TOUT EST DIT

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mercredi 22 juillet 2009

Taxe carbone: les écolos dénoncent une prime au nucléaire

Le réseau Sortir du nucléaire dénonce l'exonération de l'électricité issue de la fission de l'atome dans le projet de contribution climat énergie proposé par Michel Rocard. Les Verts saluent un "un petit pas" mais regrettent le manque d'ambition du projet compte tenu de "l'urgence climatique et sociale".
Stéphane Lhomme, porte-parole du réseau Sortir du nucléaire : "Le projet de CCE favorise l'industrie du nucléaire"

"En l'état, tel qu'il semble être défini dans le rapport en cours de finalisation par le groupe d'experts présidé par Michel Rocard, le projet de contribution climat énergie se focalise uniquement sur les énergies fossiles et ne prend pas en compte l'électricité issue de la fission de l'atome, même si à titre personnel M. Rocard s'y est déclaré favorable. Ceci est inacceptable car si l'objectif est de préserver l'environnement, il faut s'attaquer non pas seulement aux émissions de gaz à effets de serre, mais également aux pollutions radioactives et chimiques de l'industrie atomique.

Car le nucléaire est extrêmement polluant, en raison de ses déchets mais aussi de ses fuites d'uranium et de ses rejets radioactifs. C'est d'autant plus absurde que l'industrie nucléaire dans son ensemble, de la mine d'uranium au démantèlement des installations, émet aussi des gaz à effet de serre de façon non négligeable. Enfin, quand il y a des pics d'utilisation de chauffage électrique, une grande partie est produite par des centrales au charbon.

C'est pourquoi nous sommes pour la mise en place d'une contribution environnement énergie, et non pas seulement d'une taxe carbone, qui taxerait toutes les énergies polluantes, y compris le nucléaire donc l'électricité. Si ce projet de CCE est appliqué, il empêchera la France d'atteindre son objectif européen de 23% d'énergies renouvelables en 2020."
Djamila Sonzogni, porte-parole des Verts : "Le projet n'est pas à la hauteur de la crise actuelle tant du point de vue climatique que social"

"Ce projet d'une contribution climat énergie est positif car il va dans le sens de ce que réclament Les Verts et les écologistes depuis des années. Un autre point positif est que Michel Rocard souhaite aller vite en l'instaurant dès 2010. Mais les préconisations de la commission manquent d'ambition et ne sont pas à la hauteur de la crise actuelle tant du point de vue climatique que social.

D'abord parce que l'électricité, issue des centrales à charbon ou nucléaires, est exclue du dispositif de taxation. Ensuite parce que les industries les plus polluantes, comme la sidérurgie, le ciment, le papier, etc., en seront également exonérées sous prétexte qu'elles sont déjà soumises au système européen des quotas de CO2. Or selon ces quotas, la tonne de CO2 émise est taxée à hauteur de 15 euros et non pas 32 euros comme le prévoit le projet Rocard.

Pire : la facture de cette taxe pourrait s'élever à 8 milliards d'euros, dont la moitié supportée par les ménages. C'est problématique car les conditions de compensations peu claires et soumises à des critères géographiques et d'équipement, mais pas de ressources. Nous demandons à ce qu'un chèque vert soit reversé à tous les ménages et que son utilisation soit orientée vers l'achat de produits et services visant à limiter les émissions de CO2 comme les transports en commun ou le renouvellement de la chaudière."

Il vaut mieux le nucléaire que nous pourront certainement un jour "nettoyer", si l'homme devient sage (?), que de continuer avec les gaz à effet de serre.

Taxe carbone: l'UFC-Que Choisir crie au hold-up fiscal des ménages

Le projet de contribution climat énergie, ou taxe carbone, issu du groupe de travail présidé par l'ancien Premier ministre Michel Rocard, est un prétexte pour l'Etat à ponctionner l'argent des ménages pour le reverser aux entreprises, accuse l'association de défense des consommateurs.
François Carlier, directeur des études à l'UFC-Que Choisir : "Restituer l'ensemble des recettes fiscales aux consommateurs"

"Sur le fonds, nous ne sommes pas convaincu de l'efficacité du mécanisme de taxe pour faire baisser la consommation d'énergie polluante : les ménages ne vont pas du jour au lendemain modifier leurs déplacements ou leurs habitudes de chauffage. Il existe selon nous des incitations financières plus efficaces, comme le bonus malus pour l'automobile.

