TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

jeudi 26 mai 2011

Radars


Merci, Monsieur Guéant, vous nous faites redécouvrir les vertus de la prévention contre la délinquance. Grâce à vous, nous voici préservés du zèle de Monsieur Fillon, qui prétendait faciliter la répression de nos excès de vitesse par des radars inopinés. Vous vous rendez compte, il prétendait nous sanctionner sans prévenir, juste pour avoir roulé trop vite ! Avec vous, il y aura un panneau de limitation de vitesse, puis un radar pédagogique, et enfin seulement le radar répressif. On devrait d’ailleurs songer à mettre entre les deux un gendarme pédagogique, qui clignoterait sans verbaliser… Bien sûr, il paraît que la vitesse est souvent cause des accidents. Mais les autres n’ont qu’à faire attention. Et les parents n’ont qu’à pas laisser leurs bambins passer sous nos roues. Encore merci, Monsieur Guéant, grâce à vous, les chauffards français se sentent partout chez eux.

Le ministre du Travail n'a pas chômé hier

Xavier Bertrand n'a pu retenir sa joie. Sans attendre l'annonce officielle, faite par Pôle Emploi en fin de journée, le ministre du Travail avait annoncé dès le matin sur RTL « la » bonne nouvelle : un recul du chômage pour le quatrième mois consécutif (une évolution également perceptible sur le plan régional). De quoi même pronostiquer dans la foulée un début de sortie de crise… Une fois le détail des statistiques connu, l'enthousiasme devait être un peu tempéré. Certes, la baisse du nombre global de demandeurs d'emploi, d'un mois sur l'autre, est préférable à la situation inverse. Mais des points noirs demeurent. Ainsi, la situation des seniors et des chômeurs de longue durée se dégrade. Et le nombre de chômeurs « ayant exercé une activité réduite » est à la hausse. Deux signes, d'une hausse de la précarité et d'une aggravation du fossé entre « inclus » et « exclus », qui ne donnent guère motif à se réjouir. Enfin, si Xavier Bertrand peut affirmer qu'« on n'avait pas connu ça depuis le début 2008, c'est-à-dire avant la crise », les effets de celle-ci sont toujours perceptibles en matière de destruction d'emplois. Un constat rappelé aussi par l'OCDE hier : si une reprise modeste est en marche en France, la récession laissera des traces durables sur le marché du travail. À défaut d'être un vrai signe de retournement de tendance, l'information d'hier est au moins bonne… pour le gouvernement, qui peut y voir la démonstration que sa politique paye. D'où l'empressement ministériel à surfer sur la nouvelle. Dans cette bataille-là aussi, il n'y a pas de petites avancées.

Washington, vu de Paris...

Vu de Paris, ce serait une excellente opération. Comment ne pas se réjouir à l’idée qu’une Française puisse succéder à un Français à la direction générale du Fonds monétaire international? Au fond, ce serait presque un miracle si Christine Lagarde parvenait à s’asseoir à Washington dans le fauteuil de Dominique Strauss-Kahn, aujourd’hui l’un des hommes les plus décriés en Amérique. Comme elle l’a dit elle-même: être Français n’est pas vraiment un avantage pour briguer le poste...

Mais la ministre de l’Économie et des finances, d’ordinaire peu connue pour son audace, fait montre d’un certain culot. À 55 ans, l’ambition aidant, voilà la locataire de Bercy conquérante, elle qui resta si longtemps effacée dans l’ombre du président qui l’avait promue au- delà de ses espérances. Aujourd’hui, après avoir attendu le meilleur moment pour se découvrir, elle brave le scandale mondial créé par le sulfureux démissionnaire auquel elle prétend succéder. Mieux, elle souligne son incontestable réussite à la tête d’une institution en déclin sinon moribonde quand il en avait pris les rênes en 2007.

Si elle n’a pas la surface, ni l’épaisseur politique de DSK, elle a indiscutablement le profil de la fonction. Proche des milieux de la finance, plutôt à l’aise, par tempérament, dans les négociations internationales, parlant un anglais parfait qui ravit les journalistes de télé des États-Unis, et disposant de l’expérience d’une puissante avocate d’affaires à Chicago, elle est bien armée pour assumer les responsabilités auxquelles elle se destine.

