TOUT EST DIT

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dimanche 7 novembre 2010

En s'en prenant à Sarkozy, Villepin provoque un tollé à l'UMP

Ses critiques ne sont pas passées inaperçues et quasiment tous les ténors de la majorité lui ont répondu. Avec sa nouvelle charge violente contre le président Nicolas Sarkozy en qui il voit "l'un des problèmes de la France", l'ancien premier ministre Dominique de Villepin a provoqué dimanche un véritable tollé à l'UMP et suscité l'embarras jusqu'au sein de ses propres troupes.

"Je dis que Nicolas Sarkozy est aujourd'hui un des problèmes de la France (...) et qu'il est temps que la parenthèse politique que nous vivons depuis 2007 soit refermée", a déclaré M. de Villepin au Grand Rendez-vous Europe 1/Le Parisien.
DES PROPOS "PAS ACCEPTABLES"
Longtemps très proche de l'ex-locataire de Matignon, le patron des députés UMP Jean-François Copé a aussitôt dénoncé ces propos "pas acceptables". "Je suis très choqué (...) Il faudra certainement qu'un jour ou l'autre, tout ça se clarifie, que Dominique de Villepin nous dise dans quel camp il est", a-t-il lâché. Faut-il selon lui exclure M. de Villepin de l'UMP ? "Il faudra qu'on en discute", a-t-il répondu, préférant toutefois que les exclusions soient prononcées "plutôt pour des actes que pour des propos". "On n'en est pas encore là", a précisé M. Copé.
"Ces propos sont choquants, scandaleux et disqualifiants. Ils ne peuvent s'expliquer que par la soif d'exister ou la volonté de faire échouer sa propre famille politique", a renchéri le président de l'Assemblée, Bernard Accoyer. Pour le ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, "Villepin parle aujourd'hui comme Mélenchon mais la différence c'est que [Mélenchon] a un public et que lui n'en a pas".
"Ca devient pathétique, assez ridicule. Aucun extrémisme de parole ne sert celui qui le professe", a lâché pour sa part le secrétaire d'Etat au logement Benoist Apparu. Pour Dominique Paillé, porte-parole adjoint de l'UMP, "ceux qui n'ont pour tenter d'exister que l'invective ne sont même pas dignes de mépris mais seulement d'indifférence".

VILLEPIN CHERCHE LE "BUZZ"
Ironique, le député du Vaucluse Thierry Mariani se demande pourquoi M. de Villepin a repris récemment sa carte à l'UMP. "Quand on fait preuve d'une telle agressivité vis-à-vis du chef de l'Etat, je pense que, de soi-même, on se met en dehors de la majorité et de l'UMP. Si Villepin veut rendre service à la France, il ferait bien d'oublier ses rancoeurs personnelles", a-t-il déclaré. Plus mesuré, le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand a minimisé ces propos, estimant que Dominique de Villepin cherchait à faire "le buzz" et que les "militants condamnent un tel comportement".
Le malaise est palpable jusque dans le camp du président de République solidaire (RS), où certains proches ne cachaient pas un certain embarras dimanche. "J'appelle de mes vœux une phase d'apaisement et de responsabilité", a déclaré la porte-parole de RS, Marie-Anne Montchamp, qui fait "clairement partie" de ceux qui veulent voir leur chef de file sortir de l'antisarkozysme. "Tout ce qui sort de cette ligne de responsabilité relève d'une autre logique. Ce n'est pas ça le projet politique", a-t-elle ajouté.
A l'inverse, Jean-Pierre Grand, fidèle parmi les fidèles, se dit "totalement solidaire" de son mentor. "Ce qu'il dit, c'est ce que les Français nous disent", a-t-il commenté en s'en prenant à M. Copé, dont les propos ne sont "plus ceux de l'œcuménique président du groupe UMP [à l'Assemblée] mais déjà ceux du secrétaire général de l'UMP".

SEULE L'UMP EST FAUTIVE, IL FALLAIT VIRER CE CONNARD DU PARTI AVANT QU'IL Y SÈME LA PAGAILLE. CET HOMME EST UN PERDANT. IL LE SERA TOUJOURS.

Violents heurts autour du convoi radioactif





CES ÉCOLOS DE PACOTILLE QUI CRACHENT SUR LE NUCLÉAIRE MAIS UTILISENT L'ÉLECTRICITÉ !

Pour Villepin, «Sarkozy est un des problèmes de la France»

«Cette parenthèse politique que nous vivons depuis 2007 doit être refermée. Les résultats ne sont pas là, notre pays est amoindri, et nos principes sont affectés», estime l'ancien premier ministre.

