TOUT EST DIT

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dimanche 16 janvier 2011

Décès de Joseph Poli, ancien présentateur de TF1

On se souvient de ses cheveux blancs et de sa mine débonnaire. Joseph Poli, ancien présentateur du journal de TF1 est décédé dimanche matin en région parisienne à l'âge de 88 ans. Selon sa fille et son gendre, Joseph Poli, né le 14 avril 1922 à Marseille, ne présentait aucune maladie particulière et s'est éteint "de vieillesse", dimanche à 6h30, dans sa maison de retraite.

Figure dans les années 1980 des nouvelles de la nuit, "Une Dernière" (de 1979 à 1983, puis de nouveau de 1984 à juin 1988), il était resté particulièrement populaire pour ses échanges joyeux et moqueurs, par éditions interposées, avec Bruno Masure qui présentait alors le journal de 20 heures sur la même chaîne. Revendiquant "26 ans de télévision et neuf ans de journal télé", il en avait connu tous les états, de la gloire au placard et avait amèrement vécu son éviction du journal télévisé, à l'atteinte de la limite fatale des 65 ans. "Si vous êtes encore montrable, que vous ne faites pas peur aux enfants, je ne vois pas pourquoi vous vous arrêteriez. Moi, j'avais le sentiment que j'étais encore dans le coup", s'insurgeait-il alors dans les colonnes du Figaro.

Joseph Poli et sa faconde avaient aussi séduit les réalisateurs, comme Yves Boisset ou Jean Marbeuf, qui l'avaient prié de faire l'acteur à huit reprises, pour le grand écran et des téléfilms, tels "La Tribu", "Lundi noir" ou "Le Miel amer". Retiré des écrans, il s'était lancé en politique aux côtés des écologistes, d'abord auprès des Verts en Saône-et-Loire puis comme candidat (sans succès) de Génération Ecologie aux législatives en Touraine.

Ces dernières années, l'ex-homme de télé était devenu un homme de plume, signant plusieurs romans et essais mettant en scène la politique française, notamment "Et si l'on changeait de société ?" (L'Harmattan, 2004). La famille indiquera ultérieurement la date et lieu des obsèques.

L’Europe doit assumer son histoire


Support pédagogique édité depuis sept ans par la Commission européenne, l’agenda Europa 2010-2011 omet les fêtes chrétiennes.
Les derniers jours ont été marqués sur la scène européenne par un couac qui aurait pu être anodin s’il n’était révélateur. L’initiative a été prise de diffuser un agenda européen aux élèves de 21.000 établissements secondaires en Europe. A première vue, on ne peut que saluer cette idée, qui traduit une volonté de promouvoir et d’expliquer l’Europe. Le pro-européen que je suis ne peut qu’y être favorable.


Mais c’est aussi en tant que pro-européen que j’ai été choqué par le contenu de cet agenda. Le parti a été pris de mentionner les principales fêtes religieuses. Rien n’y obligeait, mais ce choix peut se justifier. On trouve ainsi mentionnés le "nouvel an chinois", le "début du Ramadan" ou encore "Deepavali, la fête des Lumières, largement célébrée par les jaïns, les sikhs et les hindous". On ne peut que saluer cet effort louable d’exhaustivité. Sauf que, de façon très surprenante, la page du 25 décembre se borne à évoquer le "premier sapin de Noël public", Pâques n’existe pas et la Toussaint est juste une page blanche. Autrement dit, on a pensé à toutes les religions, sauf à la religion chrétienne!


Je refuse de considérer que cela serait anecdotique. Soyons clairs: il ne faut pas y voir une volonté délibérée de la Commission européenne. Ce procès d’intention n’a pas lieu d’être. José Manuel Barroso fait sans doute partie des présidents de la Commission les plus attentifs au respect des religions. Le fond du problème est bien plus préoccupant. Cet oubli traduit une menace insidieuse, celle d’une Europe qui n’assume pas son identité, d’une Europe qui, à force de vouloir paraître ouverte et respectueuse de tous, finit par oublier qui elle est et d’où elle vient. Cette Europe-là n’est pas celle pour laquelle je me bats.


L’Europe n’est pas une simple construction administrative composée d’un amalgame de politiques publiques. Elle n’est pas une coquille creuse institutionnellement. Elle repose sur une communauté de valeurs, d’expériences fondatrices communes, de cultures partagées, autrement dit sur des racines civilisationnelles. Mais ces racines, encore faut-il les assumer. Derrière l’anecdote de l’agenda européen, ce que nous devons refuser, c’est précisément une Europe mal à l’aise avec son identité, une Europe qui oublie son histoire chrétienne et qui ne défend pas ses valeurs. L’Europe a tout à perdre, et rien à gagner, à se renier ainsi.


