas concrétisé car certains pays rechignent à délier les cordons de la bourse.
En particulier, les ministres n'ont pas trouvé de solution concernant les garanties exigées par la Finlande en échange de nouveaux prêts à Athènes.

RAPPORT OU ÉVENTAIL, IL L'A SOUVENT AGITÉ CE RAPPORT, TROP PEUT-ÊTRE ?

Interrogé dimanche soir sur TF1, Dominique Strauss-Kahn a effectué ses excuses envers les Français "qui avaient placé leurs espoirs en [lui]". A propos de l'affaire du Sofitel de New York, il a reconnu avoir fait "une faute morale", "grave", mais a clamé son innocence quant aux accusations de Nafissatou Diallo. "Le rapport du procureur ne m'accuse en rien (...) sur des traces de violences", a-t-il insisté. 

Sa version était attendue depuis plus de quatre mois. Pour la première fois depuis son retour en France, Dominique Strauss-Kahn a parlé. Et est revenu sur les principales questions le liant à Nafissatou Diallo, la femme de chambre du Sofitel de New-York, qui l’a accusé de tentative de viol. L’ancien patron du FMI a rejeté toute forme de violence ce samedi 14 mai dans la chambre 2806. "Ce qui s'est passé ne comprend ni violence, ni contrainte, ni agression, ni aucun acte délictueux. C'est le procureur (Cyrus Vance Jr, ndlr) qui le dit, ce n'est pas moi", a-t-il dit à Claire Chazal, sur le plateau du Journal de 20h de TF1.
DSK a en revanche reconnu une relation "non tarifée" avec Nafissatou Diallo. "C’est une faute. Je n’en suis pas fier. Je n’ai pas fini de le regretter. Vis-à-vis de ma femme, mes enfants, mes amis mais aussi des Français", a-t-il poursuivi. Dominique Strauss-Kahn a estimé avoir "eu très peur", après son arrestation à New-York. Face à l'emballement médiatique que cette dernière a suscité, il dit avoir été "piétiné, humilié avant même de pouvoir dire un mot".

Diallo "a menti sur tout"

Mais au-delà de ses sentiments, le socialiste a tenu à reprendre un à un les éléments qui planaient contre lui. Il a notamment évoqué le rapport médical, qui "ne mentionnait aucune trace de violence, ni sur [Diallo], ni sur [lui]". Puis il a nié toute fuite précipitée de la chambre d’hôtel, évoquant son "billet d’avion pris depuis des jours", "son déjeuner" avec sa fille et "les caméras" de l’hôtel qui "montrent que ce n’est absolument pas le cas".
Brandissant sur le plateau une copie du rapport du procureur, qui a abandonné l’ensemble des charges pénales pesant contre lui, Dominique Strauss-Kahn a également insisté sur le manque de crédibilité de son accusatrice. Nafissatou Diallo "a menti sur tout", a-t-il déclaré. "Pas seulement sur son passé, mais sur les faits". Quant à la procédure civile qui le menace encore, elle "montre bien les motivations financières qui sont derrière tout cela", selon l’ancien ministre.

DSK : 53% des Français n'en veulent plus

Plus d'un Français sur deux souhaite que DSK se retire de la vie politique.

 Et si DSK annonçait son retrait de la vie politique ce dimanche soir sur le plateau de Claire Chazal ? Plus d'un Français sur deux le souhaite en tout cas selon un sondage publié dans le JDD.  Nafissatou Diallo, Tristane Banon, le sexe, son rapport avec les femmes, les questions auxquelles DSK devra répondre seront nombreuses ce soir mais ce n'est pas ce qui retient le plus l'attention des Français. Ces derniers veulent principalement savoir ce qu'envisage l'ancien directeur du FMI pour son avenir politique.

Ainsi, 53% des Français disent souhaiter que l'ancien ministre socialiste annonce son retrait de la vie politique (59% des sympathisants UMP, 42% des socialistes). Ils ne sont que 22% à souhaiter qu'il annonce sa candidature à l'Elysée, 34% à vouloir qu'il déclare son soutien à un(e) candidat(e) à la primaire socialiste (47% des sympathisants socialistes), et 48% à attendre qu'il explique le rôle qu'il souhaite jouer dans la campagne présidentielle (59% des sympathisants socialistes).
Les Français attendent moins de cet entretien des explications sur ce qui s'est passé le 14 mai à l'hôtel Sofitel de Manhattan (35%) qu'un diagnostic de la crise financière et économique ainsi que des solutions pour la combattre (64%, 72% des sympathisants socialistes).
53 % CE N'EST FRANCHEMENT PAS BEAUCOUP, 98 % EUT ÉTÉ UN SIGNE FORT.
MAIS ÇA....LES FRANÇAIS SONT TROP CONS !

