TOUT EST DIT

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samedi 11 septembre 2010

LA MODE HALAL

Éric Woerth reçoit une lettre de menaces accompagnée d'une balle de carabine

Une balle de carabine et des menaces visant Éric Woerth ont été reçues vendredi à la mairie de Chantilly (Oise), ville dont le ministre du Travail est le maire, a-t-on appris samedi auprès de la gendarmerie.

Ce sont les services du maire qui ont ouvert le pli contenant une balle de petit calibre et une lettre destinée expressément à Éric Woerth. Il s'agit de "menaces d'intimidation", a souligné un enquêteur, sans autres précisions, confirmant une information du Parisien. Le parquet de Senlis a ouvert une information judiciaire. Le ministre, retenu au Parlement pour le débat sur la réforme des retraites, ne se trouvait pas en mairie vendredi.

Des dizaines de lettres de menaces, parfois accompagnées d'une balle et postées dans le Midi, avaient été adressées entre fin 2008 et mi-2009 par une mystérieuse "cellule 34" à des ministres ou personnalités de droite, dont le président Nicolas Sarkozy, Rachida Dati, Michèle Alliot-Marie, Bernard Kouchner et Christine Albanel. Un homme de 51 ans, handicapé sans emploi et sociétaire d'un club de tir de l'Hérault, avait été interpellé en septembre et mis en examen pour "menaces de mort matérialisées par des écrits et objets" et "infraction à la législation sur les munitions" après avoir reconnu être l'auteur des menaces. Il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire en octobre 2009.

ALLEZ, QU'ON EN FINISSE UNE BONNE FOIS POUR TOUTE, LÂCHONS LES VRAIS TUEURS À GAGES, PUISQUE LA PRESSE NE SUFFIT PLUS POUR ASSASSINER UN HOMME.

L'évêque de Créteil apporte son soutien aux Roms de Choisy-le-Roi

L'évêque de Créteil, Mgr Michel Santier, est venu samedi matin rencontrer les quelque 80 Roms hébergés dans un gymnase de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) depuis leur expulsion le 12 août du campement qu'ils occupaient sous l'A86.

"Je suis venu parce que je pense que ça fait partie des missions de l'Eglise d'être proche de ceux qui traversent des épreuves dans la vie, de ceux qui sont rejetés aux marges de la société", a-t-il confié alors que des familles se pressaient autour de lui.

"Nous ne pouvons pas choisir certains qui seraient nos frères et d'autres qui ne le seraient pas", a-t-il ajouté, expliquant être venu "dans une optique fraternelle et humanitaire de soutien".

Visitant le gymnase où vivent dans une grande précarité une quinzaine de familles originaires de Timisoara et de Bucarest, en Roumanie, le prélat a estimé qu'une telle situation "ne devrait pas exister".

"Nous sommes très contents de la position prise par l'Eglise. C'est très important", s'est réjoui Michel Fèvre, de RomEurope.

Samedi dernier, les Roms de Choisy-le-Roi avaient pris part à la manifestation contre la politique sécuritaire de Nicolas Sarkozy, occupant les premiers rangs du cortège parisien.

"Leur situation avance. Huit enfants iront à l'école élémentaire mardi puis sept seront scolarisés en maternelle dans un deuxième temps", a dit à l'AFP Gérard Chambron, maire-adjoint communiste de Choisy-le-Roi. La municipalité espère trouver une solution d'hébergement "dans les prochains jours".

Samedi après-midi, une délégation de Roms hébergés au gymnase, parmi lesquels des musiciens, devait se rendre à la Fête de l'Humanité.

QUE CET ABRUTI AILLE PRÊCHER LA BONNE PAROLE EN ROUMANIE, ÇA NOUS FERA DE L'AIR.
TOUT LE MONDE IL EST PAS BEAU TOUT LE MONDE IL EST PAS GENTIL, CHEZ LES ROMS COMME AILLEURS.

