TOUT EST DIT

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mercredi 27 mai 2009

28.000 postes de fonctionnaires supprimés en 2008

La baisse des effectifs dans la Fonction publique d'Etat a été plus importante que prévue, avec 28.000 postes supprimés l'an passé contre 22.921 fixés par la loi de finances.

La baisse des effectifs dans la Fonction publique d'Etat a été plus importante que prévue, avec 28.000 équivalents temps pleins (ETP) supprimés en 2008, contre 22.921 fixés par la loi de finances, selon un communiqué de l'Elysée publié mercredi à l'issue du Conseil des ministres.

Ces réductions d'effectifs interviennent dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques (RGPP), qui prévoit le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. L'écart "traduit l'anticipation par certains ministères de suppressions de postes prévues dans le cadre du budget 2009-2011", précise un communiqué du ministère du Budget et de la Fonction publique

"Arrêtons ce jeu de massacre en période de crise", a réagi à ces chiffres Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, premier syndicat dans la Fonction publique d'Etat (2,5 millions de fonctionnaires), mercredi sur France Info.

"Pas étonné" par ces chiffres, il a expliqué que "depuis la mise en oeuvre de la Lolf (nouvelle architecture budgétaire, ndlr), on parle de plafond d'emplois: c'est-à-dire que chaque ministère, chaque administration a un nombre maximum d'emplois dont il peut disposer mais il n'est pas obligé d'atteindre ce maximum, il peut faire des économies supplémentaires".

"C'est manifestement ce qui se fait depuis plusieurs années, et je crains que pour 2009 et 2010 on ait le même phénomène de suppressions d'emploi qui viennent s'ajouter à celles déjà prévues par le législateur", a-t-il ajouté.

Pour 2009, l'Etat prévoit de supprimer 30.627 postes de fonctionnaires d'Etat.
Enfin, la France est encore l'un des pays les plus outrageusement peuplé de fonctionnaires, de personnes qui font 35 heures de présence café compris.

Tout le monde n'est pas allergique à Claude Allègre

L'arrivée hypothétique au gouvernement de Claude Allègre -qui annonce ce mercredi qu'il votera "sans état d'âme" Barnier aux européennes- a suscité de nombreuses réactions négatives, de Juppé à Hulot. Mais aussi des encouragements, notamment dans la majorité. On fait le point.

Les contre

Alain Juppé. Le 25 mai sur France Bleu Gironde, le maire de Bordeaux estime que la nomination de Claude Allègre au gouvernement constituerait un "contre-signal formidable". "La personne n'est pas en cause, mais ses thèses sont bien connues: pour lui le réchauffement climatique n'est pas dû à l'activité humaine. Il est quasiment le seul à penser cela."

Nicolas Hulot, dans le JDD: "J'ai simplement mis en garde sur la difficulté qu'il y aurait à rendre compatibles d'un côté le rapport Attali, de l'autre les vues de Claude Allègre sur le climat, au moment où la France tente de mettre en oeuvre les orientations du Grenelle de l'environnement. Mais beaucoup de gens sont montés au créneau. Il ne faut pas oublier qu'Allègre nie la part entropique des changements climatiques. Moi, je me contente de donner mon avis, si on me le demande. Après, c'est un choix politique".

Jean Jouzel. Le climatologue français, vice-président du Groupe intergouvernemental d'étude sur le climat (Giec), prix Nobel de la paix 2007 avec Al Gore: "C'est dérangeant."

La fédération France nature environnement (qui regroupe 3000 associations) et Agir pour l'environnement: "Après avoir longtemps nié la responsabilité humaine dans le dérèglement climatique, Claude Allègre s'est donné pour mission de vanter les mérites de la transgénèse appliquée à l'agriculture", il "est devenu l'archétype du mammouth de l'écologie". "Allègre ou Grenelle, pour nous il faut choisir".

Corinne Lepage, ex-ministre de l'Environnement de Juppé, dans Libération du mardi 26 mai: "Faire entrer Allègre au gouvernement, c'est un oxymore; comme si on lançait un programme d'agriculture bio à Tchernobyl. Mais cela pose aussi la question du combat politique: c'est quoi aujourd'hui? La satisfaction de son ego ou la défense d'une conviction? On m'a proposé d'entrer au gouvernement en 2007, j'ai refusé car là n'était pas ma conviction."

José Bové qualifie Claude Allègre d'"anachronisme scientifique" et estime que son éventuelle nomination au gouvernement "serait un très mauvais signe pour l'écologie".

Dès février, le collectif Sauvons la recherche dénonçait "sa nomination (qui) ferait pour nous figure de provocation".

Claude Goasguen, député UMP de Paris:"Je ne suis pas persuadé que la personnalité de Claude Allègre soit très favorable pour calmer le monde de l'Education nationale. (...) Il ne faut pas confondre l'ouverture et le mercenariat".

Benoist Apparu, député UMP: "On a eu des difficultés sur le chemin éducatif. Il vaut mieux mettre quelqu'un de vierge dans le système, quelqu'un qui a une image correcte dans le milieu."