L'Europe doit se ré-unir, solidaire

Il s'en fallait de peu qu'un Américain vienne à nouveau réconcilier l'Europe. La Banque centrale européenne a défendu hier l'état de santé de la zone euro, « meilleur, à ses yeux, que d'autres grands pays développés », au lendemain de critiques des États-Unis sur la gestion de la crise de la dette dans l'Union monétaire. Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne, a montré les dents d'un vieux continent combatif. Il n'en demeure pas moins que l'Union est totalement désunie sur la sortie de crise. La taxe sur les transactions financières en est l'emblème. Certains sont absolument contre, comme l'Angleterre (le mot « yes » aurait-il disparu des dictionnaires britanniques ?) dans le sillage évident des États-Unis. D'autres sont favorables, comme la France, l'Angleterre et la Belgique. D'autres y croient, mais la refusent tant qu'elle n'est que circonscrite à l'Union européenne. En attendant, la Grèce continue de dériver vers le défaut de paiement. Et les plans d'austérité semblent la seule arme des gouvernements, acculés, pour enfin arrêter de creuser leurs déficits. La politique ne s'écrit pas que sur papier. L'austérité ne règle en rien les problèmes d'emploi, de pouvoir d'achat et de protection sociale réduite. La solidarité entre États membres devrait jouer dans ces domaines, sur lesquels les Américains n'ont pas de leçon à donner. Il est urgent d'entrevoir des solutions à ce grand écart imposé entre règle d'or budgétaire et soutien à l'économie, aux populations. Sans quoi la grogne sociale pourrait voler la vedette à la campagne présidentielle, cet automne.

Paris et Berlin réaffirment la place de la Grèce dans l'euro

Georges Papandréou a redit sa détermination absolue à mettre en œuvre tous les engagements qu'il a souscrits. 

La France et l'Allemagne ne laisseront pas tomber la Grèce. Cette promesse, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel l'ont réaffirmée avec force mercredi soir dans un communiqué on ne peut plus officiel à l'issue d'une conférence téléphonique - très attendue toute la journée par les marchés - avec Georges Papandréou, le premier ministre grec. Pour être tout à fait clair, le couple franco-allemand s'est même dit convaincu «que la place de la Grèce est dans la zone euro». Mais à une condition, elle aussi, très explicite: «La mise en œuvre stricte et effective du programme de redressement de l'économie grecque soutenu par les pays de la zone euro et le FMI et qui conditionne le déboursement des futures tranches du programme.»

Barroso pour «un nouvel élan fédérateur»  

De son côté, le premier ministre grec a donné toutes les assurances nécessaires. Georges Papandréou a confirmé «la détermination absolution de son gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre en œuvre l'ensemble des engagements souscrits». Une obligation pour qu'Athènes retrouve «les voies d'une croissance durable et équilibrée» et ainsi conforter «la stabilité de la zone euro». Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont par ailleurs confirmé qu'il était «plus que jamais indispensable de mettre pleinement en œuvre les décisions adoptées le 21 juillet par les chefs d'État et de gouvernement de la zone euro».
Les marchés avaient entretenu depuis le matin l'espoir d'une telle prise de position du couple franco-allemand. Si bien que, malgré une succession de mauvaises nouvelles sur le front bancaire, les places boursières du Vieux Continent ont fini en forte hausse, à l'image du CAC 40, à Paris, qui a regagné 1,87%.
Cette conférence téléphonique s'est tenue à l'avant-veille d'un rendez-vous européen crucial demain à Wroclaw (Pologne), où les ministres des Finances des Vingt-Sept doivent se retrouver. Car si le couple franco-allemand s'efforce de donner une image d'unité, la périphérie continue, elle, à se déchirer. Plusieurs responsables politiques sont montés au créneau pour dire leur impatience, voire leur agacement face à l'inertie des capitales de l'euro dans la tourmente.

«Un nouvel élan fédérateur»

Le ministre polonais des Finances, Jacek Rostowski, qui hésite désormais à faire entrer son pays dans la monnaie commune, a été le plus véhément. «Si la zone euro se fissure, l'Union européenne ne sera sans doute pas en mesure de survivre, avec toutes les conséquences dramatiques que l'on peut imaginer», a-t-il dit dans une claire référence aux guerres du XXe siècle.
De son côté, le chef de l'exécutif européen, José Manuel Barroso, s'en est pris à mot couvert au «gouvernement économique», qui a les faveurs de Nicolas Sarkozy et d'Angela Merkel. «Le système fondé sur des accords entre gouvernements nationaux n'a pas marché dans le passé, il ne marchera pas à l'avenir, a-t-il lancé à la tribune du Parlement à Strasbourg. La seule façon de briser le cercle vicieux est un nouvel élan fédérateur.» Le président de la Commission exhorte les dix-sept de l'euro à concrétiser sans délai le second plan de sauvetage de la Grèce, alors que l'Autriche, la Finlande, la Slovaquie et les Pays-Bas traînent les pieds.
Le plaidoyer pour plus d'Europe s'adressait à un hémicycle acquis d'avance. Pour le chef de file conservateur, le Français Joseph Daul, l'UE «doit se frotter à une nouvelle réalité: elle n'a plus le choix qu'entre intégration et fédération». L'Allemand Martin Schulz, socialiste qui s'apprête à prendre le perchoir, a visé la chancelière, dénonçant les dirigeants nationaux qui tiennent deux discours, l'un pour se faire aimer de l'Europe, l'autre pour plaire à leur électorat. «Ce sont ces gens-là qui tuent l'euro, a-t-il lancé. Ils feraient mieux d'entendre les ­appels à l'unité qui viennent des États-Unis, de Chine ou du Japon.» Le centriste Guy Verhofstadt, apôtre des euro-obligations, a regretté que «Sarkozy et Merkel ne soient pas à la hauteur de leur mission».

