TOUT EST DIT

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mercredi 16 décembre 2009

A Copenhague, "l'ONU fout les ONG dehors !"

Sébastien Godinot raconte comment son association, Les Amis de la Terre, a été "virée" mercredi du Bella Center.

Votre association a été exclue du Bella Center, où se déroulent les négociations...

Il y avait des problèmes lundi, où malgré neuf heures d'attente dans le froid, je n'avais pas pu retirer mon accréditation, accordée de longue date à notre association, qui fait partie des membres consultatifs du conseil économique et social de l'ONU. Hier, d'autres membres des Amis de la Terre n'ont pas pu rentrer, et aujourd'hui, l'ensemble de notre délégation s'est fait virer, avec des raisons confuses et contradictoires : trop de monde, des questions de sécurité incendie, nos badges qui ne seraient plus valables. Mais officieusement, il semblerait que la cause soit nos petites actions symboliques des deux derniers jours : cela consistait à porter des ponchos bleus de notre marche de samedi, à taper dans les mains en demandant que l'Union européenne réduise de 40 % ses émissions d'ici à 2020, comme recommandé par les scientifiques des Nations unies...

En réaction, on a organisé un sit-in et lancé une pétition, et on essaie de négocier. La Via Campesina, qui représente 60 millions de paysans, s'est elle aussi fait sortir... Notre sentiment est que les Nations unies sont en train de verrouiller le sommet officiel, et de foutre les ONG dehors.

Qu'est-ce qui vous fait penser que les ONG ne sont plus vraiment bienvenues ?

Nous sommes sans doute parmi les premiers touchés parce que notre mouvement ne demande pas des modifications à la marge, mais un véritable changement de modèle dans les pays riches, pour laisser le droit aux pays du Sud de se développer. Mais par ailleurs, les Nations unies sont en train de réduire drastiquement les accréditations qu'elles accordent aux ONG, ce qui ne s'était jamais produit dans les quatorze précédents sommets sur le climat. 80 % ont déjà été supprimées mardi, la réduction sera encore plus forte demain jeudi, et vendredi, pour la réunion des chefs d'Etat et de gouvernement, il n'y en aura plus que 90 représentées au Bella Center, contre 22 000 au début. Pourquoi font-elles autant les frais des réductions d'effectifs qu'on nous dit nécessaires ? Si ce sont les chefs d'Etat qui décident, les délégations de chaque pays n'auront plus à être aussi nombreuses, or elles ne semblent pas devoir être touchées.

Pourquoi la présence des ONG est-elle si importante ?

L'expérience montre que la pression des ONG à l'intérieur des négociations réduit le risque d'avoir des accords insuffisamment ambitieux. Nous ne sommes pas des lobbies défendant une industrie, nous travaillons pour l'intérêt général, et relayons la parole de citoyens qui s'estiment parfois mal représentés par leurs gouvernements. Il faut être là où ça se discute, se tenir au courant, faire pression, garantir la transparence et passer des messages aux représentants des Etats. La présence des ONG, c'est ce qui fait la différence entre les négociations à l'ONU et celles à l'OMC.

Et puis, les ONG demandent aux pays riches d'assumer leurs responsabilités, en réduisant radicalement leurs émissions et en remboursant leur dette écologique, avec un transfert massif d'argent public. Elles soutiennent les pays pauvres pour ne pas qu'ils se fassent avoir. Or ceux-ci n'ont pas été invités à certaines réunions du sommet de Copenhague. Le principe "un pays égale une voix" n'a pas été respecté. Que les pays pauvres et les ONG ne puissent pas s'exprimer démocratiquement constitue une violation flagrante des principes des Nations unies.
Propos recueillis par Claire Ané