François Goulard, député UMP et ancien ministre de la Recherche: la nomination de Claude Allègre créerait "une crise de plus" avec les chercheurs. "Des personnalités comme M. Allègre ne nous apportent pas grand chose"

Jean-Pierre Bel, président du groupe socialiste au Sénat. "S'ils veulent se charger de Claude Allègre, qu'ils le fassent! Bon courage!"

Les pour

Nicolas Sarkozy rêve depuis longtemps de confier un grand ministère de l'Innovation à Claude Allègre, mais le battage qui entoure cette possible nomination l'agace, note ce mercredi Le Parisien.

Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP estime qu'avec "sa liberté de ton" et ses qualités de "réformateur", l'ancien ministre socialiste du gouvernement Jospin avait "un profil intéressant pour la vie politique française". "Moi, je crois à l'ouverture parce qu'il est important qu'un gouvernement puisse aussi ressembler à la société française". "Il est certain que ça dérange beaucoup de socialistes".

Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP voit "quelque chose de formidable", "c'est de la publicité pour l'ouverture". "Or l'ouverture, je pense que c'est la solution pour réformer notre pays en profondeur et c'est d'autant plus important quand il y a la crise comme aujourd'hui". Allègre est "une personnalité forte de la vie politique", "quelqu'un qui ne se laisse pas arrêter par des codes ou parce que ça fait pas bien de dire ci ou ça, qui dit ce qu'il pense, qui peut parfois se tromper".

Eric Besson: "Les attaques à l'encontre de Claude Allègre sont inacceptables et grotesques".

Ivan Rioufol, journaliste au Figaro, sur son blog: "L'éventualité d'une entrée de l'iconoclaste Claude Allègre au gouvernement serait le signe encourageant d'une vraie rupture avec le conformisme politique: une tradition que Nicolas Sarkozy a jusqu'à présent consolidée en menant une inutile politique d'ouverture à gauche, alors que la société penche de plus en plus à droite. En d'autres termes, ce n'est pas l'ancien conseiller de Lionel Jospin qui est intéressant dans la personnalité d'Allègre, mais l'esprit libre et critique qui a rompu avec le PS et qui dit les choses. Il est réjouissant de voir, dès à présent, une partie de la communauté scientifique s'affoler de l'audience que pourrait retrouver celui qui met en doute, notamment, l'unique responsabilité de l'activité humaine dans le réchauffement climatique".


Claude Allègre votera UMP aux européennes


Alors que sa possible nomination au gouvernement continue de provoquer un tollé, le scientifique persiste à multiplier les déclarations flatteuses en direction de Nicolas Sarkozy.

« Je vais voter pour Michel Barnier, sans aucune hésitation, je n'ai pas d'état d'âme. D'abord j'aime bien Barnier, ensuite je pense que Sarkozy est la seule personne qui a fait bouger la Commission européenne et la présidence française de l'UE a été formidable. J'espère qu'il va continuer à la faire bouger ».

Contrairement à Bernard Kouchner, Claude Allègre n'a pas hésité longtemps sur son vote aux européennes. Dans une interview à l'AFP, le scientifique et ex-ministre de l'Education Nationale de Lionel Jospin fait une nouvelle fois montre de son admiration pour Nicolas Sarkozy. Sans cacher son envie de faire partie de l'équipe gouvernementale après le 7 juin prochain. «J'ai refusé d'entrer au gouvernement au début, mais j'ai beaucoup admiré la présidence française de Nicolas Sarkozy. Je suis très admiratif: le fait qu'on a fait un plan de relance commun, le fait qu'on a secoué la Commission, c'est une performance ».

Allègre obtiendra-t-il ce poste ministériel auquel il aspire tant ? La question devient complexe pour l'Elysée. Selon les informations du Figaro, Nicolas Sarkozy aurait « toujours envie » de tenter l'aventure, mais serait inquiet au vu des retombées négatives suscitées par les rumeurs annonçant le scientifique au gouvernement.

Allègre : «je ne pratique pas l'écologie dénonciatrice»

Le chef de l'Etat serait notamment inquiet, selon Le Parisien, des retombées chez les sympathisants de la cause écologiste, après les commentaires très négatifs de Nicolas Hulot ou d'Alain Juppé à l'encontre d'Allègre et de ses thèses contestées sur le réchauffement climatique. Autre point négatif, les réticences des ministres à son entrée au gouvernement et surtout à la mise en place souhaitée par le géochimiste d'un ministère de la recherche et de l'Industrie.

L'ancien socialiste dénonce depuis quelques jours «les mensonges et les affabulations» proférées par Nicolas Hulot et d'autres écologistes. «Je ne pratique pas l'écologie dénonciatrice mais l'écologie préventive et réparatrice», explique-t-il, rappelant qu'il a lancé «le premier programme français de géothermie» et «travaille depuis 20 ans sur les pollution des fleuves». Et Allègre d'ajouter : «En tant que scientifique et citoyen, je ne veux pas, comme certains, que l'écologie contribue à accentuer la crise et fasse encore plus souffrir les plus démunis».

