TOUT EST DIT

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mardi 23 juin 2009

Au Congrès, "le PS s'est ridiculisé"

Le député François Loncle est socialiste. Il n'était pas présent au Congrès, réuni lundi à Versailles. Parce qu'il était occupé à Strasbourg. Parce qu'il ne voulait pas, surtout, assister à l'adresse solennelle de Nicolas Sarkozy. Furieux, Loncle ne mâche pas ses mots contre le parti socialiste : "Le PS s'est ridiculisé en assistant à cette cérémonie où le chef de l'Etat est arrivé comme la reine d'Angleterre, avant de s'en aller sans débattre, une fois son discours achevé. Le tout dans un décor digne de l'Ancien régime. La position mi-chèvre, mi-choux des parlementaires socialistes - on assiste au discours, puis on s'en va, sans débattre - ne tient pas." Lui voulait que ses camarades boudent ce grand raout. Comme les Verts et les communistes. "De la sorte, on aurait transformé ce congrès en congrès de l'UMP à Versailles. Ca aurait eu de la gueule!" Une proposition qui n'a pas été retenue...

Frédéric Mitterrand confirme son arrivée à la Culture

Frédéric Mitterrand a confirmé, mardi midi sur France 2, qu'il rentrerait au ministère de la Culture lors du remaniement du gouvernement annoncé pour mercredi. Il s'agit "d'une tâche exaltante et d'un honneur", a déclaré le neveu de l'ancien président socialiste François Mitterrand. Alors qu'on l'interrogeait sur ceux qui demanderaient s'il était toujours de gauche, Frédéric Mitterrand a répondu : "je leur laisse le soin de répondre à la question. François Mitterrand quand il ne voulait pas répondre ne répondait pas. Je suis pareil", a-t-il estimé, ajoutant : "Nicolas Sarkozy a bien été ministre au temps de Mitterrand". L'actuel président de la République était en effet ministre du Budget et porte-parole du gouvernement d'Edouard Balladur de 1993 à 1995 durant la deuxième cohabitation.

Selon nos informations, Frédéric Mitterrand a organisé un pot d'adieu à la villa Médicis lundi soir. Au cours de cette petite sauterie, qu'il a lui même qualifiée "d'adieux très émouvants", il a annoncé à ses collaborateurs qu'il quittait Rome pour rejoindre Paris aujourd'hui même, confirmant à ses proches les rumeurs sur sa nomination au ministère de la Culture en lieu et place de Christine Albanel. Et ce, un an seulement après sa nomination dans la capitale italienne.

Nicolas Sarkozy reprocherait à Christine Albanel d'être "trop triste"

Nicolas Sarkozy poursuit ainsi son marché des personnalités de gauche. Selon des sources proches de l'Élysée, le chef de l'État reprocherait à Christine Albanel, non pas son travail, mais d'être "trop triste". La Culture est aussi le seul poste qui permet aisément de réaliser des prises à gauche. Frédéric Mitterrand est entré dans les petits papiers du chef de l'État il y a tout juste un an, le 4 juin 2008, au moment de sa nomination à Rome. Âgé de 62 ans, Frédéric Mitterrand exerçait jusqu'à cette date des fonctions de directeur général (en charge des programmes) de TV5 Monde. Il fut aussi animateur sur la chaîne Pink TV. Il est l'auteur d'une douzaine d'ouvrages, dont La Mauvaise Vie , salué par la critique, dans lequel il confie ses doutes avec franchise. Frédéric Mitterrand avait reçu mission d'ouvrir la villa Médicis au public.

En mars dernier, Frédéric Mitterrand signait un contrat avec le groupe TF1. Il devait, à partir de septembre prochain, animer une fois par mois une émission culturelle sur la chaîne Odyssée (groupe TF1) depuis la somptueuse villa Médicis. L'émission devait également être retransmise sur TV5 Monde, avec pour parrain la chaîne hôtelière Sofitel.

Iran : Ahmadinejad prêtera serment cet été

MINUTE PAR MINUTE La plus haute autorité juridique dit n'avoir constaté «aucune fraude» dans les résultats de l'élection présidentielle. Sur le terrain, la contestation s'essouffle.

10h36 : Confusion autour du rappel de l'ambassadeur iranien à Londres. Une source au ministère iranien des Affaires étrangères nie le rappel de l'ambassadeur d'Iran à Londres pour consultations, annoncé un peu plus tôt par l'agence officielle Irna citant un député.

La tension est forte entre l'Iran et la Grande-Bretagne. Téhéran accusant la Grande-Bretagne d'«ingérence» dans les affaires intérieures iraniennes, en référence au mouvement de protestation déclenché après la réélection du président Ahmadinejad. Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, avait violemment attaqué la Grande-Bretagne et sa «politique perverse» lors de la prière du vendredi de Téhéran. Lundi encore, le ministre des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki a accusé Londres d'avoir «comploté contre l'élection présidentielle depuis plus de deux ans». Lundi, le Royaume-Uni a décidé de rapatrier les familles de son personnel d'ambassade et déconseillé à ses ressortissants de se rendre dans le pays pour des voyages non essentiels.

Parallèlement, une manifestation prévue aujourd'hui devant l'ambassade de Grande-Bretagne à Téhéran, à l'initiative d'associations d'étudiants iraniens, a été annulée après son interdiction par les autorités.

9h47 : Ahmadinejad prêtera serment entre le 26 juillet et le 19 août. Le président et le nouveau gouvernement iraniens prêteront serment devant le Parlement entre le 26 juillet et le 19 août, annonce l'agence officielle Irna.

8h49 : Pas d'annulation du scrutin. Le Conseil des Gardiens de la constitution, chargé de superviser les élections et de valider ses résultats, a exclu une annulation de la présidentielle comme le réclame le candidat malheureux Mir Hossein Moussavi, rapporte la télévision d'Etat. «Nous n'avons constaté aucune fraude ou infraction majeure. Par conséquent, il n'y pas de possibilité d'une annulation» du scrutin, a déclaré le porte-parole de cette instance Abbas Ali Kadkhodaie, selon la télévision en langue anglaise Press TV, qui dépend de la télévision d'Etat. Il a ajouté qu'»aucune des plaintes des candidats n'avait été acceptée», a rapporté mardi pour sa part le quotidien gouvernemental Iran. Le porte-parole avait concédé la veille que des cas d'irrégularité avaient bien été constatés avant d'ajouter qu'ils ne remettraient pas en cause le résultat.

En ce début de semaine, la contestation s'essouffle en Iran, marquée par la répression du week-end dernier. Lundi, seul un millier de personnes environ a manifesté à Téhéran. Sur le front diplomatique, alors que Téhéran a convoqué tous les ambassadeurs de l'UE en poste en Iran, les Vingt-Sept cherchent une réplique coordonnée. La présidence tchèque de l'Union a appelé lundi soir les pays membres à «convoquer» individuellement chacun des 27 ambassadeurs iraniens dans l'UE.