TOUT EST DIT

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lundi 11 mai 2009

LES RÊVES DE GRANDEUR DE DE VILLEPIN.

Villepin souhaite pouvoir être candidat en 2012

ENGAGEMENT DES ENSEIGNANTS CHERCHEURS

Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, est intervenue, le 15 janvier 2009, devant la conférence permanente du Conseil national des universités (C.P.C.N.U.), sur le décret qui modifie le statut des enseignants-chercheurs. Ce projet de texte (en date du 15 janvier), pris en application directe de la loi sur l'autonomie qui ouvre aux universités la possibilité de moduler les services, donne aux universités les outils nécessaires pour mettre en œuvre leur nouvelle responsabilité en matière de gestion des ressources humaines. La ministre a présenté, dans le détail, ce texte qui permet de reconnaitre et de valoriser toutes les activités et toutes les missions des enseignants-chercheurs avec toutes les garanties nécessaires.
Ces évolutions font suite aux propositions de la Commission Schwartz, dont le rapport soumis à la concertation a permis l'élaboration d'un premier texte, qui après discussion, a reçu l'avis favorable du comité technique paritaire des personnels enseignants titulaires et stagiaires de statut universitaire (C.T.P.U.) et du conseil supérieur de la fonction publique de l'Etat.

La ministre a présenté, dans le détail, ce texte, qui met en œuvre la modulation de service et la déconcentration des actes de gestion auprès des universités.
Reconnaitre toutes les activités et les missions des enseignants-chercheurs

La modulation de service vise à reconnaitre et à valoriser toutes les activités et toutes les missions des enseignants-chercheurs, en prenant en compte l'investissement de chacun d'entre eux, dans des missions aussi diverses que l'accompagnement pédagogique des étudiant, le tutorat, le suivi de stages, la valorisation de la recherche...

Ce projet de texte maintient ainsi un service d'enseignement de référence, déterminé en nombre d'heures, pouvant être modulé, à la hausse ou la baisse, en fonction de la nature des autres activités et leur évaluation par le Conseil national des universités. Il permet ainsi de promouvoir l'équilibre entre ces différentes activités indispensables au développement de l'université et les besoins de l'institution, en fonction de l'évolution des priorités de chacun.

La ministre a insisté sur le fait que les obligations d'enseignement pourront être inférieures si l'activité de recherche est d'une très grande qualité ou si l'engagement professionnel se traduit dans d'autres missions.
Fixer un cadre, national et individuel, à la répartition des services des enseignants-chercheurs

La décision de répartition des services des enseignants-chercheurs, arrêtée au niveau de l'établissement par le président, s'inscrira dans le cadre d'une référence nationale pour les principes, et individuelle pour l'évaluation des activités de chacun.

Ainsi, une charte, élaborée en concertation avec les représentants des enseignants-chercheurs et la conférence des présidents d'université, fixera, au niveau national, les équivalences et les modalités pratiques de décompte des différentes fonctions des enseignants-chercheurs.

Quant à la situation individuelle, le projet de décret prévoit que l'activité de recherche et l'activité d'enseignement soient évaluées tous les quatre ans par le Conseil national des universités, l'une et l'autre étant également valorisée, sur la base du rapport d'activités élaboré par chaque enseignant-chercheur et des évolutions qu'il entend y apporter. L'université disposera d'éléments d'appréciation et d'analyse objectifs pour se prononcer sur la répartition des services, mais aussi en matière d'attribution de primes et d'avancement au grade supérieur.
Rendre la procédure d'avancement plus transparente

Le nouveau texte garantit la transparence des décisions de promotions. En effet, les universités devront se fonder sur l'évaluation nationale des enseignants-chercheurs, faite par le Conseil national des universités, une instance externe, nationale, indépendante, et organisée par section disciplinaire. La publicité des décisions d'avancement sera assurée sur le site du ministère.

