TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

samedi 26 décembre 2009

Dmitri Medvedev joue les réformistes

Russie. Sur la justice, la police et la prison, le Président s’est démarqué vendredi des positions de Vladimir Poutine. Du moins en apparence.
Il s’élève contre la «justice Basmanny», du nom du tribunal qui a condamné le magnat du pétrole Mikhaïl Khodorkovski à 8 ans de prison, il demande à «mettre de l’ordre» dans ces mêmes prisons et «considère avec respect» la position «hors-système» de l’opposant Garry Kasparov… Faisant vendredi le bilan de l’année à la télévision russe, le président Dmitri Medvedev a de nouveau fait une série de déclarations pas vraiment en harmonie avec celles de Vladimir Poutine, au début du mois, dans sa propre allocution télévisée.

Jeu de rôles. Si, pour Poutine, le dossier Ioukos est bouclé, avec «cinq assassinats prouvés», Medvedev a qualifié la «justice Basmanny» de «mal contre lequel il faut lutter», et il a souligné que les «décisions injustes doivent être annulées». Lundi, la Cour suprême fédérale russe a rendu un arrêt jugeant illégale l’arrestation en 2003 de Platon Lebedev, l’associé et coaccusé de Khodorkovski. Le Président n’a pas directement fait allusion à l’affaire, mais ce terme de «justice Basmanny» est explicite. Il avait été forgé avant la condamnation de l’ex-patron de Ioukos : le tribunal Basmanny, à Moscou, est connu pour délivrer en un temps record des mandats d’arrêt que les enquêteurs du parquet général, basés à proximité, peuvent récupérer rapidement. C’est dans ce tribunal que nombre d’affaires d’Etat, dont celle de Khodorkovski, ont été jugées.

Selon Nikolaï Petrov, analyste politique au centre Carnegie de Moscou, ce n’est qu’un rebondissement de plus dans le jeu de rôles Poutine-Medvedev, «Medvedev ayant la tâche de redorer le blason de la Russie» en maintenant l’illusion d’une libéralisation. «Il n’y a rien de significatif dans la décision de la Cour suprême, qui est juste une application du jugement de la Cour européenne des droits de l’homme. Elle ne changera rien au sort de Lebedev, qui est actuellement de nouveau en procès. Mais elle laisse entrevoir peut-être un deuxième verdict plus souple», estime le politologue.

Renvoi. Ces derniers temps, justice et police russes sont sous les feux de l’actualité, après la mort en prison de l’avocat d’affaires Sergueï Magnitski et le scandale lié à la publication sur Internet par des policiers de vidéos dénonçant la corruption et la criminalisation du système judiciaire. Or ce sont les seuls secteurs, avec celui de la modernisation de l’économie, où le président russe possède une réelle autonomie, affirme Nikolaï Petrov. Medvedev a d’ailleurs signé un oukase visant à «perfectionner» le ministère de l’Intérieur. Il prévoit notamment le renvoi de 20% de son effectif hypertrophié, soit 250 000 policiers ; une «parodie de réforme» selon Nikolaï Petrov, «sans logique ni précision, et qui en somme demande au gouvernement de réfléchir à une réforme».

Seul changement réel, selon l’analyste, la réforme du système pénitentiaire, en préparation depuis plusieurs mois, qui vise à améliorer les conditions de détention en prison - un autre problème majeur du système judiciaire russe.

Nouvelle manifestation anti-Ahmadinejad à Téhéran

Des centaines de personnes ont tenté de se rassembler dans le centre de la capitale iranienne pour fustiger le «dictateur» Mahmoud Ahmadinejad. Elles ont été dispersées par d'importantes forces de police.
L'opposition iranienne ne désarme pas. Quelques jours après les protestations en marge des funérailles de l'ayatollah Montazeri, des manifestants ont défilé dans le centre de Téhéran ce samedi matin, criant des slogans anti-Ahmadinejad.

Le police a dispersé à coup de matraque plusieurs centaines de personnes qui tentaient de se rassembler place Enghelab, au coeur de la capitale, et a procédé à plusieurs arrestations, selon un correspondant de l'AFP.

Les manifestants criaient notamment «mort au dictateur», surnom donné par les manifestants anti-gouvernementaux au président Mahmoud Ahmadinejad depuis sa réélection contestée en juin et la répression sévère des manifestations qui ont suivi le scrutin.

L'opposition avait appelé à manifester dans ce secteur à l'occasion des processions de Tassoua et Achoura, deux journées de deuil religieux propre à l'islam chiite durant lesquelles la population descend massivement dans les rues pour assister aux nombreux cortèges organisés.
Klaxons en signe de soutien

De nombreux automobilistes ont manifesté leur soutien en klaxonnant chaque fois que les forces de l'ordre, à pied ou en moto, s'en prenaient à des manifestants.