«Le projet économique du PS est à jeter à la poubelle»

Croissance, Grèce, banques, budget 2012, projet économique du PS... Le ministre de l'Économie, François Baroin, a fait dimanche un tour d'horizon de l'actualité économique et financière.
Grèce :
Au lendemain d'une énième réunion «pour rien» entre les ministres des Finances de la zone euro, François Baroin a affirmé continuer à faire confiance à la Grèce. Et ce, alors que 68% des Français désapprouvent l'augmentation de la contribution française au sauvetage de la Grèce, selon un sondage Ifop. «La Grèce sait ce qu'elle a à faire nous, insiste François Baroin, invité du Grand Rendez-vous Europe 1-i>Télé-Le Parisien. Nous le lui avons dit, elle a des engagements, des devoirs vis-à-vis de ses créanciers, elle a donc l'exigence d'apporter des réponses».
Alors que l'Europe n'arrive toujours pas à se mettre d'accord pour débloquer les 158 milliards d'euros promis à la Grèce le 21 juillet dernier, François Baroin a annoncé que le fonds de stabilité européen serait actif à la mi-octobre. «L'accord du 21 juillet élargit les interventions du fonds européen, explique-t-il. Il lui permet d'agir par anticipation. Cet outil est bon, simplement il n'est pas encore mis en œuvre. Il faut que les Parlements européens votent, et tous les Parlements ont donné une date». Pour lui, ce fonds n'a pas pour but de faire plaisir aux Grecs mais de sauver l'euro.
Banques :
Anciens collègues au sein du gouvernement Fillon, Christine Lagarde et François Baroin ne semblent pas adopter la même position au sujet des banques, maintenant que l'ancienne ministre de l'Économie et des Finances a pris la tête du Fonds monétaire international. Il y a trois semaines, Christine Lagarde, tirait la sonnette d'alarme et appelait à une «recapitalisation urgente» des banques.
Sur Europe 1, François Baroin, s'est voulu rassurant, rappelant que «les banques centrales assuraient toute la liquidité pour garantir les problèmes. Cela veut dire qu'à la question 'Y-a-t-il des problèmes de liquidités?', la réponse est non et à la question 'Y-a-t-il un problème de solvabilité ?', la réponse est non. Nous ne sommes pas inquiets». Et à la question : 'Faut-il recapitaliser les banques européennes ?», le ministre des Finances a répondu : «Elles se recapitalisent déjà depuis 2008. Elles ont augmenté leurs fonds propres de 50 milliards d'euros», explique-t-il.
Croissance :
Alors que la Commission européenne a abaissé jeudi sa prévision pour la croissance française à 1,6% en 2011, François Baroin a assuré que l'objectif de croissance de 1,75% cette année était atteignable. «On était sur une ligne à 2%. On l'a corrigé à 1,75% et nous avons des raisons sérieuses de considérer que c'est atteignable. Il n'y aura pas un euro de dépassement en terme de déficit par rapport à ce que nous avons pris comme engagement».
Budget 2012 :
«Exigeant». Voilà comment François Baroin a défini le budget 2012 qui doit être présenté le 28 septembre. Alors que l'opposition prône un plan de relance, le ministre des Finances a été catégorique. «Je suis convaincu qu'une relance aurait un impact très négatif dans la situation financière actuelle. Dans une stratégie au long cours, qui doit nous emmener en 2013 à 3% de déficit, nous n'avons pas les moyens de nous payer le luxe de satisfaire telle demande de tel ministère ou de tel lobby», a-t-il affirmé.
Projet économique du Parti socialiste :
Enfin, le ministre des Finances a été très sévère envers le projet socialiste. «Le projet du Parti socialiste est caduque. Il faut qu'ils le jettent à la poubelle, il faut qu'ils oublient leur projet de créer des emplois publics et d'augmenter de plus de 50 milliards les impôts», a-t-il affirmé, affirmant que du côté du gouvernement, «il n'est pas question une seconde d'une hausse générale des impôts».

Combat de milliardaires en Russie

Le milliardaire russe Alexandre Lebedev, propriétaire notamment de journaux britanniques, a frappé de coups de poing au visage un autre richissime homme d'affaires sur le plateau d'une émission de télévision, a indiqué la chaîne NTV sur son site internet.

M. Lebedev, un ancien agent du KGB et critique du régime russe qui a fait fortune dans la banque, a frappé l'ex-patron du groupe immobilier Mirax Group, Sergueï Polonski, lors d'un débat télévisé sur la crise financière qui devait être diffusé dimanche.

Selon l'extrait diffusé par NTV (www.ntv.ru/novosti/239433/#tn3), M. Lebedev s'est levé de son siège et a frappé M. Polonski au visage, le faisant tomber de son siège, peu après que ce dernier a dit au sujet d'autres invités qu'il voulait "leur en coller une dans la gueule".

La victime des coups s'est rapidement relevée et ne semblait pas blessée. Il a diffusé cependant sur internet des photos d'une coupure au bras et de son pantalon déchiré.
Sur son blog, Alexandre Lebedev explique que son adversaire s'était comporté de manière agressive pendant tout le tournage et qu'il avait été menaçant.
"Dans une situation critique, il n'y a pas le choix, je ne vois pas de raison de recevoir le premier coup, je l'ai (...) neutralisé", a expliqué le propriétaire des journaux britanniques the Independent, the Evening Standard et de la publication d'opposition russe, Novaïa Gazeta.