Les députés UMP veulent interdire totalement la burqa

Pour le gouvernement, la loi devrait se limiter à bannir le voile intégral des services publics.
L'épilogue est proche. Les trois ministres qui s'expriment ce mercredi dans l'après-midi devant la mission parlementaire sur le voile intégral devraient appuyer une loi pour proscrire la burqa des services publics. À l'issue de plusieurs réunions, les ministres se sont rangés derrière la formule de Xavier Darcos, «la République à visage découvert». Une ligne «prudente» qui limite l'interdiction aux mairies, préfectures, bureaux de poste, à la Sécurité sociale... Sans statuer sur l'université, ni sur les transports. Elle n'intervient pas sur le port de la burqa dans la rue, objet de controverses juridiques intenses. «Une interdiction globale serait difficile à défendre devant la Cour européenne des droits de l'homme», avance un conseiller. Seul Éric Besson, le ministre de l'Immigration, semble encore décidé à bannir totalement ce vêtement, au nom de la dignité de la femme.

Symboliquement, les ministres souhaiteraient que le voile intégral soit désormais un obstacle à la naturalisation. Pour celle qui le revêt comme pour son époux. Car elle «manifeste un défaut d'assimilation aux valeurs françaises». Le gouvernement entend généraliser une jurisprudence établie par le Conseil d'État en 2008. Les Sages avaient estimé qu'une femme marocaine, mariée à un Français et portant le voile intégral, avait «adopté une pratique radicale de sa religion, incompatible avec les valeurs essentielles de la communauté française, et notamment avec le principe d'égalité des sexes».

C'est au nom de ces valeurs que les députés du groupe UMP proposent, eux, une interdiction totale du voile intégral dans l'espace public. «La réalité, c'est que personne en France ne souhaite raisonnablement que cette pratique s'installe sur notre territoire. Les représentants des musulmans de France ont une position très claire, qui rejoint celle de la très grande majorité de nos concitoyens, pour qui le port de la burqa n'est pas compatible avec la vie en société, avec les valeurs de la République», explique Jean-François Copé .

Interdiction dans les services publics et dans la rue

Le groupe va donc plaider pour bannir la burqa des services publics et bâtiments accueillant du public, mais également de la rue. «Car la visibilité du visage est une des conditions du vivre ensemble», tranche François Baroin, qui copréside la mission burqa formée au sein du groupe UMP. Hors période de carnaval, «chacun doit aller à visage découvert». Autrement, une infraction sera commise, passible d'une amende allant de 1.500 euros à 3.000 euros en cas de récidive.

Pour l'instant, le groupe entend «apporter sa contribution» à la mission parlementaire, qui termine ses auditions aujourd'hui. Mais les députés UMP sont prêts, quoi qu'il arrive, à déposer une proposition de loi pour bannir le voile intégral de l'espace public, au nom de la sécurité et de la dignité de la personne.

Dès jeudi, ils organisent un colloque sur le voile intégral, dans une campagne de communication qui n'a pas échappé aux trente-deux députés de la mission parlementaire.

Censés rendre leurs conclusions fin janvier, ils se voient contraints d'annoncer des pistes dès à présent. Le président de cette mission, le communiste André Gerin, souhaiterait lui aussi une «grande loi» pour interdire de circuler masqué en France, telle que l'a suggéré le professeur de droit Guy Carcassonne lors de son audition. «Il ne s'agit pas de stigmatiser ces femmes. Mais de faire reculer une idéologie moyenâgeuse.» André Gerin espère déposer une proposition de loi soutenue par la mission mais se méfie du «contexte politique, avec la tenue prochaine des élections régionales». Les socialistes pourraient être gênés. Le député PS Jean Glavany, ardent partisan d'une interdiction du voile intégral, pourrait se heurter à une consigne de parti. Martine Aubry semblait préférer «la prévention» à la loi. Tout comme François Hollande, récemment interrogé.

Pour asseoir son projet de texte, la mission va revoir les maires de l'association Ville et banlieue, concernés au premier chef. Ainsi que les responsables du Conseil français du culte musulman. Les députés espèrent obtenir leur clair soutien. «Car une minorité extrémiste fait du tort à tous les musulmans.»

