TOUT EST DIT

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mercredi 20 janvier 2010

Le New York Times saute dans le train du payant sur internet

Le quotidien américain a annoncé qu'il fera payer une partie de ses contenus en ligne dès l'année prochaine. En France aussi, les offres mixtes gratuit/payant se multiplient, tandis que le secteur place de grands espoirs dans les applications mobiles. Etat des lieux.

44% des visiteurs de Google News regardent les titres du portail d'actualités sans aller sur les sites des journaux, selon un sondage du cabinet Outsell publié hier. Selon ce même sondage, réalisé en juillet 2009 auprès de 2.787 Américains consommateurs d'actualités, 57% des personnes en quête d'informations se tournent en priorité vers des moyens numériques: 31% utilisent un agrégateur comme Google News ou Yahoo, 8% vont directement vers les sites des médias, et 18% vers d'autres sites.

Soulignant l'enjeu de la présence des médias sur Internet aussi bien que la difficulté à monétiser leurs contenus Web, les résultats de ce sondage sont publiés alors qu'une nouvelle vague d'offres payantes agite la presse en ligne. Selon un sondage de l'American Press Institute, 6 éditeurs de presse américains sur 10 envisagent de lancer une offre payante. La tendance 2010 semble être l'adoption d'un système mixte, mêlant offre gratuite et contenus payants. Un modèle déjà mis en oeuvre en France par Libération.fr depuis septembre 2009 (3.500 abonnés, contenus exclusifs et accès à l'édition papier la veille de sa sortie), LeMonde.fr depuis 2002 (contenus et services exclusifs, archives) ou Lesechos.fr depuis 1996. Aux Etats-Unis, le Wall Street Journal qui appartient au nouveau chantre des stratégies de presse en ligne payante Rupert Murdoch, en est le héraut (certaines parties du site sont gratuites, d'autres sont payantes). Au Royaume-Uni, le Financial Times propose la consultation gratuite d'un certain nombre de papiers puis impose de s'abonner pour pouvoir lire plus d'articles.
Le New York Times en tête de proue

Le New York Times a annoncé aujourd'hui le passage au payant de son site (plus de 15 millions de visiteurs uniques) début 2011, sur un mode proche de celui du Financial Times (payant au-delà d'un certain nombre d'articles consultés). Ce qui lui permettra de continuer à bénéficier du trafic issu des moteurs de recherche, tout en valorisant ses espaces publicitaires sans faire trop baisser l'audience. Le quotidien avait déjà essayé une formule d'abonnement en ligne en 2005, qu'il a arrêtée en 2007.

The Standard Times (News Corp) a lui aussi opté pour un modèle mixte, autorisant la consultation de dix articles gratuits avant de requérir un abonnement. Le quotidien du Massachusetts est détenu par le groupe de Rupert Murdoch, qui tente de convaincre un maximum de titres de rejoindre sa vision d'une presse en ligne payante, afin de faire basculer le système.

Toujours à l'étranger, le Sunday Times et le Sun pourraient eux aussi lancer une offre payante au premier semestre.

En France, LeFigaro.fr devrait lancer une offre mixte d'ici à mars 2010. L'accès payant sera réservé à des dossiers, des exclusivités et des services. "Le statut mixte est la clé de la rentabilité d'internet demain", a expliqué le directeur de la rédaction du site Luc de Barochez à Reuters. La Dépêche du Midi est sur la même ligne. Le quotidien compte développer "un modèle de site premium avec de l'information enrichie, complémentaire ou exclusive, en temps réel ou hyper-locale", rapporte Reuters. Le site vise 20.000 abonnés, tout comme Libération dont l'audience est comparable.
Les smartphones, une nouvelle opportunité pour les modèles payants

Pour Lagardère Active comme pour La Dépêche du Midi, qui a lancé son application début janvier, les nouveaux téléphones multimédia représentent une chance de pouvoir enfin développer des stratégies de monétisation des contenus. D'une part parce que les consommateurs sont moins habitués au gratuit sur ce type de support, d'autre part car ils permettent d'offrir une nouvelle valeur ajoutée, et enfin car de nouvelles formes de micropaiements (iTunes, facturation via l'opérateur...) peuvent se mettre en place.