«Je dis que Nicolas Sarkozy est aujourd'hui un des problèmes de la France, et parmi les principaux problèmes qu'il faut régler». Habitué des réquisitoires sans concession contre le chef de l'Etat, Dominique de Villepin n'a pas failli dimanche matin sur Europe 1. «Cette parenthèse politique que nous vivons depuis 2007 doit être refermée», a plaidé l'ancien premier ministre, devenu au fil des mois l'un des opposants les plus virulents du chef de l'Etat, qui le soupçonne d'avoir monté l'affaire Clearstream pour l'empêcher d'accéder à l'Elysée. «L'homme que j'ai connu vaut mieux que cela. Il n'a pas atterri depuis qu'il est à l'Elysée», a renchéri Dominique de Villepin, qui dénonce l'absence de prise de Nicolas Sarkozy avec la réalité.
«Les résultats ne sont pas là, notre pays est amoindri, nous sommes divisés, nos principes sont affectés», fustige l'ex-locataire de Matignon, qui «veut se battre pour remettre le pays à l'endroit». «Nous avons besoin de nous consacrer tous ensemble à l'essentiel. Or, nous nous divertissons: regardez le spectacle pitoyable de la vie politique française», à l'image du feuilleton du remaniement. «On n'a jamais vu une compétition ministérielle, qui s'étale aux yeux de tous pendant quatre mois», remarque le président de République solidaire, qui reste un membre de l'UMP. «Nicolas Sarkozy, en voulant s'arroger l'ensemble des pouvoirs, a troqué sa fonction de Président pour celle de premier ministre. Personne n'exerce, aujourd'hui en France, la responsabilité de président de la République», assène-t-il.

Le rôle de président "exercé par personne"
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"Sarkozy est un des problèmes de la France"
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Levée du secret défense dans les affaires d'espionnage de journalistes

Autre crise mal gérée, selon Dominique de Villepin, la réforme des retraites. «Le conflit va laisser des traces, ce qui conduira sans doute à l'application de la réforme très différente de ce qui a été prévu du texte original. C'est une victoire à la Pyrrhus. Nicolas Sarkozy est vainqueur dans sa tête. C'est une très mauvaise chose pour lui», prédit-il. L'ancien premier ministre n'est pas non plus favorablement impressionné par les derniers développements de la polémique sur l'espionnage des journalistes, dont le Canard enchaîné accuse l'Elysée d'être responsable. Interrogé sur la plainte de Claude Guéant contre Medipart, Dominique de Villepin avoue ne pas comprendre la démarche de son successeur au secrétariat général de l'Elysée. «Il n'y a pas moyen de faire la lumière sur ce dossier», observe-t-il.
C'est pourquoi, Dominique de Villepin encourage la levée du secret défense pour savoir comment a été identifiée la source du journal Le Monde dans l'affaire Bettencourt. «Allons jusqu'au bout. Quand la Direction centrale du renseignement intérieure est sollicitée pour des affaires privées qui concernent le chef d'Etat, on prête le flanc au soupçon, Un mauvais pli a été pris», regrette-il. Une éventuelle candidature de Dominique de Villepin à la présidentielle de 2012 dépendra de l'issue du procès en appel de Clearstream, qui se tiendra en mai prochain.

LAQUAIS DE CHIRAC, MONSIEUR CPE QUI A BAISSÉ SA CULOTTE DEVANT LA POPULASSE:
De Villepin est pitoyable comme le fut son bilan de premier ministre . Sa rhétorique ampoulée et haineuse ne va pas longtemps abuser les personnes même les plus hostiles à Sarkozy. Bayrou en a fait l'amère expérience! Qu'il laisse son grand ennemi réformer la France et qu'il cesse de jouer les bonimenteurs de salon . Il aurait été très bien sous l'ancien régime à jouer les petits marquis. Sa poésie est à peu près aussi bonne que celle d'un triste Trissotin !

Pape : consécration de la Sagrada Familia



Débat caché

En cinq mois de débats sur les retraites, nul n’a posé la question: quel est le sens d’une vie où l’on se "retire" du monde du travail, matrice de la société industrielle?
La retraite - même raccourcie - peut durer plus longtemps qu’une vie active, jusqu’à ces 200.000 centenaires que l’on nous annonce pour bientôt. Ce temps était autrefois celui de l’attente de la mort, entouré des siens. Voilà une question pour la Toussaint et le jour des Morts, ce temps de l’année où nombre d’entre nous vont fleurir les tombes de leurs disparus. Ils se recueillent pour honorer ceux qui les ont enfantés.

La mort reste un révoltant mystère. Mais notre époque est mal à l’aise avec ses morts. Nous enfouissons cette réalité ultime de la vie, que les enfants découvrent souvent dans la violence de l’arrachement. Nous y cherchons les racines des blessures du mal d’aimer.

Nous exigeons les comptes de deuils qui blessent une vie. En Occident, la mort - et la fin de vie - a, on le sait, changé de nature: affaire privée et familiale, elle est désormais un enjeu social, on la remet à d’autres, elle est hypermédicalisée. Le débat de la fin de la vie est un des grands enjeux de notre société. Il reste à venir. Ne le laissons pas aux comptables.

