TOUT EST DIT

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samedi 1 janvier 2011

Sarkozy : "2011 doit être une année utile pour les Français"

Le président de la République a présenté les traditionnels voeux à quelques heures du passage à l'année 2011.

Nicolas Sarkozy a promis, vendredi soir, de défendre l'euro de "toutes (s)es forces" en 2011, qui doit être une "année utile", a-t-il déclaré dans ses voeux de nouvel an aux Français. "Ne croyez pas, mes chers compatriotes, ceux qui proposent que nous sortions de l'euro", a dit le président français au terme d'une année 2010 marquée par la crise la plus grave de la courte existence de la monnaie unique européenne. "La fin de l'euro serait la fin de l'Europe." "Je m'opposerai de toutes mes forces à ce retour en arrière qui ferait fi de 60 ans de construction européenne", a-t-il ajouté dans cette déclaration radiotélévisée.
À dix-sept mois de la prochaine élection présidentielle, le chef de l'État a estimé que la France ne pouvait pas se payer le luxe d'une "année d'immobilisme préélectoral". L'année 2011 doit être une "année utile" pour les Français, a-t-il souligné. "Nous allons donc continuer à réformer parce que c'est la seule façon de préserver notre modèle et notre identité." Il a notamment expliqué que la France devait continuer à réduire ses dépenses et ses déficits publics, sous peine de voir son indépendance "gravement menacée". "La France tiendra donc ses engagements en équilibrant ses comptes. Je ne transigerai pas sur cet objectif", a ajouté Nicolas Sarkozy.
"Principes républicains"
Le président de la République a également affirmé que son action en 2011 serait conduite avec le souci de respecter "scrupuleusement nos principes républicains les plus chers" et a rappelé qu'il ne pouvait "exister de droit sans la contrepartie des devoirs". En 2011, "je ferai mon devoir en écoutant, en dialoguant, mais, lorsque le moment sera venu, en prenant les décisions qui s'imposent dans un esprit de vérité et de justice. Je le ferai en respectant scrupuleusement nos principes républicains les plus chers", a déclaré le président.
Enchaînant sur "la laïcité et le refus du communautarisme", il a affirmé que la loi portant interdiction de la burqa serait "appliquée dans l'esprit comme dans la lettre".
Soucieux du rappel "à chacun qu'il ne peut exister de droit sans la contrepartie de devoirs", le chef de l'État a abordé les thèmes de l'école, de l'immigration, ou encore de "l'égalité des chances". "L'absentéisme (à l'école) est inacceptable, car il condamne à l'échec ceux qui s'y abandonnent", a-t-il fait valoir. "Le respect de la loi est intangible et on ne la bafoue pas. De même que le respect dû à la France par ceux que nous accueillons est une exigence", a ajouté Nicolas Sarkozy, avant d'estimer que "l'égalité des chances et la justice" devaient "conduire à considérer la revalorisation du travail comme une priorité absolument intangible". Il a enfin évoqué "la liberté (...) qui doit aller de pair avec le respect que chacun doit aux autres".
Otages et soldats
En terminant ses voeux, le chef de l'État a affirmé que la France continuerait à se mobiliser jusqu'au jour de la libération" de tous ses otages à l'étranger. "J'ai une pensée particulière pour ceux qui sont dans la peine et le désarroi, spécialement nos otages pour qui nous continuerons à mobiliser toutes nos forces jusqu'au jour de leur libération", a affirmé Nicolas Sarkozy.
De la même façon, le chef de l'État a dit avoir "une pensée particulière" pour "nos soldats qui passent cette fin d'année loin de leur famille en risquant leur vie pour défendre nos valeurs et notre liberté". Huit Français sont actuellement détenus dans le monde, cinq au Sahel, deux en Afghanistan et un en Somalie. Parmi les soldats français déployés à l'étranger, quelque 3.750 le sont en Afghanistan, où 52 d'entre eux ont trouvé la mort.