Si les consommateurs réagissent au prix, ce sera peut être sur le long terme. Mais à court terme, c'est un coût supplémentaire pour les ménages qui amputera leur pouvoir d'achat : 300 euros par an de facture en plus, ce n'est pas rien ! C'est pourquoi nous demandons que cette mesure soit neutre pour les ménages. La seule voie de passage acceptable est le dispositif du chèque vert forfaitaire, où l'ensemble des recettes fiscales est restitué aux consommateurs, sous forme d'une allocation qui maintient une incitation individuelle tout en tenant compte des disparités des ménages.

Mais sur ce sujet, il ne faut pas faire confiance au gouvernement, qui va essayer, comme avec la TVA sociale, de ponctionner de l'argent aux particuliers pour le reverser aux entreprises. De fait, le rapport Rocard préconise des compensations partielles et transitoires. Ce qui signifie que sur les quatre milliards d'euros prélevés aux ménages, peut être la moitié seulement leur sera restituée. Le reste servira à financer des allègements de charges pour les entreprises, comme la suppression de la txe professionnel par exemple. Selon nous, cette taxe carbone est un hold-up fiscal des ménages !"
C'est peut-être un hold-up mais il va bien être nécessaire de nous prendre en main, pour ne pas que les choses s'aggravent

La taxe carbone coûterait 300 euros par an aux ménages

La commission sur la "contribution climat-énergie" présidée par Michel Rocard prône une facturation de la tonne de CO2 émise à 32 euros dès 2010. Cette taxe, qui s'appliquerait aux énergies fossiles et peut être aussi à l'électricité, rapporterait plus de 8 milliards d'euros par an, dont la moitié à la charge des ménages.
La Contribution Climat Energie (CCE), ou "taxe carbone" devrait s'appliquer aux énergies fossiles -pétrole, gaz, charbon - ainsi qu'à l'électricité dès l'année 2010, a indiqué mercredi Michel Rocard, qui préside la conférence d'experts sur le sujet.

"On va taxer un certain nombre de comportements, principalement celui qui consiste à utiliser des énergies d'origine fossile" émettrices de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique, a indiqué l'ancien premier ministre de François Mitterrand sur France Inter mercredi 22 juillet.

Annoncée dans un premier temps comme ne devant s'appliquer qu'aux énergies fossiles, la CCE pourrait s'appliquer également à l'électricité. Michel Rocard y en à titre personnel favorable. "La table ronde n'est pas arrivée à un accord (sur l'électricité) et je vais prendre moi la responsabilité de dire qu'il vaut probablement mieux étendre" la CCE à ce secteur, a-t-il indiqué à l'AFP.
8,3 milliards d'euros par an.

"Quand une lampe est allumée, vous ne savez pas si le courant qui vous arrive est principalement de source nucléaire, hydraulique ou charbonnière", explique Michel Rocard qui note que pour faire face aux périodes de pointe, par exemple en fin de journée, ce sont les installations au charbon qui sont généralement sollicitées. "Si on sort de tout ça (la CCE) avec une incitation à se tourner vers l'électricité plutôt que vers le gaz, par exemple pour le chauffage, on va à contre-emploi parce qu'on aggrave le phénomène de pointe et donc on aggravera la consommation d'énergie fossile. Il faut se débarrasser de cet effet-là", juge-t-il.

Selon le quotidien Les Echos, qui a publié mercredi des extraits d'une version provisoire du rapport de la conférence d'experts, Michel Rocard préconise également de facturer la tonne de CO2 émise à 32 euros dès 2010 et à 100 euros en 2030. un surcoût de 7,7 centimes par litre de carburant sans plomb et à 8,5 centimes par litre de gazole. En revanche, la production d'électricité et les entreprises déjà soumises au système européen des quotas de CO2 (sidérurgie, ciment...) seraient exonérées.

