TOUT EST DIT

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ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

mardi 20 mai 2008

LA ROYAL

Notre Sego nous joue la Royale. Elle débloque des millions pour les pêcheurs de son "fief". Bravo ! Que vont dire les agriculteurs ?
Elle tente de créer un Etat dans l'Etat.
La démagogie est réellement bien servie avec elle.

NORMAL.

ISF : 2,8 milliards d'euros délocalisés en 2006

843 redevables à l'impôt sur la fortune ont quitté la France, soit 16 par semaine.
C'est un rituel. Chaque année, le Budget communique à la commission des finances du Sénat les dernières données disponibles sur les délocalisations fiscales. Les résultats de 2006 sont dans le prolongement des années précédentes. Pas de rupture, pas d'infléchissement. Le nombre de délocalisations fiscales a continué à augmenter. 843 redevables ont quitté la France, environ 200 de plus qu'en 2005. Soit plus de 16 par semaine et sensiblement plus de deux par jour. Mais, il y a eu cette année-là 200 retours environ.

Les «évadés» fiscaux de 2006 ont 54 ans en moyenne et ont emporté avec eux 2,8 milliards d'euros de capitaux au total. «Ces personnes sont une vraie perte pour notre économie puisqu'elles ont à la fois l'expérience et le capital pour entreprendre ailleurs », précise-t-on au Sénat. Où sont-ils allés ? En Belgique pour 16 % d'entre eux, en Suisse (15 %), au Royaume-Uni (11 %) et aux États-Unis (10 %). Depuis dix ans, ils sont 4 658 à avoir pris la poudre d'escampette. Ces départs représentent au bas mot 18,6 milliards d'euros de base imposable. Et ce montant est très sous-estimé puisque les pertes de bases imposables ne font l'objet d'aucune actualisation d'une année sur l'autre.

Le gouvernement doit aller plus loin
Pour le rapporteur général du Budget au Sénat Philippe Marini, qui fera une communication sur le sujet cet après-midi (voir ci-dessous), c'est une perte non négligeable pour les finances publiques alors même que les déficits publics s'approchent dangereusement de la limite des 3 % de la richesse nationale. Que cette dernière livraison ne marque aucune rupture n'est pas vraiment une surprise. En 2006, les redevables à l'ISF étaient encore loin de se douter que le bouclier fiscal à 60 % serait maintenu et amélioré passant à 50 % CSG et CRDS compris et qu'une réduction d'ISF sur les sommes investies dans les PME serait créée. Nous étions alors en campagne électorale et, à gauche, les candidats annonçaient qu'ils supprimeraient le bouclier fiscal à 60 % en cas de victoire.
Les mesures votées à l'été 2007 dans le cadre de la loi en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat vont-elles infléchir la tendance ? Philippe Marini semble convaincu que les départs se poursuivront au même rythme dans les années à venir. Le gouvernement doit aller plus loin sur l'ISF, estime le sénateur de l'Oise. Mais, dans le contexte actuel d'efforts demandés à tous, l'Élysée et Matignon prendraient sans doute un gros risque. Le président Sarkozy a d'ailleurs déjà fait valoir à plusieurs reprises qu'il n'est pas question de supprimer l'ISF. L'électorat de droite risque donc de s'impatienter. D'autant que tous les pays européens ont les uns après les autres tiré les conséquences de cet impôt en le supprimant purement et simplement.


Personnellement, je suis d'accord avec ceux qui se délocalisent. Pourquoi devrait-on payer en plus de nos impôt cette taxe
injuste.
Si les gens qui gagnent de l'argent en travaillant plus que les autres doivent payer pour cela, alors c'est la négation de tout ce qui fait de l'humain un humain. C'est la loi du genre.
La solidarité n'a rien à voir là dedans, une personne sans ressource n'est pas forcément une personne qu'il faut assister.

JE REVIENS.


Je reviens sur le sujet des 35 heures.
Il y a quelqu'un de trop à l'UMP, cette cacophonie ne peut plus durer.

LA FRANCE AUSSI.


Après le calvaire de l’Autrichienne Elisabeth Fritzl, la France fait face à des drames similaires. Comme l’histoire de Lydia Gouardo, séquestrée et violée pendant 28 ans en Seine et Marne. Ou celle plus récente d’un jeune ado battu depuis ses 6 ans à Mandelieu. Chaque fois dans l’indifférence la plus totale

Bien décidée à profiter de la vie, Lydia Gouardo vit toujours dans la maison familiale, là même où son enfance lui a été volée
La barbarie n’a décidément pas de frontière. L’Autriche découvrait le mois dernier le calvaire d’Elisabeth Fritzl, 42 ans, séquestrée, violée et mise enceinte sept fois par son propre père depuis l’âge de 24 ans. Deux affaires font surface en France cette fois, tout aussi dramatiques et révoltantes, par la violence des faits, et l’aveuglement ou l’inaction dont l’entourage des victimes a fait preuve.
L’histoire de Lydia Gouardo, 45 ans, ressurgit dans son livre Le silence des autres, à paraître jeudi aux éditions Michel Lafon. Son macabre récit fait tristement écho à la terreur vécue par Elisabeth. Lydia raconte comment son père l’a également séquestrée, torturée et violée durant 28 ans. De 1971 à 1999, la brute lui a fait six garçons. Elle vit auprès d’eux aujourd’hui, à Coulommes (Seine-et-Marne), ainsi qu’avec son compagnon qui l’aide à se reconstruire.

Voir ou ne pas voir ? Telle est la question
La médiatisation de l’affaire autrichienne a enfin motivé les services sociaux à leur fournir aides psychologiques et financières. Le couple a eu deux enfants depuis leur rencontre, peu de temps après la mort du tortionnaire de Lydia, en novembre 1999.
Pétrie d’un optimisme hallucinant, elle se demande aujourd’hui comment le personnel soignant de l’hôpital où elle accouchait n’a rien vu, ni les voisins, ni les services sociaux, ni la gendarmerie plusieurs fois intervenue pour tapage. Alternant fugue et placement en foyer, elle était à chaque fois récupérée par son père. Sa belle-mère, elle, n'a rien dit, condamnée à quatre ans avec sursis pour non-dénonciation de crime.
De la même façon, personne ne semble s’être inquiété du triste sort d’un adolescent de 14 ans, retenu prisonnier par son père depuis ses 6 ans et la mort de sa mère, à Mandelieu-la-Napoule, près de Cannes. Cloîtré dans un entresol mitoyen du garage, humilié et battu quotidiennement d’après ses premiers témoignages, le jeune garçon allait pourtant au collège. L’établissement l’avait signalé en 2006 aux services sociaux en constatant son état pitoyable… Aucune procédure n’avait abouti.
Il a fallu qu’il s’évanouisse mardi dernier en plein cours, pour que son père soit arrêté et mis en examen pour "violences habituelles sur mineur". Mais face à l’inefficacité des institutions dans ces deux sordides affaires, combien d’enfants sont dans le même cas ?