La ministre a fait savoir que, suite à la demande de la communauté universitaire, le conseil d'administration de l'université devra justifier toute décision d'avancement par un avis motivé et public. De plus, une instance nationale spécifique, émanant du Conseil national des universités, pourra être saisie d'une demande de promotion par ceux qui, classés par le CNU deux années consécutives, n'auraient pour autant pas été promus. Les décisions de cette instance s'imposeront à l'université.
Donner au Conseil national des universités les moyens d'assurer ses missions

Valérie Pécresse a également annoncé qu'elle travaillerait en concertation avec le Conseil national des universités pour envisager le projet de décret qui fixera ses nouvelles missions et modalités de fonctionnement.
Elle s'est également engagée à ce que le CNU dispose des moyens nécessaires pour assurer sa double mission de qualification et d'évaluation. Il sera ainsi doté d''un secrétariat permanent, au sein de la Direction générale des ressources humaines du ministère. Enfin, les crédits dédiés aux indemnités des membres du CNU seront revalorisés de façon substantielle.

Le Conseil national des universités (C.N.U.)

Le Conseil national des universités est l'instance nationale consultative et décisionnaire qui se prononce sur les mesures relatives à la qualification (qui est une étape de l'accès aux corps des professeurs d'université et de maître de conférences des universités), au recrutement et à la carrière des enseignants-chercheurs (professeurs et maîtres de conférences) de l'enseignement supérieur.



Dans une tribune, parue dans le quotidien Libération en date du 27 janvier 2009, Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche, s'est adressée aux enseignants-chercheurs. Elle y souligne que le projet de décret leur permet de faire valoir la diversité de leurs compétences, et d'être reconnus pour chacune d'entre elles (enseignement, recherche, formation à distance, encadrement de stage...). La ministre a également insisté sur les garanties de transparence apportées au système des promotions des enseignants-chercheurs.


A l'heure où l'Université française avance et se réforme d'une manière inédite, il est indispensable de garder à l'esprit ce qui fonde l'Universitas : des femmes et des hommes, qui ensemble, engagent leur savoir et leur passion au service des étudiants. Chercher et enseigner, chercher pour enseigner : les deux missions des universitaires sont conjointement constitutives de l'Université du XXIe siècle dont le défi est de faire de la connaissance non seulement un instrument d'émancipation et d'insertion de nos jeunes, mais aussi l'arme de la victoire de notre pays dans la bataille mondiale de l'intelligence.

Alors c'est vrai, nous demandons beaucoup aux Enseignants-chercheurs...et la reconnaissance de l'Etat se devait d'être à la hauteur de la tâche. C'est chose faite. Les jeunes maîtres de conférences verront, en 2009, leur salaire revalorisé entre 12 et 25%, les carrières seront accélérées à la fois par le doublement des taux de promotion d'ici à 2011 et une grille de rémunération plus favorable, la prime de recherche comme la prime de responsabilité pédagogique pourra atteindre jusqu'à 15 000 euros par an. Voilà un premier gage de confiance que les enseignants-chercheurs ont trop longtemps attendu. Mais ce qu'ils attendaient plus encore, c'était davantage de liberté : la liberté de concrétiser leurs projets pédagogiques et scientifique. Une liberté qui elle, n'a pas de prix, mais une condition : la responsabilité que porte l'Université de conduire à la fois une recherche et un enseignement de qualité.

Et là aussi, après une large concertation avec l'ensemble de la communauté universitaire, le gouvernement a fait le pari de la confiance. La loi relative aux libertés et aux responsabilités des universités de 2007 donne à l'Université l'autonomie qu'elle réclamait. L'autonomie, c'est la possibilité pour le conseil d'administration de chaque université de conduire un véritable projet d'établissement. Or une politique scientifique et de formation cohérente implique une capacité de recrutement libérée des pesanteurs administratives et pour l'ensemble des enseignants-chercheurs de l'établissement une capacité d'initiative plus grande, ouverte aux enjeux sociaux, économiques et culturels du monde d'aujourd'hui. Encore faut-il que ces derniers puissent faire valoir la diversité de leurs compétences et être reconnus pour chacune d'entre elles : enseignement et recherche bien sûr, mais aussi direction d'équipe ou d'UFR, formation à distance, encadrement de stages...