En attendant cet improbable consensus, la mission va suggérer d'autres voies d'action. Elle propose une résolution, sorte de déclaration d'intention du Parlement. Celle-ci permettrait d'exprimer l'importance de l'égalité homme-femme et «la lutte contre la barbarie et les idéologies rétrogrades», explique André Gerin. Enfin, si la loi d'interdiction générale venait à être écartée, la mission demanderait à chaque ministère d'interdire formellement, par circulaire, le voile intégral à l'hôpital, à l'université, mais aussi dans les préfectures et tous les services publics et lieux accueillant du public, au nom du respect d'autrui.

Six mois après le lancement de ce débat passionnel, le principe d'une loi semble acquis. Ses contours en revanche restent à déterminer, entre contraintes juridiques et difficultés d'application. Les sceptiques restent d'ailleurs nombreux. Au sein de la mission parlementaire, l'UMP Pierre Cardo craint «un texte inutile qui va nourrir les provocations». Tandis qu'André Gerin martèle : «Nous ne pouvons admettre que des territoires vivent sous la loi de la charia.»

COMME TOUJOURS, LA FRILOSITÉ DES AUTORITÉS FACE À CET ISLAM DE PLUS EN PLUS AGRESSIF ME LAISSE SANS VOIX.

Éric Besson : "9 Afghans ont été expulsés vers Kaboul"

Neuf immigrés afghans ont été expulsés vers Kaboul mardi soir. Une information confirmée par le ministre de l'Immigration, Éric Besson, mercredi matin. Plus tôt dans la matinée, le responsable d'une ONG allemande chargée de les accueillir à Kaboul corroborait l'information.

Mardi soir, un avion de la compagnie aérienne britannique BMI, entouré de cars de police, a été vu par des journalistes sur les pistes de l'aéroport de Roissy, sans que l'on sache s'il s'agissait de l'avion utilisé pour cette expulsion annoncée. Peu avant 23 heures, l'avion n'était plus sur la piste. Une source policière avait auparavant indiqué que des policiers français étaient "mobilisables" mardi soir en vue d'une possible expulsion à bord d'un avion venant de Londres. Et, selon la Cimade, seule association habilitée à intervenir dans les centres de rétention, huit Afghans ont été transférés de Coquelles, dans le Nord, à Paris, mardi, vers 18 heures. Un autre avait été transféré plus tôt de Lyon, ajoute l'association.

La date du mardi 15 décembre pour la reconduite aux frontières a par ailleurs été mentionnée par le ministère de l'Immigration, dans une lettre envoyée à la justice lui demandant la prolongation de la rétention d'un des Afghans avant son expulsion. Lundi, le ministre de l'Immigration Éric Besson a précisé qu'il s'expliquerait sur une telle reconduite "lorsqu'il y aura un vol avéré".

Sarkozy soutient son ministre

Dans la soirée de mardi, des manifestations ont eu lieu à l'aéroport de Lille-Lesquin et à l'aérogare 3 de l'aéroport de Roissy pour protester contre ces expulsions programmées. À Lille, une centaine de personnes se sont rassemblées devant l'aérogare, avant de se diriger vers un centre de rétention situé à quelques centaines de mètres. À Roissy, une vingtaine de personnes ont protesté, sans avoir la certitude que c'était là que devaient embarquer les Afghans. "Besson et Sarkozy sont en train de fournir de la chair à canon pour les talibans", s'est insurgée Solange Odiot, militante à SOS-Soutien aux sans-papiers. En dépit des protestations soulevées par ce projet d'expulsion, le gouvernement a refusé de céder. Éric Besson a reçu le soutien de François Fillon et de Nicolas Sarkozy.

QUE LES HYPOCRITES DES ASSOCIATIONS SE TAISENT, IL FAUT EN EXPULSER BEAUCOUP PLUS, LA FRANCE N'EST PAS UNE POUBELLE.