Claude Allègre n'hésite d'ailleurs pas à tacler Nicolas Hulot. Selon lui, l'animateur«a peur de perdre ses subventions. Le ministère lui donne des subventions pour sa fondation Nicolas Hulot et il a peur que si je suis ministre je coupe ses subventions. Hulot c'est le grand inventeur de l'écologie financière».

Dernière attaque en date, celle du PS. Mardi, Martine Aubry a souhaité «bon courage» au gouvernement si Allègre l'intégrait. Sur Canal +, la première secrétaire du PS a expliqué : «Aujourd'hui, qu'est-ce que [Nicolas Sarkozy] attire à soi? Des hommes qui sentent l'odeur de l'écurie et qui attendent qu'on leur donne quelque chose». Avant d'ajouter : «Quand nous tous politiques nous sommes venus à dire que c'est un sujet majeur pour les générations qui viennent (...) si un ministre ose dire l'inverse de ce qui est une vérité absolue, je leur souhaite bon courage, car il ne va pas se taire, lui».

Quand Martine parle de Ségolène (et vice-versa)

L'animosité entre les deux premières dames du PS est récente: les choses se sont envenimées avec les ambitions de la présidente de Poitou-Charentes. Notre sélection de petites phrases vachardes...

MARTINE AUBRY SUR SEGOLENE ROYAL

Réputée pour ses répliques cinglantes, Martine Aubry ne supporte pas le côté "com", selon elle, de son ancienne ministre déléguée à la Famille: "C'est pour cela que Martine est revenue au premier plan en politique, explique un membre de sa famille. Elle s'arrachait les cheveux chaque fois qu'elle l'écoutait parler." (Le Point, 5 février 2009)

Sur son style

"Le problème aujourd'hui n'est pas de mettre au premier plan des visages, des mises en scène, mais de dire ce que les socialistes ont à proposer." (Libération, 18 septembre 2008)

A la veille de l'élection du premier secrétaire du PS, en novembre 2008: "La politique, c'est trop sérieux pour qu'on s'étale dans les magazines de papier glacé." (RFI, 21 novembre 2008) et aussi "L'élection n'est pas un concours de beauté" (Les Echos, 17 mars 2009)

Ses relations au sein du PS

La maire de Lille ne supporte pas le "côté perso" de la présidente de Poitou-Charentes: "Elle ne s'est jamais entendue avec personne, elle a toujours été seule." (Les Echos, 30 septembre 2008)

"Ségolène a un point non commun avec tout le monde, celui de vouloir travailler toute seule." (Le Figaro, 30 août 2008)

Dans son livre d'entretiens avec le journaliste Stéphane Paoli et le sociologue Jean Viard - Et si on se retrouvait...: "Rien n'est pire que la personnalisation extrême et permanente que nous connaissons actuellement" (Les Echos, 27 août 2008)

Après le congrès de Reims, en novembre 2008:

"Je ne l'ai pas vue, je travaille!" "Chacun a le droit d'avoir ses ambitions. Moi, je prépare un projet pour qu'en 2012 les Français se disent 'Il y a un autre modèle possible'", explique Aubry, qui dit "respecter Ségolène Royal". La preuve: "Il y a autour d'elle des grands élus et des gens compétents qui ont toute leur place dans la future direction." C'est juste que Ségolène Royal n'a pas "la même manière de faire de la politique" (Libération, 27 novembre 2008)

Au lendemain de la prestation de Ségolène Royal au Zénith, le 27 septembre 2008:

Qu'on ne lui dise pas que le rassemblement des "royalistes" ressemble à un meeting des démocrates américains et que les vieilles pratiques du PS pourraient paraître ringardes! " Vous croyez que c'est cela le renouvellement de la politique? Aux États-Unis, le leader est mis en scène, mais il parle des problèmes politiques." (Le Figaro 29 septembre)

En octobre 2007:

Quand l'ex-candidate à la présidentielle tente une manoeuvre d'approche après sa défaite, la maire de Lille lui répond froidement: "Ecoute, Ségolène, je n'ai aucune envie de te voir. Je pense que nous n'avons rien à nous dire. Je n'ai pas de temps à perdre et toi non plus, j'en suis sûre." La guerre des "ex", de Renaud Dely (Ed. du Moment).