Ce milliardaire de 51 ans est aussi l'un des principaux actionnaires de la compagnie aérienne russe Aeroflot.

M. Polonski a, lui, vu sa compagnie s'effondrer peu après le début de la crise financière de 200

Quel avenir pour la zone euro ?

La réunion des ministres des Finances de la zone euro sur la crise de la dette, entamée jeudi soir à Wroclaw en Pologne, n'aura finalement pas permis d'avancer sur la concrétisation du second plan d'aide de près de 160 milliards d'euros promis à la Grèce. Ce dossier bloqué, une protestation croissante contre l'austérité en Europe... une question se pose aujourd'hui avec force : la zone euro peut-elle imploser ?
Pour Marc Ivaldi, professeur à l'École d'économie de Toulouse, la situation de la zone euro est extrêmement préoccupante. Il confie : « Il est effectivement possible d'imaginer que l'Europe finisse par ne plus soutenir la Grèce. Alors que les gouvernements s'efforcent de réduire leurs déficits et que les mesures d'austérité obligent chaque pays à faire de plus à plus d'efforts, personne n'a envie de payer pour la Grèce. »
À ce sujet, 68 % des Français désapprouvent l'augmentation de la contribution française au sauvetage de la Grèce selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest-France.

Menace sur les banques

Mais pour Marc Ivaldi, ne plus soutenir la Grèce serait dénué de sens. Il explique : « Si nous n'aidons pas ce pays à sortir de la crise, ce sont nos banques qui vont se retrouver en très grande difficulté. Si la Grèce vient à se retrouver en défaut de paiement et à ne plus pouvoir rembourser nos banques, l'État sera obligé d'injecter de l'argent afin d'éviter une crise bancaire. Il faudra payer dans tous les cas. » Et Marc Ivaldi de conclure : « Nous sommes condamnés à trouver, ensemble, une solution à cette crise très grave. Mais l'absence de véritable gouvernance politique intégrée et la très grande hétérogénéité économique entre les pays européens compliquent et ralentissent les démarches dans ce sens. »
Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne, a affirmé hier que le déficit de la zone euro devrait s'établir cette année aux alentours de 4,5% du PIB.

Papandréou renonce à se rendre aux Etats-Unis

Le Premier ministre grec George Papandréou a annulé samedi une visite aux Etats-Unis pour se consacrer à la crise de la dette, quelques jours avant la décision des inspecteurs de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI) sur le versement de la prochaine tranche d'aide.
Dès l'annonce de cette annulation, son ministre des Finances Evangelos Venizelos s'est efforcé de dissiper les craintes d'une faillite imminente des comptes publics.
"Les commentaires et analyses au sujet d'un défaut imminent ou d'une faillite de la Grèce sont non seulement irresponsables mais ridicules", dit Evangelos Venizelos dans un communiqué.
"Tous les week-end, la Grèce (...) fait l'objet d'attaques organisées par des spéculateurs des marchés internationaux", a-t-il déploré.
George Papandréou, qui devait se rendre aux sièges des Nations unies et du FMI, faisait escale à Londres lorsqu'il a décidé de rebrousser chemin après un entretien avec son ministre des Finances.
"Le Premier ministre a jugé qu'il ne devait pas s'absenter. Il voulait s'assurer que tous les engagements de la Grèce seraient tenus", a déclaré à Reuters Issas Mosialos, porte-parole du gouvernement.
De source gouvernementale, on fait état de fortes pressions européennes en faveur de mesures d'austérités supplémentaires en échange du plan d'aide de 110 milliards d'euros mis en oeuvre par l'UE et le FMI.
"Il y a un problème de confiance. Nos partenaires veulent des mesures très précises ainsi que des engagements et nos résultats jusqu'ici n'inspirent malheureusement pas confiance", a-t-on déclaré de même source.
POLITIQUE DESTRUCTRICE
Les autorités grecques doivent reprendre la semaine prochaine leurs pourparlers avec les inspecteurs de l'UE et du FMI qui jugeront de leurs progrès budgétaires avant de se prononcer sur le versement de la prochaine tranche de huit milliards d'euros prévu en octobre.
Athènes dit se trouver à la tête de liquidités suffisantes jusqu'au mois prochain.
"C'est le signe que les choses sont très délicates. La présence de Papandréou est cruciale pour garantir qu'il n'y a pas de contretemps avec les problèmes qui doivent être résolus", a commenté Théodore Krintas, gestionnaire de biens à la banque Attica.
La Nouvelle démocratie, principale formation de l'opposition qui a voté contre le plan de sauvetage l'an dernier, a saisi l'occasion pour réclamer à nouveau des élections anticipées.
"La seule solution, c'est des élections afin que le peuple puisse s'exprimer", a déclaré Antonis Samaras, président de la formation, dans un discours prononcé à Thessalonique.
La Nouvelle démocratie, qui devance le Parti socialiste au pouvoir dans les intentions de vote, juge les mesures d'austérité néfastes à la reprise de la croissance et prône la relance.
"Lorsqu'une politique nuit à mon pays, je dit non à coup sûr. Pourquoi devrais-je cautionner une erreur. Nous voulons la fin de cette politique destructrice", a poursuivi son chef de file.
Au-delà de la lenteur des réformes et des glissements budgétaires, l'absence de consensus politique sur la conduite à tenir face à la crise inquiète les partenaires de la Grèce. Même si les législatives ont lieu comme prévu en 2013, le gouvernement qui en sortira sera tenu par les engagements du précédent en matière de rigueur budgétaire.