C'est pour prendre en compte cette diversité que le gouvernement a décidé de réformer le décret qui régit leur statut des enseignants-chercheurs en permettant la modulation de leur service en fonction de leur dossier d'évaluation établi tous les 4 ans par le Conseil National des Universités (CNU) et dans le cadre d'une charte nationale de la modulation qui sera annexée au contrat de chaque établissement. Pouvoir libérer du temps de recherche à certains moments décisifs de leur parcours professionnel est une opportunité dont les enseignants-chercheurs français ont besoin. Leur recherche en sera vivifiée et la qualité des savoirs transmis à nos étudiants améliorée. Les enseignants-chercheurs qui, pour une durée déterminée, s'investiront davantage dans des activités pédagogiques ou administratives, pourront, quant à eux, bénéficier de primes de responsabilité pédagogique significatives et de la reconnaissance du service rendu à l'université par des possibilités nouvelles de promotion.

Car il appartient désormais aux conseils d'administration des universités d'assurer la promotion de l'ensemble des enseignants-chercheurs de l'établissement contre 50% d'entre eux aujourd'hui. C'est une condition indispensable à une gestion des ressources humaines qui tienne mieux compte à la fois de la qualité professionnelle et des attentes de chacun. Alors, j'ai entendu les interrogations ou les craintes qui s'expriment, celles du localisme ou de sous représentation de certaines disciplines. C'est pourquoi, j'ai tenu à ce que les promotions décidées par les conseils d'administration se fassent dans plus complète transparence. Ainsi, leurs décisions devront être systématiquement motivées et les enseignants-chercheurs classés par le CNU et non promus par leur université pourront faire valoir leur dossier de promotion auprès d'une instance nationale de réexamen.

Nous prenons toutes les garanties pour qu'une nouvelle éthique fonde l'autonomie gagnée par la communauté universitaire dans la conduite de son propre destin. Les enseignants-chercheurs sont les principaux garants d'une université qui rayonne et remplit l'ensemble de ses missions de service public. Professer, c'est s'engager écrivait Derrida dans l'Université sans conditions. L'heure est venue de reconnaître pleinement cet engagement à la fois individuel et collectif, de faire confiance à l'Université et aux universitaires.

Barnier : "LEurope ne peut pas être une fuite en avant"

Européennes: Kouchner hésite, la polémique monte

Pour quelle liste votera Bernard Kouchner? Alors que les paris sont ouverts au sein de la classe politique après l’indécision affichée samedi par le chef de la diplomatie, celui-ci a cru bon de rappeler ce matin: «J'ai oeuvré depuis mai 2007 au service d’une ambition et d’une politique. Cette ambition, c’est celle de la France et de l’Europe. Cette politique, c’est celle du président de la République et du Premier ministre», a souligné l’ancien socialiste, devenu après la présidentielle l’un des symboles de l’ouverture sarkozienne.

«Des propositions précises seront rendues publiques en ce début de semaine. Ce sont celles-ci qui, naturellement, m’inspireront», a-t-il ajouté, sans dire clairement en faveur de quelle liste européenne il se prononcera le 7 juin.

Dans un entretien publié samedi dans Le Parisien-Aujourd’hui en France, Bernard Kouchner avait déclaré qu’il ne savait pas encore pour quelle liste il voterait et qu’il attendait de «voir les programmes».

Une hésitation qui a déclenché une partie de ping-pong entre UMP et PS, le premier assurant que son vote irait aux listes du parti au pouvoir, le second ironisant, par la voix d’Harlem Désir, tête de liste PS en Ile-de-France, sur «un concessionnaire qui hésiterait à vous accompagner dans la voiture qu’il vous vend».
«Kouchner est pris au piège»

Benoît Hamon, porte-parole du PS, a ainsi jugé lundi «assez emblématique» que Kouchner ne veuille «même pas voter pour le programme élaboré par Nicolas Sarkozy et ses amis».