Il est du reste révélateur que cet agenda européen parle très peu d’Europe. On préfère y évoquer la sagesse de Gandhi, l’introduction de la tomate au Pérou ou encore l’Antarctique. N’avons-nous pas une culture et une histoire collective, des souvenirs communs suffisamment forts à mettre en valeur? Pourquoi éprouvons-nous de telles difficultés à faire état sereinement de ce qui nous constitue? Cet agenda européen manqué est pour nous un signal d’alerte. A partir de ce qui s’est passé, nous devons réfléchir à ce que sont nos valeurs collectives et notre socle commun.

Papa avait raison

On peut ne pas marcher dans la combine du Front national dépoussiéré, modernisé, marinisé, et en rester à la politique, qui est têtue dans ses invariants.

Le FN est une tragédie de boulevard, quand une quadra ambitieuse décline Sacha Guitry, Mon père avait raison, et poursuit son œuvre. Ce week-end, Marine Le Pen récupère le parti familial pour dynamiter le système et incendier la société.

Il fut un temps, roué ou sincère, où l’héritière pratiquait l’apaisement et jouait les Al Pacino, rompant publiquement avec son père qui avait dérapé une fois de trop sur la Seconde Guerre mondiale et l’Occupation allemande. C’était en janvier 2005, et le vieil homme, vexé, m’avait lâché cette tristesse paternelle: "Marine a tort, un Front national gentil, ça n’intéresse personne." Six ans ont passé, Papa avait raison. Marine n’est plus gentille. Première croisée de l’islamophobie politique, tonnant contre les prières de l’envahisseur, contemptrice d’une viande halal semblable au repas du démon, dénonciatrice de la "pédophilie" de Frédéric Mitterrand, elle tape comme elle l’a appris, avec talent et culot, au plus bas. Elle épargnera les juifs et la Shoah, délaissant ces vieilleries paternelles : il est des violences inutiles, inaudibles et datées, et la ratiocination collabo n’est plus de mise, soixante-cinq ans après. Mais la détestation de l’islam et du musulman, figure barbue de l’immigré délinquant, peut se porter haut.

Ainsi perdure le FN. Destiné non pas à prendre le pouvoir, mais à terroriser les partis démocratiques, et à porter nos malaises à incandescence. Le Front n’est pas extérieur au pays. Il excipe des réalités partielles et terrifiantes, rebondit sur la société et la transforme à la fois, et radicalise les partis de gouvernement… L’effet Marine a déjà percuté l’UMP, donnant de l’espace et du prétexte aux plus durs du sarkozysme. Il pourrait aussi, curieusement, atteindre désormais la gauche dans son identité. Au cœur du discours de la cheftaine, dès ce week-end, se nichera une dialectique souverainiste et protectrice, mariant le rejet de l’Europe au refus de ses directives libérales, récusant la logique de l’argent, réclamant le retour de l’Etat-nation souverain et des services publics: le FN entonnant une chanson chevènementiste, mélenchonienne, hesselienne, claironnant un déroulédisme de gauche, qui influera sur le camp progressiste!

On peut ironiser en se souvenant du Front reaganien et antifiscaliste des années 1980. Mais chez les Le Pen, les idées comptent moins que la subversion. On pourra aussi s’étonner de cet alliage de républicanisme protecteur et de rejet violent des musulmans. Il est pourtant logique, et s’est illustré cette semaine dans les alliances nouées autour d’Eric Zemmour, clown paladin médiatique défendant la République contre les trafiquants noirs et arabes et leurs alliés droits-de-l’hommistes… Il flotte dans ce pays le regret d’un entre-soi blanc et régulé et protégé, le paradis perdu d’une France disparue et mythifiée. Marine Le Pen, faussement moderne, dope simplement une nostalgie avariée.

Plus difficile que la révolution

L’ex-président Ben Ali parti, les principaux acteurs de son pouvoir restent et les problèmes économiques demeurent. C’est dire que les Tunisiens ont à gérer une situation riche d’espoir, mais aussi de difficultés. Faut-il craindre la montée d’extrémistes ? L’avènement d’un « homme providentiel » auquel se donnerait le peuple ? Ou peut-on espérer que la Tunisie soit un laboratoire de démocratie moderne sur la rive sud de la Méditerranée ?

À l’exception de l’attentat contre une synagogue à Djerba, qui fit 21 morts en 2002, le pays n’a pas connu d’exactions des islamistes radicaux. Mais ces derniers ne sont pas un mythe : Al-Qaïda au Maghreb a demandé aux Tunisiens, mardi, de militer pour l’instauration de la loi religieuse. Par contre, le responsable du parti islamiste Ennahdha, Rachid Ghannouchi, qui souhaite quitter son exil londonien, assure qu’il est prêt à participer à un gouvernement d’union nationale. Il présente sa formation, démantelée sous Ben Ali en 1988, comme « islamiste et démocrate », similaire au parti du Premier ministre turc Erdogan. Acceptons-en l’augure, mais sans oublier que si l’œcuménisme politique peut être, un temps, la réponse appropriée pour surmonter une situation de crise exceptionnelle, le fusionnement total ne correspond pas à la normalité d’un pluralisme mûri, qui vivra de la présentation aux citoyens de projets alternatifs, dont la concurrence sera tranchée par le suffrage universel.