Cette taxe rapporterait ainsi près de 8,3 milliards d'euros, affirment Les Echos, dont 4,3 milliards à la charge des ménages. La facture s'établirait ainsi autour de 300 euros par an pour un peu plus de la moitié des ménages. Pourtant, martèle Michel Rocard, "ce n'est pas une charge destinée à améliorer les finances de l'Etat". Cette taxe est prévue "à prélèvement constant parce que l'essentiel de son produit sera utilisé pour compenser les entreprises qui se retrouveraient en difficulté sur le plan de la compétition internationale et les ménages", a-t-il insisté.
Des pistes vagues envisagées pour compenser lcette taxe

Côté compensations, toutefois, le rapport est très laconique. Certes, une redistribution doit être envisagée : "Il est largement prévu de compenser la taxe, mais en termes de pouvoir d'achat, de manière à garder intact le signal prix, l'incitation aux gens à se déplacer moins, à avoir petit à petit des voitures électriques, à mettre des doubles vitres ou à faire des économies sur le chauffage", précise l'ancien Premier ministre.

Comment ? Ces compensations devront être partielles, "le plus forfaitaire possible" et transitoires, estime Michel Rocard. Pour les ménages, deux critères "discriminatoires" seraient pris en compte : la situation géographique, pour ne pas pénaliser par exemple les ruraux obligés de prendre leur voiture, et le type de chauffage. En revanche, le rapport ne tranche pas sur la forme de cette compensation, entre chèque vert - proposition formulée notamment par la Fondation Hulot et reprise à son compte par le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, - , aides ciblées ou aides fiscales à la transition énergétique.

L'ancien Premier ministre devait rendre les conclusions de sa commission d'experts vendredi au ministre de l'Ecologie et du Développement durable, Jean-Louis Borloo, et à la ministre de l'Economie Christine Lagarde. "C'est un avis, le gouvernement reste maître de sa décision qu'il prendra au moment de la rédaction du projet de loi de finances 2010", cet automne, a-t-il rappelé.

Apple a trouvé la recette miracle de la croissance

Le mythe Apple est bien installé. Chaque lancement d'un nouveau produit est un événement à lui tout seul, et garantit à la société une source de revenus et de marges importante. Un succès issu du savant mariage de l'innovation, du design et du marketing, mais qui reste le fruit d'un seul homme : son fondateur.
Il est revenu. Steve Jobs a été aperçu à la fin du mois de juin au siège d'Apple, après six mois d'absence dus à « des problèmes de santé complexes ». Il reprend donc les rênes du groupe qu'il a créé en 1976, avec l'aide de Stephen Wozniak, et qu'il a porté au firmament depuis. La planète high-tech peut respirer. Les investisseurs également. Depuis plusieurs mois, ils avaient l'oeil fixé sur la feuille de santé du P-DG d'Apple, l'action variant au gré du diagnostic des médecins - il a subi une greffe du foie en avril. Désormais, ils vont pouvoir se concentrer de nouveau sur les courbes de ventes et de résultats.
Sans Steve Jobs, Apple ne serait plus vraiment la même entreprise. A 54 ans, il demeure le maître à penser... et à gagner de l'argent. Depuis son retour aux commandes de l'entreprise, en 1996, après dix années d'exil forcé, Steve Jobs a démontré combien il était indispensable. De 1998 à 2008, les ventes ont ainsi été multipliées par plus de cinq, pour s'établir à 32,5 milliards de dollars. Les pertes ont laissé place à un bénéfice net proche de 5 milliards, avec les marges les plus fortes dans le secteur des nouvelles technologies. La trésorerie approche les 30 milliards de dollars. Apple est devenue une marque incontournable dans l'univershigh-tech. Elle fait quasiment partie de notre quotidien, alors que plus de 200 millions de baladeurs iPod ont été vendus à ce jour dans le monde depuis leur lancement, en 2001, et que plus de 20 millions d'iPhone ont été écoulés en moins de deux ans.
« Think different »