Brasier

Ce monde est fou... Il suffit qu'un illuminé décide au fin fond de la Floride de brûler un Coran pour que la planète s'embrase. Il y aurait bien sûr une solution : faire taire ce Terry Jones, le dépasteuriser, le mettre en prison ou à l'asile. Mais non, chacun jusqu'aux plus puissants semble prendre sa démence au sérieux, et court à son chevet le prier gravement de ne pas allumer le brasier. Et Terry Jones parlemente, menace, négocie et vitupère, la moustache en bataille. On ne sait encore comment se terminera cette tragique pantalonnade. Elle a au moins le mérite de nous faire souvenir que le progrès, la civilisation, sont de grands mots très fragiles. Que la connerie, puisqu'il faut l'appeler par son nom, est également répartie entre toutes les formes de croyance - et d'incroyance. Et qu'on la reconnaît toujours à ça : elle ose tout.

Le “buzz” infernal du pasteur Jones


Aux dernières nouvelles, l’illuminé ne mettra pas le feu. Après moult tergiversations, Terry Jones renonce à brûler des corans pour commémorer les attentats du 11-Septembre. Le livre sacré des musulmans ne finira pas au bûcher. La barbe du prophète ne sentira pas le roussi, on respire.

Pour expliquer sa volte-face, le pasteur américain explique avoir reçu “un signe divin”. À savoir l’appel téléphonique d’un imam d’Orlando, voisin de chez Mickey. Son interlocuteur lui aurait annoncé l’abandon du projet de mosquée à “Ground Zero”. Les autorités new-yorkaises démentent, mais qu’importe ! Le vrai faux pyromane, directement branché avec le ciel, peut désormais justifier sa reculade.

En fait, Jones a plutôt cédé aux pressions de son gouvernement. La Maison Blanche redoutait un séisme géopolitique, en cas d’autodafé blasphématoire. La rue se déchaîne déjà au Pakistan, en Afghanistan, en Indonésie…

C’est ici que l’histoire devient édifiante. Un sombre inconnu, dans un bled de Floride, menace l’équilibre mondial. Il lui a suffi d’étaler sa bêtise crasse sur la toile pour créer le “buzz” infernal. Et sortir, soudain, du cercle des abrutis anonymes.

L’insignifiant fanatique se transforme en vedette planétaire, il dialogue avec les chancelleries. Plutôt que de rendre grâce à dieu, il devrait remercier internet…


Gilles Debernardi

Moyen Âge

Échevin ! Ce mot, à la sonorité gouleyante, désignait en fait des notables qui participaient aux décisions de justice. C'était au temps des seigneurs, jusqu'à ce que la Révolution passe par là, les supprime et les remplace par les maires. La République ne sachant plus où donner de la tête, voilà que l'on nous fait miroiter un retour à la case carolingienne. Il est question de sortir l'échevin de la poubelle de l'histoire : des individus, magistrats non professionnels, seraient placés auprès des magistrats professionnels dans les tribunaux correctionnels. Cette vox populi pourrait ainsi les contraindre à faire preuve de plus de sévérité.

Réagissant, comme à son habitude, aux derniers faits-divers et décisions de justice qui émeuvent l'opinion, Nicolas Sarkozy estime que la justice serait mieux rendue au nom du peuple français si le peuple lui-même, déjà présent dans les jurys de cour d'assises, l'était aussi en correctionnelle. Ce serait la justice du terrain sous l'effet du soi-disant bon sens populaire, celui qui décapite plus vite que son ombre.

Le président se donne, heureusement, le temps de la réflexion. C'est déjà un progrès après tant d'annonces intempestives, de décisions et d'amendements retoqués aussi vite que présentés. C'est vrai que de temps en temps la justice paraît étrange, voire scandaleuse, au commun des mortels. Mais à glisser vers une justice plus directement populaire et expéditive, on ouvre la boite de Pandore, celle des évidents risques de dérives. Et finalement, pourquoi s'embarrasser de magistrats professionnels ?

Convaincu que l'opinion le suit, à moins que ce ne soit le contraire, dans sa manière de coller au terrain sécuritaire, Nicolas Sarkozy gardera ce cap jusqu'en 2012. Du coup, il est engagé dans une course au mieux disant avec le Front national pour récupérer son électorat, sous le prétexte républicain de barrer la route aux héritiers de Le Pen. Il risque ainsi, de mesures à l'efficacité incertaine en postures sans lendemain, de passer de la surenchère populiste à un brouillage politique peu présidentiel. Bref, de l'escalade à la glissade.