D'autres rassemblements de petits groupes d'opposants criant des slogans hostiles au président Ahmadinejad ont eu lieu à proximité de l'université de Téhéran, selon un autre correspondant de l'AFP. Au moins deux manifestants ont été arrêtés par la police qui essayait d'empêcher ces rassemblements, selon la même source.

En fin de matinée, le calme était revenu dans ce quartier, étroitement quadrillé par d'importantes forces de police.

Fin de la grève sur le RER A en vue

Reprise du trafic à la normale lundi...

Le trafic sur le RER A sera revenu à la normale lundi, après la fin de la grève de conducteurs sur cette ligne, la plus longue qu'ait connue la RATP depuis 1995, selon les prévisions de trafic communiquées samedi par la direction de l'entreprise.

«Pour lundi, on va annoncer un trafic normal», a indiqué la direction de la RATP à l'AFP, précisant qu'il serait «quasi-normal» dimanche, comme il l'était déjà samedi. Le RER A transporte chaque jour 1 million de voyageurs.

>> Pour suivre l'état du trafic de la ligne A du RER, c'est par ici

Le combat continue

Selon la CGT, les conducteurs «reprennent le travail, mais ils vont continuer l'action sous d'autres formes. Les organisations syndicales vont se rencontrer en début d'année car la situation ne permet pas de reprendre le travail dans des conditions correctes», a précisé Joël Joseph (CGT). Une nouvelle assemblée générale (AG) de conducteurs a voté samedi la reprise du travail, a encore indiqué la CGT.

Grève, intempéries: combien cela va coûter aux sociétés de transports?

L'intersyndicale CGT-Unsa-Indépendants-FO-CFDT-Sud avait engagé une grève illimitée pour obtenir une prime de 120 à 150 euros, un «dû» selon elle lié à l'augmentation de l'offre de RER, début 2008, qui a dégradé les conditions de travail des quelque 550 conducteurs de la ligne.

La RATP avait mis sur la table, au bout de quelques jours, une prime de 80 euros, conditionnée à l'atteinte des objectifs de régularité sur la ligne. Mais les syndicats soulignent notamment que ces objectifs ne peuvent être atteints sans une augmentation des investissements et des effectifs.

JE PENSE ÊTRE LE PORTE PAROLE DE BON NOMBRE DE FRANCILIENS QUI CONSIDÈRENT QUE CETTE GRÈVE N'ÉTAIT QU'UNE MASCARADE FAITE PAR DES ENFOIRÉS DE GAUCHE ÉGOISTES.

Iran : l'étrange évasion d'une fille de Ben Laden

Une partie de la famille du fondateur d'al-Qaida serait détenue par Téhéran.

La fille d'Oussama Ben Laden embarrasse l'Iran. Vendredi, le ministre des Affaires étrangères lui-même, Manoucher Mottaki, a dû l'admettre à la télévision nationale : il y a quelque temps, l'ambassade saoudienne à Téhéran lui a annoncé qu'Imane Ben Laden, 17 ans, fille du terroriste du 11 Septembre, s'était réfugiée dans ses locaux. «Elle pourra quitter l'Iran dès que l'on aura confirmé son identité», a déclaré le ministre. Ce qui ne semble pas faire de doute : «L'ambassade dit que c'était bien elle», a ajouté Mottaki, qui dit ne pas savoir «comment elle a pu pénétrer dans l'ambassade, ni même en Iran, pour commencer».

C'est la première fois qu'un officiel iranien confirme, certes du bout des lèvres, les certitudes des biographes de Ben Laden, selon qui, après le 11 Septembre, une partie de la famille du chef d'al-Qaida s'était réfugiée en Iran. Ils y seraient apparemment toujours. Détenus au secret dans un complexe surveillé par les autorités, tels des «masques de fer» modernes.

Imane Ben Laden a réussi il y a un mois à appeler au moins trois de ses demi-frères : Omar, qui vit au Qatar, Abdulrahmane et Abdallah, installés en Arabie saoudite, leur pays natal. Les récits faits par les trois hommes au Times de Londres, à la chaîne de télévision panarabe al-Jazira et au journal al-Sharq al-Awsat coïncident : Imane leur a affirmé avoir faussé compagnie à ses gardiens lors d'une des rares sorties autorisées pour faire du shopping. Tous les trois disent avoir conseillé à Imane de se rendre à l'ambassade saoudienne.

Prison secrète

La fugue de la jeune fille pourrait lever l'un des mystères entourant Oussama Ben Laden. Dans la prison secrète se trouveraient toujours, outre Oum Hamza, l'un des femmes du terroriste, six de ses enfants et onze de ses petits-enfants. «Je ne savais même pas s'ils étaient vivants», a déclaré Omar Ben Laden. Selon Imane, le groupe a quitté l'Afghanistan, alors repaire d'Oussama, juste avant les attentats du 11 Septembre. Ils auraient marché jusqu'à la frontière iranienne, où les autorités les auraient embarqués vers un complexe immobilier surveillé, où ils sont bien traités. Mais interdits de communication avec le reste du monde, l'Iran ne sachant pas trop quoi faire d'eux.