Après l'échec à la présidentielle, en mai 2007, Ségolène redevient un leader parmi d'autres au PS:"Aujourd'hui, Ségolène Royal est évidemment une des responsables du Parti socialiste, comme d'autres qui se sont exprimés. Si on accepte de dire que la responsabilité n'est pas la sienne, mais qu'elle est collective, il faut qu'elle accepte, elle aussi, et elle l'acceptera, d'être autour de la table avec nous pour faire comprendre aux Français encore une fois que ce n'est pas l'individualisme, la loi du plus fort, qui régira la société de demain, mais des valeurs d'humanisme, de solidarité qui d'ailleurs nous amènent à aller au-delà de la gauche. Ségolène est maintenant un leader parmi d'autres au PS." ( Le Franc-Parler, France Inter, i-télé, Le Monde)

A propos de la campagne pour la présidentielle en 2007 : "Je n'ai pas aimé notre façon de faire de la politique".
La démocratie participative? "La politique, ce n'est pas demander à chacun ce qu'il veut pour ensuite lui promettre", attaque-t-elle "On ne peut pas se contenter de demander aux gens ce qu'ils veulent pour faire un programme." (Le Figaro 23 octobre et 27 novembre 2008)

En mai 2008: "Je crois à un retour de la politique. A nous d'apporter une vision pour la France. Envoyer des mails pour demander aux gens leur analyse de la société, ça ne suffit pas." (Le Point, 1er mai 2008)

"Nous avons un peu abandonné la politique. Nous avons eu l'impression qu'il valait mieux suivre les Français dans ce qui pouvait leur plaire plutôt que de leur proposer une vision de notre société. Par moments, nous avons eu des doutes sur les valeurs." ( Le Franc-Parler, France Inter, i-télé, Le Monde, mars 2008)

Elle s'en prend également aux thèmes sécuritaires de la candidate à la présidentielle et au slogan de l'"ordre juste" : "Il faut remettre la phrase dans le bon ordre et dire qu'il n'y a pas d'ordre sans justice !" (Libération, 2 juin 2008)

En octobre 2006, à la veille des primaires socialistes pour la présidentielle, Martine Aubry est claire : "Je ne voterai pas pour Ségolène Royal au premier tour." Mais si elle "est choisie, ce sera ma candidate et je la défendrai". (Le Nouvel Obs, 4 décembre 2006)

Fin août 2006, dans un restaurant de La Rochelle où elle dîne avec des journalistes: "On n'est pas en train de choisir le président de l'association de boules du quartier", "Le projet du PS, ce n'est pas famille, travail, effort et régions." (Les Echos, 17 mars 2009)

Martine Aubry sait aussi se montrer magnanime :

"Quand je vois Villepin et Juppé dire ce qu'ils disent de Nicolas Sarkozy, mais enfin on n'en est pas là avec Ségolène Royal !" (Le Parisien, 18 mai 2009)

Il lui arrive même de faire l'éloge de la dame du Poitou : "Franchement, dans ce parti, c'est l'une des seules qui ait des couilles !" (L 'Express, 27/11/2009)

Pendant la campagne présidentielle 2007, Ségolène est venue à Lille, en janvier, chercher le soutien de l'élue du Nord : "Elle a choisi un style extrêmement particulier, un rapport aux Français qui n'est pas habituel. Il nous faut désormais respecter ses choix et s'y inscrire." (Le Nouvel Obs, 25 janvier 2007)

SEGOLENE ROYAL SUR MARTINE AUBRY

Sur la politique conduite par Martine Aubry à la tête PS

En Grèce, à un colloque sur l'avenir des gauches en Europe. : "A nous de descendre de notre piédestal programmatique, de nos certitudes et d'un certain contentement de nous-mêmes." (Le Figaro, 12 mai 2009)

Ségolène accuse le parti, et donc sa première secrétaire, de n'avoir "aucune idée de réforme" depuis qu'elle est en fonction et de pratiquer "l'ostracisme et le sectarisme". (Le Nouvel Obs, 31 janvier 2009)

Dans son livre "Femme debout" paru en janvier 2009: elle "me regarde toujours comme quand j'étais sa sous-ministre. Elle le pense vraiment. Il y a eu une primaire, une campagne présidentielle, un score plus qu'honorable et je suis sa sous-ministre. Elle ne me regardera jamais autrement." (Blog de Jean-Michel Apathie, 28 janvier 2009).

Après le congrès de Reims, à Martine Aubry: "Je veux bien jouer le rassemblement, mais il faut qu'on partage tous les postes importants. La réponse est sèche: "Non, Ségolène. J'ai gagné, on ne va pas faire la cohabitation." (Le Point, 5 février 2009)

Au moment des primaires pour l'élection du Premier secrétaire du Parti socialiste, en novembre 2008, son angle d'attaque, c'est le renouvellement face à "l'ancien appareil":

Après sa défaite face à Aubry à la tête du PS : "Nous avons mené une très belle bataille pour la transformation du Parti socialiste et cette bataille continue." Sa candidature a "réussi cet exploit de convaincre la moitié, et peut-être un peu plus, du Parti socialiste, en ayant la totalité de l'ancien appareil contre nous". (Le JDD, 25 novembre 2008)

Au congrès de Reims, à Pierre Mauroy "Tu sais, j'ai toujours beaucoup d'admiration pour toi", confie l'ancien Premier ministre à Ségolène Royal. "Eh bien, rejoins-moi!", répond du tac au tac l'ex-candidate. L'octogénaire, qui soutient Martine Aubry, sourit et se défend: "Martine fait des choses très bien dans notre région." Ce à quoi Ségolène Royal répond: "Martine, c'est très bien pour la région, mais moi, c'est la France."

