TOUT EST DIT

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samedi 17 octobre 2009

L'Eglise et la droite espagnole mobilisées contre l'avortement

Les catholiques espagnols, soutenus par la droite et l'église, étaient mobilisés pour une grande manifestation, samedi après-midi à Madrid, contre le projet de libéralisation de l'avortement du gouvernement socialiste. Selon les organisateurs, "plus d"un million de personnes" ont participé au défilé. Selon une estimation de l'AFP sur place, les manifestants étaient plusieurs centaines de milliers. Les autorités n'ont pas communiqué de chiffres.
La manifestation a été convoquée par le Forum de la famille, une plateforme très organisée d'organisations catholiques conservatrices, qui avait fait descendre des centaines de milliers de manifestants dans la rue en 2005 pour protester contre la loi autorisant le mariage homosexuel. "Elle ne vise pas qu'à réclamer le retrait de la nouvelle loi, le message de fond est que le débat ne sera pas clos tant qu'il y aura un seul avortement en Espagne", a averti son président, Benigno Blanco, dans un entretien au quotidien conservateur ABC.

Le projet de loi socialiste, réformant une loi de 1985 qui n'avait dépénalisé l'avortement que sous certaines conditions, prévoit notamment une liberté totale d'avorter dans un délai de 14 semaines.

Plus de 600 autobus et plusieurs avions ont été affrétés pour transporter de toute l'Espagne les anti-avortement, qui défileront derrière une grande pancarte proclamant: "Chaque vie compte". L'ancien chef du gouvernement conservateur José Maria Aznar (1996-2004) devait défiler avec plusieurs élus du Parti populaire (PP), dont la présidente de la région de Madrid, Esperanza Aguirre et la secrétaire générale du parti, Maria Dolores de Cospedal, souligne El Pais. Le PP a annoncé qu'il utiliserait tous les moyens juridiques et constitutionnels pour faire barrage à cette loi sur l'avortement.

La Conférence épiscopale soutient la manifestation mais sa présence devait s'y faire discrète, seuls quelques évêques étant annoncés. En revanche, le rappel des fidèles pendant les messes dominicales a été intense ces dernières semaines. L'activisme des conservateurs semble porter ses fruits : selon un sondage publié le 5 octobre par La Vanguardia, 46 % des Espagnols désapprouvent la nouvelle législation, contre 44 % qui y sont favorables. Un an plus tôt, les "pour" étaient près de 60 %.

Actuellement, l'avortement n'est autorisé qu'en cas de viol (jusqu'à 12 semaines de grossesse), de malformations du foetus (22 semaines) ou de "danger pour la santé physique ou psychique de la mère" (sans limitation de temps). Mais dans la pratique, le risque pour la santé psychique de la mère est le motif invoqué par plus de 90% des femmes, ce qui a donné lieu à des avortements très tardifs et controversés. Le projet contient une disposition qui est loin de faire l'unanimité, y compris dans l'électorat de gauche : les mineures de 16 et 17 ans pourront avorter librement sans consentement ni information préalable de leurs parents.

Le président tchèque laisse entendre qu'il va signer le Traité de Lisbonne

Le président tchèque Vaclav Klaus, dernier dirigeant européen à ne pas avoir paraphé le traité de Lisbonne, a laissé entendre qu'il signerait le texte, dans un entretien publié samedi. "Au train où vont les choses c'est à dire très vite, il n'est plus possible d'arrêter le traité ni de faire marche arrière, quand bien même certains d'entre nous le voudrions", déclare le président tchèque au Lidove noviny.
M. Klaus réaffirme qu'il ne considère pas ce texte comme une bonne chose "pour la liberté en Europe". Mais "sa probable entrée en vigueur ne va pas être la fin de l'histoire". "Je ne peux pas et je n'attendrai pas les élections en Grande-Bretagne à moins qu'elles ne se tiennent dans les prochains jours ou semaines", ajoute le président tchèque, faisant allusion aux prochaines élections britanniques qui pourraient voir les conservateurs arriver au pouvoir et demander un référendum sur le traité.

Le président tchèque a posé le 8 octobre une nouvelle condition pour signer le traité, à savoir une dérogation pour son pays concernant la Charte des droits fondamentaux. Elle a pour but, selon le chef de l'Etat, d'empêcher toute restitution des biens des Allemands des Sudètes confisqués après la Seconde guerre mondiale. Mais, souligne le journaliste Jean Quatremer sur son blog "Coulisses de Bruxelles", Vaclav Klaus semble également assouplir sa position sur le sujet : "Je n'ai jamais dit qu'il était nécessaire que ma note de bas de page soit ratifiée par l'ensemble des Etats membres, ce qui impliquerait que l'on recommence tout le processus de ratification de Lisbonne".