Bien des questions restent posées. D'après la jeune fille, deux des fils les plus âgés d'Oussama Ben Laden, Mohammed et Saad, se trouveraient au nombre des captifs. Des plages d'ombre subsistaient dans le destin de la famille du fondateur de la nébuleuse terroriste. Au fil des ans, la plupart des femmes et certains des quelque 23 enfants du terroriste l'avaient quitté, fatigués par leur vie d'errance, tel Abdallah, qui dirige une société de re­lations publiques en Arabie saoudite, ou Omar, aujourd'hui entrepreneur et marié à une Britannique.

Mais en 2001, nombre des fils et filles vivaient encore avec leur père en Afghanistan, partageant sa vie spartiate, et, selon Omar, parti en 2000, recevant une éducation limitée à l'apprentissage du Coran.

À l'approche du 11 septembre 2001, il a voulu les mettre à l'abri, raconte le journaliste américain Steve Coll, auteur d'un livre non traduit en français (The Bin Ladens, Oil, Money, Terrorism and the Secret Saudi World). «Les fils se sont divisés en deux camps», écrit Steve Coll. Une partie a décidé de rentrer en Arabie saoudite pour «mener la vie privilégiée du reste de la famille» propriétaire du plus grand groupe de BTP saoudien. Les autres «restèrent combattre avec lui» ou «se dévouèrent à sa cause depuis leur exil iranien, séparé et ambigu». La fuite solitaire d'Imane mettra peut-être fin à cette ambiguïté.

Diane de Poitiers, morte d'avoir voulu rester jeune

Les cheveux de la maîtresse du roi Henri II contiennent de fortes concentrations d'or, un élixir de jouvence qu'elle buvait chaque matin au réveil.
C'est peut-être sa quête d'éternité qui a été fatale à Diane de Poitiers. Décédée en 1566 à l'âge de 66 ans, la maîtresse du roi de France Henri II s'est probablement empoisonnée avec l'or qu'elle prenait pour tenter de rester jeune et belle, révèlent des chercheurs français. Le Dr Philippe Charlier, du service de médecine légale de l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches, et ses collègues, qui ont analysé les cheveux et des résidus tissulaires de la favorite, publient leurs travaux dans le British Medical Journal.

Largement prescrit au XXe siècle par les médecins pour soulager la polyarthrite rhumatoïde, l'or a en fait été loué dès l'Antiquité pour de supposés pouvoirs régénérants. Au XVIe siècle, souligne Philippe Charlier, les solutions d'or buvable étaient bien connues à la cour de France. Alexandre de La Tourette dédia même son Bref discours des admirables vertus de l'or potable au roi Henri III. Aujourd'hui, des fabricants de cosmétiques incorporent des particules de ce métal précieux dans des crèmes à visée anti-âge. Et des médecins spécialisés en esthétique remaillent la peau avec des fils d'or pour combler les rides et améliorer le relâchement cutané.

Syndrome d'intoxication chronique

Diane de Poitiers voulait-elle préserver sa jeunesse et sa beauté pour l'amour d'Henri II - de vingt ans son cadet - ou pour continuer à pratiquer intensivement ses sports favoris (natation, chasse et équitation) ? Il semble désormais certain qu'elle a succombé aux mirages de l'or buvable, en avalant «quelques bouillons» tous les matins, comme le suggérait l'écrivain Brantôme. Celui-ci notait d'ailleurs qu'à la fin de sa vie, la duchesse de Valentinois était «aussi belle de face, aussi fraîche et aussi aimable comme en l'âge de trente ans». Encore fallait-il démontrer scientifiquement cette consommation chronique d'or. C'est ce qu'ont fait les chercheurs français en analysant une mèche des cheveux de Diane de Poitiers, conservée dans le château d'Anet (Eure-et-Loir) où elle résidait. Ils ont également étudié des résidus de décomposition de la favorite, qui avaient été identifiés en 2008 lors de fouilles archéologiques au cimetière d'Anet. D'après la tradition, ses restes momifiés avaient été enterrés en pleine terre par des révolutionnaires en 1795, après profanation de son cercueil.

Les examens toxicologiques ont retrouvé des concentrations en or très élevées, 500 fois la valeur moyenne de référence, dans les cheveux. Selon les auteurs, un tel taux peut correspondre sur le plan clinique à un syndrome d'intoxication chronique à l'or avec troubles digestifs (anorexie, nausées, vomissements, diarrhées), amincissement des cheveux, teint pâle (dû à une anémie), fragilité osseuse... Des cas mortels de ces intoxications ont été décrits dans la littérature. Diane de Poitiers présentait effectivement plusieurs de ces symptômes. Malgré d'intenses activités en plein air, elle était décrite comme pâle. «Ses cheveux étaient fins et cassants, ses os étaient fragiles et elle était quasiment édentée», ajoute Philippe Charlier, qui précise qu'une contamination est peu probable. N'étant pas reine, la favorite ne portait pas de couronne en or, et il paraît peu plausible que ses cheveux et tissus aient pu être contaminés par d'autres bijoux. En outre, l'or n'est pas utilisé lors des embaumements.