Une carte inespérée pour le chef de l’État. Après s’être mordu les doigts d’avoir soutenu, à ses dépens, son concurrent, il tient une occasion de rattraper une stratégie perdante avec une postulante directement issue de sa propre écurie. Contrairement à leur première secrétaire, Martine Aubry, les socialistes, eux, ne se grandissent pas en dénigrant une femme qui, assurément, fera très correctement le job en défendant les intérêts de l’Europe. Les dirigeants de l’Union ne s’y sont d’ailleurs pas trompés en apportant un soutien unanime à leur très libérale petite camarade. Et si elle risque de traîner les casseroles de l’affaire Tapie, soyons justes, c’est le président qui les lui a accrochées dans le dos avec une incroyable légèreté...

On pourrait chanter l’hymne à la joie, sans état d’âme, si l’accession de Mme Lagarde à la tête du FMI n’était qu’une affaire de cocorico, de prestige national ou de résistance de la vieille Europe. Ce serait oublier la légitimité des pays émergents à convoiter un pouvoir qui les concerne directement. Quel signal de modernité et d’ouverture serait donné au monde du XXI e siècle si l’un des leurs était finalement choisi! De quoi se consoler largement de la perte de ce qui a fini par être considéré, insolemment, comme une chasse gardée.



Le G8, club de puissants ?


Un sommet informel. Quelques puissances invitées, les plus grandes. Des échanges discrets. C'est ainsi qu'en 1975 débuta l'histoire des G (5, puis 6, 7 et 8), à l'initiative de Valéry Giscard d'Estaing. Deux éléments dominaient alors le monde : la guerre froide, et le choc pétrolier qui, brutalement, venait de mettre un terme aux Trente Glorieuses. Adossé au Rideau de fer, ce club occidental était le plus riche, le plus représentatif d'un modèle économique capitaliste sur le point de triompher.

Trente-six ans plus tard, changement de décor. Le club en tant que tel est plus ou moins le même, rejoint en 1998 par la Russie. Un climat de crise économique est de nouveau d'actualité. Mais tout le reste a changé. La discrétion a cédé le pas à l'hypermédiatisation. La causerie informelle s'est muée en sommet blindé. Les puissants de ce monde sont contraints, depuis longtemps, de tracer des périmètres de sécurité de plus en plus vastes, pour se prémunir des attentats et de la société civile.

Mais, au fait, sont-ils toujours aussi puissants ? En 1975, près des deux tiers de la richesse mondiale étaient assis autour de la table. Aujourd'hui, les deux cinquièmes. C'est encore beaucoup. Suffisamment pour rendre utiles ces échanges entre Grands, même si, depuis deux ans, il a bien fallu se résoudre à élargir la table et à créer un autre club, le G20, pour juguler la crise économique et financière.

Car la division Est-Ouest des débuts, qui répondait à des critères économiques mais pas seulement, a laissé la place à un clivage Nord-Sud, facilement assimilable à un fossé riches-pauvres. C'est ce qui a provoqué, au fil des sommets, la montée de la contestation altermondialiste, pour rappeler les puissances économiques non plus seulement à une logique de puissance, mais à un devoir de responsabilité. Aujourd'hui, les données ont encore évolué, car le fait majeur de la décennie écoulée, c'est l'arrivée des émergents : Chine, Inde, Brésil. Admis au G20, pas au G8.

On mesure l'ambiguïté de l'exercice, dans cette ère où aucun modèle stable de gouvernance n'a encore été trouvé. On assiste, sommet après sommet, à une sorte de gouvernance à géométrie variable, en fonction des sujets, des intérêts. L'Onu n'est impliquée que lorsque les Cinq du Conseil de sécurité cherchent une caution juridique et morale, comme dans l'opération anti-Kadhafi. À Deauville, la tentation sera grande de créer même des sous-groupes au sein du G8, Américains, Britanniques et Français n'ayant pas les mêmes vues que les Russes sur le dossier libyen ou la Syrie.

