TOUT EST DIT

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jeudi 4 mars 2010

Quand Sarkozy voulait rendre constructibles les zones inondables

"Il faut rendre constructibles les zones inondables"... La petite phrase, prononcée comme une évidence à la Cité de l'architecture et du patrimoine, dans un discours sur le Grand Paris le 29 avril 2009, est signée Nicolas Sarkozy. C'était sans compter sur Xynthia et les dégâts que la tempête a provoqués entre samedi et dimanche sur le littoral vendéen et charentais.

Lundi, en déplacement à La Rochelle, Nicolas Sarkozy enfile les habits du président indigné. Et s'interroge : "Comment, en France, au XXIe siècle, des familles peuvent être surprises dans leur sommeil, mourir noyées dans leur maison", comme en Vendée et en Charente-Maritime ? Réponse de la secrétaire d'État à l'Écologie : le laxisme des permis de construire accordés en zone inondable... Chantal Jouanno prône même un durcissement des règles de construction dans ces zones inondables. Couac au sommet de l'État ? Ou changement de discours opportun ?

Nicolas Sarkozy ne prônait pas de faire fi du risque. Dans son intervention sur le Grand Paris, il précisait que sa volonté d'assouplissement des permis de construire n'était valable que "pour des bâtiments adaptés à l'environnement et au risque". Ce qui n'était apparemment pas le cas sur le littoral ouest, où les maisons n'avaient parfois pas d'étage... Il s'agissait surtout de résoudre la crise du logement qui touche le coeur de l'Ile-de-France. Malgré la nuance, de taille, l'intervention de Nicolas Sarkozy le 29 avril dernier, crée le buzz sur Internet depuis quelques jours.

AH PUTAINS DE MEDIA, TOUJOURS LÀ POUR CHERCHER LA MERDE, IL N'Y A QUE CELUI QUI GLANDE QUI NE SE TROMPE PAS. LES JOURNALISTES ASSISTENT EN SPECTATEURS, CRITIQUENT, MATRAQUENT, ASSASSINENT À TOUR DE BRAS, MAIS QUE FONT-ILS D'AUTRE LES CONS, J'AIMERAIS BEAUCOUP VOIR UN JOURNALISTE PRENDRE UNE DÉCISION POLITIQUE.

Régionales : la gauche conforte sa position de favorite

Une campagne peu mobilisatrice malgré la proximité de l'échéance, une gauche confortée dans sa position de favorite: telles sont les principales tendances de la deuxième vague du sondage TNS-Sofres/Logica réalisée pour Le Monde, France 2, France 3 et France Inter, les 1er et 2mars, sur un échantillon représentatif de 1000 personnes selon la méthode des quotas.
A gauche, les listes conduites par le PS et les listes divers gauche sont créditées de 30 % des intentions de vote, soit deux points de plus que dans la première vague de l'enquête TNS-Sofres des 1er et 2 février. L'extrême gauche, en revanche, s'effrite légèrement. Le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) perdant deux points tombe de 3,5 % des intentions de vote à 1,5 %, Lutte ouvrière (LO) de 3 % à 2,5 %. Ce tassement s'effectue au bénéfice du Front de gauche, en augmentation d'un point (7 %) par rapport à la précédente enquête. Enfin, les listes d'Europe Ecologie s'éloignent un peu plus de leur score historique des européennes de juin2009 (16,3 %) et enregistrent également une légère baisse (de 13 % à 12 %).

LE MODEM FIGÉ À 4 %

]L'addition des intentions de vote de gauche et d'Europe Ecologie l'emporte toutefois largement sur celle de droite. L'UMP et les listes divers droite recueillent 31 %, soit un point de plus qu'il y a un mois, tandis que le Front national, crédité de 8,5 % début février, perd 0,5 point. Quand au MoDem, il reste figé sur son score de 4 %.

Cette stabilité des intentions de vote – à l'exception du NPA, sans doute pénalisé par la polémique sur la présence d'une candidate tête de liste, portant le foulard, dans le Vaucluse – s'accompagne d'un intérêt toujours médiocre des électeurs pour la campagne. Ils sont encore moins de la moitié (49%), et à peine un peu plus nombreux qu'il y a un mois (45 %), à s'intéresser au scrutin, ce qui laisse présager un taux d'abstention élevé.