Les travaux des chercheurs français permettent de tirer d'autres conclusions passionnantes pour l'histoire de la médecine. En 1565, Diane de Poitiers, sportive accomplie, avait été soignée par le célèbre chirurgien Ambroise Paré pour une fracture ouverte de la jambe suite à une chute de cheval. «L'examen des os, bien cicatrisés, sans périosite et quasiment sans perte de longueur montre qu'Ambroise Paré, pionnier dans la détersion des plaies, travaillait vraiment proprement», relève Philippe Charlier. Il lui semble vraisemblable que le père de la chirurgie moderne, précurseur aussi dans le domaine des prothèses dentaires amovibles, en ait fait bénéficier sa célèbre patiente. Cela expliquerait que cette adepte des mondanités ait pu continuer à recevoir jusqu'à la fin de sa vie, malgré une chute de presque toutes ses dents. Après avoir livré ses secrets, Diane de Poitiers devrait bientôt reposer à nouveau en paix.

Trois spéléos pris au piège

Le Spéléo secours français (SSF), en liaison avec pompiers et gendarmes, tentait vendredi de venir en aide aux trois spéléologues coincés à 700 mètres de profondeur, à Romy, dans les Pyrénées-Atlantiques. Pour l'heure, le plus gros risque qu'ils encourent reste le manque de nourriture.
Une dizaine de secouristes sont venus en aide vendredi à trois spéléologues bloqués à 700 mètres de profondeur dans le gouffre de Romy, dans les Pyrénées-Atlantiques. Membres d'un club nordiste, les trois explorateurs ont été surpris jeudi par la montée des eaux due au redoux, qui a bloqué un siphon de profondeur qu'ils avaient franchi mardi. Quatre de leurs acolytes, qui se trouvaient en amont, ont pu remonter au bivouac installé à 450m de profondeur. Finalement, deux d'entre eux ont réussi à donner l’alerte, jeudi dans la soirée, et à regagner la surface.

D’après ces spéléologues, les trois personnes bloquées se trouvent dans une zone au sec, en bonne santé mais doivent restreindre leurs vivres pour éviter de manquer de nourriture. Selon Bernard Tourte, président-adjoint du Spéléo secours français (SSF), tout est maintenant une question de temps. "Il faut laisser aux secouristes le temps d'arriver à la zone de blocage, d'y évaluer les travaux à effectuer, de mettre en place les moyens en établissant le contact avec la surface", a-t-il expliqué à l’agence de presse Reuters. Ce délai pourrait être plus ou moins long en fonction de la possibilité ou non d'établir le contact avec le bivouac.
"Des spéléologues aguerris"

Vendredi en début de soirée, les deux autres spéléologues restés au bivouac ont regagné la surface et une dizaine de secouristes supplémentaires a été appelée en renfort. Le SSF a pris en main les opérations de sauvetage. Les pompiers et gendarmes spéléologues du PGHM d'Oloron-Sainte-Marie coordonnent les opérations.

D'après France 3 Aquitaine, les sept spéléologues se trouvaient sur les lieux pour entreprendre des travaux de cartographie. Bien qu'amateurs, "ce sont des spéléologues aguerris, parfaitement compétents pour gérer ce type de situation", a assuré le colonel Patrick Geisler au PC de la brigade des pompiers. Ce dernier a par ailleurs expliqué que les personnes étaient bloquées "à une bonne dizaine d'heures" de l'entrée de la grotte".

CES GENS LÀ NE MÉRITENT PAS QU'ON LEUR PORTE SECOURS, ILS N'ONT QU'À PRENDRE DES ASSURANCES PRIVÉES, CE N'EST PAS AUX POUVOIRS PUBLICS DE LEUR PORTER ASSISTANCE.
CE QU'ILS FONT EST DÉBILE ET IRRESPONSABLE.

Miss Paris bientôt destituée en raison de photos X

Kelly Bochenko va perdre son titre de miss Paris 2009 après la parution de photos X "privées" dans Entrevue.
Ce sont des photos prises dans un cadre "intime et privé, de manière non professionnelle, il y a plusieurs années", s'est défendu l'avocat de Kelly Bochenko alors qu'Entrevue rendait public des photos très osées de sa cliente dans son dernier numéro. Mais rien n'a pu faire changer d'avis Geneviève de Fontenay, la miss Paris va être destituée alors que la dame au chapeau traitait publiquement la jeune femme de "perverse, menteuse, tricheuse". La procédure sera engagée dans les jours à venir avec l'envoi d'une lettre recommandée.