Ce sommet, pourtant, a une opportunité à saisir, s'il veut briser cette image de club de vétérans des équilibres de 1945. Apporter un soutien franc et massif aux évolutions en cours dans le monde arabe. La Tunisie et l'Égypte comptent parmi les invités. La hauteur du financement et la force du soutien politique que le G8 leur accordera, pour aider leur transition démocratique fortement menacée par l'effondrement du tourisme, sera à cet égard un signal important.

De même, la présence de plusieurs chefs d'État africains engagés sur une voie plus démocratique, dont le tout nouveau président ivoirien, ne doit pas seulement servir à rendre la photo de groupe plus décente. Elle doit rappeler aux Huit que développement et démocratie sont des valeurs partagées. Surtout au moment où les échanges Sud-Sud sont en plein essor. Sous peine, sinon, de s'enfermer dans un club nordique.

L’Ecosse, une indépendance à inventer

La récente victoire électorale des nationalistes relance l'idée d'une indépendance de l'Ecosse. Mais si l'on regarde l'exemple de la Catalogne et du Pays basque, c'est une Europe des confédération qui se profile, estime El País. 

La  victoire écrasante et inattendue du Scottish National Party [SNP, Parti national écossais] aux élections régionales du 5 mai, où il a raflé contre toute attente 69 sièges sur les 129 en jeu, ouvre la voie à la tenue d’un référendum sur l’indépendance de l’Ecosse. Considérée comme une chimère il y a 10 ou 15 ans, la possibilité de l’indépendance commence à être prise au sérieux, même si de récents sondages révèlent que paradoxalement, les Anglais souhaitent davantage la rupture que les Ecossais.
Le système d’autonomie de l'Ecosse, appelé "dévolution" ou transfert de compétences, a été mis en place par les travaillistes en 1997. Cette décentralisation partait du principe que plus les Ecossais auraient d’autonomie, moins ils aspireraient à l’indépendance. Beaucoup estiment aujourd’hui que c’est l’inverse qui s’est produit. D’autres font valoir qu’il est trop tôt pour tirer des conclusions.

L'identité nationale n'est pas au coeur des revendications

La victoire du SNP a frappé les esprits en Espagne. Car enfin, comment ne pas faire le parallèle avec les aspirations à l’indépendance d’une partie de la population basque et catalane ? Il existe pourtant d’énormes différences. Le Royaume-Uni s’est constitué il y a quatre siècles avec l’accession de Jacques VI d’Ecosse au trône d'Angleterre, l’union étant consacrée par la fusion volontaire des parlements anglais et écossais un siècle plus tard, en 1707.
Contrairement au Royaume-Uni, l’Espagne offre un ensemble complexe de 17 régions autonomes, ayant différents degrés d’ambition autonomistes. Pour revenir au cas de l’Ecosse, c’est le pauvre, et non le riche, qui veut partir [à la différence de l’Espagne, où la Catalogne et le Pays basque sont des régions riches]. Et l’identité nationale des Ecossais et des Anglais n’est pas au cœur des revendications.
Quelle qu’en soit la raison, la possibilité qu’Alex Salmond, le charismatique leader indépendantiste, appelle à un référendum, ne provoque pas un tollé politique au Royaume-Uni. "Il est un peu optimiste de la part du SNP de penser qu'il peut gagner un référendum sur l’indépendance, estime l’historien Sebastian Balfour, professeur émérite d’Etudes contemporaines espagnoles à la London School of Economics. Le SNP subirait gravement les conséquences d’un résultat négatif, car la situation de l’Ecosse est très particulière et tout à fait différente de celle de l’Espagne, dans la mesure où il y a bien plus d’Anglais que d’Ecossais en faveur de l’indépendance de l’Ecosse, et moins d’Anglais contre que d’Ecossais. Bon nombre d’Ecossais souhaitent préserver l’union avec l’Angleterre. C’est comme si les Anglais avaient troqué leur identité nationaliste-impérialiste contre une identité post-nationale, une identité civique disons moins locale, ou régionale. Et je doute fort que le SNP, pour l’instant, pose la question du référendum. En revanche, et ce n’est pas du tout la même chose, je crois que sa stratégie à long terme est de démontrer sa capacité à gérer ses affaires dans le sens des intérêts de l’Ecosse".