Thon rouge : la France accusée de fermer les yeux sur "la surpêche"

Le gouvernement français est pointé du doigt par une longue enquête de l'International consortium for investigative journalists, un réseau mondial de journalistes, qui l'accuse de fermer les yeux sur les dépassements des quotas de pêche de thon. Le document, mis en ligne sur le site de l'organisation après sept mois d'enquête, décrit l'existence d'un marché noir du thon rouge de l'Atlantique qui a pesé près de 4 milliards de dollars entre 1998 et 2007. Et certains gouvernements, dont la France, y jouent un rôle conséquent.

L'enquête met en cause dix pays, notamment la France, accusée d'être de mèche avec le secteur pour maquiller les chiffres concernant la pêche du thon afin d'alimenter un marché particulièrement lucratif dominé par le Japon. Elle souligne notamment des chiffres datant de 2007, lorsque Paris a déclaré avoir pêché près de 10 000 tonnes de thon, soit presque le double des quotas alloués par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (Iccat).
"Nous avons découvert que le système avait échoué sur toute la ligne. Les bateaux pratiquaient la surpêche, et les responsables officiels faisaient mine l'ignorer depuis des années", raconte Kate Willson, une des responsables de l'organisation. Trois ans après les faits, "il n'y a pas moyen de savoir si la situation s'améliore. Nous sommes obligés de leur faire confiance", explique-t-elle, ajoutant que le ministère de l'agriculture français avait refusé de répondre à leurs questions.

PAS DE RÉDUCTION DE QUOTAS EN VUE
Les quotas de pêche de thon rouge pour chaque saison sont négociés au sein de l'Icaat. En 2009, par exemple, l'instance de régulation avait arrêté le chiffre de 13 500 tonnes de thon rouge pour la saison 2010 en Méditerranée. Selon les scientifiques, le thon rouge de la région peut survivre uniquement si ces quotas sont scrupuleusement respectés, ce qui n'a pas été le cas par le passé. En juin, la Commission européenne avait décidé de fermer de manière anticipée la pêche pratiquée par les thoniers senneurs européens, avant de revenir sur sa décision. Les pêcheurs côtiers et artisanaux français ont encore pu pêcher 171 tonnes de thon rouge.
Récemment, les écologistes ont échoué à faire interdire le commerce international du thon rouge. La proposition, portée par l'Union européenne et Monaco, a été sévèrement battue lors de la dernière assemblée générale de la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (Cites), en mars, sous l'impulsion du Japon.
A l'heure actuelle, toute réduction de quotas mondial de pêche du thon rouge paraît compromise. Les ministres de la pêche des Etats méditerranéens de l'Union européenne (UE), dont la France, se sont unanimement opposés à la proposition de Bruxelles de réduire de 13 500 tonnes à 6 000 tonnes en 2011 le quota mondial de pêche de thon rouge. L'Europe doit définir une position commune avant la réunion de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique, du 17 au 27 novembre à Paris.

Aux frontières terrestres gréco-turques

La commissaire européenne aux Affaires intérieures, Cecilia Malmström, a assisté vendredi, en présence du ministre de la Protection du citoyen, Christos Papoutsis, du ministre français de l'Immigration, Eric Besson, et du directeur exécutif de Frontex, Ilkka Laïtinen, à la présentation de l'Equipe d'intervention rapide aux frontières (RABIT) mise en place par Frontex aux frontières gréco-turques, à l'extérieur de Orestiada (Thrace, Nord-Est).
Les gardes-frontières européens patrouillent déjà en partenariat avec les forces grecques, sous coordination et commandement grecs, avec à leur tête un policier grec, sur une étendue de 12,5 km.
L'assistance à ce contrôle des flux migratoires aux frontières est complétée par des chiens dressés spécialement à cet effet, des caméras thermiques, des jumelles puissantes, ainsi que des moyens de transports aériens (hélicoptères) et terrestres (4x4).
Lors de la conférence de presse qui a suivi cette présentation, Mme Malmström a remercié FRONTEX et les Etats-membres de l'UE qui participent, en hommes et en matériel, à écarter le phénomène de l'immigration clandestine, reconnaissant que "la Grèce est sous une pression extrême" que lui créent les flux de clandestins et que "ce problème concerne aussi l'Europe". La commissaire européenne a par ailleurs souligné que l'UE, en consultation avec la partie grecque, aide à mettre en avant des actions qui amélioreront les conditions de contrôle, d'accueil, ainsi qu'une série d'autres questions, telles que l'asile.
Enfin, interrogée sur le rôle de la Turquie, Mme Malmström a déclaré que "l'UE depuis longtemps négocie un accord avec la Turquie sur la question de la réadmission des clandestins", informant qu'il ne reste que quelques points avant l'accord.
Pour sa part, M. Papoutsis a exprimé la satisfaction du gouvernement grec suite à la réaction immédiate de l'UE à la demande grecque, remerciant la commissaire européenne, le ministre français et le directeur exécutif de FRONTEX, mais également les gouvernements européens et les effectifs de RABIT.
M. Papoutsis a insisté qu'"il ne s'agit pas d'un phénomème local, mais un phénomène européen qui demande des solutions européennes. Ici, ce ne sont pas seulement les frontières de la Grèce, ce sont les frontières de l'Europe", saluant à ce point la solidarité communautaire et "la forte volonté de l'Europe de garder et protéger nos frontières, les frontières européennes".
Enfin, M. Besson, commentant plus particulièrement les conditions dans l'espace d'accueil officiel des immigrés clandestins, a soutenu que cette situation prouve l'importance des flux de clandestins en Grèce et exprimé la solidarité de la France et son désir d'aider à trouver des solutions. "Nous devrons lundi à Bruxelles trouver des solutions qui soient à long terme, a-t-il dit, l'Europe doit trouver des solutions".
Enfin, M. Laïtinen a félicité et admiré la coopération parfaite des garde-frontières européens et des autorités grecques, déclarant que "nous avons l'espoir que cette équipe accomplira sa mission" et soulignant son caractère provisoire, "un calendrier jusqu'à la fin de l'année".