Sur les clichés pornographiques, la jeune femme prend des pauses, notamment dans un fauteuil en osier, façon Emmanuelle. Le magazine trash avait déjà publié en décembre 2007 des photos suggestives de Valérie Bègue, Miss France 2008, qui avait pu conserver sa couronne sans toutefois pouvoir se présenter à d'autres concours.

«Qui n'a jamais fait de photo légère avec son copain ou sa copine, surtout quand on est jeune?», demande Kelly Bochenko sur le forum «A tout choeur». La miss destituée affirme qu'elle ignorait l'existence de ces photos, prises par un ex-petit ami, quand elle avait 19 ou 20 ans, en revenant «d'une soirée un peu trop arrosée».

Amnistier ou punir, que faire face à l'évasion fiscale ?

Les "performances" du fisc italien feront-elles réfléchir en France ? Mercredi 23 décembre, lors de sa conférence de presse de fin d'année, Giulio Tremonti, le ministre de l'économie, avait le visage ravi de celui qui vient de trouver un trésor. Un "trésor" de 80 milliards d'euros et sans doute davantage. Soit le montant des capitaux régularisés en Italie grâce à l'amnistie fiscale en vigueur depuis le 15 septembre, permettant aux "évadés" de rapatrier les biens (capitaux, titres, bijoux, yachts...) placés à l'étranger moyennant une taxe libératoire de 5 %. Ces estimations laissent même espérer un pactole encore supérieur, de l'ordre de 100 milliards à 110 milliards d'euros.
L'Etat italien a ainsi récupéré 4 milliards d'euros d'impôts, qui ont permis d'abonder pour moitié de la loi de finances 2010, votée définitivement en début de semaine. Les deux précédentes lois d'amnistie de 2000 et 2002 n'avaient rapporté que 2 milliards.

Devant ce succès, le gouvernement italien a décidé de prolonger cette mesure. "L'accumulation des capitaux rapatriés est allée au-delà de notre capacité à les traiter, c'est pourquoi nous avons été obligés de prolonger l'amnistie fiscale", a justifié le ministre. Mais le temps des soldes est terminé. Les prochains candidats au retour de capitaux devront acquitter une taxe de 6 % de la somme rapatriée jusqu'à la fin du mois de février, puis de 7 % de début mars à la fin du mois d'avril, date à laquelle la loi d'amnistie fiscale devrait prendre fin.

Cette mesure a été durement critiquée par l'opposition, qui y a vu une forme de "prime" à la malhonnêteté, dans un pays où chaque année, plusieurs centaines de milliards d'euros échappent au fisc du fait de l'évasion fiscale et du travail au noir. Mais pour M. Tremonti, la question n'est pas de savoir si la loi est "éthique ou non" mais si elle est efficace. Même si la mesure n'avait rapporté que deux euros, elle aurait été un succès, aime-t-il répéter.

QUELQUES "ACROBATIES"

Une démarche radicalement différente de celle employée en France, qui se veut plus "morale" et offensive... mais bien moins efficace. En août, Eric Woerth, le ministre du budget, a évoqué un fichier, issu de la banque HSBC en Suisse, de quelque 3 000 présumés évadés fiscaux, qui représenteraient des capitaux de l'ordre de 5 milliards à 6 milliards d'euros. Quant à la cellule de régularisation des avoirs dissimulés à l'étranger, ouverte en avril et jusqu'au 31 décembre, elle a, à ce jour, rapporté à l'Etat 500 millions d'euros d'impôts, indique-t-on à Bercy.

"En agissant ainsi, la France fait plus qu'une faute", estime Gérard de Bartillat, ancien président de la banque privée HSBC en France, favorable à une loi d'amnistie. "Nous allons perdre des dizaines de milliards, l'équivalent d'un gigantesque plan de relance", affirme-t-il. Selon lui, les capitaux illégalement exilés en Suisse représenteraient plus de 100 milliards d'euros, "dont au moins 10 milliards pourraient directement tomber dans les caisses de l'Etat grâce à une taxe appliquée sur le modèle italien". De quoi soulager un déficit public colossal.

La comparaison avec l'Italie est d'autant plus logique aux yeux de certains que la méthode française, même si elle se veut plus honnête, est juridiquement contestable. Pour Emmanuel Daoud, avocat au barreau de Paris, le ministre du budget a même sans doute fait quelques "acrobaties" au regard du droit. "On se demande encore si cette liste a été achetée, et comment elle a été obtenue", indique-t-il. Or, rappelle M. Daoud, "une obligation de loyauté s'impose à l'administration fiscale. Il est interdit de notifier un redressement fiscal en évoquant une preuve qui aurait été achetée ou provenant de source anonyme".