Avant l'élection du premier secrétaire du Parti socialiste, le 20 novembre, Ségolène Royal précise ses arguments dans la confrontation qui l'oppose à Martine Aubry et Benoît Hamon. Elle estime qu'elle "symbolise la rupture", et évoque son "contact particulier avec le peuple".

Dans un entretien publié par Le Parisien, à la question :" Si vous êtes élue, tendrez-vous la main à Martine Aubry, comme elle entend le faire elle-même?", elle répond: "Il aurait été préférable qu'elle prenne la main que je lui avais tendue avant le congrès ainsi qu'à Bertrand. Pour que tout se passe bien. Les actes doivent être conformes au discours. Ma responsabilité maintenant, c'est de tendre la main aux militants socialistes pour avoir demain la légitimité la plus forte afin que le PS puisse refaire son unité pour s'opposer et proposer efficacement." (Le Parisien, 20 novembre 2008)

Quelques jours plus tôt, elle s'en prend à une organisation qualifiée de "fortin étriqué de positions ratiocinantes", et prône "une consultation directe des militants sur la question des alliances avec le Modem." (Libération, 17 novembre 2008)

A la veille de sa prestation au Zénith, le 27 septembre 2008

A la question: "Martine Aubry n'est pas avare de petites phrases à votre égard..." elle répond : "Elle balance, mais ce n'est pas nouveau de sa part. Qu'elle vienne au Zénith, la musique adoucit les moeurs !" (Métro, 26 septembre 2008)

En septembre 2008, elle fustige ses camarades, "direction et parlementaires", incapables de faire entendre la voix du PS face à Nicolas Sarkozy. "J'ai choisi dernièrement de me mettre en retrait, analyse-t-elle. Eh bien, quand je ne remplis pas mon rôle d'opposante, c'est François Bayrou qui occupe l'espace !" (Le Parisien, 19 septembre)



*

Sur les 35 heures, l'oeuvre de Martine Aubry

Pendant la campagne pour la présidentielle, en janvier 2007 : au nom de la rénovation de la politique , la candidate, qui se rend à Lille, déclare dans un entretien à La Voix du Nord qu'elle ne s'"interdit rien" sur les 35 heures. "Nous devons regarder les choses en face. Ce n'est pas se désavouer que de réajuster certaines réformes pour gommer leurs effets négatifs."

En 2006, sur son site Désir d'avenir: les 35 heures ont eu pour "contrepartie un spectaculaire assouplissement du droit du travail et une flexibilité accrue" et "la répartition de l'effort et des avantages a été fortement inégalitaire". "La proportion des salariés en horaires flexibles est passée de 10 % à 40 %, soit plus que les salariés américains", note-t-elle, soulignant que "c'est essentiellement au bas de l'échelle des qualifications et des statuts que la flexibilité a été accentuée". Désirs d'avenir, octobre 2006

Après les primaires socialistes en 2006, recevant Ségolène Royal à Lille, Martine Aubry "lui demande juste avant le meeting ce qu'elle doit dire aux militants: "Surtout tu ne parles pas de politique, tu dis du bien de moi, tu développes mes qualités", lui répond la présidente de la région Poitou-Charentes. Interloquée, la dame du Beffroi s'exclame: "Ah ça, je ne peux pas!" (JDD, 21 septembre 2008)

A propos de leur collaboration en 2000, Ségolène Royal, héritant du dossier de la Famille, est placée sous l'autorité de la puissante ministre de l'Emploi et de la Solidarité.
"Pour Martine, je faisais partie des ombres, des passe-murailles... Elle me prenait vraiment pour la dernière des nouilles."

"Elle était une bosseuse, mais elle avait aussi la chance d'être la fille de Jacques Delors. Moi, je ne suis pas fille de ministre, je suis un peu arrivée là à la force du poignet." (Les Echos, 30 septembre 2008)

LE PS EST DE PLUS EN PLUS RIDICULE. QU'IL PRENNE UN PEU EXEMPLE SUR L'ESPAGNE, ZAPATERO
LUI, EST CRÉDIBLE ET NE RENIE PAS L'ÉCONOMIE DE MARCHER.

EDIFIANT SUR LA REPRISE.

Aubry-Royal : la réconciliation de façade

À l'occasion des européennes, la première secrétaire et l'ex-candidate jouent mercredi soir les retrouvailles devant les militants.