"Une majorité souhaite que DSK annonce son retrait de la vie politique"

Frédéric Dabi, directeur de l’Ifop, analyse notre sondage exclusif sur les attentes des Français avant l’interview de DSK, dimanche soir, sur TF1.

Comment interpréter le fait que les Français préfèrent que DSK annonce son retrait de la vie politique que de s’expliquer sur les faits dans la suite du Sofitel?
Les Français font une lecture politique de l’affaire DSK. Ils ne s’intéressent plus au faits divers. Ils ont le sentiment d’en avoir assez entendu. Seuls 34% réclament que l’ancien champion du PS s’explique sur ce qui s’est réellement passé dans la suite à New York. En revanche, 53% veulent qu’il annonce son retrait de la vie politique. C’est une majorité relative mais cela constitue quand même une majorité de Français. N’oublions pas qu’il y a quatre mois encore, DSK était le candidat préféré des socialistes et le favori des sondages pour battre Nicolas Sarkozy. La chute est vertigineuse.
Mais les sympathisants de gauche ne le condamnent pas totalement...
Oui. Les sympathisants socialistes sont plus cléments. La porte pour un retour est encore entre-ouverte.
DSK peut-il être le faiseur de roi dans la primaire socialiste?
Non. Ce n’est pas du tout d’actualité. Certes, 48% des Français attendent qu’il explique le rôle qu’il veut jouer dans le cadre de la future campagne présidentielle. Mais en même temps, seuls 34% d’entre eux (mais 47% des sympathisants PS)  veulent qu’il déclare son soutien à tel ou tel candidat socialiste. A part Manuel Valls, aucun candidat ne semble d’ailleurs souhaiter son soutien. Si DSK conserve un certain crédit chez les sympathisants de gauche, il a en revanche totalement perdu la France des retraités. Les plus âgés le condamnent sévèrement. Autre surprise de notre étude: si les Français ont été sidérés par l’affaire, il n’y a pas de différence dans les jugements entre les hommes et les femmes.
Que peut-il faire? Votre sondage semble lui dessiner un destin de conférencier économique plutôt que d’homme politique actif?
Il conserve un atout: son expertise économique et sa capacité à éclairer les Français sur la crise financière. C’est l’une des conclusions de notre sondage. 64% des Français veulent bien l’entendre sur ce sujet.  Son avenir pour l’instant passe plus vraisemblablement par un rôle de conférencier plutôt que d’homme politique.

L’allocution de DSK

Je retiens mon souffle et risque donc de bientôt ne plus être des vôtres, puisqu’il faut encore tenir jusqu’à demain. Il va s’exprimer. Le jet-setting judiciaire, des belles banlieues de Bethesda au Palace de Manhattan et à la Place des Vosges, désormais terminé, celui que Tristane Banon a décrit comme « un chimpanzé en rut », ce pour quoi elle n’a d’ailleurs pas été poursuivie en diffamation, va nous faire le cadeau de nous parler.
Pourquoi un grand fonctionnaire international surpayé et démissionnaire, autour duquel flotte un persistant parfum d’approches intempestives (ou autres, dans le cas de sa collègue hongroise) vers des femmes, doit-il nous faire une « allocution » télévisée, pourquoi une chaîne devrait-elle la retransmettre, et pourquoi devrions-nous écouter ? Mystère.