Interrogé par LCI, l’eurodéputé a affirmé: «C’est assez emblématique de voir que le ministre des Affaires étrangères qui doit avoir quand-même un droit de regard sur la politique européenne, n’a pas même envie de voter pour le programme de M. Barnier et de Mme Dati, etc.» Ce tandem qui conduit la liste UMP en Ile de France «a encore beaucoup de travail pour essayer de convaincre» Kouchner, a ironisé Hamon, lui-même numéro 3 de la liste PS dans cette région.

Signe aussi, a ajouté Daniel Cohn-Bendit que Bernard Kouchner est «pris au piège» et «dit n’importe quoi sur ce genre de choses». Allusion au choix de l’ex-socialiste, qui, en 1994, avait voté pour la liste Tapie (PRG) alors qu’il figurait sur celle (PS) de Rocard. «Depuis qu’il est ministre des Affaires étrangères de Sarkozy, il est obligé de faire un peu n’importe quoi», a ajouté le leader de la liste Europe écologie sur RMC et BFM-TV.
«Un principe fondamental: la solidarité gouvernementale»

Le secrétaire général de l’UMP, Xavier Bertrand, avait, lui, assuré dimanche que Kouchner «n’hésitera certainement pas» à glisser dans l’urne un bulletin UMP. «Si Bernard Kouchner regarde ce qu’il y a dans les projets des différents partis pour ces européennes, je sens qu’il ne votera certainement pas pour le PS», a-t-il justifié sur Radio J.

Alain Juppé s’est montré plus pressant dimanche, rappelant à Kouchner «un principe fondamental qui est la solidarité gouvernementale». Interrogé, au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, sur un vote du chef de la diplomatie pour la liste UMP, l’ex-Premier ministre a rétorqué: «Je suis un esprit simple, il me semble que cela va de soi.»
Kouchner agit en homme libre de toute réelle attache politique, ni de droite ni de gauche fondamentalement, il doit malgré tout s'attacher à une ligne de conduite honnête vis à vis du gouvernement.

Darcos: «Il n'y aura pas de doctorat en blocage»

Le ministre de l’Education nationale, Xavier Darcos, a assuré lundi à RTL «qu’il n’y aura pas de licence es-grève» à propos du blocage de certaines universités.

«On ne donnera pas de diplôme à ceux qui font en sorte que l’Université de fonctionne pas», a affirmé Xavier Darcos, selon qui 28 des 85 universités sont «en partie troublées par quelques dizaines d’individus qui bloquent les cours», des blocages qui «nuisent aux étudiants les plus fragiles».

«Je le dis aux bloqueurs, a prévenu le ministre de l’Education, méfiez-vous, l’opinion se retourne», ajoutant qu’«il n’y aura pas de licence es-grève, de master en pétition ou de doctorat en blocage» alors que les mouvements de protestation font peser des incertitudes sur la tenue des examens et, partant, sur la validation de l’année universitaire.

(Source AFP)

Allègre prêt à devenir ministre

L'ancien ministre socialiste se dit prêt à rejoindre le gouvernement «dans un domaine précis», soulignant son intérêt pour un «ministère du Commerce international et de l'Industrie», sur le modèle japonais.

Claude Allègre est sur la ligne de départ. Celui qu'on décrit souvent comme l'une des prochaines cibles de l'ouverture politique menée par Nicolas Sarkozy s'est déclaré prêt à devenir ministre de Nicolas Sarkozy mais «dans un domaine précis». Dans un entretien publié samedi dans Le Journal du Dimanche, l'ancien ministre socialiste souligne son intérêt pour un «ministère du Commerce international et de l'Industrie».

«Si je redeviens ministre, ce sera dans un domaine précis. Un Miti français (ministère du Commerce international et de l'Industrie au Japon), c'est le genre de chose qui m'intéresse et qui intéresse le président de la République», a-t-il déclaré. «Mais je ne serai jamais plus ministre de l'Education nationale ! C'est un poste difficile, peut-être le plus dur. J'ai eu des manifs contre moi (...) Ministre, c'est passionnant et difficile à la fois. Chaque fois que vous avez une idée, votre administration vous dit que ce n'est pas possible !», a ajouté celui a occupé ce ministère entre 1997 et 2000, sous Lionel Jospin. «J'ai fait des erreurs, sans doute, sur la forme et le rythme», reconnaît Allègre, dont la volonté de «dégraisser le mammouth» de l'Education nationale avait soulevé un tollé. A ce jour, il estime que «l'augmentation des salaires est un préalable à toute réforme réussie» du statut des enseignants d'université.