«Back to normalitude !» La formule est de Benoît Hamon. À moins que ce ne soit une plaisanterie… Pas de quoi faire un fromage, affirme-t-il, du meeting qui réunit Martine Aubry et Ségolène Royal, mercredi soir à Rezé, dans la banlieue nantaise. Ah bon ? Pourtant, depuis l'épilogue du congrès de Reims, ce sera la première fois que la numéro un du PS et l'ex-candidate à la présidentielle se reverront. Une affiche de rêve pour les militants qui n'aspirent qu'à l'unité du parti. Entre les deux rivales, la haine, la rancune, le ressentiment, l'incompréhension n'ont pourtant jamais disparu. Autant dire qu'à moins de deux semaines des européennes, ce meeting est un événement. Pour le PS, il sera, à n'en pas douter, l'un des temps forts de la campagne. Plus qu'un cliché, un symbole. Factice peut-être, ambitieux sûrement, fragile surtout. «En période de guerre froide, on appellerait cela une normalisation», plaisante à peine une proche de Royal. Pour qualifier l'état des relations entre les deux adversaires, les socialistes ont choisi leur expression : «la paix armée».

Mardi, elles se sont parlées au téléphone. C'est exceptionnel. Mercredi soir, après s'être entretenues en tête à tête, l'une et l'autre s'efforceront de donner le change à la tribune. «Il y a eu des meetings avec Laurent Fabius, Bertrand Delanoë, Vincent Peillon, François Hollande. On termine avec Ségolène. Il n'y a rien de plus naturel que le parti se réunisse pour les élections», assure Aubry. Ce meeting n'est pas «un sujet dans le sujet, affirme pour sa part Royal. Il n'y a pas de story entre nous. Le problème, c'est la mobilisation des électeurs.»

Pourtant, l'opposition de leurs deux caractères ne cesse d'alimenter la chronique. «Les choses sont beaucoup plus simples qu'on veut bien le dire», tempère Aubry. «Mais peut-être le fait qu'on soit des femmes attise» les commentaires sur leur rivalité, tente-t-elle d'expliquer. De son côté, Royal joue aussi l'apaisement : «Nous avons des relations normales, responsables. Même si ce n'est pas facile après le congrès. Mais je tourne vite une page. On souhaite normaliser les choses.» Plus facile à dire qu'à faire. Le chemin à parcourir est encore long.

Côte à côte, si ce n'est ensemble pour soutenir la tête de liste dans l'Ouest, Bernadette Vergnaud, Martine Aubry et Ségolène Royal se retrouveront sur la même estrade à 19 h 30. La réunion n'a pas été facile à organiser en réalité. Elles ont laissé leurs lieutenants, François Lamy pour Aubry et Jean-Louis Bianco pour Royal, régler les détails de l'organisation. Au PS, gérer les relations entre les deux femmes relève presque d'un job à temps plein.

Benoît Hamon en sait quelque chose. Ce vendredi d'avril, il est bien embêté. Depuis le matin, à la radio, on ne parle que de cela : Martine Aubry et Ségolène Royal pourraient participer à un meeting commun… C'est vrai, l'idée est dans l'air, rue de Solferino, depuis quelque temps. En tant que présidente de la Région Poitou-Charentes, l'ancienne rivale du congrès devrait logiquement être présente au meeting régional du Grand Ouest. Mais pour l'instant, personne, au sein de la direction du PS, n'a pris le soin de vérifier auprès d'elle ses intentions. «Je devrais peut-être appeler…», s'interroge le porte-parole du parti, qui se déplace ce jour-là dans le Pas-de-Calais. Il sort son téléphone, compose le numéro de Jean-Louis Bianco, principal interlocuteur des aubrystes chez les royalistes et plus fidèle soutien de l'ex-candidate. Il tombe sur le répondeur. «Bonjour, c'est Benoît Hamon… Je t'appelle à propos du meeting du Grand Ouest… Je ne suis pas en mission officielle… Mais je pense que ce serait bien d'en parler… Bon… À bientôt». Il raccroche. «Je pourrais aussi téléphoner à Rebs…» Le maire de Dijon, François Rebsamen, est un autre négociateur royaliste… Mais un négociateur retors. Benoît Hamon hésite, réfléchit encore un peu… «Est-ce qu'il faut que j'appelle Ségolène directement ?» Pas devant un journaliste en tout cas. Pour un membre de la direction de Martine Aubry, téléphoner à Ségolène Royal n'est pas un acte anodin.

Le vote de Reims, à 50-50, n'a rien tranché

Le contentieux est lourd. Elles se détestaient déjà lorsqu'elles siégeaient dans le gouvernement Jospin. «Elle me regarde toujours comme quand j'étais sa sous-ministre», confie Royal dans son dernier livre. D'ailleurs, elle n'a pas figuré longtemps sur la liste des invitées aux déjeuners des femmes ministres : les autres ne voulaient plus la voir. Depuis, les temps ont changé : Aubry a connu des échecs, Royal un succès en étant investie candidate à la présidentielle en 2007. Et au bout du compte, le vote de Reims sur le poste de premier secrétaire, à 50-50, n'a rien tranché.

L'organisation du rassemblement du 1er mai l'avait montré. La direction du parti avait annoncé la présence de Ségolène Royal dans le cortège socialiste à Paris. Mais la présidente de Poitou-Charentes a préféré manifester avec les salariés d'Heuliez, dans sa région. C'était l'excuse officielle. En fait Royal n'avait pas apprécié d'avoir été mise devant le fait accompli alors qu'elle n'avait pas été invitée au meeting de lancement de la campagne européenne des socialistes à Toulouse.