Le sort du traité de Lisbonne en République tchèque est également suspendu à une décision de la Cour constitutionnelle, concernant une plainte d'un groupe de sénateurs proches du président qui entendent faire vérifier que ce texte, hérité du projet avorté en 2005 de Constitution européenne, est conforme à la loi fondamentale du pays. La Cour constitutionnelle se penchera sur cette plainte le 27 octobre, peu avant le Conseil européen des 29 et 30 octobre. Le traité pourrait donc entrer en vigueur au début du mois de décembre.

A SUIVRE...C'EST PAS FAIT !

POITOU-CHARENTE:Les Verts partiront seuls aux régionales

250 inscrits, 170 votants, 158 pour une liste autonome, et seulement 12 pour une alliance avec le Parti socialiste comme ce fut le cas en 2004... Le résultat de la consultations des militants, ce samedi, à Niort, est sans appel.
Grisés par les bons résultats d'Europe-Ecologie aux européennes, les Verts de Poitou-Charente partiront donc seuls au premier tour des élections régionales de mars prochain.

"Cette stratégie est de loin la plus crédible. L'autonomie, c'est l'occasion de montrer que notre approche politique est différente", témoigne Françoise Coutant, maire-adjoint à Angoulême.

Vendredi, à Poitiers, Ségolène Royal (PS) avouait avoir jusqu'au bout "plaidé pour l'union".

« Avoir à faire face à un représentant de Nicolas Sarkozy en la personne de Dominique Bussereau justifie d'autant plus l'union des forces progressistes dès le premier tour », ajoutait-elle, estimant que ce qui avait été réalisé au cours de cette mandature « allait au-delà du programme des Verts ».

Mme Royal avait proposé aux Verts 11 places en position éligible sur sa liste (contre 7 siège, aujourd'hui, dans l'exécutif régional). Au sein de ces 11 places, elle promettait une première vice-présidence.

"Qui nous dit que cela ne sera pas encore mieux ?" s'interroge Mme Coutant, qui croit dur comme fer à un excellent score de la liste Europe-Ecologie au premier tour, à de bonnes négociations entre les deux tours, et à une victoire des "forces de progrès" au deuxième tour.

Parmi les écologistes qui pourraient mener la campagne, les noms de Françoise Coutant mais aussi de Serge Morin (conseiller régional sortant) sont souvent cités. Les Verts choisiront leur tête de liste à la mi-novembre.

EH OUAIS ILS ONT PRIS LA GROSSE TÊTE LES ÉCOLOS, ON VA RIRE.

Les étudiants en lettres commencent à intéresser les entreprises

Les chiffres, les littéraires aiment surtout les faire mentir. Alors que la filière lettres était traditionnellement assimilée à une usine à chômeurs, la voilà presque en modèle d'insertion.

Trois ans après la fin d'une licence de lettres, 5 % des jeunes sont au chômage, alors que ce pourcentage monte à 7 % pour la moyenne des licenciés, selon une note emploi- formation du Centre d'études et de recherches sur les qualifications (Céreq), à paraître le 19 octobre et intitulée De l'enseignement supérieur à l'emploi : voies rapides et chemins de traverse. Cette donnée remet en perspective l'annonce présidentielle de rénovation de la filière littéraire du lycée, qui ne forme plus en 2009 qu'un bachelier général sur cinq.
La palette d'insertion de ces forts en thème est large. Au niveau licence, les concours de la fonction publique sont le principal débouché. "62 % des licenciés en lettres réussissent un concours d'enseignement. Ils ont même le meilleur taux de réussite de tous les licenciés", rappelle Julien Calmand, un des auteurs de l'enquête. Les universités ont aussi développé ces dernières années un nombre important de licences pro, rendant les jeunes immédiatement opérationnels.

Pour les étudiants qui continuent au niveau master, "il faut faire la différence entre ceux qui optent pour un master pro (formation elle aussi pensée en terme de débouchés), qui auront 6 % de risques de se retrouver au chômage, et ceux qui préfèrent la voie de la recherche. 13 % des titulaires d'un master de recherche seront encore au chômage trois ans après la fin de leurs études en lettres ou sciences humaines, alors que le taux moyen est de 10 % à l'issue de ce type de formation, toutes disciplines confondues", rappelle M. Calmand. Des données assez optimistes, mais à moduler. Elles portent sur un nombre réduit d'étudiants, puisque seuls 6,5 % d'entre eux sont aujourd'hui inscrits en lettres.

Quelques bémols

De leur côté, les entreprises commencent à mesurer que les littéraires "se singularisent des étudiants des grandes écoles, et présentent une polyvalence intéressante", rappelle Jacques Migozzi, président de la Conférence des doyens et directeurs d'UFR lettres et sciences humaines. Certaines grandes entreprises ont mis en place des filières d'embauche d'étudiants issus de l'université, qu'elles recrutent à des postes d'ordinaire réservés aux diplômés des écoles supérieures de commerce ou de management. Mais elles restent marginales.