La démarche, d'ores et déjà à l'origine d'un incident diplomatique avec la Suisse, a obligé la France à s'engager, le 21 décembre, à remettre le fichier original contenant les 3 000 noms. Cette remise en question de la procédure pourrait, selon les experts, servir d'appui à la contestation d'autres procédures.

"Ce n'est que du bruit", estime pour sa part Eric Woerth. Selon lui, la procédure française est tout à fait légale et va se poursuivre. "Le fichier évoqué, transmis par la justice, est exploitable et sera exploité", assure-t-il. Selon le ministre, une amnistie fiscale n'était de toute façon "pas supportable socialement". "Notre démarche est différente de celle de l'Italie, précise M. Woerth, elle est plus juste et plus morale, même si elle est plus difficile."

"MACHINE À ÉVASION"

En outre, même si les 80 milliards d'euros italiens frappent les esprits, l'amnistie se révélera, selon lui, "une machine à évasion". Le dispositif provoquerait en effet une sorte d'aléa moral laissant penser que l'évasion fiscale n'est que faiblement, voire pas du tout, punie. Les 80 milliards rapatriés pourraient au final susciter d'autres fuites de capitaux. L'Italie en est d'ailleurs à sa troisième amnistie fiscale.

"La cellule de dégrisement est un échec, la méthode de M. Woerth empoisonne nos relations avec la Suisse, mais un vrai dispositif antifraude a été mis en place", juge aussi Michel Sapin, secrétaire national du PS à l'économie. "La méthode italienne n'est pas un exemple, l'on ne peut "blanchir" des fraudeurs qui n'hésiteront pas à repartir", explique-t-il.

Et si la Suisse est ponctuellement ennuyée par le départ des capitaux italiens, estime M. Sapin, elle est sans doute plus inquiète de la menace française de lever le secret bancaire, qui pourrait mettre terriblement à mal sa réputation auprès des grandes fortunes.
Claire Gatinois et Philippe Ridet (à Rome)
LA CHASSE AUX SORCIÈRES FOMENTÉE PAR ERIC WOERTH NE RÉSOUDRA PAS LE PROBLÈME DE L'ÉVASION FISCALE, AU CONTRAIRE. LA SEULE MÉTHODE CONSISTE À RAMENER L'ASSIETTE À 40% POUR TOUS LES MÉNAGES

LES SPÉCIFICITÉES SOCIALES DOIVENT, ELLES AUSSI, ÊTRE PRISES EN COMPTE.

UN ÉTAT GLOUTON FAVORISE L'ÉVASION FISCALE.

Quelques événements du 26 DÉCEMBRE

26 décembre 1574
Mort du cardinal de Lorraine. Charles de Lorraine, dit le cardinal de Lorraine, archevêque de Reims, de Narbonne ; évêque de Metz, de Toul, de Verdun, de Térouanne, de Luçon et de Valence ; abbé de Saint-Denis, de Fécamp, de Cluny, de Marmoutier, etc., était né à Joinville en 1525, de Claude de Lorraine, premier duc de Guise. Quoique ce prélat ait été plus célèbre par ses talents et son ambition, que par ses vertus, il ne mérite pas les imputations odieuses dont on a chargé sa mémoire. S'il traita les calvinistes avec sévérité, le chancelier de l'Hôpital assure que ce fut à l'instigation de quelques conseillers imprudents qui ne cessaient de lui représenter que c'était le seul moyen d'extirper l'hérésie. La cruauté ne lui était pas naturelle. Devenu tout-puissant sous le règne de François II, et maître de se venger de ses ennemis, il leur pardonna généreusement. Olivier et l'Hôpital, deux ministres distingués par leur humanité, durent leur élévation au cardinal, qui assurément, s'il eût été sanguinaire, n'aurait pas employé de pareils ministres.
Le cardinal de Lorraine parut avec éclat au concile de Trente. Il possédait dans le plus haut degré l'art de la parole. Son éloquence forte et rapide entraînait tous les suffrages. En France et dans toute l'Europe, on l'appelait le Mercure français. Il plaisait d'ailleurs par son air noble, sa taille majestueuse, ses manières polies et affables. La dévotion, qu'il avait embrassée sur la fin de ses jours, fut la cause de sa mort. Henri III, à son retour de Pologne, s'était arrêté à Avignon, où était le cardinal. Ce prince, qui avait le goût des processions, en fit faire une à laquelle il assista avec toute sa cour, en habit de pénitent. Le cardinal de Lorraine s'était mis à la tête des pénitents bleus, et marchant comme eux les pieds nus, gagna une fluxion de poitrine qui l'emporta en peu de jours.

