TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

mercredi 17 février 2010

Univers, instant zéro : l'après Big Bang recréé en laboratoire

La température record de 4000 milliards de degrés, correspondant à celle qui devait exister juste après la naissance de l'univers, a pu être obtenue par des physiciens américains.
L'exploit aurait de quoi laisser songeur. Mais il s'agit de tout autre chose qu'une vaine performance. Des physiciens américains du Brookhaven National Laboratory ont brièvement obtenu une température record de... 4000 milliards de degrés Celsius. Comment ? En faisant briser des ions d'or avançant presque à la vitesse de la lumière dans un accélérateur de particules. A titre de comparaison, cette température est environ 250.000 fois plus chaude que celle du centre du soleil, lequel est à "seulement" 15 petits millions de degrés Celsius.

Mais pourquoi échauffer ainsi les ions ? Tout simplement pour obtenir une température suffisante pour faire fondre les protons et neutrons dans un plasma de quarks et gluons. Une "soupe primitive" qui, estiment les physiciens, emplissait l'univers quelques microsecondes après le Big Bang il y a 13,7 milliards d'années. Cette recherche, rendue publique lundi, "apporte un éclairage important sur la structure fondamentale de la matière et la première enfance de l'univers", s'est félicité William Brinkmann, directeur du bureau de la science au Ministère américain de l'Energie.

Le LHC bientôt mis à contribution

Pour en savoir un peu plus sur les premiers vagissements de l'univers, le programme de recherche de l'accélérateur, le Relativistic Heavy Ion Collider, un tube circulaire de 3,9 km situé au Brookhaven National Laboratory, sera complété par des études devant être menées prochainement au Grand collisionneur de Hadrons, le plus grand accélérateur de particules au monde dans la région de Genève. Le nouvel accélérateur - qui mesure 27 km de circonférence entre la France et la Suisse - est pour l'instant à l'arrêt, depuis novembre et ce jusqu'en février. De par sa puissance, le LHC devrait permettre de répondre aux questions fondamentales de la physique.

Et pour les curieux qui se demandent quel genre de thermomètre il faut plonger dans la fameuse "soupe" de quarks et de gluons pour savoir quand ça bout, sachez que les scientifiques mesurent les températures de la matière en analysant les couleurs - ou la distribution d'énergie - de la lumière émise. Exactement de la même manière qu'on évalue l'intensité de la chaleur du fer ou de l'acier à sa couleur.

TELEPHONIE MOBILE- La 4G, la 3G en mieux ?

Le haut débit ? Déjà dépassé. La tendance est à la 4G, futur réseau de téléphonie mobile, vedette du Mobile World Congress, le salon mondial des télécom mobiles, qui a débuté lundi

(Rédaction internationale)- Le Mobile World Congress, le salon mondial des télécom mobiles, a ouvert ses portes lundi à Barcelone. Une vedette a éclipsé toutes les autres nouveautés présentées : le réseau de téléphonie mobile quatrième génération à savoir la 4G.

Un 3G poussif
Annoncée comme une révolution, la 3G est pourtant déjà débordée. L’apparition de l’iPhone 3G d’Apple a notamment contribué à cette véritable explosion du trafic des données. "Pour AT&T, (distributeur exclusif de l’iPhone aux Etats-Unis ndlr) la croissance est de 5 000 % sur trois ans. 02, filiale de Telefonica, en Grande-Bretagne estime que le trafic double tous les trois mois, avec une croissance multipliée par vingt sur la dernière année !", explique Jean-François Pigeon, responsable marketing pour les clients opérateurs d'Alcatel-Lucent.

Une 4G bien plus rapide
L’échange de contenus multimédias devrait atteindre son apogée grâce à la 4G qui permet un débit pouvant atteindre les 100 mégabits par seconde contre seulement 7,2 pour la dernière évolution de la 3G. Grâce à ce réseau basé sur la technologie LTE (Long Term Evolution), des informations très lourdes pourront être envoyées comme des mails avec pièce jointe. L’accès à internet sera également plus rapide (aussi rapide normalement que sur un PC) et l’internaute pourra avoir accès à des vidéos haute définition. Outre les avantages pour les utilisateurs, les fournisseurs trouveront également leur compte, la rapidité devant permettre de mettre un coup de fouet aux applications mobiles. Attrait également indéniable : la 4G devrait permettre d’engranger des recettes, puisque comparé à la 3G, le LTE permettra le transport de données à moindre coût. "A terme, le LTE doit offrir une meilleure rentabilité car sa composante logiciels est plus forte que celle des équipements 3G actuels", explique Rajeev Suri, le directeur général de Nokia Siemens Networks.