Nicolas Anelka aime Domenech et les grosses voitures, mais pas les impôts et la France, "pays hypocrite"

Malgré ce qu'on a pu dire, c'est avec Domenech que j'ai les meilleurs rapports", a confié Nicolas Anelka dans un entretien paru dans le quotidien gratuit 20 minutes, mercredi. "Je n'ai jamais eu de dialogue comme ça avant avec un sélectionneur, explique l'attaquant de Chelsea. Avant, il y avait Santini, c'était impossible de parler avec lui. Lemerre, pareil. Jacquet, c'est ça, hein ? Impossible aussi."

"Aujourd'hui, [Domenech] est le mal-aimé, poursuit-il. Comme Aimé Jacquet à l'époque. Il faut juste être patient, être fort dans la tête. Et lui, il patiente. Peut-être que, dans six mois, il sera le boss, et plus personne ne pourra l'insulter." A la question "Vous ne vous sentez jamais soutenu quand vous êtes avec les Bleus ?", il répond : "Non. C'est pour ça qu'on a toujours la rage."

"Faut pas croire, on sait quand on joue mal, ajoute-t-il. Après le match retour face à l'Irlande, on s'est dit avec Evra, Titi : 'Mais on a été dégueulasse !' Le coach aussi a dit qu'on a été bidon. On le sait. Mais quand on fait des trucs bien, il faut le dire. On dirait que quand on gagne 3-0, c'est normal. Et quand on perd, là... allez. C'est pour ça qu'on ne ressent pas de soutien."

LA FRANCE, LA FISCALITÉ, LES GROSSES VOITURES

L'ancien joueur du PSG s'est également laissé aller en sortant du terrain footballistique, pour livrer un avis très personnel sur son pays et le rapport des Français à l'argent. "Quand tu as vécu et joué à l'étranger, tu ne peux plus revenir en France. On ne t'accepte plus comme tu étais avant. On attend de vous que vous vous cassiez la gueule." "En France, tu ne peux pas faire ce que tu as envie de faire, enchaîne-t-il. J'aimerais bien habiter en France, mais ce n'est pas possible. On sait pourquoi, niveau fiscalité..."

"Si je veux rouler en grosse voiture, je suis regardé différemment. Je ne veux pas jouer au foot et payer [ aux impôts, ndlr] 50 % de ce que je gagne", a expliqué Nicolas Anelka avant d'en dire davantage sur sa vision du jeu. "L'argent que j'ai, il est pour mes enfants. Si je peux leur offrir quelque chose, je le ferai là où il n'y a pas de fiscalité. C'est comme ça que je le vois. Si certains sont choqués, tant pis. Mais la France, c'est un pays hypocrite."
POUR UNE FOIS QU'UN SPORTIF NE DIT PAS DE CONNERIE, IL FAUT LE CRPOIRE.

Un agent de cette ligne ne conduit que 2h50 par jour

Les conditions de travail, le salaire comme les volumes horaires restent plus favorables que sur les autres lignes de la RATP.

C'est un peu la ligne reine, à la RATP. Pour accéder aux commandes du RER A, les agents de l'entreprise publique doivent avoir au moins dix ans d'ancienneté et de pratique dans le métro parisien. La moyenne d'âge des 523 conducteurs de la ligne A est de 45 ans.

«Ce sont un peu nos conducteurs de TGV à nous, explique un cadre de la RATP. La ligne A du RER est une fin de carrière plus qu'intéressante pour nos agents .» Traditionnellement, le travail y était plus agréable, avec notamment moins de tronçons souterrains. Mais la saturation de la ligne et les hausses de cadences demandées par la RATP pour y faire face ont peu à peu transformé la préretraite dorée en ligne à haute tension pour ses conducteurs

Les conditions de travail, le salaire comme les volumes horaires restent pourtant plus favorables que sur les autres lignes de la RATP.