Passée la « révolution populaire », viendra — normalement — le temps des rivalités personnelles, des compétitions pour obtenir la majorité. Et cet avenir a ses aléas. Pour le peuple tunisien, notamment sa jeunesse, qui crie son exigence de liberté de parole et d’action politique, ces joutes seront d’abord un progrès en soi. Mais si elles tardaient à produire des améliorations plus tangibles au quotidien, un champ pourrait s’ouvrir aux apôtres de solutions plus radicales, mais légitimées à leurs yeux par leur conformité aux racines et traditions du pays.

Le risque n’est toutefois pas propre à la Tunisie. Ce week-end rappelle que nous avons la même tentation offerte en France.

Le Monde: déménager, paraître le matin... et un château dans l’Oise

Les nouveaux actionnaires du Monde et le président du directoire du journal ont détaillé vendredi plusieurs pistes envisagées pour relancer le grand quotidien. 

Ils se sont retrouvés aux "Noces de Jeannette", un restaurant un brin désuet à deux pas de la place de l’Opéra, à l’initiative de l’Association des Journalistes Médias. Pierre Bergé, Matthieu Pigasse et Xavier Niel, les nouveaux actionnaires du Monde, et Louis Dreyfus, le président du directoire, ont présenté vendredi devant la presse leur projet industriel pour le quotidien. Et répondu aux nombreuses questions des journalistes, eux d’ordinaire si taiseux… "Pendant longtemps, le groupe s’est vécu comme un groupe avec un chiffre d’affaires de 700 millions d’euros, mais qui était en dessous de 400 millions d’euros", souligne Louis Dreyfus.
Un déménagement dans les cartons
Lors de ses vœux aux salariés, jeudi, Louis Dreyfus a annoncé sa volonté de regrouper l’ensemble des titres du groupe (Le Monde, Télérama, La Vie, Courrier International…) dans un seul immeuble, "plus central et fonctionnel". Celui du boulevard Auguste Blanqui, qui dispose de 16.000 m2 -dont 11.000 utilisables -coûte aujourd’hui 9 millions d’euros de loyer par an. "Nous avons la volonté de regrouper les services, mais il n’y aura pas de plan de départ volontaire", assure Xavier Niel.
Une offre week-end à l’étude le dimanche…
Les actionnaires s’interrogent sur une parution "tous les jours de la semaine, y compris le dimanche, même si rien n'est aisé au niveau du réseau de distribution" détaille Pigasse. "Nous voulons également renforcer certaines parties du journal, comme l’économie et les enquêtes." Plusieurs titres du groupe pourraient participer à l’offre week-end. "Il s’agit de partage de compétences, explique Louis Dreyfus. Les magazines doivent nous aider à concevoir ce produit."
… et une parution le matin?
Cette question, qui "demande réflexion", est "à l’étude", souligne Pierre Bergé. "La rédaction doit se changer, tout ça est compliqué." Pour Matthieu Pigasse, cela "touche à l’équilibre chaud/froid. Je viens d’un village de 250 habitants, où le journal est bouclé à J-2 et lu le jour J." Pour le banquier d’affaires, la question est "comment atteindre tout le monde, partout, au même moment?" Pour Louis Dreyfus, un journal "distribué partout en France, à la même heure, supprimerait les difficultés. Le réflexe magazine démobilise la rédaction".
Nouveau directeur : les actionnaires semblent écarter Sylvie Kaufmann
Les auditions pour la quête du nouveau directeur ont commencé cette semaine, avec huit candidats déjà passés devant le comité. Elles se poursuivront la semaine prochaine, avec quatre autres candidats. "Quadras, quinquas, tout ça ne veut rien dire, assure Pierre Bergé. Je ne crois pas aux barrières de l’âge." "Nous cherchons quelqu’un capable d’incarner le journal, présent, travailleur, qui a la volonté de faire bouger les choses", ajoute Niel. Matthieu Pigasse précise qu’il n’y a "pas de ticket" entre un candidat interne et une personnalité de l’extérieur, mais qu’il y en aura "peut être un". "Nous voulons quelqu’un qui ait expérimenté plusieurs médias et qui comprenne les enjeux numériques", ajoute Pigasse. Ce qui semblerait écarter l’hypothèse de la directrice de la rédaction, Sylvie Kaufmann, qui a fait toute sa carrière au journal… Un nouveau conseil de surveillance se tiendra le 7 février, où les actionnaires proposeront le nom de leur candidat, qui devra encore obtenir à 60% l’adhésion de la rédaction. Tous les trois ont refusé d’évoquer le sort de l’ancien président du directoire, Eric Fottorino, limogé à l’issue du dernier Conseil de surveillance. "C’est du passé", assure Niel.
Des "discussions avec Lagardère" sur le Monde Interactif