XAVIER PANON

Le jour sans fin


C'est toujours avec appréhension qu'est attendu le triste anniversaire du 11 septembre 2001. D'abord parce que des groupuscules terroristes pourraient « commémorer » cette journée par de nouveaux attentats. Ensuite, cette année surtout, en raison de comportements odieux dans un climat de peur et de haine « justifiés » par des déviances gangrenant toutes les religions, qu'il s'agisse de christianisme, d'islam ou de judaïsme. En témoigne l'opération « brûler le Coran » organisée par un obscur pasteur autoproclamé de Floride.
Que cet homme, qui se prétend « de Dieu », ait finalement (mais cela reste à voir...) renoncé à son projet n'y change rien. Les dégâts sont là. Le monde musulman est en ébullition, les manifestations sciemment attisées par les intégristes se multiplient autour de slogans amalgamant les Etats-Unis, l'Occident et le christianisme, sans oublier le « complot sioniste » de toutes les vociférations du président iranien Ahmadinejad...
Le plus incroyable -et le plus incompréhensible- dans cette affaire est la médiatisation d'un acte isolé relevant du gourou d'une secte dans une petite ville largement inconnue. Déjà quelques belles âmes y voient prétexte à dénoncer l'« islamophobie » aux Etats-Unis oubliant sans doute que la construction de mosquées - sans même parler de minarets - pose surtout des problèmes en Europe. Et que c'est en Europe que malheureusement sont régulièrement profanées les tombes juives et musulmanes.
Néanmoins, cette effervescence malsaine autour d'une date fatidique est révélatrice. Elle montre que le « 11-Septembre » empoisonne encore les relations internationales. Comment pourrait-il en être autrement ? Le conflit en Afghanistan a directement pour origine le double attentat de Manhattan. Il s'enlise, tourne au désastre politique pour les Etats-Unis et leurs alliés. Le Pakistan voisin, en proie à l'anarchie et au terrorisme, abrite sans doute l'état-major d'al-Qaïda. La « croisade » (selon George W. Bush) en Irak pour renverser Saddam Hussein, pour contrôler le pétrole et accessoirement pour instaurer la démocratie, a abouti à une sanglante impasse. Et depuis 2001, l'Iran, une théocratie appliquant la charia jusqu'à la lapidation, s'est renforcé en entrant dans le cercle des puissances nucléaires. Quant aux groupes terroristes islamistes, ils ont essaimé d'Indonésie en Afrique...
Sur un plan purement sécuritaire, les Américains et les Européens ont sans doute tiré les leçons qu'il fallait - malgré quelques failles - des attentats de New York, de Londres et de Madrid. Mais sur le plan politique ?

Jean-Claude Kiefer

Changement d'époque


Nous vivons plus longtemps que nos prédécesseurs et les maladies du grand âge sont donc plus répandues. Nous savons que, dans quelques années, en conséquence, la charge des aînés pèsera plus lourd sur les épaules des générations qui prendront la relève.

C'est une évolution qui doit être prise en compte dès aujourd'hui si nous voulons éviter les drames qui ne manqueront pas de surgir demain. Ce serait dramatique, en effet, que les futures retraites ne puissent être payées...

Pour faire face, tous les pays européens ont relevé l'âge du départ à la retraite. On voit mal pourquoi et comment la France pourrait échapper à cette règle générale. Pourtant, certains s'opposent à cette mesure alors même que le bon sens, heureusement assez largement répandu, incite une majorité de Français à accepter ce qui paraît inéluctable.

Bien évidemment, il faut procéder à ces adaptations avec une volonté d'équité en tenant compte, en particulier, de la pénibilité du travail accompli, de ces travaux qui usent prématurément les organismes ou laissent des séquelles qui rendent plus difficile l'entrée dans le grand âge.

L'abandon de la retraite à 60 ans apparaît cependant comme un recul. Sans doute, mais était-il raisonnable d'avoir avancé, d'un seul coup et de cinq ans, l'âge du départ à la retraite ? Il était prévisible que la démographie nous rattraperait. Certes, il s'agissait d'un avantage, d'un progrès aux yeux de beaucoup. En effet, se trouver libre, disposant de son temps et de ressources garanties, alors que l'on est encore en bonne forme physique et mentale, permet de redémarrer une nouvelle vie et de réaliser bien des rêves.