Grèce - Elections locales en forme de référendum sur l'austérité

* L'austérité thème central des élections locales
* Papandréou menace de dissoudre le Parlement en cas d'échec
* Pour les observateurs, Papandréou fait un pari risqué 

Quelque 10 millions de Grecs sont appelés aux urnes dimanche à l'occasion d'élections municipales et régionales aux allures d'un référendum sur la politique d'austérite du Premier ministre George Papandréou.

Le chef du gouvernement a prévenu qu'il envisage de dissoudre le Parlement s'il ne reçoit pas la confirmation d'un soutien en faveur des réductions budgétaires et des réformes structurelles acceptées en mai en échange d'une aide de 110 milliars d'euros de l'Union européenne et du FMI.

"Je ne suis pas collé à ma fonction. La seule chose qui m'intéresse est de me battre pour mon pays. Il appartient aux citoyens de dire à qui ils font confiance pour gouverner ce pays", affirme Papandréou dans un entretien au journal Ethnos.

"Les citoyens décideront dans l'élection d'aujourd'hui si nous devons continuer à avancer sur le chemin du salut ou si nous devons revenir à la dégradation et la faillite de la Grèce", ajoute-t-il.

Papandréou précisait samedi dans le quotidien Ta Nea que sa décision dépendra en grande partie des résultats de ses candidats lors du premier tour de ces élections dans les 13 régions nouvellement créées.

Il n'a pas fourni de seuil chiffré au soutien populaire qu'il attend, se laissant une marge de manoeuvre pour la convocation d'éventuelles élections parlementaires anticipées.

Arrivé au pouvoir en octobre 2009, le gouvernement socialiste avait envisagé un accroissement des dépenses sociales mais la situation financière catastrophique de la Grèce l'a contraint à changer d'orientaion et à s'engager dans la rigueur: baisse des dépenses, hausse des impôts, gel du montant des retraites.

COUP DE BLUFF ?

A la veille du scrutin, Papandréou a clairement indiqué qu'il avait besoin d'un soutien électoral pour poursuivre sa politique d'austérité bien que les observateurs estiment que sa stratégie pourrait mettre en péril son programme fiscal.

"Je crois que sa stragie est risquée et qu'elle n'est pas nécessaire", juge Andreas Scheuerle, économiste à la DekaBank. "Cela sera formidable si son pari réussit mais dans le cas contraire, il risque d'ouvrir un débat sur la possibilité ou non de poursuivre la politique d'austérité", ajoute-t-il.

Contrairement aux gouvernements d'autres pays très endettés comme l'Irlande ou le Portugal, les socialistes grecs disposent d'une large majortié parlementaire et de récents sondages leur donnent l'avantage sur l'opposition conservatrice du Parti de la nouvelle démocratie.

Les enquêtes d'opinion montrent que le Pasok de Papandréou ne devrait pas connaître un revers électoral face aux conservateurs, mais il pourrait être battu dans plusieurs régions politiques d'importance, dont celle d'Athènes.

La police a renforcé les mesures de sécurité dans le pays redoutant des attaques d'activistes contre des bureaux de vote après la vague d'envoi de colis piégés au début de la semaine.

La presse et les observateurs estiment que Papandréou serait satisfait si le parti socialiste obtenait une avance d'au moins 4% sur l'opposition qui a appelé les électeurs à ne pas se laisser impressionner par les menaces du Premier ministre accusé de "bluffer".

"Les gens doivent savoir que s'ils n'envoient pas un message au gouvernement, ils vont l'inciter à prendre de nouvelles mesures, à plus d'austérité, de chômage et de fermetures d'entreprises", a déclaré Antonis Samaras, chef du parti conservateur.