Pour rapprocher les deux rédactions web et papier, il n’est "pas indispensable" de racheter la part de Lagardère dans le Monde Interactif, assure Matthieu Pigasse. "En revanche, c’est notre souhait. Mais on ne le fera pas dans n’importe quelles conditions", sous entendu de prix. "Nous sommes en discussion avec le groupe, qui joue son rôle normal d’actionnaire. Le dialogue est permanent et continu." Sur Le Post, qui a perdu un million d’euros en 2010, le trio veut désormais un site "rentable" ou "à l’équilibre". "Nous sommes très favorables aux initiatives sur l’iPad, ajoute Pierre Bergé. C’est un gisement, un futur sur lequel il faut réfléchir. J’engage tout le monde à y penser."
Le sort de l’imprimerie dans les mains des "clients"
L’imprimerie du Monde a perdu, en 2010, 5 millions d’euros, et verra son sort en partie réglé le 15 février. "La palette de choix est très large, rapporte Louis Dreyfus. L’avenir de l’imprimerie dépendra beaucoup des clients actuels, de leur volonté de la faire vivre. Et de notre capacité à en amener de nouveaux."
Un Monde qui ne "sera pas le bulletin du candidat de gauche"
"Je veux un Monde impartial, qui ne soit pas le bulletin du candidat de gauche en 2012, assure d’emblée Pierre Bergé. J’ai trouvé parfois que la rigueur n’était pas toujours là au Monde, que la vérification n'existait pas, que certains articles étaient dictés par des officines. Ce Monde-là, je ne l'aimais pas et je veux aimer le prochain Monde." Il concède: "Oui, on sera irrité par ce qu’on lit parfois. C’est comme ça!" Pour Xavier Niel, "trois actionnaires différents, même politiquement, cela protège Le Monde". Interrogé sur leurs liens avec Nicolas Sarkozy, les actionnaires ont détaillé un par un leurs dernières rencontres avec le Président. "J’ai du subir début décembre une intervention chirurgicale et le président m’a écrit une lettre extrêmement amicale, détaille Pierre Bergé. Il m’a dit qu’il faisait confiance à ma constitution de jeune homme!" "Moi, je n’ai aucun rapport avec lui", rapporte Matthieu Pigasse. Xavier Niel, lui, explique l’avoir croisé "deux fois ces dernières semaines": lors d’un déjeuner organisé avec les patrons de la net économie à l’Elysée, et lors de la remise de décoration de François Pérol, l'ancien conseiller élyséen aujourd'hui à la tête du groupe Banque populaire-Caisse d'épargne. "Lorsque j’ai entendu des rumeurs disant que Sarkozy voulait n ous dissuader d’acheter, j’étais sûr que nous obtiendrions Le Monde, sourit Pierre Bergé. Mais je trouve navrant d’avoir fait jouer à Perdriel ce rôle-là. C’est un homme très respectable."
WikiLeaks, "pour la liberté l’expression"
Le Monde a fait partie des cinq quotidiens ayant diffusés les 250.000 télégrammes diplomatiques du site WikiLeaks. Les trois actionnaires approuvent ce nouveau mode d’information. "Je suis pour la liberté d’expression sous toutes ces formes, avec très peu de limites", commente Xavier Niel. "J’ai le même point de vue que le vôtre", emboite Bergé. "Moi, moins j’ai de limites, mieux je me porte", s’amuse Pigasse.
Un château dans l’Oise
C’est la petite surprise du chef. Lorsqu’ils ont ouvert les comptes, les actionnaires ont découvert que le groupe possédait un château dans l’Oise. Sa vente serait sur le point de se conclure.

Le « 1989 » du Maghreb ?

Est-ce une version maghrébine du grand soubresaut de 1989 qui avait libéré l’Europe centrale et orientale ? La révolte du peuple contre un pouvoir autoritaire ? La naissance d’une démocratie qui fera tache d’huile dans toute l’Afrique du Nord où, on s’en doute, les événements de Tunis sont suivis de très près, et quelquefois avec enthousiasme ?

L’Histoire ne se répète pas. Pourtant, quelles similitudes avec la déferlante de 1989 ! Le peuple manifeste, les sbires du régime ouvrent le feu, le pouvoir lâche du lest dans l’espoir de se maintenir pour finalement prendre la fuite. Et il y a les morts, les pillages, les exactions, le tout mis au compte de la police se comportant comme la «Securitate» de Ceausescu en décembre 1989. Pour se venger, espérer le retour du dictateur et les « privilèges» liés à son service. Ce n’est pas un hasard si l’armée a consigné hier la garde présidentielle de Carthage, en fait la milice privée de Ben Ali et de sa famille. Enfin, comme le 9 novembre 1989 lors de la chute du Mur de Berlin, la France n’a rien voulu comprendre. Il est vrai que, de François Mitterrand à Nicolas Sarkozy en passant par Jacques Chirac, Paris a porté Ben Ali à bout de bras. Ajoutons que l’Europe institutionnelle – bien que la Tunisie soit associée à l’UE – était également inscrite aux abonnés absents. Cette UE qui veut se doter d’un service diplomatique de 6 000 fonctionnaires parfaitement inutiles !