Certains éditeurs maintiennent cependant toujours la gratuité. Tel est le cas de l'application du Monde.fr, qui selon Philippe Jannet, président du Monde Interactif, a été téléchargée 1,2 million de fois. Elle a généré 15% d'audience en plus pour le journal en ligne (6 millions de visites selon l'OJD, qui s'ajoutent aux 42 millions de visites du site Web).

L'application de l'Equipe (0,79€), qui fournit aussi des contenus à d'autres éditeurs en marque blanche, est elle déjà rentable, a annoncé le quotidien sportif lors d'une conférence récente de la World Association of Newspapers. "L'iPhone a fait revenir une vielle habitude, celle de payer pour les contenus" a expliqué Sébastien Valere, le VP marketing de l'Equipe 24/24.

L'agence de presse AFP a elle-même dévoilé la semaine dernière son application, mise à la disposition des clients de l'AFP en marque blanche et commercialisée en direct auprès des possesseurs d'iPhone et d'iPod Touch (1,59€, pas disponible en France).

En Europe, l'allemand Axel Springer a décidé en décembre de faire payer un abonnement pour les applications de Bild et Die Welt. Celle du britannique Guardian, payante (2,99€) mais sans abonnement, a été téléchargée 69.000 fois depuis son lancement en décembre et pourrait rapporter 2,3 millions d'euros sur un an selon paidContent (moins les 30% de commission prélevés par Apple).

Le double salaire de Proglio relance la polémique

Christine Lagarde avait pourtant assuré que le président d'EDF ne recevrait qu'une unique rémunération. L'annonce de son double salaire mardi a soulevé la colère de la gauche. Le gouvernement tente désormais de désamorcer la bombe.
Sa double casquette - Henri Proglio est à la fois P-DG d'EDF et président du conseil d'administration de Veolia Environnement - avait déjà suscité de vives réactions, ce sont désormais les modalités de sa rémunération qui alimentent la critique. La rémunération annuelle d'Henri Proglio s'élèvera à quelque deux millions d'euros par an - 1,6 million de la part d'EDF et 450.000 euros de la part de Veolia. Or la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, avait assuré en novembre dernier qu'il ne recevrait qu'une unique rémunération.

Lire aussi: Pourquoi Henri Proglio veut sauver sa rémunération

"Il y a un mensonge ministériel et il y a un conflit d'intérêts qui est condamnable et qui d'ailleurs pourrait être regardé par la justice", a affirmé le député socialiste Arnaud Montebourg sur LCI.

Pour le ministre du Budget, ce cumul est logique. "Il y a deux responsabilités, donc il y a deux salaires, et en réalité, la somme des deux salaires représente le salaire qu'il avait auparavant, donc il n'y a pas gagné d'argent", a expliqué Eric Woerth sur France 2. "C'est une polémique que je comprends parce que ce sont des chiffres importants, il faut toujours tout écouter, mais il faut surtout donner à Henri Proglio toutes les chances de vraiment bien remplir sa mission", a-t-il ajouté.

"Je sais que ça peut choquer", a renchéri Luc Chatel sur Europe 1. Mais "nous avons été chercher Henri Proglio", a justifié le porte-parole du gouvernement. "Henri Proglio n'était pas candidat à EDF, donc il n'est pas anormal que nous lui garantissions le maintien de sa rémunération", a-t-il souligné. Luc Chatel a par ailleurs fait valoir qu'Henri Proglio ne touchait "que" la 32e rémunération du CAC 40. "Ce n'est pas le dirigeant le mieux payé de notre pays".
"UN RISQUE POLITIQUE TERRIFIANT"

"Nous avons trouvé un système où il va être rémunéré en tant que président directeur général d'EDF, au même niveau que son prédécesseur, et rémunéré par Veolia comme président non exécutif. Au total, ça fait une rémunération qui est la même que celle qu'il touchait précédemment", a-t-il assuré. Selon des informations de presse, la rémunération annuelle d'Henri Proglio s'est élevée à 1,6 million d'euros à la tête de Veolia en 2008, contre 1,1 million d'euros pour son prédécesseur Pierre Gadonneix à la tête d'EDF.

Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, évoque pour sa part une rémunération cumulée "moins élevée" que celle que percevait Henri Proglio à la tête de Veolia. "Il serait curieux de lui faire le reproche d'avoir accepté d'augmenter sa charge de travail et l'ampleur de ses responsabilités, tout en gagnant moins, alors même que l'Etat a été le chercher", déclare-t-il dans un communiqué.

Eric Woerth a relevé que les grands patrons étaient "mieux payés" dans d'autres pays. "La France n'est pas un pays qui paye si bien que cela ses dirigeants même si les sommes peuvent sembler très importantes", a-t-il dit.

Des arguments que récuse l'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard. "C'est un symbole d'une économie de la cupidité qui n'est plus moralement vendable aux électeurs", a-t-il dit sur i>Télé. "Je ne suis pas sûr que le gouvernement soit complètement conscient", a-t-il observé. "Ces gens ne réfléchissent pas que le système devient intolérable pour le petit peuple. Nous sommes en démocratie, ils prennent un risque politique terrifiant", a-t-il estimé. "La colère populaire, elle va monter, tous ces gens sont complètement déraisonnables", a-t-il dit.

Le député socialiste Henri Emmanuelli a manifesté sa réprobation sur le mode de la boutade. "Vous voyez qu'il y a des perspectives pour financer les retraites!", a-t-il dit sur RTL alors qu'un débat s'engage sur le financement du régime général des retraites. "Il n'y a pas que le salaire d'Henri Proglio qui me choque, il y a aussi la situation dans laquelle il est où on mélange un service public comme EDF avec des intérêts privés comme ceux de Veolia", a-t-il dit. "Il mélange les rôles, les casquettes et les salaires". "C'est un régime qui se permet à peu près tout", a-t-il déploré en visant Nicolas Sarkozy et le gouvernement de François Fillon.

C'EST FRANCHEMENT ÉCŒURANT, PERSONNE NE DEVRAIT ÊTRE PAYÉ SI CHER, CET HOMME EST PEUT-ÊTRE COMPÉTANT, IL N'EST PAS UNIQUE. JE NE TROUVE MES MOTS POUR DIRE MA DÉSAPPROBATION ET MA FUREUR.

Air France dément l'obligation de faire payer un second siège aux obèses

Air France a "démenti" mercredi "l'obligation de faire payer un second siège aux passagers à forte corpulence", contrairement à ce qu'avait indiqué la veille une porte-parole de la compagnie.

"Contrairement à l'information relayée par la presse ce matin, Air France ne prévoit pas l'obligation pour les passagers à forte corpulence de payer un second siège", a affirmé la compagnie dans un communiqué.

"La seule nouveauté que la compagnie propose à compter du 1er février est, en cabine économique, si celle-ci n'est pas complète, le remboursement du second siège que le passager à forte corpulence aurait choisi d'acheter", a-t-elle ajouté.

La compagnie souligne que, "depuis 2005, Air France offre aux passagers à forte corpulence la possibilité d'acheter un second siège pour garantir le meilleur confort possible et leur sécurité".

"Ce second siège bénéficie d'une réduction de 25%", ajoute-t-elle.

La veille, une porte-parole de la compagnie avait indiqué que les personnes à forte corpulence devraient payer 75% du prix d'un second siège (c'est-à-dire le prix total en enlevant les taxes et les surcharges), en plus du prix complet pour le premier siège occupé.

Elle avait toutefois précisé que ces passagers en surpoids seraient toutefois remboursés si le vol n'était pas complet.

Air France et l'agence Go voyages avaient été condamnées en novembre 2007 à payer solidairement 8.000 euros au titre du préjudice moral subi par un passager français obèse contraint de payer deux sièges pour pouvoir embarquer en août 2005 à bord d'un vol New Delhi-Paris.