Courage

Mais ce genre d'avantage dont il était possible de bénéficier, ces dernières décennies, était-il acquis pour toujours ? On voit, aujourd'hui, que la réponse est négative. Dans un monde qui évolue aussi vite que celui où nous vivons, nous voyons bien que rien n'est définitif. Des concurrences soudaines émergent. De nouvelles technologies surgissent. Des comportements différents se répandent, bousculant les familles, les entreprises, les marchés, etc. Nous sommes ainsi bien obligés d'évoluer, de nous adapter, de faire de nouveaux choix.

Le monde change et nous devons, chaque jour, faire face à de nouveaux défis. Ainsi, par exemple, les connaissances scientifiques et leurs applications nous permettent de mieux nous soigner, de nous déplacer avec moins de fatigue et plus rapidement. Mais cela a un coût auquel nous devons contribuer.

L'État seul ne peut pas nous le payer complètement et nous le garantir pour toujours au même niveau. L'État-providence, pour continuer à fonctionner, exige effort et solidarité de la part des citoyens. C'est cela qui est en cause dans les difficultés que nous traversons actuellement. Seul le civisme peut permettre d'en triompher. Pour cela, il faut de la lucidité et aussi une vertu qui s'appelle le courage.
François Régis Hutin

Roms : Castro accuse la France d'«holocauste racial»

Les critiques envers la politique de la France à l'égard des Roms viennent de partout. Y compris de Cuba. Vendredi, Fidel Castro a estimé que les Roms expulsés de France étaient victimes d'une «espèce d'holocauste racial».

L'ex-chef de l'Etat cubain - mais toujours premier secrétaire du parti communiste- a profité de la présentation de son nouveau livre autobiographique pour qu'un message soit lu à ce sujet.

«La dernière chose à laquelle on pouvait s'attendre était cette nouvelle de l'expulsion de gitans français, victimes de la cruauté de l'extrême droite française, qui a déjà touché 7000 d'entre eux. Ils sont victimes d'une autre espèce d'holocauste racial», a déclaré le Lider Maximo.

«Les millionnaires limitent le droit à la retraite»

L'ancien président de l'île communiste, âgé de 84 ans, fait allusion aux renvois de roms installés en France vers la Roumanie et la Bulgarie. Ces reconduites aux frontières, ordonnées par le président français Nicolas Sarkozy, ont été vivement condamnées dans le reste de l'Europe.

Entre le 1er janvier et le 26 août, 8313 Roumains et Bulgares ont été raccompagnés, en grande majorité «de manière volontaire», contre 9875 pour toute l'année 2009, selon le ministre français de l'Immigration Eric Besson.

«La protestation énergique des Français est fondamentale, d'autant que, dans le même temps, les millionnaires limitent le droit à la retraite et réduisent les possibilités d'emploi», a ajouté Castro, en évoquant le recul de l'âge du départ légal à la retraite de 65 à 67 ans.


AH LE VIEUX CHNOC N'A RIEN PERDU DE SA CONNERIE ! C'EST RASSURANT, IL Y A DES CHOSES QUI NE BOUGENT PAS SUR TERRE, ENTRE LUI, AUBRY ET SÉGOLÈNE LE TRIO EST COMPLET.

CHANTONS ENSEMBLE:
HASTA LA VICTORIA NUNCA!

Les députés votent la fin de la retraite à 60 ans

La réforme du gouvernement vise à porter l'âge légal de départ en retraite à 62 ans en 2018, en l'augmentant chaque année de quatre mois à partir de la génération 1951.Les députés ont voté vendredi la fin de la retraite à 60 ans avec en toile de fond la promesse des socialistes d'abroger le passage aux 62 ans s'ils reviennent aux affaires, qualifiée d'«ambiguë» ou de «mensongère» par la droite. Après quatre jours de débat, dans un hémicycle assez clairsemé, les députés UMP et Nouveau Centre ont adopté l'article-phare du projet de loi qui prévoit le passage de l'âge légal à 62 ans à l'horizon 2018, en l'augmentant chaque année de quatre mois à partir de la génération 1951. Cette réforme, dont Nicolas Sarkozy veut faire un marqueur de son quinquennat, revient sur la retraite à 60 ans, mesure entrée en vigueur en 1983 sous la présidence de François Mitterrand.