Aussi, plusieurs opérations font la jonction entre ces deux mondes. Phénix réunit huit universités parisiennes et neuf entreprises, dont Coca-Cola, PriceWaterHouseCoopers, L'Oréal, Danone. Chacune sélectionne elle-même ses candidats, mais Phénix (soutenu par le Medef) leur offre une formation générale de base de 350 heures afin de les rendre opérationnels. Les taux d'échec sont équivalents aux modes classiques de recrutement.

Matthieu Bouchepillon a bénéficié de ce recrutement. Titulaire d'un master en philosophie, il a commencé des recherches sur Kant et la théorie de la connaissance, avant de se laisser séduire par PriceWaterhouseCoopers, chez qui il est aujourd'hui auditeur. "Ma trajectoire est atypique, mais j'ai été très bien accueilli ici. Les qualités rédactionnelles que mon cursus m'a permis d'acquérir m'ont donné un vrai plus."

Une autre opération, baptisée Elsa, est portée par le CNAM et Sciences Po Paris. Elle promeut elle aussi des diplômés en lettres ou sciences humaines. "A la fin de l'année, une trentaine d'entreprises auront pris des jeunes en contrat de professionnalisation", rapporte Audrène Eloit, chargée de mission sur ce projet. Air France, Veolia, Renault sont dans la liste. "Elsa est né du double constat que les entreprises ne savent pas toujours comment recruter des profils atypiques, et que les CV d'étudiants d'universités restent trop souvent au-dessous de la pile, car les jeunes ne sont pas immédiatement opérationnels."

Quelques bémols s'imposent pourtant dans ce paysage en mutation. Si le master permet en général d'accéder au statut de cadre, les littéraires sont les plus mal lotis en la matière. Selon le Céreq, en droit-économie et gestion, 64 % ont décroché ce statut trois ans après leur sortie d'études, contre 57 % en sciences dures et 44 % en sciences humaines.
Maryline Baumard et Christian Bonrepaux

A QUOI RESSEMBLE UNE CERTAINE PART DE LA FRANCE


C'EST À LA FOIS LE PARTI SOCIALISTE ET LES IDÉES QU'IL TRIMBALLE, LE PEUPLE DE FRANCE QUI LE CROIT, LE PEUPLE DE FRANCE QUI NE RÉAGIT PAS, LE PEUPLE DE FRANCE QUI SE VEUT PHILOSOPHE, LE PEUPLE DE FRANCE QUI PLEURE DERRIÈRE PLUS DE SUBVENTIONS, PLUS D'ASSISTANCES ET QUI GUEULE PARCE QU'IL PAYE DES IMPÔTS, CE PEUPLE DE FRANCE QUI N'EST PAS CAPABLE DE SE PRENDRE EN MAIN POUR FAIRE BOUGER LES CHOSES, QUI VIT DANS L'ATTENTE D'UNE BAGUETTE MAGIQUE QUI NE VIENDRA PAS, CE PEUPLE DE FRANCE QUI FERAIT MIEUX DE DÉSAOULER POUR ENFIN TRAVAILLER, IL EN EST CAPABLE, ENCORE FAUT-IL QU'IL OUVRE LES YEUX ET SE RELÈVE DE SA GUEULE DE BOIS.