La firme à la pomme a réussi là où ses concurrents se sont cassé les dents : marier un design innovant et séduisant avec des logiciels performants et des services de qualité. « C'est la recette gagnante dans le secteur des nouvelles technologies », confirme Leslie Griffe de Malval, analyste gérant chez IT Asset Management. L'innovation a évidemment sa part de responsabilité dans le succès des produits Apple, mais elle n'explique pas tout.
La société n'est pas réputée pour être la plus innovante de la Silicon Valley. « La seule chose qui compte, c'est de faire des super- produits », a pour habitude de dire Steve Jobs. Mais cela ne veut pas dire pour autant qu'ils doivent être techniquement révolutionnaires. « Apple prend le temps d'améliorer les idées déjà existantes », précise Leslie Griffe de Malval. L'iPod ne fut pas le premier baladeur MP3 arrivé sur le marché. Mais sa simplicité d'utilisation a rapidement conquis le grand public. Même constat pour l'iPhone, dont le succès ne se dément pas, malgré une offre de plus en plus large de téléphones à écran tactile chez les concurrents. Les investissements en recherche-développement ne sont pas exceptionnels : 3,5 % du chiffre d'affaires en moyenne. En revanche, ils sont très ciblés et très efficaces. Apple ne se disperse pas dans le développement d'une multitude de produits. Dans les magasins Apple Store, le nombre de références demeure d'ailleurs assez faible.
Créer le phénomène de rareté
La vraie force d'Apple réside également dans son esprit visionnaire et sa connaissance du marché. « Apple est un véritable créateur de tendance, capable de créer le produit qui va devenir la norme », souligne Michael Nique, consultant à l'Idate.Dans le secteur des nouvelles technologies, l'adéquation du produit au marché et à la demande est essentielle. Ainsi, le lancement de l'iPhone, en 2007, a parfaitement coïncidé avec la montée en puissance de l'Internet mobile. Apple a su adapter les fonctionnalités de son smartphone pour rendre la navigation sur Internet plus intuitive et plus efficace.
Le marketing est une autre carte maîtresse dans les mains de la société californienne, qui vient concrétiser les efforts d'innovation et de design dans les chiffres de ventes. En dix ans, Steve Jobs et ses lieutenants ont su faire évoluer la marque Apple, auparavant réservée à un cercle d'initiés, pour en faire un nom reconnu par le grand public tout en restant élitiste. Chaque lancement d'un nouveau produit fait figure d'événement. Le mystère est savamment entretenu, créant ainsi un phénomène d'attente et d'engouement qui se concrétise en achat lorsque les nouveautés sont dévoilées.
« L'effet de rareté permet à Apple de cibler un marché haut de gamme et de s'afficher comme un fabricant de produits électroniques de luxe », commente Michael Nique. Les consommateurs sont par conséquent prêts à payer la « prime » Apple. En 2008, le prix moyen d'un ordinateur portable Apple se situait à 1.350 dollars, quand la moyenne du marché s'établissait autour de 800 dollars. Et les résultats suivent : en deux ans, la marge opérationnelle a bondi de 12,7 % à 19,3 %.
L'innovation n'est pas simplement technique. Elle réside aussi dans l'évolution du modèle économique du groupe, et notamment des services proposés. En créant, en 2003, la plate-forme de téléchargement de musique en ligne iTunes, Apple s'est assuré non seulement un nouveau relais de croissance, mais aussi la garantie de convertir de nouveaux adeptes à ses produits. Car iTunes fonctionne en vase clos et uniquement avec l'iPod ou un ordinateur utilisant le logiciel iTunes. Même phénomène avec l'AppStore, la plate-forme de téléchargement des applications disponible sur l'iPhone exclusivement. Plus de 1 milliard d'applications (payantes et gratuites) ont été téléchargées depuis le lancement de l'iPhone en 2007. Apple perçoit 20 % des revenus issus des téléchargements et reverse le reste aux développeurs, de plus en plus nombreux à travailler pour l'iPhone.
Apple sans Steve Jobs
La machine Apple est bien huilée. La concurrence a beau se ragaillardir, le groupe continue de croître, faisant même fi de la crise (lire encadré). Mais tous ces succès sont quasiment à l'initiative d'un seul homme : Steve Jobs. D'où la question récurrente de sa succession, d'autant plus pertinente lorsque ses problèmes de santé s'accumulent. L'intérim de six mois qui vient de se terminer s'est, certes, déroulé sans heurt, et le directeur opérationnel, Tim Cook, a parfaitement tenu la barre, assurant même avec succès le lancement du nouvel iPhone. Mais « Steve Jobs demeure le visionnaire de cette société, confirme Michael Nique. Et la question reste en suspens quant à l'évolution de la stratégie sans lui ».
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Apple snobe la crise