Il n’en reste pas moins que sa bande des quatre spin-doctors d’Euro-RSG, plus un ou deux autres, y bossent d’arrache-pied depuis plus d’une semaine. Attendons-nous donc à de l’impro débridée et de la spontanéité intégrale.
J’en profite pour mettre ici la question qui me turlupine depuis pas mal de temps. Qui paie quatre personnes à temps plein dans une des firmes de relations publiques les plus chères de France, pour un sans-mandat ?
Quand j’ai découvert l’existence de cette mission, je me suis dit : serait-ce le PS (donc vous et moi) ? Dans tout le cirque de l’affaire du procès de New-York, je me suis exclamé : non, ça ne doit pas être ça, ça doit être l’immense fortune personnelle de son ménage ! Et puis une autre idée m’est venue à l’esprit, désormais obsolète mais pertinente il y a quelques mois : serait-ce le FMI, pendant la durée de son CDD (puis CDE, écourtée) dans cette institution, qui lui aurait maintenu un tel train de vie communiquant ? Donc nous ?
Quoi qu’il en soit, on peut déjà se les représenter à l’œuvre, dans le coup du bisou à Tristane : « Qu’il dise que c’est une folle, elle affabule. Non, elle est trop mignonne, trop sincère, les gens ne goberont pas, la sympathie ira à elle et pas à Dominique, on va perdre des points. Bon, tactique aveu partiel à minima: le bisou; écris, c’était un poutou, voilà tout. Un poutou, voilà tout, très bon, ça, coco. »
Maintenant, on peut tout de même le penser, si ce has been qui s’est cramé lui-même de la vie publique s’exprime, c’est qu’il veut gagner quelque chose.
Quoi ? Se remettre dans la course à la présidentielle malgré son exclusion des primaires du PS (comme dirait H16, on parle des élections, pas des individus) ? Avouons que ça serait formidable et que ça nous dirait tout ce que nous avons besoin de savoir sur ce à quoi notre vie politique en est réduite. Mais non, c’est trop gros, il est trop tard, ça ne passera pas.
Quoi donc alors ? Juste laver son honneur taché par toutes sortes de fluides corporels ? Improbable, la meilleure chose à faire pour lui serait de laisser passer le temps, à la Chirac l’anosognosique.
S’il s’exprime maintenant, c’est que c’est pressé, il a donc bien une raison concrète de le faire.
Non, je ne vois pas, à part une dernière interprétation possible : il veut rejouer un rôle dans la vie politique avant mai 2012.
Je sais, lamentable. Néanmoins, comment croire autre chose ?
Et là, ça peut relever de deux approches: influer sur lesdites primaires ou se placer pour un poste dans le futur gouvernement (ou, bien sûr, les deux). La première est probable, un baiser empoisonné, une fourberie bien sentie, en plus du travail de sape sous-terrain combiné aux labyrinthiques négociations du deuxième tour – des primaires – auront leur poids pour handicaper tel ou tel, à n’en pas douter.
La deuxième semble grotesque, pour un ex-président donné gagnant avec quasi certitude, à la réputation désormais ridiculisée, et dont on imagine mal comment il pourrait remplir un fonction officielle nationale, non seulement face aux Français, mais aussi face à nos partenaires internationaux (n’évoquons pas face au miroir, on sait que ces gens-là sont opérés de la honte).
Et cependant, si c’était le cas ? S’il visait un gros ministère ? Tout ce qu’il nous reste, dans la politique, c’est sa valeur grand-guignol et piste aux étoiles pornographique pervers d’un spectacle qui vous donne le reflux tant il dégoûte, mais fascine tant il va toujours plus loin dans la déconnexion du réel.
Alors vous savez quoi ? J’y crois.
Moi, je serai dans le coma du fait de mon apnée trop prolongée. Mais vous me raconterez.

L'Eglise grecque se défend contre les critiques sur ses exemptions fiscales

L'Eglise de Grèce a indiqué avoir payé 2,5 millions d'euros d'impôts en 2010, répondant aux critiques sur des allègements fiscaux dont elle bénéficie, a-t-on appris samedi de source ecclésiastique.
Après son exemption d'une nouvelle taxe controversée sur l'immobilier annoncée récemment par le gouvernement pour combler les déficits publics, le site internet d'information ecclésiastique amen.gr a rendu publics les impôts payés par l'Eglise: "environ 2,5 millions d'euros", selon cette source.
L'Eglise "a payé pour 2010, 1,020 million d'euros pour une taxe foncière, 1,400 million d'euros pour la taxe sur les revenus ainsi qu'une avance (pour l'année 2011) de 165.000 euros".

"Alors que certains essaient de nourrir les doutes concernant la participation de l'Eglise à l'effort commun pour sortir de la crise (...), les entités ecclésiastiques du droit public versent régulièrement leurs impôts", affirme l'article.
Non séparée de l'Etat et jouissant ainsi de plusieurs allègements fiscaux malgré son important patrimoine foncier, l'Eglise a été imposée pour la première fois à hauteur de 20% sur ses revenus bruts après l'adoption d'une loi en 2010, lors du début de la crise grecque.
Annoncée dimanche dernier, la nouvelle taxe sur l'immobilier dont seront exemptés les églises, les monastères, les fondations ecclésiastiques, les hôtels et les clubs de football amateurs, a ranimé le débat sur la fortune de l'Eglise et ses comptes parfois opaques.
Prévue d'être perçue via les factures d'électricité pour garantir son efficacité, cette taxe a provoqué un tollé dans le pays, soumis à la rigueur par ses créanciers, l'UE et le FMI, en contrepartie des prêts internationaux à la Grèce pour éviter son défaut de paiement et protéger l'euro.

Grèce : téléconférence lundi

Les hauts responsables de la zone euro, de la Banque centrale européenne (BCE) et du Fonds Monétaire International (FMI), chargés de contrôler les comptes grecs, vont s'entretenir lundi en téléconférence avec le ministre des Finances Evangélos Vénizélos, a affirmé aujourd'hui ce dernier.

"La téléconférence (avec la troïka) lundi doit porter sur un accord concernant les mesures, le cadre des finances publiques et les objectifs pour 2011 et 2012 en vue de l'élaboration du pré-projet du budget d'Etat", a déclaré Evangélos Vénizélos, cité dans un communiqué. Evangélos Vénizélos s'exprimait de Pologne où les ministres de la zone euro ont tenu des discussions cruciales au sujet de la crise de la dette depuis vendredi.

Initialement, il était prévu que la troïka retourne à Athènes la semaine prochaine pour continuer l'audit des comptes grecs, après son départ inopiné début septembre.
Interrogé sur le fait de savoir ce que la Grèce attend de la reprise des entretiens avec la troïka après l'interruption des discussions au début du mois, M. Vénizélos a rétorqué qu'elle "n'avait jamais interrompu les discussions avec le gouvernement grec". Les hauts responsables de la troïka visitent Athènes tous les trois mois pour évaluer le suivi du plan d'assainissement de l'économie grecque, avant de donner leur feu vert pour le déblocage des tranches du premier prêt de 110 milliards d'euros accordé à la Grèce en mai 2010.  Jusqu'ici le pays a bénéficié de 65 milliards d'euros de ce prêt.