Le second tour du scrutin est fixé au 14 novembre. (Pierre Sérisier pour le service français)

On n’arrose plus

On a déjà beaucoup glosé sur la défaite de Barack Obama et de ses amis démocrates aux élections de mi-mandat. Dans ce pays où règne le café américain – qu’on appelle gentiment café allongé chez nous –, c’est le thé qui fut à l’honneur, comme outre-Manche. L’heure était aux tea-parties, avec des candidats qui disparaîtront bientôt du paysage aussi vite qu’ils sont apparus : c’est contre « Washington » qu’ils ont été élus mais c’est à Washington qu’ils vont se trouver pour voter les lois de la Chambre des Représentants ou du Sénat. Le thé peut vite devenir amer.


Un nuage de lait ne suffira pas. Pas davantage que les millions de dollars dont certains candidats ont abusé pour arroser leurs électeurs. Ainsi Meg Whitman, l’ancienne PDG d’eBay, la compagnie de vente aux enchères en ligne, qui, pour essayer de succéder à l’emblématique Arnold Schwarzenegger au poste de gouverneur de Californie, a dépensé 141 millions de dollars (un peu plus de 100 millions d’euros !). Mais l’argent ne fait pas toujours le bonheur : c’est son adversaire démocrate, le vieux cheval de retour Jerry Brown, qui lui a soufflé la place. Belle économie : il n’a dépensé « que » 25 millions de dollars…

Le regard de Michela Marzano

Philosophe, professeur des universités à Paris-Descartes, éditorialiste à La Repubblica, Michela Marzano travaille dans le domaine de la philosophie morale et politique. Elle a publié de nombreux ouvrages sur l’éthique du corps humain, de la sexualité et de la médecine. Son dernier livre, Le Contrat de défiance (Grasset), creuse la relation entre l’individu et la société par temps de crises, de la banqueroute de Law, en 1720, aux subprimes.

Le mythe du "mâle"
Silvio Berlusconi s’amuse. Un an après le scandale Noemi, le président du Conseil italien est de nouveau mêlé à une affaire de mineure. Il vient d’intervenir pour faire sortir de prison une jeune Marocaine, Ruby, arrêtée pour vol, mais qui avait le privilège de "connaître" le Cavaliere. Cette fois-ci, Berlusconi est fier de son acte. Sourire aux lèvres, il avoue, en plein sommet européen à Bruxelles: "J’aime les femmes […]. J’ai une vie qui réclame des efforts surhumains […]. De temps à autre, je ressens le besoin d’une soirée de détente, comme thérapie mentale, pour vider mon cerveau de tous ces soucis."

En France, ce genre de propos scandaliserait la plupart des gens, d’autant que Berlusconi persiste et signe, en ajoutant: "Mieux vaut aimer les jolies filles qu’être gay." En Italie, hélas, les réactions sont étonnantes. Beaucoup d’hommes admirent ce machisme décomplexé. Combien voudraient être à sa place et prendre du bon temps… La vision de la femme-objet nourrit leurs fantasmes. Selon une formule consacrée, "Berlusconi dit tout haut ce que d’autres pensent tout bas"...

Le Cavaliere le sait et il en joue. Ne nous trompons pas. Ses sorties fracassantes ne sont pas des gaffes, comme on le croit trop souvent de l’autre côté des Alpes. Elles s’inscrivent généralement dans un plan médias bien calculé. Flatter par le bas. Exalter les instincts les plus primaires. Pousser les hommes à s’assumer en tant que "mâles". Belle régression vers un modèle de société patriarcal où l’homme (hétérosexuel, bien sûr) est aux affaires, tandis que la femme reste le "repos du guerrier". Sois belle et tais-toi.
Le pays des secrets
L’affaire Woerth-Bettencourt ne passionne pas que les Français. J’étais la semaine dernière en Vénétie quand une amie de La Repubblica évoquait ces vols d’ordinateurs chez certains journalistes chargés du dossier. Bien sûr, chez nous, au fameux "pays des mystères", rien ne nous étonne. Qui peut rivaliser avec nos mégascandales d’Etat (loge P2, Gladio, etc.) ? Mais on est toujours étonné des secrets de nos voisins.

Ce qui est frappant, dans cette histoire Bettencourt, c’est qu’il a suffi d’écouter secrètement une richissime octogénaire pour que jaillisse aussitôt une cascade de problèmes politiques. Heureusement que tous les enfants de milliardaires ne sont pas en procès contre leurs parents. Qui sait ce qu’on découvrirait sur le fonctionnement de la société?