G20: la présidence française entre dans le vif du sujet

Déterminée à réformer un système monétaire international accusé d'avoir montré ses limites pendant la crise, la présidence française du G20 devrait entrer dans le vif du sujet début 2011.
La France préside depuis mi-novembre le groupe des principaux pays riches et émergents. Plutôt discrète jusqu'ici, elle lancera officiellement le 24 janvier, avec une conférence de presse de Nicolas Sarkozy, cette année qui doit s'achever les 3 et 4 novembre par un sommet à Cannes.
Le 10 janvier, le président français abordera ses priorités à Washington avec son homologue américain Barack Obama.
Les grands axes de son action sont connus, comme la lutte contre la volatilité des prix des matières premières ou l'amélioration de la gouvernance mondiale. Le chantier le plus emblématique mais aussi le plus complexe est la réforme du système monétaire international (SMI).
"Il faut un nouveau système monétaire international", martèle Nicolas Sarkozy depuis quelques mois, dénonçant le "non système" issu de la fin, en 1971, de la convertibilité en or du dollar.
C'est en fait un vieux cheval de bataille de Paris. Déjà en 1996, la France prenait les rênes du G7 des pays les plus industrialisés en promettant de stabiliser le SMI, mais n'obtenait in fine qu'une énième déclaration d'intentions.
Quinze ans et une crise financière mondiale plus tard, le sujet revient sur la table.
Mais la "guerre des monnaies" entre les puissances et son lot d'accusations mutuelles d'interventions égoïstes sur le marché des changes a cette fois convaincu plus d'un acteur de la nécessité d'agir.
Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn a ainsi fait de la promotion d'un SMI "plus stable" une "priorité" pour 2011, évoquant "l'aggravation des déséquilibres mondiaux, la volatilité des flux de capitaux et des taux de change, et l'accumulation des réserves en grande masse".
Le système "ne fonctionne pas aussi bien qu'il le devrait", a aussi admis le président de la Réserve fédérale américaine Ben Bernanke, pourtant accusé d'avoir unilatéralement injecté 600 milliards de dollars dans son économie. En cause selon les Américains: la sous-évaluation artificielle du yuan chinois.
La Chine elle-même semble disposée à participer au débat, qui devrait prendre la forme d'un séminaire international au printemps.
Reste à définir les contours d'une réforme. Là, les positions divergent et la France se veut prudente. "On est dans une phase de consultation", assure-t-on de source gouvernementale. "Nous allons en début d'année lancer des axes de réflexion, tâter le terrain, affiner le calendrier et les priorités".
Pas question pour l'instant de formuler des propositions précises. Pourtant, le temps presse déjà avant la première réunion des ministres des Finances du G20, les 18 et 19 février à Paris.
Quelques pistes ont tout de même été esquissées. La ministre de l'Economie Christine Lagarde a plaidé pour une "diversification" des devises de réserve internationales, une prérogative de facto dévolue au seul dollar.
Les experts restent toutefois sceptiques. "Un solution collective semble être hors de portée" tant "les intérêts des pays à court terme" sont "divergents", relevait Eswar Prasad, économiste à la Brookings Institution.
Du coup, Paris semble hésiter sur le ton à adopter, oscillant entre un volontarisme ambitieux - "On ne peut plus rester dans cette pagaille monétaire", lançait Nicolas Sarkozy en novembre - et un réalisme prudent - ces dossiers, "colossaux", "ne pourront être achevés au terme d'une seule année", relativisait-il.

Rachat de TMC et NT1 par TF1: le Conseil d'Etat rejette les demandes de M6

Le Conseil d'Etat a rejeté jeudi les demandes d'annulations faites par le groupe M6, concernant le rachat par sa concurrente TF1 des chaînes TMC et NT1, "tranchant le litige de manière définitive", a-t-il annoncé dans un communiqué.

Le Conseil d'Etat "rejette les demandes d'annulation des décisions prises par l'Autorité de la concurrence et le Conseil supérieur de l'audiovisuel concernant l'acquisition par TF1 de l'intégralité du capital du groupe AB" (soit les deux chaînes TMC et NT1), indique le Conseil dans sa décision.

Ce rachat avait obtenu le feu vert de l'Autorité de la concurrence et du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), en janvier et mars 2010.

Le groupe M6 avait alors tenté, en vain, de faire suspendre ce rachat au printemps dernier, en saisissant le Conseil.

"Par les deux décisions rendues aujourd'hui, le Conseil d'Etat tranche le litige de manière définitive", indique le communiqué.

Le Conseil d'Etat a fait valoir, que l'autorité de la concurrence avait autorisé l'opération "sous réserve de plusieurs engagements" et que le CSA avait lui aussi demandé des engagements à TF1.

Avec le rachat du groupe AB, le groupe TF1 a obtenu deux nouvelles chaînes sur la télévision numérique terrestre (TNT).

Les Voeux de Nicolas Sarkozy pour 2010





Les Voeux de Nicolas Sarkozy pour 2010
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Vœux de joie

« Pauvres journalistes incapables de fouiller ailleurs que dans les excréments. » La plume du lecteur est acerbe ; il est en colère : la série que La Croix a publiée sur « ce qui va bien en France » est close et il recense les mauvaises nouvelles traitées dans une même édition, des otages en Afghanistan à l’industrie automobile confrontée à la suppression de la prime à la casse, en passant par les boues rouges de Hongrie.
En cette période traditionnelle de vœux, faut-il que vous, lecteurs, souhaitiez à notre quotidien de ne présenter que de « bonnes nouvelles » ? Faut-il que nous, journalistes, détournions le regard des événements malheureux ? Ne faudrait-il rien écrire sur Haïti, sur la Côte d’Ivoire, rien sur le chômage, rien sur les catastrophes naturelles ? Curieuses questions adressées à un quotidien d’informations générales, qui essaie de poser sur l’actualité un regard éclairé par l’Évangile. N’y aurait-il pas de place dans ses colonnes pour les pauvres, les étrangers, les malades, les prisonniers, les persécutés pour la justice, ceux qui le sont au nom de leur foi ?
Bien sûr que si. Le vœu que, lecteurs et journalistes, nous devons formuler, c’est de repérer, au travers des difficultés, les raisons de croire en une solution et de savoir mettre en lumière les hommes et les femmes qui agissent pour construire cet avenir meilleur. Taizé rassemble actuellement des milliers de jeunes à Rotterdam et les invite ainsi à la Joie – mais une joie, précise Frère Alois, qui n’est pas une fuite devant les souffrances.
De l’année écoulée, trois images peut-être (d’autres choix sont possibles) disent cette joie, sans occulter le tragique où elle s’enracine : le film rappelant le martyre des moines de Tibhirine et leur message de fraternité, diffusé à l’heure où s’exaspèrent les tensions entre chrétiens et musulmans ; la force d’hommes emmurés vivants dans une mine chilienne, capables de faire front ensemble, sans douter qu’on viendra un jour les délivrer ; une femme d’une grande dignité, Aung San Suu Kyi, enfin rendue à la liberté en Birmanie. Souhaitons-nous mutuellement moins de noirceur sur l’horizon du monde et de telles personnalités pour l’éclairer de leur simple lumière.