L'Ecosse plus écossaise que la Catalogne n'est catalane

Dans quelle mesure cette victoire écrasante du SNP peut-elle avoir une incidence sur l’Espagne ? "Elle peut renforcer jusqu’à un certain point le courant indépendantiste dans l’opinion, mais je ne pense pas qu’elle ait beaucoup de répercussions, commente Balfour. Cela ne me paraît pas si important. Il y a de grandes différences, et en réalité aujourd’hui l’Ecosse se rapproche davantage de la Catalogne et du Pays basque, en ce sens qu’elle possède un parti nationaliste ayant la majorité au Parlement. En Espagne, cette situation ne date pas d’hier".
L’Ecosse est nationaliste "dans le sens où les gens se sentent avant tout écossais ; mais ils sont aussi britanniques", renchérit David McCrone, co-directeur de l’Institut de gouvernance de l’Université d’Edimbourg. "En Catalogne, cette question se situe sur une échelle à cinq degrés : être catalan, mais pas espagnol ; être plus catalan qu’espagnol ; être aussi catalan qu’espagnol ; être plus espagnol que catalan ; être espagnol, mais pas catalan. A cet égard, l’Ecosse est plus écossaise que la Catalogne n’est catalane. Ce phénomène est très lié à l’immigration depuis le reste de l’Espagne. Et il n’est peut-être pas non plus sans rapport avec la question linguistique".
En ce qui concerne l’Ecosse, la langue n’est pas un problème. "La langue a été éliminée en tant que péage que les gens doivent payer pour être écossais, explique McCrone. Etre écossais est une question territoriale, pas une question linguistique ou ethnique. Résultat, les gens qui viennent en Ecosse se sentent plus facilement écossais. La langue ne devient pas une raison d’être, un élément essentiel de l’identité nationale ou une manière d’exprimer ses différences comme c’est le cas avec la langue au Québec". Ou bien au Pays de Galles, où le nationalisme est plus faible qu’en Ecosse, mais où presque un Gallois sur quatre parle gallois.

Le degré d'autonomie en question

Pour toutes ces raisons, le débat sur l’indépendance en Ecosse est plus pragmatique qu’au Pays basque ou en Catalogne. A en croire McCrone, la victoire du SNP n’est pas vraiment celle de l’indépendantisme face à l’unionisme : elle est surtout révélatrice du degré d’autonomie que souhaitent les Ecossais."Ces vingt dernières années, certains d’entre nous se sont moins concentrés sur la distinction entre indépendance et autonomie et ont davantage réfléchi à la question de l’évolution de l’autonomie proprement dite. Le débat porte en réalité sur le degré d’autonomie et les moyens d’en obtenir davantage".
McCrone se moque de l’attitude simpliste de Londres face à la question écossaise. "La vision de la métropole tend à privilégier deux points de vue : soit l’Ecosse ne sera jamais indépendante, soit l’indépendance est inévitable, explique-t-il. Je pense que c’est bien plus compliqué que cela. Nous vivons dans un monde où la signification de l’indépendance est problématique. En réalité, le débat porte sur des degrés d’autonomie. Si par indépendance on entend le classique Etat indépendant du XIXe siècle, avec une armée, des frontières, etc., évidemment on est loin du compte. Ce n’est pas le monde dans lequel nous vivons".
Et McCrone d’ajouter : "Nous vivons dans un monde où l’autonomie se partage à différents niveaux. Tant l’Etat espagnol que l’Etat britannique sont membres de l’Union européenne. Et l’UE a du pouvoir. Ce n’est pas une question de souveraineté absolue, mais de souveraineté partagée".
"Ma prédiction personnelle, c’est que le Royaume-Uni va s’engager dans une voie confédérale, poursuit le chercheur. En d’autres termes, le moment venu, il y aura des degrés d’autonomie plus importants. De même qu’il y en a, pour des raisons très différentes et dans un autre contexte, en Belgique. Le transfert de compétences en Flandres et en Wallonie est considérable. Nous nous orientons vers un monde confédéral, et non pas un monde d’Etats absolument indépendants. Un monde où l’Ecosse, la Catalogne, et bien sûr le Pays basque, vont aller plus loin dans l’autonomie. Les choses changent. Et le comportement qu’auront les gouvernements centraux est absolument essentiel. En Grande-Bretagne, les conservateurs ont tiré quelques enseignements de ce qui s’est passé. Il ne sont plus aussi agressifs et bornés que lorsqu’ils avaient autrefois le pouvoir. Reste à savoir si cela va durer".
Le Royaume-Désuni de Grande-Bretagne est-il pour demain ? Comme le rappelle Alex Salmond, "on nous disait qu’il n’y aurait jamais de Parlement écossais, et il y en a un. On nous disait que nous ne remporterions jamais d’élections, et nous en avons gagné en 2007. On nous disait que nous n’aurions jamais la majorité absolue, et nous l’avons. Aujourd’hui, on nous dit que nous ne gagnerons jamais un référendum sur l’indépendance". Qui sait !