Tenue à l'écart, l'ex-candidate mène aussi sa vie en dehors du PS : colloque divers et variés avec son association Désirs d'avenir, voyages à l'étranger, déplacements de terrain dans sa région… «Aubry n'a pas souhaité traiter la question du rôle de Ségolène Royal dans le parti. Alors, Ségolène Royal n'a pas voulu faire une campagne parallèle. Si elle avait fait des meetings, cela aurait été interprété comme cela. C'est à la direction de campagne de dire ce qu'elle souhaite», explique Delphine Batho, membre de la garde rapprochée de l'ex-candidate. C'est dans ce contexte qu'a surgi l'idée du meeting de Rezé.

Mais avant de venir, Royal a tenté de négocier sa présence. «Il y a quinze jours, en réunion, elle nous a dit : “Je suis brave fille, quand on m'a demandé d'aller soutenir les candidats aux législatives j'y suis allée, aux municipales, pareil. On me demande toujours d'y aller mais je n'ai rien en retour”», raconte un de ses proches. Chez Aubry, on a répondu ne pas avoir connaissance des désirs de Ségolène Royal… Alors elle a envoyé un courrier. «J'ai reçu ses propositions la semaine dernière, expliquait mardi Martine Aubry. Nous en discuterons après l'élection. Je n'ai pas à gérer Ségolène. Je souhaite qu'elle se sente bien dans le parti.» Dans l'entourage de Royal, on commente sobrement, mais sans naïveté : «Martine a pris un engagement, nous n'avons pas de raison de ne pas la croire.» Autant dire qu'ils le lui rappelleront en temps voulu.

Ce que Royal veut ? Une responsabilité officielle au PS et «des moyens humains». De préférence, la présidence de l'Association des Régions de France. Sinon, la présidence de la Fneser, (la fédération des élus socialistes), qu'elle avait déjà demandée après Reims. «On nous a répondu que ces postes étaient déjà occupés. Heureusement !», dit-on chez les royalistes. Royal accepterait aussi une mission à l'internationale. En fait, n'importe quoi qui la sorte par le haut de l'isolement dans lequel Aubry a réussi à la cantonner. Toutefois, ce marchandage en pleine campagne n'a pas été apprécié par les militants. C'est pourquoi Royal a d'elle-même corrigé le tir : «Je viens sans préalable, dans l'objectif de l'unité du parti», explique-t-elle.

Mais la question du rôle de Royal au PS reste posée. «Je suis sûre qu'on trouvera la place qui lui revient, celle qu'elle souhaite», a promis la première secrétaire. Les tractations auront lieu après les élections. D'abord, parce que le score du PS aux européennes déterminera le poids politique de Martine Aubry face à Ségolène Royal. Mais aussi parce que pour l'heure, le PS ne veut pas donner l'image d'un parti qui ne parle qu'à lui-même. «Ces débats entre nous n'ont qu'un impact : renforcer l'idée que les socialistes ne s'intéressent qu'à eux-mêmes», soupire Manuel Valls, ex-proche de Royal.

«Obnubilés par Ségolène»

Pire que glaciales, les relations entre les deux dames s'étaient congelées après le congrès, avant de s'améliorer lentement sous la pression de la base. «Martine Aubry est la chef du PS et moi, je suis derrière», lâche Ségolène Royal fin février. Un signal pour Solferino comme pour ses proches. Dans la foulée, quelques royalistes intègrent la direction.

De son côté, Martine Aubry a elle aussi consenti à quelques efforts. Un mois et demi plus tard, lorsque l'ex-candidate s'excuse en Afrique pour les déclarations de Nicolas Sarkozy sur «l'homme africain», la chef du PS approuve et défend sa rivale attaquée par l'UMP. «Elle a eu raison de tenir un discours qui recrée un lien pas seulement affectif mais humaniste entre l'Afrique et la France», commente-t-elle. À ce moment, on pense alors à la direction du parti que Ségolène Royal ne représente plus un danger immédiat. «Le courant de Ségolène s'est décomposé. Il n'y a plus de porte-parole ségoliste agressif aujourd'hui dans le parti. Ségolène est dans une autre temporalité : se maintenir dans l'opinion pour la prochaine présidentielle. Martine n'en est pas là», assure un membre de la direction. Avant, pendant et après le congrès, les partisans d'Aubry s'étaient fixé une ligne de conduite à l'égard de l'ex-candidate : y penser toujours, n'en parler jamais. Voilà pourquoi tous ont pris soin de ne pas ironiser lors du deuxième pardon de Royal adressé à José Luis Zapatero. «On a bien tenu, on a refusé de s'exprimer», confiait alors un lieutenant d'Aubry.