Mais maintenant ? Mebazaa, le nouveau président intérimaire, est un cacique du régime traînant de forts relents de corruption. Saura-t-il avec le premier ministre Mohammed Ghannouchi former un gouvernement d’union, organiser des élections libres dans les deux mois et, surtout, mettre fin à l’anarchie ? Rien ne l’interdit car la Tunisie possède de sérieux atouts : une élite, une armée sachant se comporter avec retenue et une administration aussi efficace que tatillonne. Même si cette dernière, plus par carriérisme que par conviction, est infiltrée par le RCD (le parti quasi unique de Ben Ali), elle saura vite changer de camp. La Tunisie reste un pays en état de fonctionnement avec le souci de préserver sa principale richesse : une industrie touristique qui, directement ou indirectement, fait vivre plus d’un million de personnes.

Certes, une transition démocratique ne se fait pas du jour au lendemain. Il y aura d’autres soubresauts, des pillages, des actes irréfléchis, peut-être des provocations de la part des nostalgiques de Ben Ali. La lutte contre la corruption et la culture du «bakchich» prendra des années. Mais faisons confiance aux Tunisiens qui ont déjà chèrement payé leur engagement : ils veulent la démocratie. Pas le drapeau vert des islamistes, d’ailleurs absent dans les manifestations. Enfin, que la France et l’Europe se rendent utiles en aidant à bâtir la première démocratie du monde arabe, juste à notre porte !


Quels risques pour le salarié qui stocke des fichiers pornos sur son ordinateur ?

Selon la charte de l'entreprise, ce qui relève de la vie privée peut entraîner un licenciement pour faute grave.

Emmanuel, ex-délégué commercial chez Coca-Cola, a été licencié pour faute grave en août 2004. Le motif ? Son employeur avait découvert sur son ordinateur portable 480 fichiers à caractère pornographique. Emmanuel a alors saisi la juridiction prud'homale d'une demande de paiement de diverses indemnités de rupture, puis la cour d'appel de Metz, qui l'a débouté de ses demandes en mai 2009.
Le fait de détenir des images à caractère pornographique relève théoriquement de la sphère privée du salarié et n'est condamné par aucun texte de loi. À moins que la charte, sorte de loi interne à l'entreprise, en décide autrement. "L'utilisation de sa messagerie pour la réception et l'envoi de documents à caractère pornographique et la conservation sur son disque dur d'un nombre conséquent de tels fichiers constituaient un manquement délibéré et répété du salarié à l'interdiction posée par la charte informatique de l'entreprise et intégrée au règlement intérieur", souligne l'arrêt. Emmanuel a formé un pourvoi devant la Cour de cassation, invoquant le fait que le stockage de ces fichiers n'a pas perturbé le fonctionnement du système informatique de la société ou son réseau intranet. Argument rejeté par la Cour de cassation dans une décision du 15 décembre 2010. "Ces agissements, susceptibles pour certains de revêtir une qualification pénale, constituaient une faute grave justifiant le licenciement immédiat de l'intéressé", conclut l'arrêt.
Usage des fichiers n'affectant pas le travail
Dans une autre affaire dans laquelle aucune charte n'avait été signée, la Cour avait estimé que le licenciement était intervenu sans cause réelle et sérieuse. Jacques, alors salarié chez Citroën, avait été licencié à la suite d'un contrôle, en sa présence, de son poste informatique sur lequel étaient stockées des images à caractère pornographique et zoophilique. Il a contesté son licenciement, estimant qu'il n'avait commis aucune faute professionnelle liée à son contrat de travail. De son côté, l'entreprise considérait que ces clichés, accessibles par tout utilisateur, représentait un détournement par le salarié du matériel mis à sa disposition par l'entreprise en violation des notes de service et un risque de nature à favoriser un commerce illicite en portant atteinte à l'image de marque de l'employeur. La Cour de cassation a cassé l'arrêt de la cour d'appel de Rennes ayant conclu à l'existence d'une faute justifiant son licenciement. Les magistrats ont considéré qu'en l'absence d'usage abusif affectant le travail, la seule conservation de ces fichiers contenant des photos sans caractère délictueux ne constituait pas un manquement à ses obligations. Le licenciement n'a donc aucune cause réelle et sérieuse (Cour de cassation, 8 décembre 2009).
L'employeur doit prouver la faute
"L'analyse serait certainement différente en cas de stockage de photos pédophiles au caractère délictueux ou si l'employeur avait démontré que le salarié avait visionné les images pornographiques pendant son temps de travail", présume Christine Baudoin, avocate associée chez LMT Avocats, spécialité en droit social. La Chambre criminelle de la Cour de cassation a en effet jugé que le salarié qui utilise son ordinateur et une connexion Internet pour visiter des sites à caractère érotique ou pornographique et pour stocker sur son disque dur des messages et photographies de cette nature se rend coupable d'abus de confiance (décision du 19 mai 2004).
En tout état de cause, l'employeur qui veut sanctionner un salarié dont l'ordinateur stocke des images pornographiques doit prouver la faute. Le seul fait de recevoir des courriels accompagnés d'images pornographiques sur son ordinateur professionnel n'est pas constitutif d'une faute, a jugé la Cour de cassation dans un arrêt du 14 avril 2010. Ces photos n'avaient été ni sollicitées ni enregistrées sur le disque dur du salarié. Elles lui avaient été adressées par des personnes extérieures à l'entreprise.