«Aujourd'hui, je ne suis pas là à attendre un coup de fil de l'Elysée», assure Claude Allègre, «j'écris et je joue au golf». «La politique n'est pas ma vie. Ma vie, c'est la science». Cependant, «ma famille n'est pas fana» de l'idée d'un retour au gouvernement, admet Claude Allègre, «par égoïsme, ils veulent que je sois avec eux».

Agé de 72 ans, Claude Allègre n'a plus de carte du PS depuis janvier 2008.


Allègre: "Si je redeviens ministre..."

Et si cette fois c'était la bonne? Annoncée depuis longtemps, l'entrée de Claude Allègre au gouvernement pourrait bien avoir lieu. Dans le Journal du Dimanche, l'ancien socialiste et ministre de l'Education revient sur cette rumeur, et explique ce qui pose problème au sein de l'université française: "le salaire trop bas des enseignants". Avant de prévenir: "Je ne serai jamais plus ministre de l'Education nationale!"

"Le grand problème de l'université française, c'est le salaire trop bas des enseignants. Les meilleurs s'en vont. J'ai un étudiant très bon, dans mon labo. Il fait une thèse avec nous et le MIT de Boston l'a repéré, il va partir! La cause profonde de ce mouvement, c'est le paquet de maîtres de conférence dont l'avenir est bouché, et qui ne gagnent pas bien leur vie. Donc l'augmentation des salaires est un préalable à toute réforme réussie. Sous la IIIe République, l'instituteur était reconnu, il était un notable au village: celui qui avait de bons revenus, celui qui pouvait s'acheter un costume pour aller à la messe! On a perdu cela en général, mais c'est dans le supérieur que la situation est la pire. En comparaison des professeurs, les gens du supérieur ont moins de vacances et de mauvais salaires!

"J'ai eu des manifs contre moi"

Ministre, c'est passionnant et difficile. Chaque fois que vous avez une idée, votre administration vous dit que ce n'est pas possible! Mais on peut agir. Dans ma vie, j'ai fait l'harmonisation européenne des diplômes, le plan Université 2000, la licence professionnelle, les LMD. J'ai fait la loi pour l'innovation. L'autre jour, à l'aéroport, un homme m'a dit: "Grâce à vous, j'ai monté mon entreprise." J'ai fait des bourses pour les enfants des familles modestes qui obtenaient mention "bien" ou "très bien" au bac. J'ai reçu une lettre d'une fille qui a fait médecine et qui m'a dit merci!

Si je redeviens ministre, ce sera dans un domaine précis. Un Miti français (ministère du Commerce international et de l'Industrie au Japon), c'est le genre de chose qui m'intéresse et qui intéresse le président de la République. Mais je ne serai jamais plus ministre de l'Education nationale! C'est un poste difficile, peut être le plus dur. J'ai eu des manifs contre moi. Mais Bayrou a mis encore plus de monde dans la rue au moment de la loi Falloux. Luc Ferry, on brûlait ses livres! Et je vois Xavier Darcos, il est intelligent, il est de la maison et pourtant il a des difficultés. Moi, j'ai fait des erreurs, sans doute, sur la forme et le rythme. Quand je suis parti, un journaliste a écrit: "Il a voulu faire en trois ans ce que personne n'a osé faire en trente ans." Il avait raison. J'ai eu beaucoup d'ennuis avec les profs du secondaire et avec le syndicat du secondaire. Mais je n'ai jamais eu de problèmes avec les étudiants et l'enseignement supérieur.