AIR FRANCE A TOUJOURS PRATIQUÉ UNE SORTE DE RACISME, MAINTENANT ELLE S'EN PREND AUX GROS...À VOIR LES HOTESSES, ELLE SERAIT MAL VENUE DE TAXER LES VIEUX.

Un an après son triomphe, Obama en échec

La soif de "changement" qui avait si bien profité à Barack Obama pendant la campagne présidentielle semble s'être retournée contre lui . Un an après l'arrivée à la Maison Blanche du président démocrate, les électeurs du Massachusetts ont adressé à sa majorité un avertissement retentissant en élisant un républicain dans le fauteuil considéré comme imprenable de feu Ted Kennedy au Sénat.
Pour M. Obama, qui était venu soutenir la candidate démocrate, c'est un échec cuisant qui compromet notamment la réforme de l'assurance-santé.

Avec 52 % des voix, le républicain Scott Brown, un quasi-inconnu, s'est emparé du siège qu'avait détenu John F. Kennedy jusqu'à son élection à la présidence, puis son frère Ted pendant quarante-sept ans.

Sa victoire dans un Etat que M. Obama avait remporté avec 26 points d'avance sur John McCain en 2008 a fait l'effet d'un coup de tonnerre dans la classe politique, qui observe, tétanisée, la montée de la vague populiste.

"LES ÉLECTEURS VEULENT DU SANG"

"La voix des indépendants a parlé", a clamé le vainqueur, alors que derrière lui, la foule républicaine scandait "John Kerry, next !" ("John Kerry, le prochain"), par référence au deuxième siège de sénateur de l'Etat, détenu par un autre baron démocrate, l'ancien candidat à la présidence John Kerry. "Les électeurs protestent. Ils veulent du sang", a dit Patrick Kennedy, le fils du sénateur décédé en août.

Un an après l'investiture triomphale du 20 janvier 2009, c'est un républicain qui est apparu sur toutes les chaînes pour incarner le changement, et une certaine audace politique. Scott Brown, 50 ans, a indiqué qu'il allait descendre à Washington avec la vieille camionnette qui a été sa marque distinctive pendant la campagne et précisé crânement qu'il avait proposé au président de l'essayer (M. Obama s'était moqué dimanche du véhicule).

Avocat, issu d'un milieu défavorisé – il a posé dans Cosmopolitan pour payer ses études –, Scott Brown a fait campagne contre les privilèges. Il a habilement désamorcé les constantes références au "siège de Ted Kennedy". "C'est le siège du peuple", a -t-il corrigé.
D'une élection partielle, Scott Brown a fait un référendum national en la présentant comme "le 41e vote" : celui qui allait empêcher les démocrates de conserver leur super-majorité de 60 voix au Sénat, nécessaire pour briser les manœuvres d'obstruction de l'opposition.

Autrement dit, le rempart ultime contre le programme de M.Obama qui, de la régulation financière au changement climatique, est considéré comme une "usurpation" d'autorité par les républicains. Une rhétorique de plus en plus répandue : ce sont maintenant 35 % des Américains, selon un sondage du National Journal, qui estiment que dans le climat économique actuel, le gouvernement représente "plutôt le problème que la solution".

Le 41e vote serait surtout le rempart contre l'adoption finale de réforme de l'assurance-maladie (healthcare), un dossier sur lequel l'opposition n'a cessé de batailler, depuis huit mois que dure le débat (selon la moyenne des sondages établie par le site RealClearPolics. com, 50 % des Américains sont opposés à la réforme, contre 41 % qui l'approuvent).

Un projet qui, politiquement, est devenu un champ de mines pour M. Obama, ne serait-ce que parce qu'il a mis en lumière son incapacité à apporter le changement promis au "système" de Washington. Après avoir assisté au spectacle d'élus obtenant des concessions avant d'accorder leur soutien, les Américains voient leur président accaparé depuis plusieurs semaines par un exercice de "réconciliation" entre démocrates dont ils ne savent rien. "Plus de réunions à huis clos ni d'arrangements d'arrière-salle", a promis Scott Brown.