La firme américaine a publié hier son meilleur bénéfice hors fêtes de fin d'année, porté notamment par le succès de l'iPhone.

Apple traverse la crise sans encombre. Le fabricant high-tech a publié ce mercredi de très bons résultats pour le deuxième trimestre de l'exercice en cours (période avril-juin), tirés notamment par les ventes de son iPhone qui ont quasiment septuplé sur la période. Les investisseurs ont salué l'annonce, le titre Apple ayant bondi de plus de 2% en après Bourse à Wall Street.

Il faut dire que la firme américaine a fait état d'un bénéfice en nette hausse, de 14,6% après un bénéfice net de 1,07 milliards lors du deuxième trimestre de l'année précédente. Ces résultats, largement supérieurs aux attentes des analystes qui n'espéraient qu'environ 1,18 dollars par action, démontrent toute la solidité financière de la firme fondée par Steve Jobs. Les analystes ne cachent d'ailleurs par leur joie face à la vue des résultats d'Apple et soulignent la performance opérationnelle du groupe. Pour Apple, il s'agit là d'une très belle performance alors que le secteur informatique subit de plein fouet le ralentissement de l'activité économique.

Seules les ventes d'iPod sont en repli

Les ventes du groupe, iPhone en tête, affichent également une belle progression, avec un chiffre d'affaires trimestriel qui progresse de 11,7% à 8,3 milliards de dollars, contre 8,16 milliards attendus. Apple a vendu plus de 5 millions d'iPhone (3G et 3GS) au cours du trimestre, soit un bond de 626% en volume par rapport à l'an passé, et plus de 10 millions d'exemplaires de son baladeur iPod, malgré une baisse en volume de 7% des ventes. Enfin, les ventes des ordinateurs Mac ont, elles, grimpé de 4% à 2,6 millions d'unités, une performance à relier avec les importantes baisses de prix consenties par la firme. Le PDG du groupe, Steve Jobs, ne s'y trompe d'ailleurs pas en déclarant que ses «produits sont plus novateurs que jamais et les consommateurs y répondent».

Pour le trimestre en cours, Apple prévoit une nouvelle progression par rapport à l'an passé, et selon les prévisions, prudentes, du groupe, le chiffre d'affaires du 3ème trimestre devrait se situer entre 8,7 et 8,9 milliards de dollars. Des prévisions inférieures à celle du marché, qui espère des ventes de 9,04 milliards.

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JE N'EN REVIENS PAS

Le chantre de la bonne bouffe, de la cuisine aux petits oignons, du jardinage, de la confiture faite maison et qui a dit : "Quand on congèle de la merde on décongèle de la merde." nous fait de la publicité pour une enseigne qui ne respecte aucun des preceptes que cet homme nous a inculqué en d'autres temps, je crie à la trahison.
Honte à toi JP Coffe !

Mitterrand : le nouveau Malraux ?