Le chef du file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, a indiqué vendredi en Pologne que la décision sur le versement de la sixième tranche (8 milliards d'euros) devrait être prise début octobre alors qu'initialement était prévue courant septembre.

Crise de la dette : l'Europe réplique aux Etats-Unis

Les Européens, qui n'avaient pas apprécié la veille les critiques des Etats-Unis sur la gestion de la crise de la dette, leur ont répliqué samedi 17 septembre. La défense de l'Union monétaire est venue de Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne (BCE), à l'issue d'une réunion des ministres des finances européens à Wroclaw, en Pologne. "Prises dans leur ensemble, l'Union européenne et la zone euro sont dans une situation probablement meilleure que les économies d'autres grands pays développés", a-t-il affirmé à la presse.

Preuve en est : le déficit de la zone euro devrait s'établir aux alentours de 4,5 % du PIB en 2011, a souligné le patron de l'institut monétaire, quand celui des Etats-Unis risque d'atteindre 8,8% cette année. Dans le même temps, Jean-Claude Trichet a reconnu "des erreurs au niveau de certains pays pris individuellement", qui ont accumulé déficits et dettes publics trop importants.
Ses propos sonnent comme une réponse aux déclarations la veille du secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, venu en Pologne faire la leçon aux Européens sur la manière de faire face à la crise d'endettement excessif qui inquiète désormais le monde entier. M. Geithner avait exhorté la zone euro à mettre un terme à ses divisions sur les moyens de résoudre cette crise, en particulier entre la BCE et les gouvernements européens, mettant en garde contre les risques "catastrophiques" de la désunion. "Je ne comprends pas bien ce qu'il a voulu dire", a affirmé samedi Jean-Claude Trichet en marge de la réunion des ministres.
Timothy Geithner avait aussi incité la zone euro à donner davantage de puissance de feu à son Fonds de secours financier (FESF) pour les pays les plus fragiles. Les ministres européens ont peu apprécié ces recommandations. L'Allemagne a suggéré à l'inverse aux Etats-Unis de soutenir l'idée d'une taxe sur les transactions financières, qui permettrait de dégager les fonds nécessaires. Ce que le secrétaire américain a catégoriquement refusé.
LA TAXE SUR LES TRANSACTIONS FINANCIÈRES EN QUESTION
Le sujet est source de discorde au sein de l'Europe même, puisque la France et l'Allemagne y sont favorables alors que les Britanniques, inquiets pour l'avenir de la City de Londres, s'y opposent. "Il y a des divisions considérables à ce sujet", a reconnu le ministre des finances polonais Jacek Rostowski, expliquant que de nombreux Etats craignent qu'une taxe sur les transactions financières circonscrite à l'Union européenne "aboutisse purement et simplement à ce que les transactions se déplacent hors de la zone".
Le ministre des finances belge, Didier Reynders, a défendu samedi à Wroclaw cette taxe qui serait un outil "important, non seulement pour financer le budget (européen) mais pour stabiliser les flux des marchés financiers". A défaut de pouvoir mettre en place la mesure au niveau mondial, "nous le ferons dans l'Union européenne, et si c'est impossible, dans la zone euro", a affirmé, volontariste, le ministre.
"C'est une question techniquement simple, économiquement supportable par le secteur financier, financièrement productive et politiquement juste", a plaidé de son côté le commissaire européen aux services financiers, Michel Barnier. Une proposition émanant de Bruxelles doit justement voir le jour "dans quelques semaines", a-t-il précisé. La réunion des ministres européens, entamée jeudi soir, s'est achevée samedi sur fond de protestation contre l'austérité en Europe.

"Il y a trop peu d'emplois, les salaires sont trop bas, la protection sociale est réduite. C'est un problème dans toute l'Europe et nos responsables politiques doivent faire quelque chose", a déclaré Sebastian Ostaszewski, un manifestant de 19 ans, du syndicat polonais Solidarité.
"Il y a trop peu d'emplois, les salaires sont trop bas, la protection sociale est réduite. C'est un problème dans toute l'Europe et nos responsables politiques doivent faire quelque chose", a déclaré Sebastian Ostaszewski, un manifestant de 19 ans, du syndicat polonais Solidarité.REUTERS/KACPER PEMPEL
BLOCAGE SUR LE DOSSIER GREC
Plusieurs milliers de manifestants ayant répondu à l'appel de la Confédération européenne des syndicats (CES) défilaient dans les rues de Wroclaw à la mi-journée, alors que la réunion ministérielle prenait fin. Ils étaient 10 000 au moment où le cortège se formait, selon la police polonaise. Les organisateurs avaient dit attendre plus de 30 000 participants.
Cette manifestation survient alors que la situation de la Grèce empire jour après jour et que la réunion de Wroclaw n'a pas permis d'avancer sur la concrétisation du second plan d'aide au pays, de près de 160 milliards d'euros. Sans cela, le pays est menacé d'un défaut de paiement. La mise en oeuvre des décisions prises le 21 juillet "prend un certain temps, car nous vivons en démocratie, mais début octobre tout sera en place", a assuré le ministre des finances luxembourgeois, Luc Frieden.
Le dossier grec bloque en particulier sur l'exigence finlandaise de garanties financières en échange de nouveaux prêts. "Nous négocions en continu, mais il n'y a rien de nouveau pour l'instant", a déclaré samedi la ministre des finances finlandaise, Jutta Urpilainen.