26 décembre 1653
Olivier Cromwell est déclaré protecteur d'Angleterre. A la suite de l'exécution du roi Charles Ier, Cromwell devenait de plus en plus puissant et, par là même, inquiétait le Parlement qui envisagea de licencier l'armée ou du moins d'en diminuer considérablement les subsides. Un coup d'Etat devenait nécessaire pour que le dictateur puisse conserver le pouvoir. Il marcha donc sur Londres avec une trentaine de ses hommes et assista à l'une des séances du Parlement. A peine celle-ci commencée, il se leva brusquement et cria : « Assez de bavardages ! Disparaissez ! Qu'on n'entende plus parler de vous ! » Les trente soldats obligèrent alors les députés à sortir. Cromwell, debout au milieu de la salle, saluait chaque parlementaire au passage d'une épithète sonnante, les traitant « d'ivrognes », de « pourris », de « corrompus »... Lorsque tout le Parlement fut ainsi évacué, on raconte que Cromwell posa sur la porte un écriteau : Maison à louer, non meublée. Puis il fut appelé par l'armée « Lord Protecteur de la République d'Angleterre, d'Ecosse et d'Irlande », un titre qui n'était pas celui de Roi, mais lui donnait le même droit à l'appellation d'Altesse, à une liste civile princière et à tous les attributs de la royauté : la Cour, le sceptre et l'hérédité du pouvoir. Il résida à Whitehall et au château d'Hampton Court. Cinquante gentilshommes étaient attachés à sa personne. Ses gardes du corps portaient une livrée somptueuse.
Toutes les Cours d'Europe avaient sollicité son alliance et, lorsqu'il mourut, elles prirent le deuil comme pour un souverain. Cromwell disait parfois qu'il préférait ce titre de « Lord Protecteur » parce que les Anglais savaient jusqu'où s'étendaient les prérogatives d'un roi, ils ignoraient jusqu'où celles d'un protecteur pouvaient aller. Il faisait semblant de mépriser le titre de roi qu'il qualifiait de simple « plume au chapeau » ou « d'amusette »... et affectait une grande humilité : « Je suis, disait-il, le garde champêtre chargé de veiller sur la paroisse. »
Mais il n'en menait pas moins un train de vie somptueux qui n'était assurément qu'une façade. Dans le fond, les goûts du Lord Protecteur demeuraient infiniment simples : il aimait s'habiller sobrement, chasser, jouer aux boules ou dresser des chevaux. Il demeurait un gentilhomme campagnard, un homme rude aux traits grossiers. Presque tous ses contemporains l'ont décrit : vulgaire d'allure et souvent négligé dans ses vêtements. Entraîneur d'hommes, chef militaire remarquable, il était intelligent mais dur, strict et sévère. Sa foi puritaine était fanatique ; il se croyait investi d'une mission divine. « Je rendrai le nom anglais aussi grand que fut jamais le nom romain », disait-il.
Bientôt les fêtes de la Cour se firent plus rares. Il imposa une morale puritaine à tous, fit fermer théâtres et tavernes. La joie n'était pas loin de paraître suspecte, presque inspirée par le diable. En fait, le gouvernement de Cromwell a été un mélange assez extraordinaire de grandeur et de bassesse, de générosité et de cruauté, d'ambition et de simplicité. « Il a débuté dans le fanatisme, pour aboutir à l'hypocrisie », écrivait Hume. Lui-même se rendait fort bien compte de son peu de popularité, puisque, à un officier qui le félicitait un jour de la foule venue l'applaudir, il répondit : « Il y en aurait bien davantage s'il s'agissait de me voir pendre. »

26 décembre 1731
Mort de Lamotte-Houdart, né à Paris en 1672, célèbre surtout par son intéressante tragédie d'Inès de Castro.

26 décembre 1778
Grandes réjouissances à Paris, pour la naissance de Madame, fille de Louis XVI.

26 décembre 1789
Monsieur, frère de Louis XVI, se présente dans l'assemblée des représentants de la commune, à l'Hôtel de Ville, et déclare qu'il n'a aucune part à la conspiration de Favras.

26 décembre 1792
Louis XVI paraît pour la seconde fois à la barre de la Convention ; il était accompagné de ses trois défenseurs (Desèze, de Malesherbres et Tronchet), du maire de Paris et du commandant de la garde nationale. Le président lui annonça qu'il allait être entendu définitivement.

26 décembre 1802
L'église catholique est placée sous la dépendance de Bonaparte : les prêtres recevront un salaire annuel de cinq cents francs.

26 décembre 1805

Signe de la paix de Presbourg entre la France et l'Autriche.

26 décembre 1860
Mort de l'abbé Jean-Marie de La Mennais.

26 décembre 1863
Naissance de Charles Pathé. En 1894, Charles et son frère Émile créeront l'industrie phonographique française. En 1896, ils fonderont la Société générale de phonographes, cinématographes et appareils de précision Pathé Frères. Charles Pathé sera le premier fabricant de pellicule vierge et créera le premier laboratoire de tirage de films à Joinville en 1905. Il entrera en compétition avec l'américain Eastman, fondateur de la maison Kodak, et finira par gagner le monopole européen de la fabrication de la pellicule. En 1906, il ouvrira sa 1ère salle de cinéma à Paris et en 1907,transformera le Cirque d'hiver de Paris en salle de projection. Il imaginera, en 1909, le premier journal d'actualités cinématographiques, le Pathé-Journal. En 1922, Pathé Frères fusionnera avec EMI et devient Pathé-Marconi "La Voix de son Maître" jusqu'en 1990, où la société prendra le nom d'EMI France.