Le casse-tête du ministre de l'agriculture

Manifestations d'exploitants en colère, crise du lait, épreuve de force avec la Commission européenne, Bruno Le Maire est sur tous les fronts: le ministre de l'agriculture est en première ligne pour tenter d'apaiser une profession fragilisée par la baisse de ses revenus, tout en ménageant ses interlocuteurs européens à l'aube de négociations cruciales pour l'avenir de la politique agricole commune (PAC). Un grand écart délicat pour M.Le Maire, bousculé par les soubresauts d'un secteur qui devrait voir ses revenus reculer de 10% à 20% en 2009, après une baisse de plus de 20% en 2008.
Vendredi 16octobre, le ministre et Nicolas Sarkozy ont été interpellés par plus de 50000manifestants, réunis dans vingt-trois villes de France à l'appel de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA). Alors que la crise frappe de plein fouet de très nombreuses filières –lait, viande bovine ou porcine, viticulture, fruits et légumes…–, les professionnels demandent à l'Etat de compenser le recul de leurs revenus. Sous la pression, le gouvernement promet un plan d'urgence d'ici la fin du mois. La FNSEA a fait ses comptes: elle réclame un soutien immédiat de 400millions d'euros, puis un plan de relance pour soutenir la trésorerie des exploitations, à hauteur de 1,4milliard d'euros.
Lundi, la partie ne sera pas moins complexe: M.Le Maire retrouvera au Luxembourg ses homologues européens lors d'un conseil agricole où il entend arracher quelques mesures d'urgence au bénéfice des producteurs de lait. Parti en croisade sous l'étendard de la régulation européenne, le ministre est parvenu à forger une alliance avec vingt autres Etats membres, dont l'Allemagne, l'Italie, la Pologne et l'Espagne.
Lundi, le bloc des "régulateurs" devrait obtenir la création d'un fonds laitier, doté d'environ 300millions d'euros en 2010 –soit moins de 1000euros par exploitation européenne– qui viendront compléter les aides existantes.
"Courageux" Au-delà de cette mesure ponctuelle, les Etats libéraux résistent cependant à une réflexion plus large sur les mécanismes réclamés par M.Le Maire afin de compenser la suppression progressive des quotas laitiers, d'ici à 2015. La précédente réunion des ministres de l'agriculture a accouché, le 5octobre, d'un modeste groupe de travail sur la régulation, qui est censé rendre ses conclusions avant la fin juin2010.
Cette succession de crises tombe au plus mal pour le ministre, tandis que les Vingt-Sept soignent leur argumentaire et leurs alliés en vue d'une nouvelle refonte de la PAC d'ici à la fin 2012. Principale bénéficiaire de cet outil, la France sera soumise à forte pression dans le jeu diplomatique qui s'annonce. Depuis qu'il a succédé à Michel Barnier, l'ancien secrétaire d'Etat aux affaires européennes a d'abord surpris les professionnels agricoles dans l'espoir de calmer le jeu avec la Commission. A l'issue de sa première rencontre avec la commissaire chargée du secteur, la Danoise Mariann Fischer Boel, il a souligné en juillet, comme elle, qu'il n'était plus possible de revenir sur la suppression des quotas laitiers. Début août, il a exigé le remboursement d'aides versées de longue date aux producteurs de fruits et de légumes, mais jugées illégales par Bruxelles. Deux prises de position mal perçues par les agriculteurs.
"Au début, il a voulu jouer –ce qui est loin d'être une tare– la carte du “plus Européen que moi, tu meurs”, afin de ménager Bruxelles avant une négociation difficile, observe Jean Glavany, un ancien ministre socialiste de l'agriculture. Avec cette crise très profonde, il est en train de rentrer dans le principe de réalité." Voir le ministre crapahuter dans toute l'Europe pour fédérer un front de 21Etats membres représentant 75% de la production laitière est loin de laisser insensible sur le terrain. "Aujourd'hui, on lui met une très bonne note, estime Pascal Massol, le président de l'Association des producteurs de lait indépendant (APLI), le mouvement qui a mené la grève du lait en France. En arrivant au ministère, ce n'était pas un défenseur de la régulation; qu'un politique revienne ainsi sur sa vision, c'est courageux." L'initiative a agacé MmeFischer Boel, qui avait déjà multiplié les prises de bec avec son prédécesseur, M.Barnier. "M.Le Maire fait preuve de courage, mais vouloir constituer des fronts contre la Commission, ce n'est pas très élégant", dit un connaisseur du milieu.p Clément Lacombe et Philippe Ricard (à Bruxelles)

IL N'EMPÊCHE QUE LE MONDE AGRICOLE N'A PAS CRACHÉ SUR LES SUBVENTIONS EUROPÉENNES QUAND IL EN A EU BESOIN, NON ?

A MÉDITER EN CES TEMPS DE "CRISE"

Un juge de paix a refusé de marier un Noir et une Blanche en Louisiane, dans le sud des Etats-Unis, au prétexte que leurs enfants seraient rejetés par

M. Bardwell a précisé au journal qu'il pensait que les mariages mixtes ne duraient pas longtemps et que les enfants issus de telles unions n'étaient acceptés ni par la communauté noire ni par la communauté blanche. "Je ne célèbre pas de mariages mixtes parce que je ne veux pas imposer aux enfants une situation qu'ils n'ont pas voulue eux-mêmes, a ajouté le juge. Dans mon cœur, je sens que les enfants vont souffrir plus tard."

"C'EST MON DROIT"

Beth Humphrey, qui est blanche, et Terence McKay, qui est noir, ont finalement été mariés par un juge de paix dans une commune voisine.
Beth Humphrey a raconté au Hammond Star que la femme de M. Bardwell lui avait demandé s'il s'agissait d'un mariage mixte quand elle avait appelé pour organiser la cérémonie. Elle lui avait ensuite conseillé, toujours selon Beth Humphrey, de prendre contact avec un autre juge de paix, son mari refusant de célébrer ce type de mariage.

Le couple envisage de porter plainte pour discrimination, et la puissante Association américaine de défense des libertés civiles a appelé à une sanction rapide du juge de paix. "Je reste sur ma décision, et c'est mon droit de ne pas marier des couples mixtes", a déclaré M. Bardwell dans un communiqué adressé à la télévision locale.