TOUT EST DIT

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mercredi 5 août 2009

Ségolène Royal accuse le gouvernement d'"irresponsabilité"

La présidente de la région Poitou-Charentes n'a pas mâché ses mots pour critiquer le financement de la ligne LGV Sud Europe Atlantique.

La présidente de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royal (PS), a dénoncé le "chantage immoral" et "l'irresponsabilité" du gouvernement à propos d'un contentieux sur le financement de la ligne LGV Sud Europe Atlantique dans un courrier adressé au Premier ministre François Fillon.

"Nous avons décidé (...) de céder à votre chantage immoral, malgré l'irresponsabilité de votre démarche", écrit dans ce courrier, Ségolène Royal à propos de la demande gouvernementale de participation des collectivités territoriales dans le financement de la ligne LGV-SEA qui traverse la région Poitou-Charentes. La présidente de région s'est donc résignée à signer le protocole d'accord par lequel la région s'accorde à financer 110 millions d'euros du budget total.

"L'Etat qui gère mal a les caisses vides et rançonne la région qui gère bien et n'a pas les caisses vides", écrit la responsable socialiste à l'adresse du Premier ministre.

"Une attitude politicienne qui méprise la démocratie locale"

La présidente de région dénonce la "menace" du gouvernement de "conditionner les raccordements assurant la desserte des villes de Poitou-Charentes à l'apport (financier) des collectivités territoriales". "Je déplore cette attitude politicienne qui méprise la démocratie locale", poursuit-elle, estimant que ce "chantage" "traduit un manque de respect et de connaissance des contraintes locales".

La future LGV-SEA sera constituée d'un tronçon central (Tours-Bordeaux, qui doit mettre Bordeaux à deux heures de Paris en 2016) assorti des branches Bordeaux-Toulouse, Bordeaux-Espagne (en 2018-2020) et Poitiers-Limoges (en 2016).

Ce projet constitue le plus important partenariat public-privé réalisé en Europe dans le domaine ferroviaire et porte sur 7,2 milliards d'euros.

Le maire (UMP) de Bordeaux, Alain Juppé, avait récemment invité "la région Poitou-Charentes" à "prendre ses responsabilités" afin de régler "le problème du co-financement" par cette région.

ELLE COMMENCE VRAIMENT A ME GONFLER CETTE SALOPE, AVEC UN CERVEAU AUSSI VIDE, COMMENT FAIT-ELLE POUR ENCORE ÊTRE CRÉDIBLE ?

De mystérieux posters d'Obama version Joker placardés à Los Angeles

Détournement. Vaguement inspiré par les fameux portraits «Hope» rouge et bleu, un poster d'Obama retouché en Joker version Heath Ledger fait sensation depuis ce week-end. Tout est là, du maquillage blanc au sourire taillé aux lames de rasoir. 4 par 4, sous-titrées du mot «socialism», les affiches sont apparues à Los Angeles ce week-end.

Selon le «L.A Times», on les trouve notamment à la sortie d'une autoroute à Hollywood. Elles auraient également été aperçues du côté d'Atlanta. Sur Twitter, Facebook ou Flickr, l'image s'échange à toute vitesse.


Liberté d'expression

Pour l'instant, le mystère plane. Il semble que l'image ait fait surface en avril, dans un relatif anonymat. La plus vieille trace remonterait à janvier, sur le compte flickr d'un ingénieur de Chicago. Personne ne sait qui est responsable de la campagne actuelle: un simple individu ou un groupe de républicains conservateurs décidés à s'en prendre aux dépenses du président américain.

Dans la blogosphère de droite, on s'en donne à cœur joie. Drudge Report en a fait sa une en début d'après-midi. «Les moqueries commencent avec le désenchantement», raille AmericanThinker. Ici et là, des commentaires «Why so socialist» (détournant le «Why so serious» d'Heath Ledger) s'en prennent au plan de réforme de l'assurance maladie souhaité par le président.

Mais tout le monde ne rit pas. Un responsable de la politique urbaine de Los Angeles estime sur KTLA que ces posters sont «malfaisants et dangereux».
Philippe Berry

La Corée du Nord gracie les deux journalistes américaines

Le régime nord-coréen va gracier et libérer les deux journalistes américaines arrêtées en mars pour avoir pénétré illégalement sur son territoire, ont annoncé, mardi 4 août, les médias officiels du pays. Laura Ling et Euna Lee auraient bénéficié d'une "grâce spéciale" du leader nord-coréen, Kim Jong-il.
Celui-ci venait de rencontrer l'ancien président américain Bill Clinton, venu en Corée du Nord pour "tenter d'obtenir la libération des deux Américaines", selon la Maison Blanche. Selon l'agence nord-coréenne KCNA, la grâce aurait été accordée après des excuses formulées par M. Clinton pour le comportement des deux journalistes. Il s'agirait, selon KCNA, "d'une manifestation de la politique humanitaire et éprise de paix de la République populaire démocratique de Corée".

L'agence nord-coréenne rapporte que l'ancien président américain "a courtoisement transmis à Kim Jong-il une requête du gouvernement américain demandant de les gracier et de les renvoyer chez elles pour des raisons humanitaires". M. Clinton a ensuite transmis "un message verbal du président américain Barack Obama exprimant sa profonde gratitude". La Maison Blanche a démenti l'existence de ce "message verbal".

Laura Ling et Euna Lee avaient été arrêtées le 17 mars alors qu'elles venaient d'entrer – illégalement – en territoire nord-coréen venant de Chine. Elles ont été condamnées à douze ans de travaux forcés pour avoir franchi la frontière sans autorisation, pour "dénigrement" du régime et pour un "crime grave" dont les juges n'ont pas précisé la teneur. La Maison Blanche n'a pas réagi dans l'immédiat. Elle avait fait savoir qu'elle ne ferait "pas de commentaire" sur cette visite pour ne pas "risquer de compromettre" la mission visant à obtenir la libération des deux femmes. La date exacte de la libération des deux journalistes n'a pas été annoncée, mais elles devraient vraisemblablement quitter la Corée du Nord en compagnie de M. Clinton, qui achève sa visite mercredi.