Les jugements formulés sur les campagnes menées par les différents partis sont sans appel. A l'exception des personnes interrogées s'apprêtant à voter pour le Front de gauche au premier tour et qui considèrent, à 66%, que ce parti mène "plutôt une bonne campagne", les électeurs potentiels des autres partis manifestent peu d'enthousiasme. Moins de la moitié de ceux qui choisissent l'UMP considère que le parti de la majorité fait une bonne campagne (49 %). Les niveaux de satisfaction ne sont pas plus élevés chez les électeurs potentiels d'Europe Ecologie (48 %) ou du PS (46 %).

A noter que le parti écologiste est celui qui recueille, de la part des partisans des autres formations, les meilleurs indices de réussite de sa campagne. La jugent "plutôt bonne" 40 % des électeurs potentiels du Front de gauche et 41 % de ceux du PS et, dans les rangs de l'UMP, Europe Ecologie est le seul parti de gauche pour lequel les bonnes opinions sur la campagne (26 %) l'emportent sur les mauvaises (18 %). "Cela témoigne d'une expression de sympathie assez partagée à l'égard des écologistes, souligne Brice Teinturier, directeur adjoint de TNS-Sofres. Reste que, globalement, les indices de réussite des campagnes sont soit négatifs, soit très bas, ce qui traduit, chez les personnes interrogées, le sentiment d'une absence d'enjeux mobilisateurs."
Christine Garin

ALLEZ EXPLIQUER À UN FRANÇAIS QUE LE CHANGEMENT DEMANDE UN MINIMUM DE COOPÉRATION DE LA PART DE CELUI QUI LE RÉCLAME.

DE VILLEPIN ET SON DERNIER NÉ.

Fillon ferait un meilleur président qu'Aubry ou Royal

Selon un sondage Ipsos, l'actuel premier ministre écraserait tous ses rivaux à droite, de Juppé à Copé en passant par Villepin. Seul DSK, à gauche, lui est préféré par les Français.

François Fillon ferait, aux yeux des Français, un meilleur président que les socialistes Martine Aubry et Ségolène Royal, mais moins bon que Dominique Strauss-Kahn, selon un sondage Ipsos* à paraître jeudi dans Le Point.

Ainsi, à la question «selon vous, qui ferait le meilleur président de la République ?», le premier ministre l'emporterait sur la première secrétaire du PS par 47% contre 31% (22% ne se prononcent pas). Domination encore plus forte encore face à Ségolène Royal : il gagnerait à 57%, contre 23% en faveur de la présidente de Poitou-Charentes (20% NSP).

Plus de trente points d'avance à droite

Mais le chef du gouvernement ne remporte pas pour autant la course : s'il devance Martine Aubry et Ségolène Royal, il est - a contrario - dominé par l'actuel directeur général du FMI : 46% voient en effet en Dominique Strauss-Kahn (PS) un meilleur président que François Fillon, crédité face à lui de 34% seulement (20% NSP).

Parmi les sympathisants UMP, le premier ministre est par ailleurs considéré comme le meilleur présidentiable de leur camp dans l'hypothèse où Nicolas Sarkozy ne se représenterait pas : avec 45%, il écrase ses suivants Alain Juppé (12%), Dominique de Villepin (11%) et Jean-François Copé (10%).

Sincérité et sens du dialogue

Interrogés par ailleurs sur les qualités des deux têtes de l'exécutif, les Français créditent Nicolas Sarkozy d'autorité et de détermination tandis que François Fillon l'emporte sur le plan du dialogue et la sincérité. Le président fait ainsi preuve d'une réelle détermination pour 76% des Français et d'autorité pour 70% d'entre eux. 48% pensent qu'il a le sens du dialogue, mais 50% pensent le contraire. Enfin seuls 33% lui accordent la sincérité, 63% la lui refusant.

Le premier ministre, lui, affiche ses meilleurs scores auprès de l'ensemble des Français pour la détermination (62%), le sens du dialogue (57%), la sincérité (56%), l'efficacité et l'écoute (chacun 48% pour, 44% contre). Il n'est minoritaire que pour l'autorité (42% oui, 51% non).

*Sondage réalisé par téléphone les 26 et 27 février auprès d'un échantillon de 954 personnes représentant la population française de 18 ans et plus (méthode des quotas)

DSK L'HOMME QUI N'EST DIRIGÉ QUE PAR SA QUEUE, LA FRANCE DIRIGÉE PAR UNE TÊTE DE NŒUD QUEL TABLEAU !!!!!!