"J'écris et je joue au golf"

La politique n'est pas ma vie. Ma vie, c'est la science. Quand j'étais ministre, le vendredi, pendant que mes collègues allaient en circonscription, je venais à mon labo. C'est comme les grands pianistes, il faut s'entraîner sans cesse! Aujourd'hui, je ne suis pas là à attendre un coup de fil de l'Elysée. J'écris et je joue au golf. Evidemment, je suis flatté qu'on pense à moi. J'entends toutes ces rumeurs sur mon retour. Mes amis m'en parlent, mes enfants m'en parlent. Ma famille n'est pas fana. Par égoïsme, ils veulent que je sois avec eux, ils me disent: "Mais là, tu es tranquille." Et c'est vrai, j'ai tout eu. J'aimerais juste mieux jouer au golf ! Maintenant, quand vous êtes ministre, si vous ne passez pas votre temps à manger des petits-fours, vous pouvez faire des choses..."

Hadopi-licenciement à TF1: un coupable identifié au ministère de la Culture?


Fidèle a elle même cette chaine dirigée par un crétin lave toujours plus blanc, l'opinion sur TF 1 n'existe pas, si.....pardon: Celle de Paolini.

François Berléand flingue Royal et Bayrou, et célèbre Sarkozy

Hier, dans l’Hebdo Cinéma sur Canal+, en répondant aux questions de l'animatrice Daphné Roulier, l'acteur François Berléand est revenu sur son engagement en politique derrière le président du Modem, François Bayrou.

Daphné Roulier : "Vous irez voter aux Européennes ?"

François Berléand : "Oui, oui, j’irai voter. (.) Franchement, je ne sais pas encore pour qui. (…) C’est vrai que j’avais appelé à voter Bayrou. C’est vrai que j’ai des convictions jusqu’à présent qui étaient socialistes. Je trouve le PS au fond du gouffre. Bayrou me plait bien, mais je le trouve un peu trop dans l’opposition systématique et Sarkozy est le seul qui ne me déçoit pas, peut être parce que je n’ai pas voté pour lui. En tout cas, je trouve que ce qu’il fait est extrêmement intéressant et je suis assez content qu’il soit président de la République finalement. Plutôt que Ségolène Royal."

Barack Obama le roi de la blague news Fr2 100509

Un couple franco-allemand en devenir

Après avoir eu longtemps du mal à se comprendre, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel multiplient les gestes qui montrent que la France et l'Allemagne sont décidées à travailler ensemble.

Le meeting organisé hier soir à Berlin en vue des élections européennes était l'un de ces gestes. Le dîner en tête-à-tête qui a suivi, également.

Nicolas Sarkozy n'aime pas perdre son temps dans d'inutiles apparitions à l'étranger. S'il s'est prêté à cette réunion électorale à deux, qui sera suivie d'une autre, en France à la fin du mois, c'est parce qu'il a compris que rien en Europe ne pouvait se faire sans l'Allemagne.

La démarche est la même que celle de ses prédécesseurs. Depuis de Gaulle et Adenauer jusqu'à Chirac et Schröder, en passant par Giscard et Schmidt ou Mitterrand et Kohl, chacun des grands « couples » franco-allemands a connu des débuts difficiles avant de symboliser l'entente retrouvée et de porter la construction européenne.

En Allemagne, la personnalité de Nicolas Sarkozy intrigue. La manière dont il a mené la présidence française de l'Union européenne, au dernier semestre de l'an dernier, a séduit bien des hésitants.

Son volontarisme, sa détermination à obtenir des résultats sont des qualités appréciées outre-Rhin. Tous ceux qui trouvaient la chancelière un peu hésitante face à la crise y ont vu un aiguillon salvateur. Du coup, Nicolas Sarkozy est fondé à se faire l'avocat d'une Europe « qui agit » grâce à la coopération franco-allemande. Et Angela Merkel sort avantagée de son association avec le président de la République.

Il y a là l'ébauche d'une complicité qui fut celle de leurs prédécesseurs, même si la dimension personnelle manque un peu de chaleur, compte tenu des différences de tempérament entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel.

Le tournant a été pris à la veille du G20 de Londres, au début avril. La conférence de presse commune donnée à l'ouverture du sommet a montré que Français et Allemands portaient ensemble, auprès de Barack Obama, la revendication européenne d'une plus grande régulation financière.