M. Samaras présente son plan de gouvernement à la 76e FIT

L’an dernier je vous ai dit ce que je propose, cette année je vous dirai ce que je ferai, a déclaré le président de la ND, Antonis Samaras, en ouverture de son discours depuis la tribune de la 76e Foire internationale de Thessalonique (FIT) samedi soir au Centre des congrès “I. Vellidis”.
M. Samaras, qui a tranché qu’il n’entend pas suivre le sentier des promesses mensongères et accusé le premier ministre, Georges Papandréou, d’avoir dit des “mensonges grossiers”, a cité tout particulièrement ses dires concernant le déficit, insistant à propos de ses assurances “de l’argent, il y en a” avant les législatives de 2009, que “de l’argent, il n’y en avait ni en 2009, il n’y en a ni aujourd’hui”.
Concernant le problème survenu à l’Autorité statistique hellénique (ELSTAT) avec l’éviction de tout le conseil d’administration excepté son président, M. Samaras a averti que la ND sera impitoyable s’il s’avère qu’il y a eu un plan organisé de falsification des données économiques de 2009, alors que répondant à la question si la Grèce peut “se relever de nouveau”, il a tranché que “oui”, dès lors que nous changerons tout.
A ce point, M. Samaras a dénoncé comme “un plein échec du gouvernement” la taxe spéciale sur les biens immobiliers, l’accusant de “persécuter la propriété privée”. “Je ne dis pas aux citoyens de ne pas payer la taxe, je dis qu’ils n’ont pas d’argent pour payer”, a explicité M. Samaras, souhaitant bien démarquer ainsi sa position du mouvement “Je ne paye pas”. A cette occasion, M. Samaras n’a pas manqué de souligner l’importance traditionnelle du bâtiment dans l’activité économique et exposé un train de mesures pour faire redémarrer ce secteur-clé de l’économie nationale.
M. Samaras a demandé le soutien de tous les citoyens, indépendamment de ce qu’ils ont voté jusqu’ici, afin de pouvoir sortir le pays de la crise. “Tous ensemble, nous pouvons réussir”, a-t-il lancé.
M. Samaras a soutenu que le gouvernement piétine et la Grèce risque de sombrer. “Nous avons fait des sacrifices et nous en ferons, mais il faut qu’on voit des résultats, et non pas nous condamner nous-mêmes à des sacrifices vains, sans résultat”, a insisté M. Samaras, qui a désapprouvé à ce point aussi les mobilisations conduisant à des comportements anti-sociaux.
Le président de la ND a également annoncé qu’il créera à nouveau les ministères du Tourisme et de la Marine, en tant que centres opérationnels et administratifs de traitement et de planification d’investissements, au côté du premier ministre.
L’unique solution à l’impasse actuelle, ce sont les élections, a tranché M. Samaras, demandant aux citoyens de lui donner un mandat clair pour gouverner.
M. Samaras a averti que ceux qui parlent de consensus et entendent par là co-gouvernance doivent à présent savoir que de telles co-gouvernances sont incertaines et fragiles, alors qu’il a critiqué M. Papandréou de n’avoir que très tardivement “découvert que l’intérêt national prime sur l’intérêt de parti”.
Parmi les nombreux hauts cadres et officiels du parti, l’ancien premier ministre, Costas Caramanlis, qui a été accueilli avec enthousiasme, avec des slogans et des applaudissements, par le public.

Crise grecque : " Je porte le deuil aujourd'hui et je suis indigné", affirme Jacques Delors

L'ancien président de la Commission européenne a exprimé sa colère devant l'incapacité des ministres européens de Finances à se mettre d'accord pour concrétiser le second plan d'aide à la Grèce.

"Je porte le deuil aujourd'hui et je suis indigné (...). Ce qu'ils ont fait hier (vendredi) a porté un coup terrible à tous ceux qui, depuis 1948, s'attachent à avoir une vision d'une Europe en paix et d'une Europe prospère", a lancé Jacques Delors samedi au micro de RTL à l'issue de la réunion à Wroclow, en Pologne, des ministres des Finances de l'Union européenne qui, incapables de se mettre d'accord, ont renvoyé les décisions à la mi-octobre pour concrétiser, les 160 milliards d'euros du second plan d'aide à la Grève dont le prinicpe avait pourtant été arrêté le 21 juillet dernier.
"Hier soir, a poursuivi l'ancien ministre socialiste des Finances, les 17 n'ont pas pu se mettre d'accord, alors que la spéculation est là, que l'incertitude est partout". Le désaccord a notamment porté sur la mise en oeuvre d'une taxe sur les transactions financières,  taxe qui suscite l'opposition notamment de la Grande-Bretagne, alors que la France et l'Allemagne y sont favorables. Pour Jacques Delors, "cela veut dire que ces 17 ministres qui sont dans un paquebot au milieu d'une tempête ont discuté avec des petits calculs. C'est une honte ! ".