  Economie

Le pétrole ne garantit pas l'indépendance

Selon la Neue Zürcher Zeitung, "une indépendance de l'Ecosse ne serait pas raisonnable d'un point de vue économique", même si elle dispose "d'autre biens que le pétrole, le whisky et les cornemuses." Avec 15 453 milliards de livres (17 811 milliards d'euros) générés en 2007, l'énergie reste la source principale de revenus, précise le quotidien zurichois. Mais avec les variations des prix et la baisse des réserves de pétrole, établir un budget stable à moyen terme "présenterait un réel défi pour l'Ecosse". L'énergie éolienne, capable de modérer ces pertes est certes "en plein développement mais reste pour l'instant une opération à perte". Les finances, l'autre pilier de l'économie écossaise, est également instable en temps de crise, explique la NZZ. La Royal Bank of Scotland et la HBOS ont dû être sauvées par les contribuables britanniques. "Le rêve d'indépendance mènerait donc à un réveil brutal pour les Ecossais. Une plus grande autonomie financière, en revanche, pourrait dynamiser leur économie", conclut le journal.

Jean-François Kahn quitte le journalisme

Jean-François Kahn, figure de la presse française, va annoncer qu'il quitte le journalisme, dans son bloc-note à paraître dans la prochaine édition vendredi de Marianne, selon la rédaction de l'hebdomadaire qu'il a fondé.
Le journaliste de 72 ans, évoquera dans ce dernier point de vue, la polémique suscitée par le commentaire qu'il avait fait à la radio sur l'affaire Strauss-Kahn: "si c'est "un troussage de domestique, c'est pas bien". Il s'est ensuite excusé de cette déclaration.
Le directeur de Marianne, Maurice Szafran, reviendra lui aussi sur l'affaire DSK et ce commentaire dans la prochaine édition de l'hebdomadaire.
L'annonce de cette retraite de Jean-François Kahn a fait l'objet d'un mail interne à la rédaction de l'hebdomadaire, a révélé le site lepoint.fr.

De l'Algérie au Centre

Reporter pendant la guerre d'Algérie, il sera un des journaliste qui révélera l'affaire Ben Barka, homme politique marocain disparu mystérieusement alors qu'il devait être protégé par les services français.
Il a été notamment chroniqueur sur Europe, directeur de la rédaction des Nouvelles littéraires et a participé à la célèbre émission politique L'Heure de vérité avant de créer en 1984 L'Événement du Jeudi et ensuite Marianne qu'il a dirigé jusqu'en 2007 avant d'y tenir son "bloc-note". Il est l'auteur de nombreux ouvrages, surtout des livres politique. Il a fait un bref passage en politique, élu centriste en 2008 à la députation européenne à laquelle il avait renoncé aussitôt.