La relance franco-allemande a ouvert de nouvelles perspectives en matière de politique industrielle et économique. Sur l'Europe, les positions se rapprochent. Il en est ainsi notamment de l'élargissement, sujet sur lequel les Allemands en sont venus à une attitude plus stricte que la nôtre, faisant de la Croatie le dernier pays pouvant être admis dans l'Union dans les circonstances actuelles.

Certes, les décisions importantes devront attendre l'automne et la formation d'un nouveau gouvernement à Berlin, après le scrutin du 27 septembre.

Angela Merkel, que l'on espère voir renforcée par l'élection au Bundestag, et Nicolas Sarkozy devront, à ce moment-là, définir un projet politique commun pour faire avancer l'Europe au cours des cinq prochaines années. Alors pourra-t-on les juger à l'aune des grands couples franco-allemands du passé.

Sarkozy et Merkel relancent le couple franco-allemand

La chancelière allemande avait invité dimanche le président français à un meeting de la CDU, à Berlin, pour marquer la bonne entente entre les deux pays.

Parfois soupçonné, outre-Rhin, de tiédeur à l'égard de l'Allemagne, Nicolas Sarkozy s'est livré à une offensive de charme à Berlin. Venu participer, dimanche, à un meeting commun avec Angela Merkel pour le scrutin européen du 7 juin, le président français a su trouver les mots pour témoigner de son amitié à la République fédérale, qui fête son soixantième anniversaire le 22 mai. Devant les jeunes de la CDU, le parti chrétien-démocrate de la chancelière allemande, il a défendu sa vision d'une «Europe qui agit» en soulignant l'importance de l'axe Paris-Berlin pour faire avancer les choses.

À leur arrivée, pour le premier meeting commun de deux dirigeants dans une campagne européenne, Merkel et Sarkozy ont été longuement ovationnés. Pour le président français, l'amitié entre la France et l'Allemagne est «le trésor le plus précieux pour l'Europe et le monde entier». «La France vous aime, la France vous admire, la France est votre amie, a-t-il lancé aux jeunes conservateurs allemands, rassemblés sur la Potsdammer Platz. La France ne vous craint pas. Elle veut vous ressembler dans l'excellence.» Interrogé par le quotidien populaire Bild, Sarkozy avait expliqué, dimanche, les raisons de son attachement à l'Allemagne, donnant ainsi de lui une image plus chaleureuse.

Outre-Rhin, l'investissement dans la construction européenne a longtemps été considéré comme un moyen d'apaiser les craintes chez ses voisins de voir ressurgir une grande Allemagne à la puissance économique et politique écrasante. Le président français a balayé ces inquiétudes d'un revers. Rejetant l'idée d'une «Europe bureaucratique» ou «impuissante», Sarkozy a prononcé à Berlin un plaidoyer d'Européen convaincu, soutenant l'appel de Merkel à ratifier le traité simplifié de Lisbonne : «L'Europe doit avoir des frontières, sinon elle sera sans identité et sans valeurs.» Rappelant son engagement pour un partenariat privilégié avec la Turquie, sans adhésion à l'UE, Merkel avait lancé un avertissement : «Ceux qui refusent le traité de Lisbonne, qui permet de mieux travailler, qui permet d'admettre de nouveaux membres, et qui parlent en même temps d'élargissement, nous refusons de leur tendre la main.»

Le président français a poursuivi sur le thème des institutions. «Nous voulons avec Angela Merkel une Europe avec des institutions dignes de ce nom. L'Europe ne peut pas continuer à changer de président tous les six mois, à se mettre d'accord sur le minimum alors que le monde attend qu'elle se mette d'accord sur le maximum.»
«Admiration»

Le président a aussi souligné la qualité de sa relation avec Merkel, difficile dans les premiers mois qui ont suivi son arrivée à l'Élysée il y a deux ans, et a dit son «admiration» pour la chancelière. Parfois grippé, le couple franco-allemand joue de nouveau son rôle moteur au sein de l'UE. «Nous avons fait beaucoup face à la crise et face au réchauffement climatique, pour que l'Europe soit exemplaire et montre le chemin», s'est félicité Sarkozy.