 

Les gouvernements arabes restent prudents ou silencieux

Le demi-silence prudent observé par les régimes arabes face au succès de la révolution tunisienne est très éloquent, reflétant leur propre peur de soulèvements populaires. La rue arabe a au contraire été captivée par les quatre semaines de soulèvement qui ont conduit à la chute d'un pouvoir qui, sous couvert de sa réussite économique, avait réussi à faire taire les critiques de ses partenaires étrangers sur ses atteintes aux libertés publiques.

La "Révolution du jasmin", comme l'a baptisée la jeunesse tunisienne qui en a été le moteur, est en effet un spectacle inhabituel dans le monde arabe, où les autocrates ont plutôt tendance à mourir au pouvoir, à être assassinés ou à être délogés par des coups d'Etat.
Si les pays occidentaux souhaitent désormais ouvertement la démocratisation de la Tunisie, les capitales arabes restent discrètes, inquiètes du caractère spontané et inorganisé du mouvement ayant mis fin aux vingt-trois ans de régime policier de Zine El-Abidine Ben Ali.
Dans une déclaration d'une extrême prudence, la Ligue des Etats arabes a invité samedi à la fois les autorités, les partis politiques et les forces vives de Tunisie à faire preuve d'"unité" pour "maintenir les réalisations du peuple tunisien et parvenir à la paix dans le pays". L'Arabie saoudite, qui a offert un asile au moins provisoire à Ben Ali et à sa famille, s'est bornée pour sa part à souhaiter que son petit partenaire de la Ligue surmonte ces "circonstances exceptionnelles".
En Egypte, le président Hosni Moubarak, qui règne sans partage depuis près de trente ans sur le pays arabe le plus peuplé, a dit par la voix du ministère des affaires étrangères avoir "confiance dans la sagesse de ses frères tunisiens" et fait part de son souhait de ne pas voir la Tunisie "s'effondrer dans le chaos".
Le Soudan a été plus audacieux en saluant le changement politique à Tunis et en souhaitant au pays "de parvenir à la liberté, à la sécurité, à la stabilité et à un bel avenir". Le renversement du dictateur soudanais Gaafar el Nimeiri, en 1985, après une vague de manifestations populaires, est peut-être le précédent ressemblant le plus au cas de la Tunisie. Mais le président actuel, Omar Al-Bachir, recherché par la justice international pour crime de guerre au Darfour, a pris le pouvoir en 1989 par un coup d'Etat.
En Irak, où la monarchie a été renversée par 1958 par une insurrection populaire couronnée par un coup d'Etat, le porte-parole du gouvernement s'est refusé à commenter la situation en Tunis, se retranchant derrière la non-immixtion dans ses "affaires intérieures".
CRAINTE DE LA CONTAGION
L'extrême réticence des pays arabes à commenter l'histoire qui se précipite à Tunis, voire le silence assourdissant des autres pays du Maghreb traduit, selon l'analyste Camille Taouil, leur crainte d'une contagion sur leur propre territoire d'une révolution spontanée "à la tunisienne". Mais il ne signifie pas nécessairement qu'ils resteraient les bras croisés en pareille hypothèse. "Les autres autocrates n'auront pas les même scrupules pour écraser la violence que les Tunisiens ont eues", estime Richard Dalton, ancien ambassadeur de Grande-Bretagne à Tripoli et Téhéran.
Pour le commentateur libanais Rami Khouri, "le message de l'insurrection tunisienne est clair : il marque la fin de la soumission et de la docilité des masses arabes après des décennies de complaisance devant l'essor des Etats arabes sécuritaires fondés sur la police et l'armée et soutenus par l'Occident". Pour lui, les griefs des émeutiers tunisiens sont partagés largement par la rue arabe, sauf peut-être dans les petites pétromonarchies du Golfe.
D'autant que des centaines de millions d'Arabes ont pu suivre et encourager en temps réel le déroulement de la révolution tunisienne grâce aux chaîne satellitaires, comme Al-Djazira, ou des réseaux sociaux d'Internet, tels Facebook et Twitter.
Parmi les pays susceptibles d'être affectés par cette onde de choc, certains spécialistes citent l'Egypte, la Jordanie, la Syrie et les voisins maghrébins de la Tunisie. Pour Hami Hassan, porte-parole des Frères musulmans égyptiens, principal mouvement d'opposition au régime fort de Moubarak, les événements en Tunisie "sont de mauvais augure" pour d'autres dirigeants arabes. "Je crois que chacun d'entre prépare maintenant son avion et met en ordre ses comptes personnels tout en s'apprêtant à serrer les boulons sécuritaires pour tenter de se maintenir au pouvoir."