3 333 euros brut par mois en fin de carrière

L'agent de conduite du RER A est embauché à 2 200 euros brut par mois et finit sa carrière à 2 700 euros. Ce salaire est assorti d'une prime de 633 euros que les syndicats aimeraient voir atteindre au moins 753 euros. Ils demandent en effet 120 à 150 euros de prime en plus pour compenser la hausse de productivité qui leur est demandée depuis fin 2008.

Une journée de travail de 6 h 30

Les conducteurs travaillent 6 h 30 par jour, cinq jours sur sept. Mais ils ne passent que 2 h 50 par jour aux commandes du RER et réalisent deux allers-retours quotidiens sur la ligne. Selon les semaines, un agent de conduite peut être affecté au service de jour et débuter sa journée entre 5 heures et 6 h 15 le matin. Il peut être affecté au service d'après-midi et commencer entre 12 heures et 13 heures, ou encore au service de nuit et démarrer sa journée entre 18 heures et 19 heures. Quand il ne conduit pas, soit pendant 3 h 40 sur ses 6 h 30 de service, il peut être en formation ou en «réunion avec des cadres pour analyser des pannes». La plupart du temps, il doit juste se rendre disponible pour des déplacements de trains en gare.

De nouvelles conditions de travail

Fin 2008, la RATP a intensifié ses rotations de RER A pour faire face à la hausse du trafic sur une ligne déjà saturée et essayer d'améliorer le quotidien de ses voyageurs. Une hausse de productivité de 10 % a été mise en place. Elle se traduit par 24 à 27 trains de plus par heure. En période de pointe, 66 trains circulent ainsi en même temps sur le tronçon central au cœur de Paris, à deux minutes d'intervalle les uns des autres. Cette hausse de la productivité n'a pas modifié le temps de travail ni le nombre de rotations effectuées chaque jour par les conducteurs. «Nous n'avons fait qu'exiger une ponctualité totale à nos agents en début de service, car tous les trains doivent partir à l'heure, explique un cadre de la RATP. Le moindre retard en début de ligne a un effet domino sur tous les trains qui suivent .» La direction reconnaît néanmoins que les nouveaux rythmes «imposent davantage de concentration de la part du conducteur aux heures de pointe».

La retraite à 50 ans

La plupart des conducteurs du RER partent encore en retraite à 50 ans. Ils gagnent en effet une année de cotisation tous les cinq ans du fait de la «pénibilité de leur travail». Seuls les nouveaux agents de la RATP ne bénéficient plus de ce système de bonification. Ils intégreront la ligne A dans dix ans et n'y seront pas majoritaires avant 2025.

Quelques événements du 15 DÉCEMBRE

15 décembre 1650
Turenne voulant délivrer les princes de Condé et de Conti, retenus prisonniers à l'occasion des troubles de la Fronde, est vaincu à la bataille de Rethel.

15 décembre 1799
Bonaparte, Premier consul, proclame la Constitution de l'An VIII, qui met en place le Consulat. Il déclare : « Je veux rendre la République chère aux citoyens, respectable aux étrangers, formidable aux ennemis, telles sont les obligations que nous avons contractées en acceptant la première magistrature. »

15 décembre 1830
Début du procès des ministres du roi Charles X. Ils sont déférés devant la Chambre des pairs, qui siège au palais du Luxembourg. Seuls quatre ne sont pas parvenus à fuir à l'étranger, et sont présents au procès : Polignac (Premier ministre), Peyronnet (ex-ministre de l'Intérieur), Chantelauze (ex-ministre de la Justice), et Guernon-Ranville (ex-ministre de l'Instruction publique). A l'issue du procès, ils seront condamnés à la réclusion perpétuelle.

15 décembre 1875
Paris connut une journée de brouillard comme il n'y en avait pas eu depuis longtemps. La circulation des voitures était interrompue, les agents étaient armés de torches.

15 décembre 1908
Parti d'Auvours, l'aviateur Wilbur Wright s'élève en vol à l'altitude, jamais atteinte, de cent quinze mètres.