L’affaire Woerth-Bettencourt commence à avoir un petit parfum de scandale "à la française". Elle emprunte à la fameuse affaire du collier de la Reine cette révélation sur le train de vie fastueux des grands, bijoux et faveurs hier, îles privées et paradis fiscaux aujourd’hui. Et on pourrait s’amuser à poursuivre les comparaisons. Passons…

C’est surtout la gestion de l’affaire par le parquet de Nanterre, jusqu’à la semaine dernière, qui intrigue, tout au moins vue d’Italie. En général, on pense toujours que la France fait mieux que nous. C’est souvent vrai. Pourtant, en Italie, le parquet est totalement indépendant du ministère de la Justice. Les procureurs n’ont pas de comptes à rendre au pouvoir. Ils ont donc moins de pression pour classer "sans suite" certaines affaires délicates. Est-ce ce qui explique que la Péninsule est le pays de tous les scandales? Churchill disait déjà que "l’Italie est un pays de beaucoup de mystères et de peu de secrets". A l’inverse, la France serait-elle un pays de peu de mystères mais de beaucoup de secrets?
Aveuglement
Les petites affaires finissent toujours par occulter les grandes. Trente millions d’emplois! D’après le FMI, ce serait le coût social de la crise dans le monde. Le chiffre, annoncé cette semaine, est passé presque inaperçu. C’est pourtant pas mal comme prix à payer pour les plaisanteries de quelques financiers irresponsables qui ont poussé des pauvres (qui n’avaient souvent rien demandé) à s’endetter à outrance pour dégager des marges importantes et se gaver de bonus.

Mais que faisait en Europe ou aux Etats-Unis la gauche "blairiste" ou "clintonienne" quand elle a été au pouvoir pendant ces vingt dernières années? Comment s’étonner que les gens n’y comprennent plus rien? On pense à ce vers de Milton: "Les mêmes qui ont ôté ses yeux au peuple lui reprochent d’être aveugle."

Vérité
Ainsi donc, il n’y a pas qu’en Europe que la crise finit par profiter à ceux qui l’ont provoquée. La victoire des républicains aux élections de mi-mandat peut surprendre à première vue, quand on pense que certains de leurs leaders se sont empressés d’annoncer qu’ils voudraient revenir sur la réforme du système de santé et la loi sur la régulation de la finance. Par exaspération, le peuple américain aurait-il remis son avenir (et le nôtre) dans les mains de ceux qui l’ont mené vers le précipice?

Mais, après tout, Obama n’est-il pas, lui aussi, responsable d’avoir créé de trop grandes espérances, nourrissant par là même des déceptions encore plus fortes? En France, où on aime le volontarisme politique, on s’était enthousiasmé pour le "Yes we can" de sa campagne. Mais c’est justement cette illusion d’un "tout est possible" qui crée la frustration et le ressentiment lorsque les résultats tardent à venir.

Or, nécessairement, face à une crise de l’ampleur de celle que nous connaissons – 10% de chômeurs aux Etats-Unis, des classes moyennes au bord de la misère –, il faudra des années, comme il en a fallu à Roosevelt, pour redresser la barre. La crise est d’autant moins terminée en Occident qu’elle a débouché sur un basculement inédit du centre du monde vers l’Orient.

Personne n’a évidemment envie d’entendre ce genre de discours. On préfère rêver aux lendemains qui chantent. Mais c’est une stratégie à courte vue. Obama lui-même est en train de le comprendre. Il aurait même dit récemment: "Yes we can, mais cela ne va pas arriver en une nuit." Enfin…
En période de crise, un discours de vérité finit toujours par payer. Le mot de Raymond Aron – "l’Histoire est tragique" – redevient plus que jamais d’actualité. Les politiques peuvent-ils espérer que les vendeurs de vent en marketing qui les entourent le leur rappellent?

Royal gâchis

Est-ce que le roi s’amuse, au moins, quand il transforme François Fillon et Jean-Louis Borloo en piètres lutteurs de cour, les épuisant au rythme de son hésitation?

L’étrangeté de Nicolas Sarkozy s’illustre à nouveau dans sa capacité à abîmer les meilleurs des siens, à les gâcher et à se gâcher lui-même; et dans son ambivalence, entre de vraies constances dont nul ne lui sait gré, et de vaines facilités qui finissent par le résumer.

En quelques jours, les deux Sarkozy sont illustrés de manière quasi clinique. Avec la Chine, le Président a tenu une ligne au mépris de sa popularité. Il ne s’agissait pas simplement de cynisme mercantile, mais d’un choix politique essentiel: ne pas perdre la Chine, dans le grand bargain international - monnaies, climat, G20. Cette obligation restera si la gauche revient: Dominique Strauss-Kahn est allé chercher un grand banquier chinois pour étoffer son staff au FMI, dans un geste tout aussi juste et politique que les honneurs rendus ici à Hu Jintao…

La tragédie chinoise – le courage incompris – est venue percuter la comédie du remaniement – le bon plaisir politicien. Fillon et Borloo s’enlisent, et dans un match organisé pour et par un seul homme. La pantomime fracture inutilement la majorité, et révèle un pouvoir doublement monarchique. Sarkozy semble un monarque capricieux, qui transforme la politique intérieure en rivalités de courtisans: Fillon invité à exprimer son désir du souverain, Borloo consolé d’une invite à l’accompagner dans l’Aube! Mais le Roi-Soleil est aussi un roi virtuel, tant il se fera imposer une politique: le tournant social de Borloo, qui prétend sauver le Président en le faisant abjurer sa droitisation; ou la rigueur maintenue de Fillon, qui admoneste l’homme qui doit le choisir – "on ne change pas de cap".