DE L'ARGENT, BEAUCOUP D'ARGENT, DES MOYENS DE CRÉER UNE NOUVELLE POLITIQUE CULTURELLE DE DOITE, C'EST PAR LÀ QUE PASSERA LA RÉUSSITE DE FREDÉRIC MITTERRAND

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Taxe carbone : Rocard veut un signal fort dès 2010

Le président de la conférence d'experts plaide pour une contribution de 32 euros par tonne de C0 2 émise dès le 1 er janvier 2010. Il envisage une redistribution aux ménages les plus touchés mais de manière « partielle » et « provisoire » . Les recettes collectées compenseraient la suppression de la taxe professionnelle afin de renforcer la compétitivité.
Moins de deux semaines auront été nécessaires à Michel Rocard, président de la conférence d'experts sur la contribution climat-énergie (CCE), pour rédiger ses recommandations sur la base du consensus dégagé le 9 juillet autour d'une quinzaine de personnalités (élus, économistes, scientifiques, etc.). Son rapport sera remis au gouvernement vendredi. Dans une version provisoire et partielle dont « Les Echos » ont pris connaissance, l'ancien Premier ministre, invité de France Inter ce matin, affiche sa préférence pour une réforme dès le 1 janvier 2010, d'autant plus acceptable que les prix du pétrole restent, à ce stade, relativement bas. Il plaide pour une taxation des seules énergies fossiles (gaz, charbon, pétrole). L'électricité, qui émet du CO lorsqu'elle est produite par les centrales à charbon (en heure de pointe), serait exclue du périmètre, étant déjà soumise au marché européen des quotas. Pour les mêmes raisons, les industries les plus consommatrices d'énergie (sidérurgie, ciment, verre, papier, etc.) ne seraient, elles non plus, pas concernées. Michel Rocard souhaite néanmoins que les prix de la CCE et des quotas convergent progressivement à l'avenir.
Proposition de « chèque vert »

Hormis ces cas, le « signal prix » devra être « lisible, prévisible, universel et éviter en particulier le piège des dérogations », alors que des propositions circulent pour exonérer les ménages modestes ou les familles nombreuses. « Pour des raisons d'acceptabilité », la tonne de CO émise serait facturée au prix de 32 euros en 2010 (le niveau de 45 euros aurait été « idéal » pour accélérer les économies d'énergie), pour atteindre le niveau de 100 euros en 2030. Cela rapporterai près de 8,3 milliards d'euros l'an prochain, dont 4,3 milliards à la charge des ménages. Appliqué aux carburants, cela reviendrai à 7,7 centimes supplémentaires par litre de sans-plomb et à 8,5 centimes par litre de gazole. Un prix de départ inférieur (de 15 euros par exemple, plus proche du marché des quotas de CO) n'est pas raisonnable si la France veut respecter son objectif de diviser par quatre sa consommation de CO à l'horizon 2050, défend Michel Rocard. « Pour marquer la visibilité du projet », la loi de Finances établissant la taxe carbone devra aussi « annoncer son taux pour les cinq prochaines années ». Et une instance devra être créée pour assumer le suivi du dispositif et traiter de son extension aux autres gaz à effet de serre (méthane, etc.). Côté compensations, Michel Rocard édulcore la proposition de « chèque vert » formulée notamment par la Fondation Hulot. Certes, une redistribution doit être envisagée « pour les ménages les plus modestes ou les secteurs les plus touchés ». La facture dépassera en effet 300 euros par an pour certains ménages (chauffage au fioul, trajet domicile travail en voiture). Mais la compensation ne devra être que « partielle » et « aussi forfaitaire que possible » (non liée à la consommation) pour ne pas affaiblir le signal prix. Elle devra également « si possible » être « transitoire ». « On pourrait essayer de tenir compte de la situation géographique [rural] ou énergétique [types de chauffage] », indique simplement le rapport, sans trancher sur la forme entre « chèque vert », « aides ciblées » ou « aides fiscales à la transition énergétique ».




La recette générée par la contribution doit surtout « permettre d'amorcer une réorganisation des prélèvements obligatoires », en faisant évoluer la fiscalité des entreprises. Objectif : renforcer la compétitivité. Si Michel Rocard souligne que « l'instauration de la CCE ne doit pas être perçue comme le financement de la réduction de la taxe professionnelle », « l'idée que la recette ainsi dégagée y concoure est admise par la plupart des parties prenantes, la priorité devant être donnée, dans l'utilisation de la recette, à la compétitivité ». Et le Premier ministre de fustiger la « curiosité du système français » que constituait la « TP » en taxant les investissements. Si des compensations sectorielles peuvent être envisagées, par exemple dans l'agriculture, Michel Rocard juge là encore qu'elles devront être limitées (lire ci-dessous).