Hyprocrisie politique et stratégique: bienvenue au Qatar !

La diplomatie israélienne n’a pas la même vision politique que les services de renseignements, plus mitigés sur le rôle réel du Qatar au Moyen-Orient. L’ancien directeur du Mossad, Meir Dagan, a qualifié le Qatar « de véritable problème et son émir de quelqu’un qui irrite tout le monde ». Il reproche à cheikh Hamad ben Khalifa Al-Thani « de jouer sur tous les tableaux, la Syrie, l’Iran et le Hamas, pour assurer sa sécurité et affirmer son indépendance » face aux dangers extérieurs. Le Mossad a été jusqu’à conseiller, le 12 juillet, à Fragos Frances Townsend, assistante du président Obama pour la sécurité intérieure et de lutte contre le terrorisme (AFHSC), de se retirer de la base Al-Udeid utilisée par les forces américaines.
Préserver à tout prix les liens
Le ministère israélien des affaires étrangères estime que les relations avec les pays musulmans doivent être préservées surtout depuis la rupture avec la Turquie. Le Qatar a rompu ses relations avec Israël en 2009 à la suite de l’opération « plomb durci » contre Gaza, mais des relations secrètes ont été maintenues au plus haut niveau. Par ailleurs, toute occasion de rencontrer des officiels qataris n’est pas négligée. L’émir du Qatar s’était rendu en visite secrète en Israël, en mars 2010, et avait été reçu par Tsipi Livni, chef de l’opposition, et par l’ancien ambassadeur à l’ONU, Dan Gilerman, l’homme des missions internationales sensibles. Cette visite faisait suite à celle de Tsipi Livni en 2008. La télévision israélienne avait filmé l’évènement et avait rapporté, officiellement, qu’il s’agissait d’aborder l’aide que pouvait fournir Israël en matière d’agriculture. Mais il est certain que le problème de l’Iran avait été abordé.

Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Benyamin Ben Eliézer, s’est rendu au Qatar en mai 2010 afin de prendre part au forum économique mondial et de prendre la parole devant les délégués : « J’espère parvenir à convaincre mes homologues du Proche-Orient et des pays du Golfe de considérer l’aide qu’Israël peut apporter surtout en technologie de pointe, et à briser la glace qui empêche tout progrès véritable dans les relations entre Israël et ses voisins ». Enfin, à l’occasion de l’assemblée générale d’Interpol, en novembre 2010, le général de division, Yoav Segalovich, avait participé aux débats qui se déroulaient au Qatar en tant que chef des services d’enquête et de renseignement de la police d’Israël.
Toutes ces visites tendent à démontrer que le gouvernement israélien tient à maintenir des contacts diplomatiques étroits en vue de renouer les relations bilatérales officielles. Cependant il n’est pas dupe car il n’ignore pas la capacité de nuisance politique du Qatar, soumis à des pressions de certains pays ennemis d’Israël. Il n’a pas accepté les conditions politiques posées pour la reprise des relations diplomatiques, en particulier le droit du Qatar de patronner des investissements immobiliers à Gaza.
Scepticisme du Mossad
En revanche, le Mossad n’a pas la même approche car il est plus sensible aux exigences sécuritaires que diplomatiques. Meir Dagan, qui vient de quitter son poste, n’aurait jamais lancé son pavé dans la mare s’il ne se savait pas en fin de mission. Il dispose de nombreux griefs contre le Qatar et souvent, des arguments tangibles à opposer à la diplomatie israélienne.
En février 2010, selon les services de renseignements israéliens, l’Iran a signé un pacte de défense avec la Syrie et le Qatar ouvrant ainsi les portes à une présence militaire iranienne. D’ailleurs, le Qatar a été l’organisateur, avec le président Bassar el Assad, du voyage d’Ahmadinejad en juillet au Liban. Le Mossad révèle qu’il avait été décidé d’utiliser cette occasion de la rencontre des dirigeants iranien, syrien, qatari et libanais pour tenir un conseil de guerre dans le but essentiel de raviver le conflit arabo-israélien. Il s’agissait alors pour le Qatar de cautionner une crise capable de dégénérer en conflit militaire entre Israël et le Liban, pour juguler les nouvelles sanctions votées contre l’Iran.
Le Mossad n’a pas apprécié que, sous couvert de coopération économique, le Qatar se joigne en juin 2010 à la Turquie, la Syrie et le Liban dans un Conseil de Coopération du Golfe, chargé de créer une zone de libre-échange économique. Il était persuadé de voir cette structure se transformer à moyen terme en bloc politique anti-israélien sous l’égide de la Turquie qui pourrait proposer à son nouvel allié, l’Iran, de rejoindre le pacte. La présence de deux pays foncièrement anti-israéliens risquait de créer une influence néfaste conduisant à des décisions politiques qui attenteraient à la sécurité de l’occident dans la région.
La diplomatie de l’émir du Qatar est qualifiée par le Mossad de « dangereuse et imprévisible car, de tous les services de sécurité des pays du Golfe, ceux du Qatar sont les plus laxistes dans la lutte antiterroriste » car ils ont peur de représailles à la fois d’Al-Qaeda et de l’Iran.
Diplomatie anti-israélienne tout azimut
Cette diplomatie semble en effet brouillonne et dirigée tout azimut. L’Emir du Qatar est arrivé le 2 décembre à Alger pour une visite officielle de travail et d’amitié. L’Algérie n’est pas réputé pour être un pays modéré vis-à-vis d’Israël et le renforcement de la coopération entre les deux pays risquait de se faire au détriment de l’Etat juif. L’autorisation d’investissement en Algérie pouvait être subordonnée à une révision des relations stratégiques entre le Qatar et Israël. La preuve que les discussions n’étaient pas uniquement économiques est corroborée par la visite à Doha, le 5 décembre, du Général Ahmed Boustila, commandant de la Gendarmerie nationale algérienne. Selon un communiqué du commandement, cette visite s’inscrit dans le cadre « des liens de coopération entre la Gendarmerie nationale et la force de sécurité intérieure du Qatar ».
Le Mossad a fait part à son gouvernement de ses inquiétudes, confirmées par les révélations de WikiLeaks, précisant que le Qatar et les autres émirats étaient impuissants à lutter contre le financement du terrorisme car il était considéré comme le « pire de la région » en matière de lutte antiterroriste. Il a apporté les preuves que les groupes terroristes ne recevaient pas de financement en provenance des États-Unis ou de l’Europe mais « en réalité du Golfe et du Qatar en particulier ».
Les services israéliens rappellent qu’en 2008, le gouvernement éthiopien avait déjà accusé le Qatar de « déstabiliser la Corne de l’Afrique en faisant preuve d’un comportement hostile ». Addis-Abeba reprochait notamment à l’émir de soutenir et financer des organisations terroristes en Somalie ce qui l’avait contraint à rompre ses relations diplomatiques avec le Qatar car il l’accusait d’avoir un « comportement hostile contre l’Ethiopie ». Les griefs du Mossad ne sont pas nouveaux mais ils apparaissent à présent au grand jour.
Contentieux avec la télévision
Meir Dagan avait par ailleurs un sérieux contentieux avec la chaine de télévision du Qatar, Al-Jazzera qui l’accuse d’avoir fomenté l’assassinat à Dubaï du dirigeant du Hamas, Al Mabhouh, l’un des fondateurs de l’aile militaire du mouvement islamiste Hamas qui contrôle la bande de Gaza. Il se supportait pas le double-jeu de l’émir qui, d’une part s’associait aux accusations contre Israël et d’autre part, l’encensait à l’occasion d’une réunion avec le sénateur John Kerry le 23 février dernier : « On ne peut pas blâmer les israéliens de ne pas faire confiance aux arabes, ils ont été tant trahis. »
Un câble révélé par WikiLeaks précise d’autres termes de l’émir : « Les dirigeants israéliens doivent représenter le peuple d’Israël, qui lui-même ne peut pas faire confiance aux arabes. C’est compréhensible puisque les israéliens ont été menacés depuis très longtemps ». Cette attitude ambivalente ne plait pas au sortant du Mossad qui estime que les nouvelles révélations éloignent tous les doutes sur la vraie nature du chef de l’Etat du Qatar qui, d’une part s’allie avec les pires ennemis d’Israël pour déclarer, d’autre part le 2 décembre : « Israël doit être félicité pour toujours vouloir la paix ».
Le nouveau patron du Mossad devra tracer une stratégie définitive pour les relations entre Israël et le Qatar. Mais en tant qu’ancien numéro deux, il est fort probable qu’il entérinera l’analyse de son prédécesseur laissant à Benjamin Netanyahou le soin de décider de l’intérêt diplomatique du pays.