De fait, si les positions de la France et de l'Allemagne sont souvent éloignées au départ, elles entraînent avec d'autant plus de pouvoir de conviction l'adhésion des autres pays européens à leurs projets lorsqu'elles s'entendent. Sarkozy a répété que Paris et Berlin continueront de se battre pour défendre les idéaux européens lors des prochaines réunions internationales. «Nous ne voulons pas d'un capitalisme au service des spéculateurs, mais au service d'une économie sociale et des entreprises», a-t-il lancé.

Les jeunes conservateurs allemands ont salué le «dynamisme» et «l'énergie» du président français, que les Allemands ont appris à apprécier durant la présidence française de l'UE. Dimanche, Sarkozy et Merkel ont prêché des convaincus. Mais il en faudra davantage pour mobiliser les électeurs, alors que les sondages prédisent un taux de participation stagnant autour de 40 % des deux côtés du Rhin.

Sarkozy et Merkel unis pour une même Europe

Les deux chefs d'Etat, réunis dimanche à Berlin pour un meeting en vue des élections européennes, ont combattu l'idée d'une «Europe sans frontières» et milité pour un renforcement des institutions.

A quatre semaines des élections, la chancelière allemande Angela Merkel et le président Nicolas Sarkozy se sont retrouvés dimanche à Berlin, pour faire cause commune au cours d'un meeting dédié aux Européennes. Les deux chefs d'Etat en ont profité pour s'unir et défendre leur vision commune de l'Europe, en dénonçant notamment l'idée d'un « élargissement indéfini».

«Cela n'a pas de sens s'il y a toujours plus de membres et que nous ne pouvons plus rien décider», a ainsi déclaré la chancelière». «Il est juste de dire aux gens, lors de cette campagne pour les élections européennes, que nous ne pouvons pas faire entrer tout le monde en Europe en tant que membre à part entière», a ajouté Angela Merkel. «Notre position commune est donc la suivante: un partenariat privilégié pour la Turquie, mais pas une adhésion pleine et entière».

Le président français, qui est un opposant de longue date à une adhésion d'Ankara, a lui aussi dénoncé l'idée d'un « élargissement indéfini » de l'UE, sans toutefois citer la Turquie. «Quand Angela Merkel dit : l'Europe doit avoir des frontières, elle a raison, parce qu'une Europe sans frontières sera une Europe sans volonté, sans identité, sans valeurs. Et, si l'Europe ne défend pas ses valeurs, qui le fera à la place de l'Europe ?», a lancé Nicolas Sarkozy aux jeunes du parti de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), organisateur du rassemblement.

L'amitié franco-allemande, un «trésor» pour l'UE

Nicolas Sarkozy s'est également exprimé sur la question des institutions européennes. «Nous voulons avec Angela Merkel une Europe qui ait des institutions dignes de ce nom», a-t-il souligné. «L'Europe ne peut pas continuer à changer tous les six mois de président. L'Europe ne peut pas continuer à se mettre d'accord uniquement sur le minimum alors que le monde entier attend le maximum de l'Europe», a-t-il déclaré, tout en appelant de ses voeux «une Europe qui n'impose pas au monde ses valeurs mais qui ait le courage de défendre ses valeurs à la table du grand concert mondial».

Le chef d'Etat français a par ailleurs affirmé que l'amitié entre la France et l'Allemagne était «le trésor le plus précieux pour l'Europe et le monde entier». «La responsabilité d'Angela Merkel et de moi-même est de porter l'amitié entre l'Allemagne et la France comme le trésor le plus précieux, pas simplement pour les Allemands, pas simplement pour les Français, mais pour toute l'Europe et pour le monde entier», a-t-il ainsi affirmé. Angela Merkel a pour sa part assuré que «sans l'Union européenne, il n'y a pas d'unité allemande», que «ce sont les deux faces d'une même médaille», et que «la France et l'Allemagne sont le moteur de l'Europe».