L'Elysée a maintenant quelques semaines pour se forger son propre avis et intégrer la réforme, ce qui devrait être le cas, au projet de loi de Finances 2010.

LUCIE ROBEQUAIN ET ETIENNE LEFEBVRE, Les Echos

Ségolène Royal apporte son soutien à Martine Aubry

En pleine crise de leadership au PS, l'ex-candidate à la présidentielle a assuré mardi qu'elle soutenait «tous les socialistes qui travaillent et qui essaient de se relever». «Halte au feu !» lancent pour leur part les députés PS.

Après Bertrand Delanoë, c'était au tour de Ségolène Royal de tenter de défendre Martine Aubry, largement vilipendée rue de Solferino. «J'apporte mon soutien à tous les socialistes dont Martine Aubry qui travaillent qui font des efforts, qui essaient de se relever», a-t-elle déclaré, lors d'une conférence de presse.

«Les choses ne sont pas faciles. Je suis persuadée qu'elles vont aller mieux s'il y a un travail sérieux qui est fait», a ajouté la présidente de Poitou-Charentes, depuis ses locaux du boulevard Raspail.

Et la candidate PS à la dernière présidentielle de prévenir : «Cela nous demande énormément d'énergie, d'intelligence, de réflexion en commun, de modestie, de changement de méthodes, de changement de pratiques».

Pour Ségolène Royal, «si les gens en veulent au Parti socialiste, sont mécontents des socialistes, c'est parce qu'ils (…) ont une attente désespérée d'une politique qui marche et d'une opposition debout fière d'elle-même, imaginative, créative, fraternelle et qui est capable de proposer un autre modèle de civilisation et de répondre aux grands défis du temps présent», a-t-elle ajouté. «Nous allons réussir à le faire».

«Un feuilleton quotidien de petites phrases»

En essayant de se placer au-dessus de la mêlée, elle a dénoncé les piques lancées contre son ancienne rivale. «On ne peut pas accepter que l'on réduise l'avenir d'une grande famille politique à gauche dans un feuilleton quotidien de petites phrases». Une allusion aux récentes critiques de Manuel Valls, Julien Dray, ou encore par les «amis» de l'extérieur, comme le philosophe et figure de la gauche intellectuelle, Bernard Henri-Lévy. Mardi matin, c'était au tour de Jack Lang d'enfoncer le clou en déclarant que le principal parti d'opposition était «devenu un arbre sec», dans Le Parisien/Aujourd'hui en France.

Parallèlement, les députés socialistes ont adopté dans la journée un appel au calme, intitulé «Maintenant, ça suffit !» «Chacun est libre de son expression, de son ambition, de l'épanouissement de son talent. Mais pas sur le dos de ses propres amis, pas sur le dos de nos concitoyens qui doivent pouvoir adhérer à un véritable changement politique», peut-on lire dans ce texte adopté l'unanimité par la soixantaine de députés présents, sur les 204 que compte le groupe. Manuel Valls, Arnaud Montebourg ou Jack Lang, qui ne participe jamais aux réunions du groupe, étaient absents.

«Chacun doit se souvenir qu'il doit son élection à la confiance des militants du Parti socialiste et de ses électeurs. Halte au feu ! Notre combat mérite mieux que les extravagances et le manque de sang-froid. Notre combat doit être mené à gauche avec fierté, la tête haute et en dehors des cimetières», ajoute-t-il.

«Ça s'adresse aussi à Manuel Valls mais pas seulement à lui», précise un responsable PS en citant «Arnaud» (Montebourg) et «Julien» (Dray), qui ont critiqué récemment le PS et sa première secrétaire. «C'est une réaction des députés PS qui ne comprennent pas que leur travail soit couvert par les bruissements de Solférino», conclut-il.

BÉCASSINE VIENT SOUTNIR LA MÉGÈRE.