«En fait, ils sont obnubilés par elle», se réjouit un royaliste. Aubry est-elle si sûre d'avoir réglé le problème Royal ? «Dès lors que je ne considère pas être à la tête du PS pour accomplir un destin personnel, mais pour suivre un chemin collectif, le résultat des élections sera collectif», assure Martine Aubry. Façon de dire qu'en cas d'échec, tout le monde au PS aura sa part de responsabilité. Royal compris. Martine serait-elle désormais prête à tout partager avec Ségolène ?

POUVU QUE SÉGO NE NOUS FASSE PAS ENCORE LE COUP DU GRAND PARDON

VAL, BRUNI, BHL

JOSPIN ET....

Sarkozy veut se battre contre l'abstention

EUROPÉENNES - Le chef de l'État n'exclut pas une dernière intervention avant le scrutin du 7 juin.

«Si on gagne, ce sera la première victoire d'un parti au gouvernement à l'occasion d'une élection européenne…», sourit ce proche du chef de l'État, en oubliant que Valéry Giscard d'Estaing, en 1979, avait déjà réussi cet exploit. Ce serait aussi la première victoire après la défaite de la droite aux élections municipales l'année dernière. L'entourage élyséen du président voit donc venir avec un peu de revanche dans les yeux le scrutin du 7 juin.

Certes, mais c'est aussitôt pour en rajouter dans la prudence. «Le taux de participation est de plus en plus alarmant», reconnaît un conseiller qui vient de prendre connaissance du dernier sondage Ipsos pour Le Point et 20 Minutes . Il indique un tassement des intentions de vote en faveur de l'UMP - à 26 % au lieu de 28 %.

«Les élections européennes n'ont jamais passionné les Français, à tort, même si on me dit qu'il y a du monde dans nos réunions», a confié Nicolas Sarkozy aux journalistes qui l'accompagnaient à Abu Dhabi, capitale des Émirats arabes unis. «Si on conserve au moins 60 % des électeurs de l'UMP, on restera à 27 %», réfléchit-on du côté de l'UMP. En réalité, l'entourage du chef de l'État redoute beaucoup un décrochage trop brutal de la participation.

106 000 «amis» sur Facebook

Conscient de cette évolution «inquiétante», le chef de l'État n'exclut donc pas d'intervenir une dernière fois dans la campagne - même s'il ne veut surtout pas remobiliser contre lui. «Je vois bien qu'ici ou là on parle de moi», glisse encore Nicolas Sarkozy depuis Abu Dhabi, à propos des attaques de François Bayrou et du PS, «mais il faut se concentrer sur les enjeux européens», prévient-il.

Car le taux d'abstention historiquement faible rendra quasi illisible le scrutin, et insignifiante la victoire de l'UMP - notamment si le résultat du MoDem de François Bayrou enregistre une progression importante. «Il faut donner un petit coup de pouce», conclut-on dans l'entourage de l'Élysée. Une tribune cosignée du chef de l'État et de la chancelière allemande Angela Merkel est déjà dans les tuyaux, mais elle ne fera sans doute pas bouger les lignes. Nicolas Sarkozy pourrait donc se prêter à un exercice plus régalien, en appelant les Français à «prendre au sérieux le Parlement européen», selon un conseiller. Une façon de revenir sur le sujet «par le haut».

La prudence du président sur les élections européennes s'explique aussi par la gestion de l'après-européennes. «Il ne veut pas que le remaniement apparaisse comme une réponse aux élections», explique un ministre. C'est du côté du Net que Nicolas Sarkozy trouve, pour une fois, une raison de se réjouir… Selon l'Élysée, son profil sur FaceBook réunit désormais plus de 106 000 «amis». «Besancenot arrive loin derrière, en deuxième position, avec 17 000 supporteurs, suivi de Chirac, Bayrou, Royal, et en petit dernier Jean Sarkozy», sourit-on dans l'entourage présidentiel. En reconnaissant que le plus beau succès médiatique du chef de l'État n'a rien à voir avec les élections : «Un million de clics sur la vidéo de Femme actuelle, c'est pas mal !», sourit-on du côté du pôle communication de l'Élysée. On assiste à l'apparition, non préméditée, jure-t-on à l'Élysée, du chef de l'État lors d'une interview de Carla Bruni-Sarkozy par des lectrices du magazine féminin. «Cela montre au moins que les centres d'intérêt des Français sont assez loin de l'Europe, mais toujours proches de Sarkozy», commente, loin des micros, cet ami du président.



«Les élections européennes n'ont jamais passionné les Français, à tort, même si on me dit qu'il y a du monde dans nos réunions».
Pourquoi ? Parce que les français ne connaissent pas l'Europe ne la définissent pas, ne savent pas si la Norvège en fait parti ou pas.
La faute à qui ? Eh bien ! A vous les médias qui ne tenez pas votre rôle.
Pourquoi n'y a-t-il pas une rubrique " Europe" comme celle qui traite de "l'international" les media Anglo-saxons en ont tous une ou presque.
Où est cette presse qui s'adapte à la géopolitique ?
chercher l'Europe dans "International" c'est chercher ma cuisine chez le voisin.

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