Toute la gauche s'oppose à ce report de l'âge légal, de même que les syndicats, qui ont appelé à une nouvelle mobilisation le 23. Après les déclarations télévisées de Ségolène Royal jeudi soir en faveur d'un retour aux 60 ans si le PS revient au pouvoir en 2012, le patron des députés UMP, Jean-François Copé, a lancé l'offensive dès vendredi matin en sommant les socialistes d'être «clairs» et «lisibles». «Le faire, ça veut dire baisser le niveau de pension des Français. C'est inacceptable», a ajouté M. Copé, qualifiant les socialistes de «fuyants». «Oui, nous assumons pleinement les engagements pris (jeudi) soir par Ségolène Royal sur le droit à partir à 60 ans et, en 2012, si nous sommes au pouvoir, nous le rétablirons», a répondu, Jean-Marc Ayrault, patron des députés PS.

Le ministre du Travail, Eric Woerth, est resté tout aussi sceptique vis-à-vis de la promesse socialiste. «Super-décote, super-injustice», a-t-il raillé. «L'âge légal à 60 ans, c'est le bouclier social des plus modestes», a rétorqué Marisol Touraine (PS), accusant Nicolas Sarkozy d'avoir «menti au peuple français» en promettant de ne pas toucher à la retraite à 60 ans pendant la campagne présidentielle. Le secrétaire d'Etat à la Fonction publique, Georges Tron, a précisé à la mi-journée qu'avec la réforme 170.000 personnes continueraient de partir en retraite à 60 ans sur 700.000 départs par an.

«Nous sommes dans le flou, dans l'ambiguïté, et parfois dans le mensonge», a lancé pour sa part le président de la commission des Affaires sociales, Pierre Méhaignerie (UMP).

Unie pour défendre le symbole de la retraite à 60 ans, l'opposition de gauche a toutefois montré des signes de division sur la question de l'allongement de la durée de cotisations, désormais soutenue par le PS, au grand dam du PCF et du Parti de gauche. «Nous sommes en total désaccord avec la position du Parti socialiste», a déclaré le porte-parole des députés PCF et Parti de gauche, Roland Muzeau. «Il ne faut pas mentir aux Français: si on maintient la retraite à 60 ans, il faut arrêter l'allongement de la durée de cotisations».

Au terme d'un long débat de plus de six heures sur ce seul article, Martine Billard (Parti de gauche) a ponctué son propos de paroles d'une chanson d'Henri Salvador: «Les prisonniers du boulot ne font pas de vieux os». Avant de glisser, sourire aux lèvres, que M. Salvador était un partisan de l'UMP...

En soirée, l'Assemblée devait voter une autre disposition clef, qui relève de 65 à 67 ans l'âge à partir duquel on peut bénéficier d'une retraite à taux plein, même sans avoir toutes les annuités. Cette disposition suscite l'opposition de toute la gauche, mais aussi de François Bayrou (MoDem) et de la dizaine de députés villepinistes. A l'UMP, certains également verraient d'un bon oeil une évolution du texte sur ce point, notamment pour les femmes.

Jimmy Page, guitariste de Led Zeppelin, publie un livre de photos à 540 euros

Jimmy Page, le célèbre guitariste de Led Zeppelin, publie fin septembre un livre orné d'une reliure luxueuse, retraçant sa carrière musicale, qui sera vendu 445 livres (540 euros, 690 dollars).

Le livre, intitulé simplement "Jimmy Page", présente 650 photographies sélectionnées et légendées par le musicien, maintenant âgé de 66 ans.

Elles retracent les années qu'il a passées dans le groupe de rock Led Zeppelin, dont la chanson mythique, "Stairway to Heaven", s'est vendue à 23 millions d'exemplaires dans les années 1970.

Cet ouvrage a été édité à seulement 2.500 exemplaires. Disponibles à partir du 27 septembre, les livres reliés en cuir et plexiglas et ornés de décorations en or seront vendus dans un étui de soie.

Même si ses fans risquent d'être choqués par le prix de l'ouvrage, Jimmy Page a expliqué qu'il appréciait beaucoup la "reliure de grande qualité" de l'éditeur spécialisé Genesis.

Jimmy Page avait précisé dans une interview au magazine Mojo début 2010 qu'il envisageait aussi de publier un livre posthume.