La réforme a déjà eu un coût important, ne serait-ce que pour la crédibilité de M.Obama, qui avait mis en demeure le Congrès d'agir "avant les vacances d'août".

Certains démocrates pensent maintenant qu'il vaudrait mieux abandonner. D'autres veulent en finir au plus vite, en utilisant un stratagème : faire voter par la Chambre l'exacte version adoptée par le Sénat pour éviter d'avoir à repasser devant la Chambre haute. Les républicains ont déjà prévenu qu'ils s'opposeraient à tout coup de force éventuel. Plus préoccupant, le sénateur démocrate Jim Webb a jugé impossible de statuer sur le projet tant que le nouvel élu n'aurait pas occupé son siège au Sénat.

DES VICTIMES AU CONGRÈS

Au Congrès, la réforme a déjà fait des victimes. Plusieurs élus ont préféré annoncer leur retrait plutôt que d'avoir à affronter une défaite en novembre : le sénateur du Dakota du Nord, Byron Dogan, par exemple, a jeté l'éponge. Il avait défendu ce qu'il croyait être la ligne du parti, à savoir l'autorisation d'importer des médicaments du Canada, pour favoriser la concurrence. Dans le projet final, cette mesure a été victime de l'esprit de compromis avec les compagnies d'assurances.

Le chef de file démocrate Harry Reid est lui-même donné battu dans son fief du Nevada. Même Ben Nelson, le sénateur du Nebraska, qui a obtenu une enveloppe de 100 millions de dollars (70,5 millions d'euros) pour son Etat avant de se rallier à la réforme, a chuté de 20 points dans les sondages. Jusqu'à mardi soir, les démocrates jugeaient improbable de perdre leur majorité de 40 sièges à la Chambre. Après une défaite aussi symbolique que celle du Massachusetts, les pronostics étaient moins assurés.

M. Obama risque de devoir réviser ses projets, comme l'avait fait Bill Clinton après sa défaite de 1994 (52 sièges perdus). Les observateurs s'attendent à ce qu'il trace de nouvelles perspectives lors de son discours sur l'état de l'Union, finalement fixé au 27 janvier.
Corine Lesnes

OBAMA EST TROP À GAUCHE POUR CETTE NATION ÉPRISE DE LIBERTÉ.

Air France-KLM dément son projet de taxe sur les obèses

Air France-KLM va devoir réviser sa communication. Après avoir annoncé, mardi, que les personnes obèses seront appelées à payer 75 % du prix d'un second siège pour voyager sur les lignes de la compagnie — s'ils sont dans l'incapacité de s'asseoir dans un seul siège d'avion, dans le cas où le vol est complet — le transporteur a sorti d'urgence les aérofreins et a "démenti" mercredi "l'obligation de faire payer un second siège aux passagers à forte corpulence", contrairement à ce qu'avait indiqué la veille une porte-parole de la compagnie.
"La seule nouveauté que la compagnie propose à compter du 1er février est, en cabine économique, si celle-ci n'est pas complète, le remboursement du second siège que le passager à forte corpulence aurait choisi d'acheter, indique la compagnie dans un communiqué. En effet, depuis 2005, Air France offre aux passagers à forte corpulence la possibilité d'acheter un second siège pour garantir le meilleur confort possible et leur sécurité. Ce second siège bénéficie d'une réduction de 25 %."

Dans la matinée, Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la famille, s'était indignée, trouvant "assez choquant" que des personnes "atteintes de maladie" se retrouvent à "payer deux fois à cause de leur maladie" sur certains vols de la compagnie Air France-KLM. Ce n'est "pas un dossier que j'ai suivi mais j'ai une réaction citoyenne, je dois dire que c'est quelque chose qui me choque parce que vous avez des personnes qui sont atteintes de maladie qui se retrouvent dans cette situation", a-t-elle déclaré sur RMC.