Déjà testée en Suède, elle devrait rapidement se répandre
Le 4G est déjà testée en Suède à Stockholm par l’opérateur TeliaSonera. Pour le moment en revanche, ces possibilités au public se limitent aux PC sous la forme de clés USB, les téléphones n’étant pour l’instant pas équipés pour la technologie LTE. Pourtant, ce futur réseau de téléphonie mobile devrait rapidement s’internationaliser puisqu’a été décidé à Barcelone de développer de manière coordonnée la 4G. En France, pour l’instant les fréquences ne sont pas libres, le processus d’attribution devrait démarrer au second semestre 2010 et se terminer au début de l’année 2011. Du côté des téléphones 4G, ils devraient apparaître à la fin de l’année aux Etats-Unis et au Japon même si la rumeur enfle qu’Apple pourrait sortir son iPhone 4G en mai ou en juin.
Magali MASSA
QUE DIRONS NOUS; QUAND LE 5G ARRIVERA ?

SYNDICATS – Peuvent-ils encore mobiliser ?

Les syndicats le prévoyaient, ils vont le tenter. Une journée de mobilisation nationale aura lieu le 23 mars prochain. Cinq organisations sont prêtes à battre le pavé pour sauver l'emploi, le pouvoir d'achat et les retraites. Des voix syndicales discordantes s'élèvent cependant pour remettre en question l'utilité d'une journée d'action aux revendications trop diverses
Suite au sommet social de lundi, les syndicats confirment leur crainte : le gouvernement ne les écoute pas assez. Si le président Sarkozy a affirmé ne pas vouloir "passer en force" sur le dossier délicat des retraites avec un débat en avril et un projet de loi en septembre, les syndicats ne sont qu'à moitié convaincus. Et pour se faire entendre, une seule solution s'impose : faire du bruit. Rien de tel donc qu'une journée de mobilisation nationale. La prochaine aura lieu le 23 mars prochain, juste après les Régionales, histoire de ne pas trop politiser l'affaire.
Le salarié en péril, le syndicat en marche
L'intersyndicale formée la semaine dernière, comprenant CGT, CFDT, FSU, Solidaires et l'UNSA, s'est réunie peu après la réunion à l'Elysée pour décider de la marche à suivre pour "défendre les intérêts communs" des salariés, des chômeurs et des retraités de tous bords. "Le gouvernement n'a apporté aucune réponse concrète sur l'emploi, les salaires, le pouvoir d'achat, les conditions de travail et les politiques publiques. Il renvoie la question des chômeurs en fin de droits à une concertation", affirment-ils dans leur communiqué. La journée d'action interprofessionnelle du 23 mars se présente donc comme un remake de "Il faut sauver le pouvoir d'achat, les retraites, l'emploi et les services publics".

Pas tous contre un
Seulement dans le monde des organisations syndicales, tout le monde ne marche pas à la même cadence. La CFTC préfère observer de loin les manifestations. La CFE-CGC hésite. FO aurait aimé une journée consacrée uniquement aux retraites. Selon le représentant René Valladon, le texte de l'intersyndicale "n'évoque pas explicitement les retraites, ce qui est démobilisateur". Le secrétaire général de l'UNSA, Alain Olive rétorque qu'une mobilisation uniquement sur ce dossier n'est plus nécessaire "puisqu'on a un peu de temps sur les retraites comme le calendrier est repoussé". FO avertit pourtant ses camarades de jeu : "les retraites sont une question fondamentale et il ne faut pas commencer sur des bases ambiguës comme en 2003". Cette année là, les syndicats partis unis contre la réforme des retraites s'étaient ensuite divisés. Le grand appel du 23 mars finira-t-il en dialogue de sourds ?

LES SYNDICATS NE REPRÉSENTENT PLUS GUÈRE QU'EUX MÊME, ILS SONT TROP POLITISÉS ET NE SONT DONC PLUS EN MESURE DE RÉPONDRE VRAIMENT AUX ATTENTES DES SALARIÉS.
A FORCE DE VOULIR S'OPPOSER À TOUT, ILS N'OBTIENDRONT PLUS RIEN, ET C'EST CE QUI ARRIVE.