26 décembre 1898
A l'Académie de médecine, communication de Pierre Curie sur une nouvelle matière radio-active qu'il appelle le radium.

Sarkozy prêt à affronter une année «pas facile»

L'Élysée se refuse à tirer un bilan négatifde 2009 et souligne que beaucoupde conflits sociaux ont été évités.

Nicolas Sarkozy a rejoint vendredi le Maroc avec son épouse Carla pour quelques jours de vacances près de Marrakech. Il s'y rend après avoir reçu, mercredi, le président du Conseil français du culte musulman. Et il doit rassurer les musulmans de France en pleine polémique sur la burqa. Un dîner de travail est d'ailleurs prévu avec le roi du Maroc.

Le président a été contrarié par la tournure prise par le débat sur l'identité nationale. Il a l'intention de multiplier dès la rentrée les signes d'apaisement, jusqu'à son intervention prévue le 4 février en clôture du grand débat lancé fin octobre. «Il vous réserve quelques surprises à ce sujet», laisse entendre son entourage. À propos de la burqa la consigne présidentielle est claire : c'est un sujet ultrasensible et il faut que «chacun évite d'en faire une affaire personnelle».

Si l'Élysée reste lucide sur les limites de la stratégie suivie par Éric Besson pour animer le débat, Nicolas Sarkozy a fait savoir qu'il était outré par les attaques du PS contre le ministre de l'Immigration. «J'ai de la peine pour tous ces gens qui nous comparent à Pétain», a glissé Nicolas Sarkozy à son entourage, en louant le courage de son ministre. De façon générale, le président n'aime pas qu'on s'en prenne à un bouc émissaire… Ainsi a-t-il désapprouvé auprès de ses collaborateurs les attaques contre Raymond Domenech.

Sarkozy quitte Paris après une année aussi éreintante que la précédente. On l'a vu visiblement fatigué, après le sommet de Copenhague. Il regrette d'ailleurs la sévérité des commentaires sur l'échec de ce sommet, dont il estime avoir tiré le meilleur parti possible. Contrairement à l'année 2008, où il avait terminé en apothéose sa présidence du Conseil européen par le bouclage du paquet énergie climat, cette fin 2009 se termine sur une note douce-amère. Notamment à cause de la polémique autour de la candidature de son fils Jean à la tête de l'Epad.

L'obstacle des régionales

Néanmoins, l'Élysée se refuse à tirer un bilan trop négatif de 2009. L'entourage présidentiel souligne notamment la victoire de la majorité aux européennes. Et l'absence des grands conflits sociaux annoncés. «Nous n'aurions pas imaginé que le statut de La Poste passerait comme ça», commente un proche. L'Élysée souligne ainsi la liste des conflits qui ont été évités ou contournés : «Les restaurateurs et les routiers, la SNCF, le risque de généralisation de la grève à la RATP, la réforme des cours d'histoire-géographie».«Ça, c'est mon mois de décembre», a confié récemment Nicolas Sarkozy.

Fin décembre 2008, alors que les lycéens s'insurgeaient contre la réforme du secondaire, Sarkozy avait concédé que la France était «éruptive» et souligné qu'il s'attendait à une année difficile. Cette année, le chef de l'État semble se garder de tout pronostic. Tout juste concède-t-il à ses proches, comme une évidence, que ce ne sera «pas facile».

Le principal obstacle se présentera lors des régionales de mars. Nicolas Sarkozy n'a pas l'intention de participer personnellement la campagne - ce n'est pas «le rôle du président», a-t-il expliqué récemment lors d'une réunion avec les dirigeants UMP -, même s'il continuera de se déplacer dans les régions comme il l'a toujours fait. «Le moment venu, il prendra la parole», a néanmoins prévenu l'entourage du chef de l'État.

Il a demandé aux candidats de la majorité de s'engager à fond dans cette campagne parce que «le candidat qui assume les choses à moitié, il a tout perdu». Une allusion aux régionales de 2004 où Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin avaient choisi de déconnecter le scrutin des enjeux nationaux. Nicolas Sarkozy termine en revanche l'année en se félicitant de sa relation stabilisée avec son premier ministre, François Fillon. Et, selon son entourage, il juge même avec bienveillance ses ministres qui ont dansé dans un clip de l'UMP. «Il l'a vu dans l'avion pour Copenhague», confirme un proche. Il n'est pas sûr néanmoins qu'il l'aurait fait lui-même.