Par petites touches, c’est toujours une étrange République qui s’installe devant nous, quotidiennement. C’est le Parquet de Paris qui classe sans suite une plainte concernant des sondages commandés par l’Elysée à un ami du pouvoir: l’immunité présidentielle, apprend-on, "doit s’étendre aux actes effectués au nom de la présidence de la République par ses collaborateurs": il ne s’agit plus d’un Président préservé dans l’intérêt de sa fonction, mais d’une maison royale échappant par essence à la justice commune! Ce sont ces soupçons qui grandissent, sur l’utilisation des renseignements intérieurs pour surveiller des journalistes, et une défense du pouvoir qui attise encore le malaise: utiliser une "délégation parlementaire au renseignement", soumise par nature au "secret-défense" pour auditionner opportunément des grands flics, et prétendre ainsi purger les accusations dans le mystère et la confusion, c’est une manœuvre, ou un évitement.

Là encore, le pouvoir semble organiser sa protection, son intouchabilité. Il valide comme à plaisir les accusations de ses ennemis. On ne sait pas si Nicolas Sarkozy est l’organisateur de ces dérives. Il est certain qu’il en est la victime et, avec lui, tout ce qu’il porte de précieux.

La guerre des monnaies est déclarée


Et voilà la « QE2 », la « Quantitative Easing 2 », nouvelle arme de la Réserve Fédérale américaine ! Ce sigle mystérieux ne dit rien au profane. Mais tout juste lancée, cette « amphétamine » financière a redonné du souffle aux bourses mondiales. Comme s'il s'agissait d'un miracle. Avant de devenir cauchemar...
Car il y a danger. Cet « assouplissement monétaire » à l'américaine déclare officiellement la « guerre des monnaies » jusqu'à présent larvée. En clair, la FED imprime des coupures pour racheter des bons du Trésor déjà émis pour rembourser des emprunts antérieurs. Le tout pour 600 milliards destinés à remettre des liquidités sur le marché et à doper le crédit sous des taux d'intérêts faibles en raison de cette manne subite.
Wall Street, suivi par la plupart des places, a aussitôt saisi l'aubaine. En investissant dans des « valeurs sûres » comme l'or ou dans des titres étrangers, de préférence dans des pays émergents à forte croissance. De la spéculation, en quelque sorte, de surcroît « promise » en monnaie de singe. En aucun cas, du concret pour l'économie réelle américaine ou mondiale. Du moins, pour l'instant...
Ce feu de paille allumé par le très républicain président de la FED au lendemain de la défaite des démocrates aux élections du « Midterm » augure mal du G 20, la semaine prochaine à Séoul. En agissant de manière unilatérale, les Etats-Unis prouvent que seul le court terme leur importe pour la protection de leurs seuls intérêts immédiats. C'est aussi l'objectif du président Obama auquel, avant un éventuel second mandat, restent deux années pour redresser l'économie, et forcément à crédit, donc des crédits qui seront aussi à rembourser par la planche à billets. Et tant pis pour la stabilité financière mondiale, tant pis si une nouvelle crise éclate...
Les seuls à vraiment s'inquiéter jusqu'à présent sont les pays émergents dont le Brésil. Il annonce vouloir mettre en place des filets de sécurité pour se protéger des « mauvais dollars ». L'exemple pourrait être suivi par d'autres en fabriquant de nouvelles entraves préjudiciables à toute l'économie.
Quant à l'Europe, et particulièrement la zone euro, son silence est assourdissant. Sans réaction, sans vraie gouvernance monétaire, elle sera le dindon de la farce. Avec son vertueux euro et ses politiques de rigueur face au yuan chinois sous-évalué, face au dollar qui imite le yuan, face aux Etats-Unis qui jouent à la cavalerie...


Défilé de lingerie à l’Elysée



La Chine étend son influence au sein du FMI

Dans une décision historique, le conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a décidé d'augmenter les droits de vote des grandes économies émergentes et de faire de la Chine sa troisième puissance.
"Cet accord historique est le plus important changement dans l'histoire du FMI depuis 65 ans et la plus importante reconnaissance du rôle des marchés émergents dans l'économie mondiale", a commenté Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, lors d'une conférence de presse.
Aux termes de cet accord, six pour cent des droits de vote seront transférés des Etats développés vers les pays émergents "dynamiques".
Cela signifie que la Chine va désormais disposer au sein du FMI d'une influence supérieure à celle de la France, de la Grande-Bretagne et de l'Allemagne qui se partageaient la troisième place derrière le Japon et les Etats-Unis.
Cette modification va accroître l'influence des puissances comme l'Inde, le Brésil et la Russie et elle traduit un bouleversement de l'ordre économique mondial par rapport à celui hérité de la Seconde guerre mondiale.
Les Etats membres du FMI vont voter sur ce projet dans les prochaines semaines avec un taux d'approbation qui doit être supérieur à 85% et qui pour certains pays comme les Etats-Unis exige un vote législatif.
RECUL DE L'INFLUENCE EUROPÉENNE
L'adoption de la mesure quelques jours avant l'ouverture du sommet du G20 à Séoul possède une portée symbolique et elle traduit le recul de l'influence de l'Europe qui va devoir céder deux des huit ou neuf sièges dont elle dispose.
Strauss-Kahn a indiqué qu'il ne pensait pas que le résultat des élections de mi-mandat cette semaine aux Etats-Unis soient de nature à modifier l'approbation de la réforme par Washington.
Les tensions demeurent fortes entre les Etats-Unis et la Chine avant l'ouverture du sommet du G20. Washington estime que le yuan demeure sous-évalué dans les échanges commerciaux et la Fed a annoncé qu'elle allait procéder à une politique monétaire offensive pour soutenir l'économie américaine.
Les observateurs estiment que l'administration Obama pourrait attendre que Pékin fasse un geste pour réévaluer le yuan avant de soumettre la réforme du FMI pour approbation au Congrès.
"Je pense que les réformes du FMI peuvent avoir une influence sur le comportement des autorités chinoises", a commenté Strauss-Kahn. "Ils souhaitent cette position. Ils souhaitent être mieux représentés au sein du FMI, ce qui confirme qu'ils sont attentifs aux relations multilatérales. Je souhaite qu'ils aient conscience de l'importance de leur rôle et qu'ils agissent en conséquences", a-t-il ajouté.

"Je ne suis pas un VRP"






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La division s’installe chez les syndicats

Ils s'opposent sur les suites à donner à la mobilisation contre la réforme des retraites.
Le 6 novembre, tournant de la mobilisation contre la réforme des retraites ? La huitième journée de mobilisation samedi a été marquée par un net reflux du nombre de participants aux actions, un effet de la lassitude des manifestants après le vote de la loi mais aussi des discordes entre organisations syndicales.

La division affichée

Signe de la division qui règne dans l'intersyndicale, Bernard Thibault et Jean-Claude Mailly, les leaders respectifs de la CGT et de Force ouvrière (FO) se sont vivement affrontés à distance samedi.
Selon Jean-Claude Mailly, la CGT et la CFDT portent la responsabilité de la faiblesse des cortèges. "Ça signifie quoi ? Ça signifie qu'aujourd'hui il y a des dissensions entre les organisations syndicales", a assuré le secrétaire général de FO. "Si la CGT voulait vraiment cogner sérieusement et exiger le retrait, ce qu'elle n'a jamais demandé, il fallait aussi accepter d'appeler à la grève". Plus que jamais en désaccord avec la stratégie de l'intersyndicale, le leader de FO a dénoncé "un certain gâchis dans la conduite du mouvement", déplorant à nouveau l'absence d'une grève générale de 24 heures.
Du côté de la CGT, Bernard Thibault a affirmé que "depuis le début du mouvement, FO cherche à diviser le mouvement qui a pris de l'ampleur". "Ils ont fait une erreur en étant à côté dès le départ, maintenant ils cherchent à rattraper le temps passé en se présentant comme étant les plus radicaux", a-t-il déclaré.

Une mobilisation inférieure prévue

En réponse à l’attaque de Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de la CFDT François Chérèque a indiqué qu’"il est normal qu'il y ait une mobilisation légèrement inférieure, compte tenu du fait que la loi a été votée". 1,2 million de personnes ont été comptabilisés dans les défilés dans tout l’Hexagone par la CGT, contre 375.000 manifestants, selon le chiffre avancé par la police. Lors de la précédente journée, le 28 octobre dernier, les défilés avaient déjà marqué le pas avec 560.000 personnes selon le ministère de l'Intérieur et deux millions selon la CGT.
Conscients de la baisse de la mobilisation, les syndicats élargissent leurs revendications aux problèmes d'emploi et de salaires et veulent négocier directement avec le patronat, une requête appuyée par le gouvernement lui-même. Certaines disent vouloir privilégier les négociations sur l'emploi ou les salaires et d’autres continuent à demander le retrait pur et simple de la loi sur les retraites.

Une prochaine journée d'actions ?

Bernard Thibault affirme que la contestation doit se poursuivre pour obliger le gouvernement à reculer. Les syndicats ont d'ailleurs décidé jeudi dernier d'organiser une nouvelle journée d'action fin novembre. Mais la forme que prendra cette prochaine journée - annoncée pour la fin novembre - reste floue. "On définira ensemble le mode de mobilisation", a affirmé François Chérèque en promettant "l'unité syndicale". Et pour Jacques Voisin, président de la CFTC, il faut "passer à d'autres formes de démarches", car "la manif peut tuer la manif".
La décision devrait être prise lundi.